Sky runner

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Tout ce qui a été posté par Sky runner

  1. Carnet d'observations

    Bienvenu Amaury, on sent l'envie de tout rattraper à te lire. Dire qu'à notre époque, un tel matos n'était pas envisageable pour le débutant. Effectivement, un bon ciel te fera gagner quelques cm de diamètre en plus et tu auras alors l'équivalent de ton T406 en vitrine sans son encombrement. Un autre moyen de gagner des cm en plus, c'est de te mettre au dessin... Fabrice M.
  2. Nébuleuse Helix

    Sinon Guy, pour la B33 (Tête de cheval) tapie sur la faible néb. IC434, c'est le genre de nébuleuse obscure mythique qui fait encore très peur en visuel, c'est assez bizarre. Alors que cela fait plusieurs décennies que les Dentelles du Cygne ne font plus peur à personne. Je suis certain qu'on peut jouer à la course au diamètre minimum pour celle-ci. Cela ne m'étonnerait pas si quelqu'un ici annonce sa visibilité ou sa perception avec une bonne lunette sous les 150mm. Le hic, c'est de bien choisir ton grossissement car l'indentation est assez petite. C'est pourquoi dans un bon instrument à seulement 45x + filtre HBêta comme mes J45x141, ça coince un peu mais il faudrait que je réessaye. - La première fois que j'ai vu B33, c'était avec mon ancien C11 justement (optique très moyenne) depuis un balcon d'appartement en montagne. J'étais assez jeune et l'ai d'abord perçu sans filtre avec peu de contraste puis l'adjonction du filtre HBêta m'a permis de renforcer l'encoche. Les oculaires employés étaient sûrement le Panoptic 35 ou 27 et peut-être le 20 Nagler. Si tu n'as pas ce filtre, essaie avec l'UHC. Depuis, j'en ai fais mon test hivernal de détection (sans filtre) mais force est de constater que cette dernière décennie, même au C14 sans filtre, ça devenait très faible. J'y mets plus sur la qualité de ma vision que sur la dégradation en transparence de mon ancien site. - La seconde fois que j'ai vu B33, c'était dans un bon Mewlon 180 filtré d'un ami, sur un plateau de montagne, et le seeing était alors parfait. C'était alors une vue particulièrement esthétique car la nébuleuse en émission apparaissait aussi dans un champ vraiment adéquat. - La prochaine fois que je verrais B33, j'en ferai un dessin. Fabrice M. guéri de la Celestronite...
  3. Nébuleuse Helix

    Salut Guy, observer la NP Helix, tu peux toujours, même à l'oeil nu + filtre OIII. Maintenant, la détailler un peu, voir l'anneau et quelques détails, pas besoin non plus d'un T279, dans de grosses jumelles, cela doit être possible. Ton C11 devrait donc en principe t'en montrer encore plus. Oui mais : - il te faudra attendre le passage au méridien de l'objet. - il te faudra un ciel préservé dans la direction du méridien sud et peu pollué. Pas de voile de nuage non plus... - un filtre OIII t'aidera vraiment. Par défaut, l'UHC. Si tu n'as pas de filtre interférentiel, essaye avec ton filtre vert ou bleu destiné au planétaire. - il te faudra bien adapter le grossissement. L'objet étant très large, reste dans une plage de grossissement faible. Si ça résiste encore, essaie avec un oculaire au champ assez restreint, le contraste avec le fond de ciel sera meilleur. Si ça résiste encore, repose ta vue un moment et vises une haie sombre ou un objet qui est le plus noir possible pendant un moment puis retente à l'oculaire en vision décalée Si ça résiste encore, passe sur un objet à brillance surfacique moins faible ou attendre que la pluie s'arrête... Bonne chance, Fabrice M.
  4. Zéro

    Jean-Noël>>>>> "Le seul avantage lié à cette prévision pourrait-être une chute des prix des télescopes solaires de type Coronado et des filtres Mylar.... " Et pour moi, quelques années qui se profilent pour étalonner l'impact d'un minimum solaire sur la brillance surfacique de mon fond de ciel nocturne. La SB varie d’env. 0,4 mag.sec-² entre les mini et maxi solaire (démontré au Mauna Kea). Cette amplitude est d'ailleurs reprise ici au Roque (La Palma). Merci pour les graphiques mais bon ciel nocturne ! Fabrice M.
  5. Voici de fines dentelles tertiaires du Cygne en mode basse résolution (88x fois seulement au T600) sous l'ombre de l'immense triangle de Pickering. Ce ne sont pas les lambeaux décharnés de l'immense bulle du Cygne qui manquent, n'est-ce pas Yann ? (voir son travail colossal du dessin complet dans sa vidéo). Ici, elles répondent bien à l'OIII et vont de faible à extra faible. Il y a juste un mélange avec de l'hydrogène ionisé (raie Halpha) qui prolonge la plus brillante au NE mais extra faible que ce soit avec l'UHC ou sans filtre. Pour l'anecdote, je me suis planté au départ de cible, j'envisageais la dentelle secondaire NGC 6979 ou encore 6974 mais j'ai tapé à côté, charmé par le champ que me délivrait le télescope. Après coup, pour trouver une image qui permette de juger mon travail, c'était pas si facile surtout en SHO mais je vous la soumets ici. A noter que l'OIII 5nm est particulièrement à l'aise dans cet exercice. Le champ étoilé n'est pas un fond de logiciel, c'est apparemment ma marque de fabrique et pour moi, signe de qualité... Fabrice M.
  6. Dentelles mineures du Cygne - part one

    Jean-Noël, je serais donc un variabiliste car il y a longtemps que je dédie une paire spéciale astro de nuit qui est sur corrigée pour rattraper un peu la myopie nocturne. Je ne l'utilise que pour mes dessins à l'oeil nu. Les opticiens n'aiment pas trop mais il faut un peu s'expliquer. Lorsque j'avais fait les tests sur optotypes chez l'opticien (les ophtalmo, j'ai fini de les visiter il y a de nombreuses années, parait-il qu'on est chiant et ils nous expédient en 15mn), j'étais à 13 ou 14/10 pour chaque oeil avec la correction. Maintenant, ces mêmes lunettes doivent se rapprocher des 10/10 (voir post précédent). En magnitude stellaire, j'ai étudié le truc il y a quelques années dont la réf. que tu cites et ai bien vulgarisé la chose pour le lecteur : Astrosurf mag n°34 - magnitude limite instrumentale - généralités et second volet : n°35 - magnitude limite instrumentale - Modèle simplifié. Le champ de M57 y figure avec quelques cotations supplémentaires d'étoiles. Oui, une pollution lumineuse assez forte compromet vite les modèles et perturbe la mise en parallèle des critères dans l'échelle de Bortle. Fabrice M.
  7. STT65 à 0"477 et ciel profond au T520 et DF510

    Jean-Noël, j'ai oublié ta question : Sur "Astrosurf magazine", tu t'étais étonné du manque de contraste des T600 présents aux Rencontres Astronomiques du Printemps à Craponne sur Arzon. Tu préférais les images de ton C14 pour le contraste et peut-être également pour la finesse des images obtenues. Ton DF600 a t'il supplanté ton ancien C14 sur ces points ? >>>>>>>>>> Ouh là, ça doit remonter à vieux, je ne m'en souviens pas vraiment, cela doit dater des toutes premières RAP de Craponne. Depuis, des progrès ont été fait que ce soit en mécanique et on possède des opticiens de talent qui savent creuser en qualité sur du F/D très court. Oui, il y eu des gros Dobsons de fait avec peu de qualité au bout mais désormais les astronomes sont avisés et terriblement critiques. Mon C14 était un bon tube et j'aimais bien son bafflage interne et externe. Disons qu'on n'était pas loin du top en contraste que peut délivrer une optique obstruée à 0,32. Serge V. disait encore dernièrement qu'à la Star-Party de l'Oregon, c'était un peu navrant de voir tous les possesseurs de Dobson rester en mode basse résolution (limités aux faibles G). C'est cela même qui m'a freiné pas mal d'années avant de changer de système optique. Souvent, c'est le seeing qui limite mais plus on monte en diamètre, plus les obstacles pour obtenir une image de bonne qualité avec un G honnête sont difficiles à franchir. David Vernet m'avait averti avant le projet et m'avait avoué que pour la quête de la haute résolution, Rolf en avait bavé sur son 600. J'étais averti. Oui Jean-Noël, à cette heure, mon Desvaux-Grière va plus profond et plus contrasté que le SCT356. Mais à quel prix ! (avec la notion temps = argent) Fabrice M.
  8. STT65 à 0"477 et ciel profond au T520 et DF510

    Ventilation forcée : Jean-Noël, c'est trop long ici pour en parler, j'avais promis à un forumer de Webastro de m'en expliquer un jour par un article structuré. En partant de zéro, j'ai vraiment bossé le sujet et cela m'a pris quelques mois (peut-être un semestre jusqu'à la réalisation finale). Les plus grands en France (avec de fines lames de l'optique) m'ont découragé de le faire, disons que l'école française (très théoricienne) n'est pas trop chaude par rapport aux effets escomptés. L'école américaine toujours plus pragmatique, par contre, est 100% pour et installe déjà des ventilos sur de petits Newtons. Mais tout est fait dans ce domaine, et à ce jour, presque tout a été essayé avec effectivement des résultats qui peuvent faire sourire. Chaque Dobson étant mécaniquement différent, je ne donnerai pas de leçon mais j'ai désormais des idées bien arrêtées. Pourquoi par ex souffler de l'air et générer ainsi des remous turbulents (la plupart des amateurs choisissent ce principe) alors qu'il est aussi facile d'extraire l'air chaud vers l'extérieur. Il faut juste l'aider un peu par l'ajout d'un anneau de bafflage disposé un peu au dessus de la surface du primaire (c'est la méthode "Mauro da lio" très peu pratiquée dans le monde). Autant faire confiance aux pros de la mécanique des fluides. Après, il faut sentir le truc et j'ai avancé prudemment en optant pour un certain nbre de ventilos d'un certain diamètre avec une certaine disposition avec possibilité de régler leur puissance (potentiomètre commandé au porte oculaire). Je peux également juguler ceux du centre ou ceux en périphérie et voir les effets au star-test en extrafocal. Le but en fait était de faire un système qui me chasse cette maudite couche limite thermique (ça, c'est immédiat) mais aussi m'aide à équilibrer la température miroir-air ambiant en le refroidissant (c'est beaucoup plus long avec l'extraction). J'ai été tenté aussi par un système latéral de ventilos à hauteur de la surface du primaire mais je ne sentais pas le truc pour les effets secondaires engendrés. J'ai bien entendu un système pro de sensors de température (tranche du miroir versus air ambiant) qui aide au diagnostic. Ici, sous mes nouvelles latitudes, c'est plus facile pour moi de conserver un delta entre 0,5 et 1,5°C m'ouvrant la porte à la haute résolution si seeing coopératif. Les professionnels vont encore plus loin en essayant de maintenir l’écart sous les 0,6° (télescope au Roque, La Palma). Va voir aussi du côté de Bryan Greer, ce sera alors le début de ton étude ! Fin synthèse Ventilation forcée: Fabrice M. Tu diras à ta femme que je connais un couple d'hollandais près de chez moi et leur maison s'appelle "casa de las estrellas"... Alors toujours pas à l'aéroport ?
  9. Premier Restefond 2017 nuit 4

    Merci Xavier pour Abell 70, tu te rappelles on en avait déjà parler. Ta bague de diamant est mieux réussie que mon dessin au C14 car tu précises mieux la forme de la galaxie et son centre, là où je n'avais perçu qu'une condensation plus brillante sur l'anneau. Maïcé, l'ami Xavier est un peu fâché avec les Abell car il nous présente aussi Abell 39 (son PK 47+42.1 d'Her). Et là, c'est assez comparable à mon dessin au C14 à part qu'il nous la présente en grand format. Xavier, la plus grosse production française et peut-être + Fabrice M.
  10. STT65 à 0"477 et ciel profond au T520 et DF510

    Bonsoir Jean-Noël, c'est un peu "astronomie pratique" ici. Je ne sais si j'ai bien compris ta question pour le laser mais je n'ai pas de souci de collim. Mon instrument reste toujours monté, ça aide et les tubes en carbone sont de bonne section. Je n'ai pas vu de dérive du point rouge hormis la petite tolérance entre une position de l'oculaire vissée ou en position libre dans le porte oculaire ; il reste en tout cas toujours dans le triangle même après roulage sur la terrasse. Pour la turb. interne, mon miroir étant assez épais (58mm), les gradients thermiques importants en montagne, avec un delta de 5 à 10°, c'était la course au rattrapage de la température extérieure nocturne et le Dobson était battu. En fait, il y a un petit matelas d'air chaud qui se forme en permanence sur la surface optique. La pose de ventilos extracteurs d'air et le suivi d'une méthode rigoureuse d'un ingénieur italien ont fait le reste. Lorsque j'actionne le potentiomètre et que les conditions locales sont telles que relatées ci-dessus, c'est vraiment bluffant car ça marche instantanément ; les étoiles perdent leurs aigrettes qui partaient dans tous les sens, la tache de diffusion diminue un peu. Cela est bien visible aussi au star-test mais c'est net seulement en atmosphère stable autrement tout se mélange à l'oculaire. Ici, plus de souci de chambrage, le Dobson est dans un garage ouvert pour le moment et les températures sont plus constantes. Disons que mon système restera valable les coups où le seeing est parfait pour essayer d'en gratter un peu plus. Il y a aussi ce long post intéressant dans les premières pages où tu verras une photo de mes travaux : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=136919&page=7 Fabrice M.
  11. STT65 à 0"477 et ciel profond au T520 et DF510

    Alors là Jean-Noël, tu me fais plaisir avec ta première phrase car ici la porte est toujours ouverte et de plus les jumelles sont un peu des instruments sacrés à mes yeux. Lors de mon premier voyage aux Canaries en 2004, j'avais une 11x80 puis une 15x50 stabilisée pour tous les voyages suivants. C'est intéressant ce résultat des courses concernant tes 2 Dobsons et même un peu troublant car quel est selon toi ce qui pourrait expliquer cet écart ? Le diamètre non, l'obstruction bof, le rapport F/D semble exclu car assez similaire, reste la qualité du miroir mais on tape déjà dans du très bon pour les 2. Ou encore la turbulence interne qui m'a joué de fâcheux tours sur le mien en Haute Savoie. Je ne pense pas que ce soit un tout petit écart de perçu car tu évoques la résistance à la turbulence et ça en général on le ressent lorsque les instruments ne sont pas de la même qualité (par addition des défauts pour le plus mauvais). Il te reste à piquer les meilleures pièces de l'un et de l'autre et de te faire un joujou unique ! Fabrice M.
  12. Dentelles mineures du Cygne - part one

    Jean-Noël, je suis qu'au début de l'aventure avec ce T600, il y a effectivement les tests d'étoile double ; ce n'est pas ma spécialité mais c'est un moyen de qualifier l'optique. Pour ma vision, je ne sais que dire, je ne crois pas qu'elle soit exceptionnelle car je traîne un poil d'astigmatisme sur un oeil que je ne fais même plus corriger par l'opticien. En fait, vous aurez la preuve de cette nouvelle mvlonDra dans un prochain article et vous verrez que j'en ai détecté 3 à magv 7,3 ; cela donnerait ici une mvlonz de 7,4. Je suis un peu déçu tout de même car il y a quelques années de mon ancienne demeure (SQMz 21,1 - 21,2), j'en tapais à magv 7,2 dans la Flèche. Et début de ma quarantaine, un bon 7,6 au zénith en Namibie. J'avance cette explication : porteur de lunettes (myopie modérée), je suis un peu moins bien corrigé ces dernières années avec mes dernières montures (disons que la myopie nocturne me rattrape un peu !). Un autre moyen de qualification de la transparence : ici, le SQMz tourne entre 21.6 et 21.9 mag.sec-² hors voie lactée. Avec le recul, je me dis aussi qu'il y a peut-être des zones plus paisibles du ciel que la Tête du Dragon pour tenter l'exercice. C'est dommage que plus beaucoup d'astronomes s'adonnent à la prise de la mvlon et qu'ils préfèrent braquer un SQM à tout bout de champ avec les risques de mauvaise interprétation. A mon avis, c'est bien de croiser les 2 plus l'échelle de Bortle et autres. En tout cas Cédric, je ne cherche pas l'exploit comme atteindre ou dépasser les magv 8 en usant par ex de stratagèmes comme des tubes noircis. Par contre, tenter une magvlim instrumentale est au programme et je reprendrais sûrement le champ de M57 que je connais bien et qui est bien étalonné jusqu'à mag 19-20. Désolé pour l'aparté, Fabrice M.
  13. STT65 à 0"477 et ciel profond au T520 et DF510

    Finalement Jean-Noël, à partir de tous ces compte rendus d'observation et de ton expérience, vers quel instrument ton coeur balance-t-il ? Je sens une préférence pour le Walbaum pour ce qui est du rendu final de l'image... Dommage que les 2 instruments aient un rapport F/D assez approchant, j'aurai bien aimé un match F/D 6 - F/D 3,5 par ex avec le même bafflage pour ces 2 instruments. C'est drôle, au début de l'aventure en Dobson, j'étais parti pour un 20 ou 22" avec un rapport F/D le plus long possible mais la petitesse des plafonds de mon ancien chalet et les discussions avec les marchands d'armes m'en ont dissuadé ! Fabrice M.
  14. Et dire que des fois la nuit, je dessine les dentelles jusqu'au noeud en petite culotte ! Christophe, pour les beautés du Sagittaire, j'ai fait un rapide tour des nébuleuses Messier pour l'instant, rien d'approfondi. Mais c'était suffisant en mode filtré pour me dissuader de les dessiner dans le détail ! Fabrice M. (qui ne montrera pas sa lune même pleine)
  15. Vous ne connaissez peut-être pas son appellation commune mais vous êtes tous tombés une nuit sur cette condensation anonyme fortement contrastée. Voir sur la carte précédente, il s'agit de la zone H. Sans filtre, c'est déjà pas mal donc pose des étoiles à 400x, puis voiles à 300x + UHC et 200x + OIII. Le panache faible recourbé difficile est plus évident à l'ultranarrow OIII. Yann, j' espère que tu me mettras un bon point car c'est pas si courant d'essayer de résoudre un détail voilé des Dentelles ; il fallait juste oser par le dessin... Fabrice M.
  16. Dentelles mineures du Cygne, partie S

    Ah au fait, le camping est ouvert depuis quelques jours ici. Mais le 600 est pris tous les soirs par un gars de la maison ! C'est vrai qu'entreprendre un tel travail comme tu l'as fait au T450 dans un petit 24 pouces, il faudrait faire dans l'endurance acharnée. Tiens, je vais t'embêter un peu Yann : ton logiciel n'a pas fait paraître ton étoile principale jaune. Et ben moi en visuel, je l'ai crayonné ! Qu'ils sont chiants ces élèves de Ciel extrême ! Fabrice M.
  17. "Ces fines dentelles tertiaires semblent s'échapper de la bulle en expansion..." Ces filaments que je croyais anonymes sont un peu plus contrastées que les précédents de la région N. La matière est notamment plus intense du côté de l'étoile jaune bien saturée (type spectral K2 et magv 6,6). Il y a de la structure par endroits si bien que je n'ai pas osé trop estomper. Le plus fin lambeau se situe à l'extrême N. Pour les instruments à plus grand champ, Simeis 3-210 s'étend encore plus au S. De La Palma au T600x88 & 119x +OIII. Attention, petite surprise dans le 3è et dernier volet, un objet visible par tous... Fabrice M.
  18. Dentelles mineures du Cygne - part one

    Merci Jean-Noël, nous avons en commun à peu près le même instrument, le mien est un Desvaux-Grière (optique avec également de belles prestations en lambda sur l'onde). Je te souhaite de pouvoir faire vibrer tes nombreux instruments dans de meilleurs sites (surtout en terme de seeing). Désolé de n'avoir pas fait paraître les données météo figurant sur ma fiche ; je ne suis pas encore tout à fait rigoureux à ce niveau car mon nouveau site est tellement différent. C'était le 20 août dernier vers 2h30TU depuis les hauteurs de Las Tricias (île de La Palma) avec une température ext. de 25,8°C et surtout une hygrométrie de seulement 10% (les sèches cheveux pour ton secondaire et les raquettes à neige sont restés en Haute Savoie). La turbulence était moyenne (S3/5) et la transparence excellente (T1/5). Je cote désormais la mvlon dans la Tête du Dragon avec des valeurs mini autour des 7,2 ; disons que ce sont des ciels à mag 7+ comme disent les allemands. En août d'ailleurs, je percevais le Gegenschein dans le Capricorne. La hauteur sur l'horizon de l'objet était de seulement 59° car j'ai tardé un peu. La pression atmosphérique était de 1017 hPa, complètement anecdotique ici car très stationnaire et très souvent autour des 1020 hPa tout le long de l'année. Un dessin bien maitrisé, c'est comme une belle image de la galerie d'à côté, un amoncellement de briques bien montées. Si elles sont toutes là même avec leurs tout petits défauts, l'édifice tiendra bien. Cela me rappelle un peu les maillons de la chaîne optique dans la Pyramide de Suiter. Sauf que là, il faut voir beaucoup plus large ; il n'y a pas que l'instrument et la qualité du site, mais plein d'autres facteurs dont le confort de l'observateur, le suivi automatisé de l'instrument, la physiologie de l'observateur et sa philosophie : vaut-il mieux dessiner un objet par nuit ou sur plusieurs cessions ou bien collectionner les NGC ? Yann, je voulais te complimenter sur ta totale maitrise des champs pré-étoilés. Je ne sais pas à combien tu as bloqué la magnitude stellaire de ton logiciel mais je trouve le rendu parfaitement réaliste. Compare ton champ avec le mien qui n'a pas été forcé (basse résolution). Fabrice M.
  19. Christophe et Idir, quel plaisir de vous entendre ici, les prochains rendez-vous de l'automne se feront sans vous, snif ! Excellent choix que ces 12x60 avec une pupille de sortie passe-partout et une certaine compacité pour le voyage . Pour le ciel, j'attends les nuits couvertes pour me reposer mais c'est encore du domaine du rêve pour la saison... Le dernier jour de pluie remonte à mai je crois... Bruno, pour toi, je continuerai sur des cibles pittoresques mais juste que les réactions sur un forum sont en général sans commune mesure lorsque tu abordes un objet en "M". Fabrice M.
  20. Yann et Laurent, vous pouvez mettre ici vos noeuds respectifs, cela enrichira le sujet. Cédric, les petits filaments mais aussi ce noeud sud-est présentent visuellement moins de torsades que les dentelles primaires et secondaires. Elles sont un peu plus floutées. Bruno, j'ai bien peur que mes classeurs soient assez remplis de dessins de la "première fois" ! La dernière fois que tu es sorti du bois pour moi, c'était pour la Pease 1 de M15. J'en suis donc flatté. Mais bon, c'est promis, je vais tenter des Messier et j'ai mis au programme pour 2018 des bouts de grandes dentelles, celles qui ont été brillamment dessinées par Fred et Serge. Fabrice M.
  21. Dentelles mineures du Cygne - part one

    Tu as bien fait Yann d'apposer ton dessin. Bravo pour ta perception de la partie la plus dense du micro-filament, le point flou juste au dessus de l'étoile. Celui-là, pas beaucoup ont du le remarquer... Pour l'orientation effectivement variable suivant mes dessins, depuis mes débuts, j'ai opté pour celle du dessin effectué dans le sens que l'ai crayonné lors de la nuit, histoire de me remémorer l'observation. Maintenant que je travaille en mode non miroir, c'est plus facile pour vous qu'avec mes dessins au C14 ! Fabrice M.
  22. José, M76, je l'ai observé qu'une fois au C14 sans dessin. C'est sûrement un gros morceau. Je garde ton dessin comme référence (surtout dans un T250). Tu as pris le plus grand soin à bien faire paraître les différences de contrastes, c'est chouette. Les niveaux de gris doivent être importants sur ton dessin brut, n'est-ce pas ? Fabrice M.
  23. Dentelles mineures du Cygne, partie S

    Ah oui José, ta remarque est pertinente. Il y a de cela quelques années à d'anciennes RAP, en me promenant, un amateur m'a montré certains de ses dessins dont quelques uns avaient une pointe de couleur sur les étoiles. Celle-ci était appliquée d'une certaine façon, avec un outil crochu, il piquait dans de la gouache colorée ou simili et griffait littéralement le rond blanc de l'étoile. Parait-il que c'est un truc des arts plastiques. Le rond blanc prend ainsi une nuance seulement du pigment appliqué et non pas une teinte vive pleine. Depuis, j'ai eu l'occasion de visiter les cahiers de Xavier Camer et idem, dès qu'il y a ne serait-ce qu'une étoile colorée, il s'en dégage tout de suite une ambiance parfumée... Pour ma part, j'appuie un crayon pastel de la couleur perçue sur le point blanc (se rapprochant de la gouache blanche) et insiste plus ou moins pour le rendu final. C'est en général repris au bureau car pas évident de rendre l'aspect exact la nuit. Voilà pour la tambouille... Le champ céleste est effectivement fait à la main. Fabrice M.
  24. Éliminer les réflexions internes

    Salut Captain, Il y a quelques années, je me suis posé comme toi les mêmes questions pour un bon bafflage de mon Dobson de 600. J'ai laissé aussi de côté la solution de la peinture bien noire mate et me suis orienté vers un produit américain (revêtement protostar, voir lien ci-dessous), tu dois connaître... Ton idée à moindre frais commence à se rapprocher de ce procédé car le but est de casser, briser les rayons incidents donc il faut une certaine aspérité au matériau. Je crois juste que le Protostar travaillera ici plus finement que ta mousse par la taille et la densité de ses poils. Il est étudié pour ça, voir les tests. Voici les pièces revêtues de ce tapis adhésif noir : - la zone du tube opposée au porte-oculaire - la casquette pare-lumière (en option) - la caisse interne du miroir primaire - l'anneau de bafflage spécial pour faciliter l'extraction d'air par les ventilos - la tranche de la cage secondaire mono anneau - la tranche du miroir secondaire ( et ça tient bien avec le temps à ma grande surprise) - l'intérieur du porte-oculaire pourtant déjà bien étudié de chez Starlight... - la face interne de la roue à filtre car elle donne sur l'intérieur du tube (gain réel par rapport à la peinture noire d'origine) Je me pose également la question de la jupe en lycra noir qui est finalement pas si noire que çà !!! Mais paraît-il que si l'on veut tapisser toutes les parois internes d'un Newton, on ne gagne que 1% en absorption... Bon flocage à toi, Fabrice M. http://www.fpi-protostar.com/flock.htm
  25. Dentelles mineures du Cygne - part one

    Merci pour votre passage. C'est vrai Maïcé, je tente de détordre des bouts de fil et tu verras bientôt, je vais défaire des noeuds ! Pour le coup des étoiles, je n'ai pas cherché à tout poser, je crois même que j'avais commencé en mode filtré. Au dépouillement, je me suis rendu compte aussi que j'avais perdu un peu l'habitude de cet exercice (Il va falloir que je me remette aux amas, ça soigne !) donc l'exactitude peut être améliorée. Il faut dire aussi que le suivi Stellarcat facilite drôlement mais diable, pas évident de tourner autour de l'axe zénithal avec un Dobson, j'ai du déplacer de nombreuses fois mon banc d'observation. On en parle pas souvent de ce genre de difficulté... Serge, tu ne lis pas assidument Astrosurf magazine, c'est pas bien. J'ai assez écrit sur la question, un art. entier sur l'incidence des filtres. Pour résumer, avec mon instrument ouvert à 3,55, j'ai prouvé par le calcul qu'un filtre de 5nm de bande passante n'engendre pas de baisse significative de transmission. Et autrement, j'expérimente toujours avec celui-ci, les résultats ne sont pas souvent stupéfiants avec celui-ci mais permettent d'aller un peu plus loin dans le faible. Il faut juste se cantonner à de faibles G. Mais au premier coup d'oeil, le traditionnel OIII (autour de 12nm) est vraiment bien pensé en terme de confort visuel. On dirait que notre oeil se satisfait d'une bande passante autour de 10-12nm. C'est pourquoi je ne me suis jamais lancé dans la quête d'un HBêta en version ultra narrow, le 10nm étant déjà pas mal capricieux ! José, le prochain brin de dentelles est pour toi, plus adapté aux optiques moyennes... Fabrice M.