Sky runner

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Tout ce qui a été posté par Sky runner

  1. Astrophotographie aux Açores

    Salut, en ayant patrouiller dans les îles de la Macaronésie avec du petit matériel d'observation, je ne pense pas que le climat des Açores soit le même qu'à Madère. C'est un peu la Bretagne de l'Atlantique car lors de mon séjour en septembre 2007, j'ai eu un peu tous les temps, les îles des 4 saisons qu'ils disent là bas. J'avais pointé le nord de l'île de Sao Miguel (côté Lomba da Fazenda, alt. 300m) pour con côté épargné de la pollution lumineuse mais la transparence n'était pas dantesque (magv lim UMi de 6,5) et j'ai quand même dessiné une nébuleuse obscure. Puis envol pour l'île de Pico et son volcan. De bonne heure le matin, l'ombre pyramidale du pic sur lîle voisine de Funchal reste un bon souvenir. Funchal est excellent au niveau volcanisme et pour son port si vous aimez la plaisance, je conseille. On m'avait dit le plus grand bien de l'île de Flores mais elle ne faisait pas parti de l'excursion. Attention, les distances inter îles sont assez importantes. Je pense néanmoins qu'il y a des coins reculés sur certaines îles où l'astronomie est possible dans de bonnes conditions. La densité de population n'est pas celle de Madère, cela est très reposant voire flippant pour les résidents des villes européennes. Le côté "perdu au milieu de l'atlantique" est bien rendu là bas. Même dans l'île principale, j'ai vu sur une route goudronnée, une charrette avec 2 chevaux, des agriculteurs allant au travail ! Cela peut rester un beau voyage avec une bonne préparation. Je conseille de juin à septembre pour la météo. Fabrice M.
  2. atlas ou cartes - nuages obscurs

    Yann, tu ne regretteras pas l'IDSA, tu peux même prendre la version d'origine allemande comme tu te débrouilles aussi dans cette langue ! Pour les détails et la comparaison avec d'autres atlas de terrains, voir l'article dans Astrosurf Mag n°77 (nov-déc. 2015). Autrement pour une réelle compacité et son prix, le PSA. Je pensais franchement que tu possédais déjà le premier (et même le second), vu qu'il y a pas mal de cibles extrêmes dessus. Autrement pour parfaire ta sélection, la revue la plus complète (petites cartes avec parfois les formes pour les plus grosses, notes de Kepple dans petits et gros instruments, et bonne iconographie) se trouve dans le dernier volume du Night Sky Observer's Guide, (vol. 4). Certains ne l'ont acheté que pour cela, j'en fais parti. Fabrice M.
  3. atlas ou cartes - nuages obscurs

    Salut Yann, Et pourquoi pas le Pocket Sky Atlas, compact pour ton expédition et qui reprend déjà un bon nombre de néb. O (Barnard et même d'autres). Les objets sont en principe sélectionnés pour les petits instruments et tu as les différents niveaux d'isophotes de la voie lactée ; ce qui te donnera déjà une indication de contraste par rapport au fond de ciel galactique. Je t'encourage vivement à sélectionner avant coup les meilleurs Barnard présentant un indice d'opacité fort 5 ou 6 (j'en avais parlé dans un article sur le sujet) car tu verras qu'il n'y en a pas tant que ça d'"explosives" à l'oculaire. C'est encore pire avec les LDN... Finalement, le rendu final si tu les dessines tiendra de la grandeur de ton champ réel à l'oculaire, la taille apparente de la cible, son opacité et le fond de ciel attenant. Et ne vises pas trop bas, tu risques de te taper la couche grise de l'airglow. Fabrice M.
  4. Tache aveugle et vision indirecte

    Oui, même si on a peu de chance que notre oeil directeur tombe dessus sur le terrain, c'est quand même un concept basique que tout observateur de ciel profond devrait connaître. Ce sujet a donc été utile. Fabrice M.
  5. Rayon vert en Norvége : position idéale du Soleil

    Cher Raphaël, en voilà une idée de monter ci-haut... sur notre planète !!! Juste 2 trucs pour compléter Spoutnicko. Le rayon vert, c'est maintenant mon copain et sans taxe carburant... Il est vrai qu'il y a des signes de "prédiction" mais parfois ça tombe à l'eau. Mes 2 conseils : - tu pourrais bien sûr affiner tes calculs qui je se suis sûr ne tiennent pas compte de la réfraction atmosphérique. Mais même si tu tiens comptes des fameuses tables de Radau et que tu bichonnes la précision du résultat, tu auras une certaine marge d'erreur concernant la position du "soleil apparent". Ce que je te suggère, c'est de bien choisir ton site pour que tu es de la tolérance en altitude : si tu es à terre, vise une certaine altitude et surtout un tertre ou quelque chose où tu puisses monter ou descendre (ton entraînement de coureur devrait te servir !) pour pouvoir bien chopper les conditions du phénomène, voire même reproduire le rayon vert car imagine que tu sois trop haut en latitude et que le Soleil ne se couche pas ! Si tu es sur ton bateau que je suppose de croisière, essaie de jouer sur la hauteur des ponts et différentes passerelles. Te voilà transformer en "passe partout" pour amplifier les chances de succès... - Quand tu as goûté au rayon vert avec des jumelles, tu oublies très vite le flash vert fugitif à l'oeil nu. Avec ce genre d'instrument portatif, non seulement tu augmentes la fréquence d'apparition, sa durée et surtout tu affines la colorimétrie de l'évènement avec pourquoi pas l'ultime flash bleu. Avec mes 15x50 stabilisées (certainement le parfait engin pour cela), j'apprécie toujours la tentative. Dans les derniers instants sur la ligne d'horizon, j'ôte les filtres solaires et c'est parti... cela rappelle un peu les préparatifs d'éclipse totale de soleil. Toutes mes amitiés, Fabrice M.
  6. Salut Idir, j'ai pas terminé de lire la revue mais pour l'instant, jusqu'à la page 84, c'est ton article qui m'a le plus intéressé, captivant, on voit tout le cheminement. J'ai peut-être une info pour toi côté filtres. Cet aprèm, j'ai consulté différentes plaques dans le visible sur Aladin pour tâter la faiblesse du bestiau et j'ai quand même décelé à ma grande surprise un petit poil de OIII (c'est ma déduction) sur les filaments répondant le plus en Halpha, ceux mêmes que tu as "brillamment" capturés. Par rapport aux zones présentées ci-avant, il y en aurait sur les zones 1, 2 et 5. Rien vu dans la zone 4 mais je n'ai pas tout vérifié. Il doit certainement y en avoir seulement le flux doit être plus faible. C'était juste au cas où tu t'y recolles la saison prochaine, ton filtre OIII en 5nm sera parfait et essaie d'éviter la Lune !!! Histoire d'en rajouter une couche... Toutes mes salutations à Dominique. Fabrice M.
  7. Eddington et Cie

    *desecrins, Coddington, Eddington, tu sembles apprécier ! Fabrice M. qui attend ton grand Newton lunaire...
  8. Galaxies, des NAT et d'ailleurs

    Frédéric, je n'ai que K 2-1 en commun et encore fait au C14. C'est du très bon travail même pour cette NP. Pour la plupart de tes dessins, j'ai l'impression de gros plans. Je voulais juste savoir si leur taille à l'écran correspond un peu près à celle sur tes dessins originaux. A ce niveau là, c'est très réussi et tu ne manques alors pas de place pour placer les détails ! Fabrice M.
  9. Il ne faut pas croire, les écrits de mes confrères sur le ciel profond sont lus avec intérêt. Il en va de la petite rubrique de Yann P. Cher camarade, j'essaie tes objets proposés au 600 presque à chaque fois. Parfois un dessin en découle comme celui-ci. Je n'ai pas passé énormément de temps sur celui-ci hélas, en aurais-je vu plus dans une autre nuit ? A ma connaissance, peu d'observateurs ont décelé un début de structure sur cette NP diffuse à part Steve Gottlieb qui a perçu aussi un bord plus prononcé. Comme exercice, je me suis amusé à rechercher l'étoile centrale et sa magnitude visuelle car les données manquent à ce sujet. En fait, cette NP n'a pas encore été étudiée par les professionnels. Il y a bien un tout petit point bleu pâle sur les meilleures plaques photo (serveur Aladin) et en moyennant sur les valeurs GAIA, j'obtiens magV 20,7 ; ce qui vient préciser les bonnes présomptions de Yann P. Fabrice M.
  10. Mon coup de cœur de ce printemps !

    Ah oui *desecrins, la "nébuleuse" de Coddington est un bon souvenir aux Miyauchi et j'aimerais tout de même y revenir au 600. Concernant le rendu à l'écran, j'ai un peu le même problème que Bruno sauf que je n'ai pas dans l'idée d'utiliser même sommairement un quelconque logiciel de retouche. Donc voici ma question : est-ce que j'aurais un meilleur rendu à l'écran d'une de mes fiches en le photographiant de face sous bon éclairage par rapport à un scan brut ? J'avais déjà essayé la manip de l'appareil photo mais je n'avais pas trop soigné l'éclairage. Qu'en pensez-vous ? Bruno, même si l'intensité est forte, ton poisson qui plonge dans les fonds abyssaux a tout de même pas mal de texture si l'on se base sur les intensités relatives, son arête centrale est effectivement plus forte que le reste... Fabrice M.
  11. Howell-Crisp 1, un devoir à faire...

    Merci pour vos réactions toutes bien sympathiques. J'avoue que je ne vous ai pas gâté cette fois-ci, surtout que ce dessin n'est pas du tout mon préféré de ces dernières années, je le considère presque raté. Je m'attendais même à quelques reproches sur le rendu que j'en ai fait. En ce moment, je mets au propre EGB 9, nettement mieux comme objet, belle nébuleuse à dessiner. Pour le choix de mes cibles, je procède de moins en moins par hasard sauf les soirs où je ne fais que de l'observation (la majorité des séances). J'avoue que dès les premières années, Yann pourra confirmer, je partais déjà sur des cibles plutôt faibles, étant même armé que d'un C11 très moyen. J'imagine très bien l'étiquette que l'on pouvait m'attribuer à l'époque, il est vrai que les gros Messier pouvaient être intimidants pour un jeune dessinateur. Depuis je me suis un peu rattrapé, non pas que les 110 classiques soient tous dans mes classeurs mais j'incorpore chaque année quelques Messier. La paire M81/M82 a été par exemple réalisée ce printemps. Il y a eu aussi 2 épisodes qui m'ont servi de leçon : puisque je ne préparais rien à l'avance et que je naviguais au petit bonheur de l'atlas Interstellarum, il m'est arriver de dessiner le même objet 2 fois de suite et ceci avec le même instrument. Il a d'ailleurs été intéressant de voir que les 2 dessins étaient quasiment superposables ; seule la seconde version contenait plus d'étoiles de fond car réalisé ici. Les mêmes G avaient été employés ! Je connais d'autres astrodessinateurs qui auraient eu des dessins différents. C'est ma fois une bonne chose pour ces derniers, c'est preuve qu'ils ne connaissent pas son aspect photographique par coeur mais c'est une preuve aussi qu'il y a également un côté artistique indéniable qui flatte l'oeil mais qui s'éloigne du rendu scientifique. En lisant l'article de Howard Banich sur le dessin (Sky & Tel juin 2022), une phrase m'a interloqué qui disait en substance : "s'il y a bien une chose à retenir, c'est que son dessin est une oeuvre personnelle qui n'est pas de l'art et que vous n'avez pas à le montrer à qui que soit..." Cela m'a surpris, moi qui ai proposé pendant tant d'années des comparatifs de dessins pour le plaisir des yeux et aussi pour tenter d'expliquer le rendu de chacun par rapport à un diamètre instrumental et son style propre. Je me souviens aussi d'une phrase de Maïcé qui me confiait qu'il était plus que souhaitable de présenter tous ses travaux sur la toile ou par le biais de journaux spécialisés. Je ne pouvais lui donner tort. Disons que je navigue entre ces 2 opinions, je ne pourrais tout exposer ici surtout de la manière dont je plonge dans l'intime de l'objet. Je pourrais par contre afficher tous mes derniers dessins mais sans commentaire particulier ; ce qui serait ballot (terme copyrighté Sergio) vu l'importance "scientifique" que je leur porte. Frédéric B. a raison, cette NP est un peu passée de saison. J'ai une vieille Septette de Copeland, ça vous dit ? Fabrice M.
  12. quelques petiets galaxies, bras dessus, bras dessous

    Merci Serge pour ces précisions. J'avais eu juste peur que ce soit une nouvelle méthode de travail et donc permanente. Merci encore pour le partage.
  13. Etoile Centrale de M57?

    Bruno, Rainer utilisait un télescope de 350mm la majorité du temps à part quelques missions magiques sur bien plus gros (>1m). Expérience au C14 (T356), pas mieux que vous avec un bon 400x de G. Lorsque les conditions s'y prêtaient (stabilité du ciel), la centrale apparaissait finement avec glimpses confirmés et l'observation pouvait être qualifiée de pas difficile. Par contre, lors de ciels moyens, l'exercice devenait compliqué avec des glimpses rares et même non sûrs. Dans une vieille RAP (Pilat ou pré-Craponne), je me rappelle d'un échec complet en haut d'un escabeau d'un T760 (pas celui de Vincent LG). C'était une nuit au hasard. La qualité de turbulence est vraiment primordiale ainsi que tous les éléments de la chaîne optique. Au T600 désormais, cela reste vrai, il y a des soirs où les glimpses ne sont pas sûrs sur cette centrale. Pour celui Puisqu'il est question filtre, l'arme infaillible semble être mon filtre anti-UHC qui retire le gros de l'enveloppe de gaz. Lors de bonnes nuits, de nombreuses étoiles apparaissent faiblement sur le pourtour et en interne et la centrale peut alors être qualifiée de facile. On peut le qualifier de philtre magique mais dans un contexte très particulier d'observation. J'ai écrit là dessus naguère et pour les témoignages vivants, voir le rendu qu'en a eu Eric Maire dans une édition Valdrôme s'il se souvient, nous avions alors observé M57 avec son 600 et j'avais pris mon filtre dans la poche. Le jeu était de compter le nombre d'étoiles dans l'enveloppe. Il suffit de souffler pour éparpiller le gaz disait Adamckiewics... Fabrice M.
  14. quelques petiets galaxies, bras dessus, bras dessous

    Serge, j'aime toujours ton texte, surtout le concept d'essayer d'extirper le meilleur d'une observation visuelle, un truc que beaucoup d'astrodessinateurs ont en commun. On en est tous là, le premier coup d'oeil ne vaut pas grand chose. J'aime toujours ton rendu, on sent que c'est tout de même parti d'une mine de crayon ! Dis-nous, pour tes étoiles environnantes, as-tu changé quelque chose par rapport à tes dessins de la dernière décennie, j'ai l'impression qu'elles sont ici bien justes à leur bonne place. En fait, qu'entends-tu par reprise d'étoiles ? Fabrice M.
  15. L'instrument astro transportable ultime !!

    Tiens, c'est curieux, il a fallu attendre la 10ème réaction (Serge V.) pour évoquer la possible instabilité même à 20x de G. Avec une nuque solide et O% Parkinson, qui veut bien tenter l'aventure de l'innovation ? Côté ridicule, cela ne me choque pas, on a vu bien pire ces 2 dernières années chez presque tout le monde. Fabrice M.
  16. Voile haute altitude depuis plusieurs mois

    1) L'impression générale des internautes me paraît bonne concernant la qualité de transparence. Sans faire des stats précises comme Alexandre R., il est vrai que j'avais eu un peu moins de nuits viables en ciel profond durant la seconde décennie par rapport à la première lorsque j'étais encore en métropole. Ce fut également un constat observé par mon ancien président de club (Christophe de la Société Astronomique du Léman). La Haute-Savoie, c'est aussi Genève, son aéroport international (pourtant pas le plus important d'Europe), sa situation au carrefour de plusieurs pays et des traces d'avions en grand nombre zébrant le ciel. 2) La photo de Bruno page précédente ne me paraît pas extraordinaire, elle montre du Cirrus spissatus puis certainement à venir du Cirrostratus si l'on braquait la caméra plus vers la gauche. C'est un ciel déjà très encombré qui, lorsque des traînées d'avions mêlent leurs leurs gaz d'échappement, reste pas évident pour débusquer le naturel de l'artificiel. 3) Pauvre ABDEL, ils vont tous te tomber dessus si tu les mets au parfum de la sorte. Il est vrai que n'ai jamais eu l'occasion d'assister à ces "parades militaires" dans les ciels diurnes, les spécialistes du solaire sont peut-être mieux placés que nous les noctambules. De toute manière, du moment que vous voyez un avion à réaction dans le ciel à son altitude de croisière ou disons au dessus de 8000m, il y a ensemencement qu'il y ait ou non de traînées derrière ses réacteurs. Il y a en tout cas tous les ingrédients pour qu'ils jouent leur rôle de noyau glaçogène ; l'aspect visuel ou non des zébrures blanches n'est juste qu'un constat du taux d'humidité dans les couches hautes de la troposphère. Après, dans la semence de nuage, on peut y rajouter d'autres substances et certains scientifiques du siècle dernier l'ont déjà hélas expérimenté. Tiens, il s'appelait même le projet Cirrus. Après, il y a assez de témoignages sur la planète pour montrer des trajectoires d'avions inhabituelles sur certaines zones du globe avec même des rapports sérieux qui sont allés jusqu'aux tables du gouvernement américain. 4) Pour avoir la vérité, vous prenez l'inverse (le NOT informatique) de ce que disent les grands médias et vous verrez que depuis 2 ans, ça marche assez bien. Pour les autres, vous êtes encore dans la matrice. Fabrice M.
  17. Quel est le meilleur chercheur? Lunette de chasse?

    Un petit passage pour ramener quelques infos et quelques réactions sur le sujet surtout après plusieurs années de pratique avec la lunette de visée Khales 3-12x56 pour la chasse aux canards sauvages (bien que M11 se débusque à l'oeil nu !) : - en plus de l'article cité par David G., pour ceux qui veulent connaître les raisons qui ont conduit à ce choix, voir "la quête du chercheur idéal" Astrosurf mag n°21, juillet-août 2006, je n'y reviendrai donc pas trop... J'ai été surpris que David se lance rapidement dans l'aventure et il a pu en plus dégoté un instrument à bas prix qui respecte l'histoire du champ invariant (l'épaisseur du réticule ne change pas avec l'action du zoom). Et connaissant le niveau d'expertise de David, je lui fais pleinement confiance pour son choix. - pour ceux qui ont peur du positionnement de leur oeil directeur sur l'oculaire de la lunette, ils ont raison. La parade, j'ai acheté dès l'achat une bonnette caoutchoutée en accordéon qui me donne une distance de relief d'oeil idéale. C'est le même accessoire qu'utilisent les chasseurs sauf que dans leur cas, c'est pour éviter l'oeil au beurre noir ! - avec le temps, j'ai bien vu que chacun a sa méthode de recherche et même avec celle du cheminement d'étoiles, on trouve encore beaucoup de façons de faire. Par ex, j'ai vu que certains avaient besoin de trouver leur champ adéquat et d'avoir recours à changer d'oculaire pour finir l'ébauche du pointage. Avec la lunette de visée équipée du zoom, vous êtes en général pile sur la cible et en général, l'objet est dans le champ du 8 Ethos (env. 300x pour moi). Certains ont besoin aussi de connaître le champ précis que leur délivre leurs oculaires ou d'avoir des cartes précises de champ autour de l'objet. Dans mon cas, juste l'atlas de Ronald (IDSA) me suffit. - avec le recul, bien sûr, je n'ai pas le confort d'un dispositif coudé mais cela se passe bien pour mes recherches d'objets diffus. Au 600, je travaille en général assis sur une plateforme avec siège réglable en hauteur. La remarque de Lyl est pertinente sur le rendu en luminosité : c'est un peu sombre à 12x. En tout cas, j'avais de meilleurs souvenirs avec l'ancien chercheur de luxe, la petite FS60 de TAKA que j'avais équipée pour sortir du 14x réticulé éclairé donc une 14x60. Son champ était de plus parfaitement corrigé. Mais pour ma méthode de cheminement, je n'ai jamais regretté d'avoir échanger FS60 + TELRAD avec la la lunette de chasse citée ci-dessus. - le "prix" de cette arme de pointage de précision, c'est que je dois aligner l'engin à chaque début de séance après la collim, et juste avant la "mise en station" altazimutale (Servocat sans GOTO). L'alignement consiste dans le cas de la Khales à déplacer le réticule en X/Y à l'aide de boutons crantés, je ne touche donc pas la platine. Et après ça roule... - le principal, c'est de ne pas rentrer brocouille...comme aurait pu dire l'ami Serge. Fabrice M.
  18. Mais quelle bande de grosses taches !

    Mille excuses, parenthèse "myopie" : merci Adam pour ton article qui évoque les principaux moyens qui ont été tentés et les causes. Pour ce qui est de la myopie modérée survenue pendant l'adolescence (mon cas), je penche plus pour des facteurs environnementaux que génétiques, personne n'étant atteint dans ma famille. Le nez dans les livres plutôt qu'à scruter les étoiles (pas encore atteint à 13 ans par ce vrai virus) semble être la cause dans mon cas. Je fus plus à l'extérieur par la suite mais c'était trop tard, les lunettes étaient de rigueur et ont fait leur lent travail de sape. J'ai perdu quelques dixièmes au jeu des changement de verre correctifs puis l'astronomie et les jeux d'extérieur sont arrivés, ma myopie s'est bizarrement stabilisée. J'ai arrêté de consulter tout ophtalmo et tout docteur depuis belle lurette ! Ce qu'il en ressort de mon vécu et à la lecture du livre cité ci-dessus, c'est qu'apparemment l'oeil n'aime pas trop les exercices exclusifs et se délecte de l'accommodation pour vivre sainement : - celui qui ne lit que des livres l'essentiel de ses journées (type rat de bibliothèque) ou écran désormais (type dompteur de mulot !) donc à distance rapprochée, a des chances de contracter un certain degré de myopie. - celui qui a des activités extérieures lui permettant d'exercer sa vue au loin et qui tape de l'écran en rentrant (car c'est difficile d'y échapper), il aura fait travailler son oeil un peu près dans tous les sens et devrait être moins sensible à cette amétropie. Enfin, pour reboucler avec le sujet, une façon radicale de corriger sa myopie et ceci une bonne fois pour toutes est d'observer la photosphère avec bino sans filtre... Fabrice M.
  19. Mais quelle bande de grosses taches !

    Merci pour les commentaires. Sur le sujet de la correction des principales amétropies réfractives de l'oeil, j'ai lu cet ouvrage ( 'la santé de vos yeux : rééducation visuelle et régénération oculaire par des méthodes naturelles' de Passebecq) mais on peut trouver d'autres sources parallèles en fouillant bien. Attention, c'est un domaine qui ennuie la doxa ophtalmologique, n'y aurait-il pas quelques intérêts en jeu avec le lobby des lunettiers ! Pourtant de tels conseils sont déjà anciens et ont fait leur preuve. Donc il faudra fouiller encore plus profond. Concernant ma tentative d'observation par le dessin, Il peut avoir effectivement d'autres interprétations possibles comme celle donnée par Adamckiewicz mais étant dessinateur depuis de nombreuses années et pas de taches solaires, je suis à l'abri de ce genre d'écueil. S'il y avait eu un petit éléphant sur la Lune, je l'aurais probablement dessiné. J'ai juste tenté de marquer des sensations lumineuses sans savoir d'ailleurs s'il s'agissait d'une énorme tache avec pénombre ou un groupe de taches. Ce matin, j'ai refait une tentative, je n'ai rien vu de spécial sur la photosphère à l'oeil nu et les J15x50 ne m'ont rien montré non plus à ce grossissement. Fabrice M.
  20. Mais quelle bande de grosses taches !

    Je poursuis avec l'activité solaire du moment dans le visible. Voici le récit. Assis confortablement devant le soleil du matin qui vient de passer la crête, je me décontracte et fais une petite séance de travail pas trop appuyée des muscles orbitaux. C'est une méthode qui en quelques mois m'a fait gagner 2 dixièmes à chaque oeil en correction myopique. C'est peu mais suffisant pour que j'arrête le port de lunettes en journée. Les lunettes sont de toute manière une pauvre béquille qui entretiennent la myopie et souvent l’aggravent. Pour l'exercice qui suit, j'ai tout de même conservé mes lunettes qui ont donc la même correction myopique depuis des années. Avec mon stock de vielles lunettes éclipse (polymère) et autre de fabrication personnelle (Astro-Solar), je décide de sonder la surface du soleil pour voir si j'arrive à détecter une grosse tache ou un groupe de taches. A première vue, il y a bien quelque chose un peu à droite du centre du disque. Je fais un rapide croquis au pastel pour situer cette perception. Après une observation plus prolongée (env. 30mn) entrecoupée de pauses, j'ose un second croquis qui tente de moyenner les informations des cônes qu'ils me restent. J'y vois un tiret plus appuyé et une tache floue qui fuse toujours vers le haut avec peut-être une seconde plage plus grise (voir le dessin à G1x). La suite de l'exercice est toujours palpitante car il s'agit de vérifier ce que l'on a cru voir à l'aide d'un instrument optique, ici des jumelles. Il s'agit donc d'un groupe de taches assez complexe mais pas si gros (voir les photos qui suivent pour la mise en perspective) assez racé car les taches se suivent de manière quasi symétrique avec un aspect de pont arqué entre les 2 premières. On voit que ce groupe (AR2916) a bien évolué depuis l'image qu'en a fait Bob. Mon interprétation de ce que l'oeil a perçu : - le groupe est peu marqué, on a déjà eu des ombres plus contrastées et plus grosses mais l'oeil s'en sort par la longueur du détail qui permet une une détection confirmée et pourquoi pas un début de résolution - l'orientation du groupe effilé est fidèle, l'oeil est en général assez précis au jeu de l'angle de position. - il y a eu apparemment amalgame entre les 2 premières taches et l'oeil n'en voit qu'une sous la forme d'un tiret gras - la tache de queue est plus faible et doit contribuer à prolonger la diffusion de la plage vers le haut - le soleil canarien se hissait dans le ciel et n'en n'était qu'au début de sa trajectoire diurne et l'oeil a perçu un groupe incliné, ce qui donne une idée de la position de l'équateur solaire. Aspect du groupe AR2916 imagé par Jackhole qui correspond bien à la forme inspectée aux J15x50. Notez le pont arqué et les pores qui "gravitent" en dessous Aspect nettement plus détaillé de ce groupe aux mêmes dates imagé de Malaisie par Michaël Teoh. Les spécialistes du soleil suivront certainement l'évolution de ce groupe avec intérêt... Fabrice M.
  21. Décès d'André van der Elst

    Je viens d'apprendre par David cette triste nouvelle et en suis très touché. Il faisait partie des 2 grands écrivains qui m'ont peut-être poussé quelque part à écrire, l'autre étant Jean Dragesco. Ces tests notamment dans la revue astro ciel frappaient juste et on oublie souvent qu'il était indirectement un parfait commercial contre son plein gré : combien d'amateurs ont succombé sous le charme de ses astro tests dans les années 90 et ont complété leur valise d'oculaire sans sourciller ! Dans les années 2000, de passage à Bruxelles, j'étais allé le voir chez lui et j'ai pu foulé son célèbre petit balcon. Il n'était pas dans la même cour que nous concernant le matériel, il m'avait montré quelques-uns de ses petits réfracteurs du moment, certainement des triplets exotiques et m'avait conseillé de m'équiper en Baader, ce qui n'est pas une surprise pour ceux qui le connaissent. C'est lui qui m'avait filé le petit catalogue Baader très complexe à lire au premier coup d'oeil. Il me connaissait à travers la revue Astrosurf et nous avions discuté principalement de correction optique sur les grosses jumelles, étant en plein réglage des Miyauchi à l'époque. Il m'avait également encouragé à poursuivre la rédaction de mes articles. Avant de le quitter, il m'avait fait une petite dédicace et c'est seulement aujourd'hui que je me suis rendu compte qu'il avait signé Walli... Ses écrits et ses dessins ne disparaitront pas. Fabrice M.
  22. Diminution du nombre de soirs clairs

    Juste par correction par rapport aux fidèles observateurs que sont EtoiledesEcrins et Laurent le variabiliste (BL Lac), je n'ai pas grand chose à dire sinon qu'en météo comme en astro, il faut savoir être patient car les stats suivies comme ce rapport-ci commencent à être pertinents seulement au bout de plusieurs décennies. Ici, pour ce premier trimestre, c'est loin d'être mon meilleur hiver et celui de 2020 était presque exceptionnel à côté. Depuis un bon mois, la lumière zodiacale du soir est malgré tout toujours aussi violente et fait fi de l'humidité ambiante, de la turbulence éventuelle de certaines nuits et même lorsque les étoiles sont moches au 600. Désolé pour mon absence prolongée, c'est juste un moyen pour moi de me protéger contre la grande mascarade du moment... Fabrice M. (date d'éveil fin janvier 2020)
  23. Zoom balader hyperion

    Hello, une idée même si ce n'est peut-être pas la raison de ton problème. J'ai acquis récemment une paire de ces Hyperion Baader zoom pour une bino. Hélas, à la réception, l'un des Baader était trop ferme dans le maniement du clickstop et peu de bruit au changement de focale. J'ai pris le risque de le démonter avec quelques frayeurs car j'habite loin de la France et ne voulais pas attendre des mois dans les réexpéditions. Au démontage, il s'est avéré qu'un joint caoutchouc s'était rompu et il gênait le bon coulissage de la mécanique. Je n'en n'ai pas remis car pas trouvé exactement son emplacement exact. J'ai du refaire un semblant de bille d'acier pour que le bruit du clic soit plus prononcé avec les moyens du bord en la déposant sur le mini ressort d'origine (opération très délicate, j'avais l'impression de faire de l'horlogerie !). La bille d'origine a été perdue, coincée dans un autre logement de l'oculaire (par ma faute). Je suis content du résultat, les 2 oculaires sont désormais identiques à la manipulation et à l'oreille ! Ces désagréments en moins, ces oculaires sont pas mal du tout. Un conseil : joue la garantie si tu peux ou si tu as suffisamment de sang froid, imite moi. J'aurais aimé avoir vu la vidéo de régis avant car le désossage du Mark III ressemble au Mark IV mais pas vu de joint sur les images ! Fabrice M.
  24. Le jet spiralé de NEOWISE

    Bien vu Laurent pour ce détail comateux déjà deviné par José. Voici ma version du 22 juillet mais à seulement 88x au T600. Les queues sont diffuses des 2 côtés et comme toi, j'ai perçu un bord extérieur ouest plus net bordant un ciel beaucoup plus noir : c'est le départ de la queue ionique qui doit offrir moins de phénomène de diffusion par les particules de poussières. Nicolas a peut-être une explication plus intelligente. Mon meilleur instrument pour cette comète reste mes 15x50. Et vous ? Fabrice M. C'est un pastel fait à l'oculaire, j'ai ensuite retartiné de crayon noir la partie W mais les traits de crayons se voient au scan !
  25. José, pour les teintes perçues, ne t'embarrasse pas, il est normal après tout que le vert soit moins prononcé puisque tu as oeuvré à un G plus important que le mien. Et puis, fallait-il faire une retouche de ta coma puisque ta lacune reflète finalement le jet spiralé signalé par Laurent ! J'ai mis d'ailleurs mon dessin dans son post... Fabrice M.