Sky runner

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Tout ce qui a été posté par Sky runner

  1. Aspertus du matin, crachin?

    Si cela ressemble par son côté chaotique, ce serait encore une nouvelle caractéristique de nuage (officiellement rentrée en 2017 dans l'atlas international des nuages) qui peut prendre parfois des aspects dramatiques. La classification exacte est "asperitas" désormais remplaçant l'ancienne désignation "asperatus". Si l'altitude interprétée sur ton image est correcte, on aurait affaire ici à du Sc str asp pour cette couche de stratocumulus stratiformis asperitas. C'est vrai que l'aspect est proche d'une vision de la mer par en dessous. Fabrice M.
  2. trou de virga

    Ce n'est pas courant comme phénomène Aubriot et en plus tu les as choppé au couchant avec ses virga qui portent ombre. C'est une caractéristique de nuage que je ne connaissais pas quand j'étais gosse. Bravo à toi Cédric pour avoir trouvé sa dénomination exacte. Elle a été seulement proposée en 2013 puis introduite officiellement dans l'atlas international des nuages qu'en 2017. Dans le cas de cette photo, on pourrait même avancer la nomenclature complète : Ac str un cav pour cette couche d'altocumulus stratiformis undulatus cavum. Les virga disséminent leurs cristaux de glace à travers la trouée, auront-ils le temps de fondre et de s'évaporer avant de toucher le sol ? Fabrice M.
  3. Observatoire(s) I. Canaries

    Salut Marc, pour les visites publique IAC Roque de la Palma, c'est la question qui revient le plus souvent chez l'amateur de passage, ta solution est la meilleure car de nombreux jours de visite sont possible sur une année. Voici le lien : https://www.adastralapalma.com/tours-es/visitas-observatorio/ Sinon, seconde possibilité, mais le calendrier annuel des visites est moins ouvert : https://astrolapalma.booketea.com/Sales/Home/Tour/42295?culture=es Et enfin il y a les visites privées, toujours plus intéressantes mais il faut de la chance, un peu de culot ou connaitre des personnes sur place (plus de chances pour les grands groupes comme des clubs). Les visites publiques en anglais et en espagnol (double traduction) concernent surtout le Grantecan, ça tombe bien, c'est le plus gros. Rien à ma connaissance en français. Fabrice M.
  4. Comète 2017 T2 Double amas de Persée

    La comète nous fait un joli ballet autour du double amas sans jamais l'effleurer. Je la visite tous les soirs juste pour le plaisir mais c'est vrai qu'elle n'altère pas la vision nocturne ! Dans le même genre de rapprochement mais cette fois super serré, demain soir, la conjonction Vénus-Neptune mais je ne sais pas comment cette dernière va se comporter face au phare vénusien ! Fabrice M.
  5. Une échelle de pollution lumineuse

    Prise dans un tableau standard comme elle l'est dans celui de l'échelle de Bortle, je peux comprendre que certains ne s'y retrouvent pas avec cette mvlon, surtout dans les degrés élevés. Il y a une parade pourtant toute simple : vous vous faîtes votre propre échelle de Bortle, disons légèrement modifiée pour tenir compte de votre propre mvlon de terrain. Et vous verrez que ce n'est finalement pas si mal pour qualifier la transparence du ciel ou juger d'un certain degré de cette échelle. La mvlon est tout simplement une affaire personnelle qui vous en dira long sur votre acuité visuelle du moment et sur vos propres dispositions de la soirée. Si vous êtes fatigués, effectivement, elle ne reflètera pas exactement l'état du ciel mais vous mettra en garde sur le rendu au télescope. Salut Bernard, pour piger un peu mieux, il suffit de tenir compte d'un facteur que peu d'observateurs considèrent, celui de sa propre sensibilité rétinienne à la lumière faible en ambiance scotopique qu'il est assez facile de quantifier si l'on possède un SQM (braqué et moyenné dans de bonnes conditions, voir les longs posts à ce sujet). En mettant donc en parallèle brillance surfacique du fond de ciel et mvlon(z) justement, on peut calculer ce facteur personnel. Par exemple, il faut du SQM > 21.7 pour déceler une ou plusieurs étoiles au zénith magv 7 là où d'autres se contenteront de seulement 21,2. Ici, il y a bien un observateur plus facile que l'autre. Cédric, au dessus de magv7, ce n'est pas un graal, il faut juste s'appliquer, faire gaffe à quel type spectral d'étoile on a affaire et ruser de la vision indirecte. Rappel : mvlon(z) = mvlon (UMi ou séq. pol.) + 0,25 pour les français de métropole, ce qui n'est pas négligeable. Fabrice M.
  6. Comète 2017 T2 Double amas de Persée

    Cette comète a une queue et une coma assez lumineuse, enfin dans un 600 à La Palma. Hier soir, elle était accompagnée d'une étoile si orange que je suis allé voir son spectre sur Aladin : une variable géante rouge de type M1 (YZ Per pour les variabilistes). L'éclat froid de cette dernière gênait la visibilité du bout de la queue qui était dans le même prolongement. Tu as du certainement la percevoir Crabe. Alors sortez vos tablettes graphiques, c'est du ciel peu profond ! Fabrice M.
  7. Petit jeu ciel profond, cherchez l'intrus...

    Ah oui, c'est une autre solution, c'est pourquoi j'avais demandé d'argumenter la réponse. Sinon IC 289 n'est pas tout de même une NP brillante comme par ex les belles condensées du Cygne. Il faut l'apprivoiser à l'oculaire, même d'un 600, et par nuit peu stable, vous pouvez dire adieu à tous les petits détails entrevus comme la centrale qui s'évanouit. Yann, j'aime assez ta synthèse. Pour ma part, je navigue aussi entre tous ces modes, sans trop d'optimisme toutefois. Mais il me semble que partir d'une feuille noire (ou blanche pour tous les autres) sans idée préconçue reste quand même le mode le plus gratifiant pour l'observateur qui devient alors un compétiteur. J'ai une pensée pour Rainer qui avait ce même état d'esprit. Il m'avait confié un jour que c'était aussi son mode préféré pour dessiner les NP, qu'il poussait avec beaucoup de liberté et d'optimisme, pour reprendre tes termes. Fabrice M.
  8. Quelques nebuleuses planétaires australes

    Serge, t'as bien raison d'en profiter, de ces nouvelles merveilles. Finalement, en tapant dans le bestiaire de l'hémisphère céleste austral, tes dessins peuvent être aussi rares que nos faibles objets de l'hémisphère N. Tu avais laissé un 600 en location mais qui en profite maintenant ? ... naturellement son constructeur ! Amitiés, Fab.
  9. Soir du 20 novembre 2019

    Il est beau ton amas Xavier, heureusement que tu es là pour t'en occuper, je n'en dessine plus guère. Fabrice M.
  10. Petit jeu ciel profond, cherchez l'intrus...

    Au T600 x 88 & 119x & 149x, remarquez que cet objet inédit est référencé également en tant que Sharpless, les astrophotographes auront de belles couleurs. La localisation est aisée sans filtre sous ciel SQMz 21,59, avec une heureuse réponse visuelle autour d'un petit collier d'étoiles. Vous distinguerez alors une sorte de néb. R autour de cet arc d'étoiles et ce sera la partie la plus brillante (que je pense accessible au T300 d'*desecrins). Le reste de la NP semble soufflé vers le NE en se diluant de plus en plus. A ce stade, cela me rappelle les grandes bulles de type Abell comme Abell 35 par exemple. Le filtre est réactif, l'UHC un peu moins. Plus difficile est de tenter de cerner les différents contours, l'emploi d'un 88x + filtre serré OIII 5nm aide un peu mieux. ; la bulle apparaît alors immense, circulaire et répond bien par moments en VI. De plus, HDW 2 apparaît désormais en 3 couches dégradées [OIII] principalement du côté E et NE. C'est à peine visible sur mon dessin que j'ai laissé volontairement brut tant les gradients d'intensité sont faibles. Au final, c'est plutôt une forme ovoïde qui se dessine. Le candidat possible pour l'étoile centrale est visible ci-dessus mais cet objet exige d'être étudié pour le confirmer. Une bonne partie du centre est assez sombre mais les fameuses stries zébrant la NP, celles qui donnent son nom au coup de griffes, restent invisibles, même après ré-observation ultérieure en ciblant cette zone. Finalement, si l'observation en aveugle a été bien poussée une première fois, on en voit pas plus une seconde fois après avoir consulter une image dans le rayonnement qui va bien. Je vous laisse le plaisir de la comparaison. Fabrice M.
  11. MEE (inachevé) 06-01-20

    Bravo Loup lunaire, tu viens de dessiner un objet Abell lunaire ! Même les autres formations le bordant ne sont pas très connues. Fabrice M.
  12. Petit jeu ciel profond, cherchez l'intrus...

    Bravo Nicolas et Yann, la clé de tri était la constellation tout simplement. Je sais que Yann aurait bien aimé le détail pour chacune, notamment l'intrus (la Necklace dans Sge) mais je préfère vous présenter une nébuleuse qui m'a bien plu à l'oculaire et qui me parait accessible pour *desecrins par ex. C'était un soir après avoir dessiné la assez brillante IC289, je laisse dériver le 600 vers les 3 autres NP des environs juste pour voir leur rendu oculaire (elles figurent sur la même page dans l'atlas Interstellarum). HDW2 m'a surpris en bien avec une bonne réponse visuelle même sans filtre OIII. Puis HFG1, énorme NP à faible SB passe devant mon oeil directeur. Au 600 à faible G, tout ceci semble intéressant et ça sent le dessin pour les prochaines nuits. Je finis sur la capricieuse Abell 6 qui par sa faiblesse et son manque de contraste, ne me donne pas envie de prendre les crayons. Pour cette dernière, je me suis forcé un peu à la dessiner. Je me suis mis aussi un petit challenge supplémentaire, celui de dessiner HFG1 et HDW2 sans aucune idée de leur forme et de leur taille apparente donc sans consulter au préalable d'images sur le Web. Cette démarche, quand on peut le faire, est fantastique. Elle apporte beaucoup plus, l'oeil et le cerveau ne savent pas à quoi ils vont s'attendre. L'excitation est sublimée et la surprise peut-être au rendez-vous. Mais les objets sont faibles, il ne faudra pas se louper. En conclusion, le quarté NP dans l'ordre dans la région d'IC289 est : IC289 / HDW 2 / HFG 1 puis Abell 6. Suivra donc la griffe d'ours, qualificatif qui m'a semblé intéressant de retenir. Fabrice M.
  13. Feux d'artifice de fin d'année... selon musk

    L'autre nuit, un de mes clients astrophotographes s'est plaint lui aussi, quelque part dans le champ d'Orion, de tous ces tirets en style télégraphique. Une connexion haut débit dans les coins les plus reculés de la planète ? Ah bon, c'est presque à souhaiter une petite colère de notre Soleil, non ?
  14. V838 monocerotis dans un instrument d'amateur?

    Très bon document que cette page de Rondi, on en tire tout de suite les conclusions pour la partie visuelle. Fabrice M.
  15. yeux de HIBOU possibles !

    J'ai fait comme Myriam m'a dit, la conduite au naturel de nuit. Tant que la route était dans l'axe du cône de lumière zodiacale , ça se passait pas trop mal (avec un peu d'activation des cônes en mode mésopique) mais dès que la route s'est incurvée vers le sud, je me suis pris un palmier. Fabrice M.
  16. Borisov au Dobson : Compliqué

    Je préfère largement ton rapport d'observation JMR à celui ci-dessous assez farfelu ou alors j'ai raté un épisode : https://drbrianheisemd.blogspot.com/2019/07/saturn-and-jupiter-sketch-and-images.html?m=1 Le gars a fait un dessin (2è et 3è vignette) à la L155, certes une grande lunette, mais dans tout son charabia de notes, on peut lire qu'il a été exécuté dans les nuits de pleine lune et les détails sont à la mode de Nicolas B. (couleurs et jets). Qu'il me pardonne si j'ai mal interprété quelque chose. Fabrice M.
  17. halo polynésien

    Serge, ton dessin est complètement photogénique. La finesse de ton avant plan en contre jour contraste à merveille avec le flou de la masse des cirrus. Bonne lumière zodiacale, Fabrice.
  18. CROA spécial binoculaires

    Bob, ton inventaire du matos nippon est finalement à l'image du pays, de l'exotique, parfois osé et un peu de traditionnel. Je pensais y voir plus de high tech. Lors de tes longs séjours au Japon, as-tu rencontré tout de même des possesseurs de la Miyauchi 25/45x141 avec ou sans auto-collants ? Ou est-ce un matériel peu apprécié là-bas ? Je connais quelques propriétaires à travers le monde mais ils se comptent sur les doigts de la main. On peut faire beaucoup mieux maintenant avec de gros réfracteurs jumelés mais j'aime tellement sa compacité. C'est un peu comme tes 20x120 Nikon, ça ne court pas les rues et c'est la première fois que je lis un rapport d'observation avec. Pour ta vision du Quintet de Stephan, le G appliqué n'était peut-être pas suffisant car la 5ème que tu n'as pas perçue est certainement la galaxie accolée à l'un des 4 membres et c'est souvent juste un problème de contraste et de résolution. A te lire, on sent que tu as pleinement vécu le moment et ton recul de français exilé apporte un gros + au récit. Mais ce n'est pas pour autant que je comprendrais un jour la culture japonaise si complexe... Fabrice M.
  19. Courbe transmission filtre

    C'est vrai Skywatcher qu'elle est curieuse cette donnée de transmission de 14% que l'on retrouve aussi dans certains guides d'astronomie. Alors que la plupart des filtres rouges du marché que l'on rencontre, comme ceux présentés ci-dessus, sont des filtres passe long avec une très bonne transmission dans cette couleur. Serait-ce plutôt le % d'absorption ou plus vraisemblablement une cotation relevant l'assombrissement général à travers ce filtre par rapport à tous les autres filtres Wratten qui eux sont généralement beaucoup plus passants dans la fenêtre du visible. Fabrice M. qui "watch" plus qu'il "run" désormais...
  20. Eitiaro d’èsta

    Yann, j'ai un effet intéressant à l'écran sur ton premier dessin, plus exactement sur ton amas ouvert 7423. A mesure que je déroule la page, l'amas m'apparaît plus ou moins brillant suivant qu'il se trouve en haut ou en bas de l'écran de mon portable, c'est un effet agréable qui me rappelle un peu la sensation visuelle lorsque qu'un amas faible se trouve au centre ou sur le bord de l'oculaire, ou que l'on cherche la bonne position en VI. Je me rappelle une ancienne discussion (portant sur les styles de dessin) où le réalisme te tenait à coeur ; je crois que c'est réussi. Les "pointillistes" auront peut-être un avis différent ! Salut Serge, si tu dessinais assis, si tu avais un suivi, si tu ne comptais pas tes heures de labeur, tu pourrais envisager le décorticage d'un amas plus ou moins serré. Les étoiles, même si pas variable ou double sont des objets respectables qui sont là pour faire chanter les nébuleuses. Même si je ne dessine plus trop d'amas ouverts, j'ai toujours l'impression d'en faire des bien fournis lorsqu'il s'agit de fonds de champ autour de l'objet. Au delà de son petit confort personnel ou de sa propre motivation, on n'est hélas très vite arrêté par l'état de stabilité du ciel. A ce jeu, au dessus de 300mm d'ouverture, rares sont les dessins bien résolus d'amas de toute sorte. Fabrice M.
  21. Rencontres Astrociel 2019 de Valdrôme Nuit 9

    Tiens, je croyais que c'était plus faible que çà, M74 ; je connais bien mal mes Messier ! Bon, les autres y compris le dernier Arp présentent un bon contraste aussi, cela permet de relativiser. En lisant tes commentaires sur ces mêmes dessins, on trouve plus souvent du faible, très faible ou extrêmement faible sur d'autres rapports, cela permet de se faire une idée en moyennant tes écrits avec le rendu assez saturé de tes dessins. Fabrice M.
  22. Pastels crépusculaires inhabituels

    *des écrins, une bonne organisation et te voilà avec une partie de ton programme bouclé, ficelé en un beau récit. 3 commentaires : - "pastels crépusculaires inhabituels" : j'ai cliqué sur ton lien croyant que tu allais nous relater des couchants aux couleurs violet-jaunâtres de type effet pinatubo. Ces derniers mois, j'en ai eu quelques-uns à La Palma pas trop prononcés heureusement mais bien inhabituels. Entre (), les clients astronomes ne le remarquent même pas, pas plus que le gegenschein et la bande zodiacale bien zénithale. Oui, çà crache ou çà eut craché cet été dans la stratosphère. La dispersion des cendres volcaniques n'est pas uniforme sur toute la planète si bien que ce sont les américains qui l'ont remarqué en premier cet été avec des effets plus marqués que dans cette partie de l'Atlantique N. A tout les les lecteurs de ce forum, avez-vous remarqué quelque chose en ce sens depuis cet été ? - demain, c'est compet de quoi ? - c'est courageux d'avoir essayé les nombreux brins de rémanents au dessus d'Albireo. Une partie de Sh2-91 est effectivement une mini dentelle jouable à l'OIII ; Nicolas B. l'avait dessinée lui-aussi. Même si je ne note rien lorsque j'observe (à part si je dessine), il me semble me souvenir, si ça peut te rassurer, que j'avais fait choux blanc pour Sh 2-94 au C14. Nota : par contre, à La Palma, au T600, c'est merveilleux, non seulement cette dernière se dessine à l'oculaire mais aux alentours, tous les brins anonymes de l'IDSA (carte 30 gauche) sont une invitation au dessin. Et j'espère que tu as apprécié la petite perle qu'est 6857. Telle que tu l'as décrite en détail, cela aurait pu être un de tes tous premiers essais de dessin ! Fabrice M.
  23. qui peut me renseigner

    Ah Alain, je suis rassuré un peu avec mon vieux Windows 7 (très bon le XP). J'ai connu les bandes magnétiques mais pas les cartes perforées et j'ai bossé sur du Honeywell Bull qui n'a pas eu la même destinée ! Bruno, pas de panique, ne tente pas de supprimer ou de reformater cette nouvelle partition (certainement de récupération de ton système). J'ai vu que tu as suffisamment de place mémoire. Beaucoup de personnes sous window8 et 10 ont découvert ça un beau matin sur leur disque dur. Fabrice M.
  24. Eitiaro d’èsta

    Ah Yann, je savais que tu n'avais pas un spectroscope comme les autres ! J'ai le star analyser qui ne peut rivaliser avec ton joujou car il n'est pas conçu pour le visuel au départ. Pour la méthode de Xavier, je confirme, ce que l'on voit sur ce forum, c'est bien un scan de sa reproduction sur papier Canson noir à partir de son croquis de terrain. J'ajouterai même pour ceux qui ont vu ces nombreux "cartons" dans ses classeurs, c'est assez soigné et je préfère les voir en vrai plutôt qu'à l'écran même si c'est déjà une copie de l'original : la bibliothèque Camer, c'est un étage de la BnF (M 6 14 RER C) ! Tiens, j'en connais un qui doit se retourner dans son atoll. Ta tournure est sèche à mes yeux mais je comprends ce que tu exprimes : la première solution n'est pas faite pour toi. Et en gain de temps, qu'est ce que ça donne, la DAAO ne te prend pas trop de temps devant l'écran ? Pour ma part, l'estompage de petites zones n'est pas très long quand bien même je touche à l' "estompeur". Etoiledesécrins, si tu transformes tes écrits en dessin pour tes futures CROA, j'en serai le premier ravi et tu pourras en effet multiplier par un certain coefficient la taille de ton 300 (suivant le temps de pose à l'oculaire et autres paramètres). Fabrice M.
  25. Transit Mercure 11/11/2019

    A propos de la taille minuscule de Mercure (Diam. app. 10") devant le disque solaire, j'ai suivi en lumière blanche le début du phénomène jusqu'au milieu du transit pour les tests qui suivent depuis ma terrasse à La Palma. L'instrument était une J45x141 mais ça turbulait sévère même avec ce petit G si bien que le 1er contact ainsi que l'effet de goutte d'eau furent rapidement passés à l'as. Une vision que j'ai vite abandonnée au profit de celle de son chercheur correctement filtré, une petite lunette de chasse de qualité autrichienne (mais pas Swaro !) zoom aux mensurations 1,1-4x24, de très petit diamètre donc. Le jeu, vous l'aurez compris, était d'essayer de percevoir en mono le disque mercurien (ou du moins un vague point noir) avec le plus petit G possible. Sauf que là, j'ai tout de suite attaqué fort avec seulement 4x max de disponible. Il a fallu l'aide de quelques poussières dans le plan focal pour aider mon oeil à tenir l’accommodation et cela m'a permis dans un premier temps de détecter difficilement la petite planète avec mon oeil directeur. Le zoom avec ces graduations, c'est bien pratique, je bascule alors à 3,5x. Avec l'expérience des 4x, je commence à me roder, je place au mieux la planète dans le champ de la lunette, décalée du centre, telle est ma préférence. L'observation est concluante mais peut être qualifiée de très difficile car le point noir est décelé par moments seulement. A 3x, je suis exclu du jeu. Roger Sinnott avait pratiqué ce jeu lors d'une conjonction inférieure plus rapprochée et avec des petites binoculaires, certainement que ces dernières apportaient une détection plus confortable qu'avec un seul oeil. Ce dernier avait qualifié de difficile sa détection à 4x et n'avait rien vu à 3x dans ses jumelles. Maintenant, déceler le disque mercurien même par effet de contraste sans l'aide d'aucun instrument d'optique, me semble peu crédible, c'est pourtant l'assertion d'un amateur très connu en France, mi photographe, mi-observateur qui pense la chose possible dès qu'un transit mercurien se présente... Fabrice M.