Huitzilopochtli

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Tout ce qui a été posté par Huitzilopochtli

  1. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Gif de Paraisosdelsiste (UMSF) montrant la progression de la sonde au sol 318, qualifiée de "prometteuse" par son auteur. Qualificatif que j'ose reprendre à mon compte...
  2. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Craignant que tu ne te lasses, ou, que tu ne te perdes dans l'abondance des posts, voici quelques liens te permettant de mieux comprendre ce qui ce passe actuellement pour cet instrument, et les solutions imaginées par les ingénieurs pour se sortir de cette situation difficile. Sur ce petit film tu peux observer un fonctionnement que l'on pourrait qualifier de normal. C'est ce qui était prévu à l'origine. En rouge sur l'image ci-dessus, tu peux voir la "Taupe". Dans les documents et dans les posts, on peut aussi l'appelée "maule" " "sonde" ou "pénétrateur". Le "fil" ou "longe" au-dessus d'elle, relie la taupe à une structure de surface. C'est un ruban qui était enroulé dans la structure de surface au début des opérations. Il sert à transmettre les données à l'atterrisseur et a alimenter la taupe en énergie. La Taupe a cessé sa progression au tout début du forage, n'atteignant qu'une trentaine de cm de profondeur. Pour voir ce qu'il se passait, les ingénieurs ont dû soulevé puis déplacé cette structure pour observer ce qui clochait. On a alors constaté qu'une dépression s'était crées en surface, à l'endroit où la taupe pénétrait dans le sol, engendrant un mange de friction sur le corps de la sonde. De ce fait, la taupe, qui fonctionne un peu comme un marteau piqueur, rebondissait sur place sans pouvoir s'enfoncer dans le sol. Approche de la taupe par le godet du bras robotique. Les ingénieurs ont alors imaginé appuyé le godet (ou scoop) sur le côté de la taupe, afin de la plaquer sur le versant du trou et ainsi, engendrer plus de friction lors de nouvelles opérations de martelage. Et cela a donné ce résultat. J'espère que tu y vois plus clair maintenant.
  3. 58ème EVA, 100% féminine pour la première fois

    On aurait pu lui rétorquer qu'il avait fallu quand même qu'elle fasse souvent le point sur la carte du grand bleu.
  4. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Euh !?! Je pense que tu n'as pas très bien saisi. Je te propose donc un peu de lecture en commençant par le début de ce topic et, en n'omettant pas de consulter minutieusement tous les liens donné à chaque post. Bon courage.
  5. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Effectivement, c'est aussi un des points que j'avais soulevé.
  6. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Tu donnes la réponse dans ce passage. C'est bien les séquences de martelage qui sont répétées. A chacune de ces séquences, on observe les conséquences de leurs exécutions.
  7. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    En regardant la chose un peu légèrement, sur la base des avances opérationnelles actuelles, on peut évaluer le temps nécessaire pour atteindre les 5 m de profondeur de l'objectif initial selon 2 modes de calcul. a) 2 cm en 10 jours (progrès depuis le début de la nouvelle procédure - "Pinning".) b) 35 cm en 8 mois (profondeur atteinte depuis la dépose d'HP3) - Pour a) cela donnerait grosso modo 7 ans 1/2 ! - Pour b) plus de 11 ans !! Dans les deux cas on dépasse très largement la durée de vie d'Insight, y compris en envisageant plusieurs prolongations de mission. Tout ça pour en sourire, naturellement. Pour en revenir à une analyse plus sérieuse, les chercheurs considèrent que nous aurions déjà de bonnes données à 3 m de profondeur, pour estimer le flux thermique généré par Mars. Evaluation de la T° du manteau, quantité d'éléments radioactifs planétaires, précision la profondeur à laquelle la glace du permafrost peut potentiellement passer à l'état liquide, et encore d'autres nombreuses questions fondamentales pourraient obtenir des réponses, même sans atteindre forcément les 5 m envisagés. Le fait d'avoir débloquée la situation qui perdurait depuis 8 mois donne malgré tout quelques espoirs, mais une dangereuse étapes devra à nouveau être franchie lorsque le scoop ne sera plus en mesure d'agir sur la taupe...
  8. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    https://www.dlr.de/blogs/en/all-blog-posts/The-InSight-mission-logbook.aspx Traduction : Entrée du carnet de bord du 18 octobre 2019 Bonnes nouvelles de Mars, la "Taupe" du DLR a progressé ! La sonde de flux thermique HP3 a pénétré un total de deux centimètres vers le bas (calculé à partir des données des images par Troy Hudson et Bob Deen, JPL/Caltechen) en trois séances de martelage précisément calibrées, de 20 et puis deux fois 100 coups. Il est difficile d’estimer avec précision la progression sans images stéréo. L’animation montre le mouvement reconstitué à partir d’images de la caméra de déploiement d’instrument IDC de l’atterrisseur Insight. Le mouvement clairement visible est une très bonne nouvelle et confirme notre théorie selon laquelle la taupe n’allait pas de l’avant parce qu’elle manquait de frottements dans le sable martien. Pour analogie avec votre voiture, vous pourriez dire qu’elle manque de grip sur un sol peu adhérant. Il y a eu aussi une rotation de la taupe autour de son axe, plus encore que dans les deux premières séances de martelage. Nous surveillons attentivement cela. D’ après les tests sur le banc d’essai en laboratoire, nous savons que la sonde a tendance à tourner à mesure qu’elle pénètre le sol. Une fois que la longe du pénétrateur rentrera dans le sol, nous nous attendons à ce qu’elle agisse comme un aileron qui réduira la rotation comme nous avons pu l'observer sur le banc d’essai. Nous allons continuer d'oeuver en utilisant la pelle... Et pour quelques précisions supplémentaires, https://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=7519 Traduction remaniée (pour une meilleure compréhension) : InSight a utilisé son bras robotique pour aider sa sonde thermique, surnommée " la taupe", à creuser près de 2 centimètres au cours de la semaine écoulée. Bien que modeste, le mouvement est significatif. Conçu pour creuser jusqu'à 5 mètres sous terre afin de mesurer la chaleur qui provient de l'intérieur de la planète, la taupe n'a réussi à s'enfouir que partiellement depuis ses premiers coups de marteau en février 2019. Le mouvement récent est le résultat d'une nouvelle stratégie, mise au point après de nombreux essais sur Terre, qui a révélé qu'un sol aux caractéristiques inattendues empêchait les progrès de la taupe. Le pénétrateur a besoin de la friction du sol environnant pour pouvoir progresser, sinon le recul dû à son action de martelage automatique la fait simplement rebondir sur place. En appuyant le godet du bras robotique contre la taupe, nouvelle technique appelée "épinglage", cela semble fournir à la sonde le frottement nécessaire pour continuer à creuser. Depuis le 8 octobre 2019, la taupe a été martelée 220 fois en trois séquences différentes. Les images provenant des caméras de la sonde ont montré que la taupe progressait lentement dans le sol. Il faudra plus de temps, et de martèlements, à l'équipe pour voir jusqu'où le pénétrateur peut aller. La taupe fait partie d'un instrument appelé "ensemble de flux de chaleur et propriétés physiques", ou HP3 , fourni par le centre aérospatial allemand (DLR). "Voir les progrès semble indiquer qu'il n'y a pas de pierre qui bloque le chemin", a déclaré Tilman Spohn, investigateur principal pour HP3. "C'est une bonne nouvelle! Nous poursuivons nos efforts." Le JPL, à Pasadena, dirige la mission InSight. On y a testé le mouvement du bras robotique en utilisant des répliques complètes du lander et de la taupe. Les ingénieurs continuent de voir ce qui se passerait si la taupe s'enfonçait sous le niveau du sol et si cela cesserait de progresser. On pourrait accumuler du régolithe sur la taupe, en ajoutant de la masse pour résister au recul de la taupe. Si aucune autre option n’existait, on envisageraient d’appuyer le godet directement sur le dessus de la taupe, tout en essayant d’éviter un contact avec la longe qui s’y trouve. Cette attache alimente et transmet les données de l'instrument.
  9. Un satellite expérimental japonais a mis fin à sa mission après avoir prouvé qu'il pouvait fonctionner à de très basses altitudes, en testant une caméra d'imagerie terrestre et en utilisant une propulsion ionique pour lutter contre la traînée aérodynamique à une altitude de 181 km. Le satellite Tsubame de la Japan Aerospace Exploration Agency, du nom japonais, signifiant «hirondelle rustique», est revenu dans l'atmosphère le 2 octobre après une mission de près de trois ans. Tsubame, également connu sous le nom de satellite d’essai à très basse altitude, a démontré possible un vol contrôlé sur une orbite inhabituellement basse, parcourant les couches raréfiées de la haute atmosphère, où la traînée aérodynamique fait généralement disparaître rapidement l’engin spatial en le brûlant. Le satellite Tsubame de la JAXA était équipé d'un propulseur ionique alimenté à l'électricité et au xénon pour lutter contre les effets de la traînée atmosphérique. L'engin spatial avait également une caméra embarquée pour démontrer sa capacité à collecter des images haute résolution de villes et de formes de relief à partir d'une altitude de 112 milles. Voir lien : Ces deux images ont été prises par la même caméra à bord du satellite Tsubame. L'image à gauche montre une intersection routière à Tokyo depuis une altitude de 381 kilomètres, tandis que l'image plus détaillée à droite montre la même intersection à une altitude de 181 kilomètres. Crédit : JAXA À quelques exceptions près, la plupart des satellites d'imagerie terrestre volent à des altitudes comprises entre 300 et 400 milles (500 à 650 km). Construit par Mitsubishi Electric Corp., Tsubame a été lançé par d'une fusée H-2A en décembre 2017 sur une orbite elliptique, avec un point bas situé à environ 450 km de la Terre, puis positionné sur une orbite haute (392 km) au début de 2018. Les contrôleurs au sol ont laissé la traînée aérodynamique abaisser progressivement l'orbite de Tsubame à une altitude de 271 km. À cette altitude, Tsubame a activé son moteur ionique pour maintenir son orbite pendant un mois. Tsubame a ensuite éteint le propulseur au xénon pour permettre au satellite de se mettre sur des orbites inférieures à 250 km, 230 km puis 155 km, en s’arrêtant pour maintenir chaque altitude environ une semaine. Tsubame a utilisé son moteur ionique à faible poussée pour maintenir son altitude à environ 217 kilomètres pendant environ un mois, puis a réduit son orbite à 181 km en septembre pendant le même laps de temps, maintenant à nouveau cette altitude avec son propulseur au xénon. Le satellite a ensuite stabilisé son orbite à 167 km pendant plusieurs jours. À cette altitude, Tsubame a dû utiliser sa propulsion à plus haute poussée alimentés par carburant liquide, conjointement avec le moteur à ions, pour lutter contre la traînée. Le satellite est rentré dans l'atmosphère plus tôt ce mois-ci, après la fin de ses expériences, a déclaré JAXA. Les futurs satellites opérant sur des orbites aussi basses pourraient offrir plusieurs avantages aux développeurs, notamment une réduction des coûts pour leurs instruments d'imagerie et leurs services de lancement. Une caméra plus petite sur un satellite à basse altitude pourrait capturer la même qualité d’images qu’une caméra plus puissante sur un vaisseau spatial placé sur une orbite plus haute. Un satellite d'imagerie terrestre lancé sur une orbite basse pourrait également avoir besoin d'un lanceur moins coûteux, selon la JAXA. GOCE, un satellite de l'Agence spatiale européenne, a survolé une orbite extrêmement basse à l'aide d'un moteur à ions, afin de mesurer le champ gravitationnel et la circulation océanique de la Terre avant de manquer de carburant en 2013 après une mission de quatre ans. Mais Tsubame est le premier satellite à tester un instrument d'observation de la Terre tout en utilisant une propulsion électrique pour maintenir une orbite aussi basse. Tsubame avait également été couvert un revêtement expérimental pour l'isolation thermique de l'engin pour éviter les dommages causés par l'oxygène atomique, un gaz présent à la basse altitude. Selon la JAXA, l'oxygène atomique endommage l'isolation multicouche généralement utilisée sur les satellites. La JAXA a déclaré que les connaissances acquises grâce à la mission Tsubame seraient utiles pour les futures applications spatiales en science et technologie.
  10. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Trop Fort ! On voit même SEIS !!!
  11. Tsubame, un satellite qui décoiffe

  12. Tsubame, un satellite qui décoiffe

    Déploiement du panneau solaire
  13. 20 nouvelles lunes pour Saturne !

    Tu as raison ! c'est surprenant pour Saturne. Peut-être encore des corps à découvrir. Y a-t-il eu beaucoup de recherches ciblées pour tenter de les localiser ? Marc Toutes les observations ayant eu lieu, avec pour objet principal ou accessoire de trouver des troyens liés à Saturne se sont révélées vaines. On peut quand même signaler une chose un peu particulière ayant un rapport indirect avec cela. Deux des satellites de Saturne, Téthys et Dioné, possèdent chacun leurs propres troyens, ces derniers n'étant donc eux-mêmes que de simples satellites de Saturne. Les deux troyens de Téthys sont Télesto et Calypso, et ceux de Dioné sont Hélène et Pollux (mais ça, Bob le sait). Cette absence de troyens sur les les points L4 et L5 de l'orbite de Saturne est souvent expliquée par la masse importante de Jupiter qui aurait aussi pour conséquence d'en interdire l'existence pour Uranus. Pourtant, à ce jour, le Centre des planètes mineures a validé l'existence d'un troyen pour Uranus. Dénomination 2011 QF99, il serait positionné autour du point L4. Il est catalogué comme centaure par le JPL. D'un diamètre approximatif de 60 km, son orbite instable ne devrait l'attacher à Uranus que pour une période n' excédant pas quelques millions d'années. On peut aussi évoquer une étude qui a montré que des structures résonantes auraient perturbé un essaim d'anciens troyens de Saturne lors de la migration planétaire, les expulsant et interdisant d’en capturer de nouveaux.
  14. ExoMars Rover (ESA) 2020

    C'est juste, un instant je me suis inquiété ... puis ton optimisme légendaire m'a tout de suite réconforté.
  15. ExoMars Rover (ESA) 2020

    C'est le moins que l'on puisse dire !
  16. Première comète interstellaire de l'histoire?

    C'est bien ! Tu progresses.
  17. Première comète interstellaire de l'histoire?

    Ouais, mais d'un autre côté on peut sans doute pas lui en demander davantage. Et à toi non plus dans le savoir-vivre. L' amabilité peut très bien s' accommoder aux connaissances, et ça tu semble souvent l'ignorer.
  18. ExoMars Rover (ESA) 2020

    http://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Exploration/ExoMars/ExoMars_parachute_progress Traduction du lien : 15 octobre 2019 Des mesures positives ont été prises au cours du dernier mois pour résoudre les problèmes avec les parachutes de la mission ExoMars, afin de permettre de respecter la fenêtre de lancement de juillet-août 2020. Le module d'atterrissage a besoin de deux parachutes (chacun avec son propre système d'extraction) pour le ralentir avant de se poser sur Mars. Une fois que la traînée atmosphérique aura ralenti le module de descente de 21 000 km/h à 1700 km/h, le premier parachute sera déployé. Quelque 20 secondes plus tard, à environ 400 km/h, le deuxième parachute s'ouvrira. Après la séparation des parachutes à environ 1 km du sol, les moteurs de freinage entrent en action pour livrer en toute sécurité une plate-forme d'atterrissage, avec un mobile encapsulé à l'intérieur, sur la surface martienne. La séquence complète de l'entrée atmosphérique à l'atterrissage ne prend que six minutes. (VOIR VIDEO DU LIEN HAUT DE POST) Bien que, plus tôt cette année , la séquence de déploiement des quatre parachutes (2 parachutes + deux extracteurs) ait été testée avec succès lors d'essais de chute en haute altitude , des dommages ont été constatés sur le parachute primaire de 15 m de diamètre et la toile du parachute secondaire de 35 m de diamètre. Des modifications de conception avaient été réalisés pour un deuxième test du parachute de 35 m, mais des dommages se sont à nouveau produits. Une inspection minutieuse de tout le matériel récupéré a depuis été effectuée, permettant à l'équipe de définir de nouvelles adaptations de conception pour les parachutes principaux et secondaires. Des modifications de conception prometteuses seront également appliquées aux sacs de parachute pour permettre aux voiles de sortir des sacs, en évitant les dommages dus aux frottements. L’ESA a également sollicité l’aide de la NASA pour tirer parti de son expérience pratique des parachutes. Cette coopération donne accès à des équipements de test spéciaux du Jet Propulsion Laboratory, qui permettront à l'ESA de réaliser de nombreux tests d'extraction dynamique au sol afin de valider les modifications prévues avant les prochains tests de chute de haute altitude. Les prochaines possibilités de ces tests se dérouleront en Oregon, et devront se faire entre janvier et mars. L'ESA s'emploie à achever les tests avant la "revue d'acceptation des qualifications" du projet ExoMars, qui est prévue fin avril ceci afin de respecter la fenêtre de lancement de la mission (26 juillet - 11 août 2020). L'ensemble des parachutes qualifiés, à l'intérieur de leur réceptacle de vol, devrait idéalement être intégré à l'engin spatial avant son envoi à Baïkonour au mois d'avril, mais il est également possible de le faire lors de la préparation de l'engin sur son site de lancement, en mai. La mission partira sur une fusée Proton et un module de transport acheminera le module de descente composé de la plateforme d'atterrissage "Kazachok" et du rover "Rosalind Franklin", jusque sur le sol de Mars, arrivant au mois de mars 2021. Après avoir quitté la plate-forme, le rover "Rosalind Franklin" explorera la surface, cherchant des sites géologiquement intéressants pour forer sous la surface, afin de déterminer si la vie a jamais existé sur notre voisine. Le rover est actuellement en phase de tests environnementaux chez Airbus à Toulouse. Dans le même temps, le module d'opérateur de vol contenant le module de descente et la plateforme d'atterrissage termine sa dernière série d'essais chez Thales Alenia Space, à Cannes. Le rover sera intégré à l'engin spatial début 2020. Toutes les activités de qualification du système de parachute sont gérées et menées par une équipe commune associant le projet ESA (appuyé par les compétences de la Direction technique), TASinI (maître d’œuvre), TASinF (responsable PAS), Vorticity (conception et analyse des tests en parachute) et Arescosmo (parachute fabrication des sacs).
  19. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Proposé par Atomoid (UMSF), un Gif de 10 images pour ce qui me semble être, à peu près, l'intégralité de la dernière séquence de martelage de la taupe ( pour rappel, progression de 3 cm) : On observe bien, à l'avancée du pénétrateur, une rotation de celui-ci qui, normalement, devrait cesser lorsqu'il sera complètement enfoui dans le régolithe. Si ce n'était pas le cas, la torsion sur la longe serait, à terme, très problématique. Mais pour l'instant, il est permis de reprendre un peu espoir...
  20. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Du compte Twitter de la DLR : Bonne nouvelle de Mars à propos de la mission Insight : En réessayant notre nouvelle technique (Pinning), la Taupe a pu progresser en profondeur dans le sol d'environ 3 cm. Cela nous conforte dans la théorie que nous avions émise, qu'elle n'était pas bloquée par une pierre, mais que nous n’avions simplement pas assez de friction dans le sol martien.
  21. RIP Alexis Leonov, le premier a être sorti dans l'espace

    Là encore c'est très vrai. Et justement, cela allait dans le sens de lancements moins énergivores.
  22. RIP Alexis Leonov, le premier a être sorti dans l'espace

    Bien vrai ! Encore que se soit plus lourd à mettre en orbite. Et puis ça fait partie de la charge utile.
  23. ce coup ci ça se précise...

    Quant à donner des âges à ces importantes étapes de l'évolution, autant livrer ceux connus en l'état actuel des sciences. J'ouvre donc une petite parenthèse qui me donnera l'occasion de passer pour quelqu'un de culturé. Le plus ancien fossile connu du genre Homo remonte à 2,8 Ma. C'est la partie gauche de mandibule d'un homininé adulte, avec 3 molaires et 2 prémolaires toujours en place. Même si le menton fuyant demeure un caractère plus archaïque, tendant vers les Australopithèques, ses dents et les proportions de la mâchoire l'attachent indubitablement au genre Homo. Si par contre on voulait remonter aux premiers représentants des Hominines (Groupant Australopithèques, Paranthropes et Humains) il nous faudrait aller environ à -7 Ma (Date approximative où notre branche évolutive se sépare de celle des chimpanzés). Pour les outils, c'est fondamentalement encore plus compliqué. D'abord, les outils ne sont pas le propre de l'Homme et, de plus, il existe plusieurs types d'outils. Les outils dits "primaires", sont des objets trouvés dans la nature (Pierres, brindilles, branches, coquillages etc) et qui seront utilisés tels quels, sans modifications. Ce sont généralement les outils utilisés par nombres d'animaux, mais, par exemple, quand un chimpanzé effeuille une brindille pour aller farfouiller termitière ou fourmilière, on peut déjà considérer qu'il s'agit d'un outil de type secondaire. Les outils primaires, sans que l'on en ait la preuve absolue, furent certainement les premiers à être utilisés par nos plus lointains "parents", comme Toumaï , Orrorin, ou leurs proches descendants. Les plus anciens outils, lithiques et secondaires, que nous connaissons sont attribués, non pas à l'Homme, mais assez probablement à Kenyanthropus platyops ou à Australopithecus afarensis. Ils ont été découvert près du lac Turkana (Kenya) et dateraient de -3,3 Ma, soit 500 000 ans avant ceux que nous déterminons paléontologiquement comme les premiers Hommes. Mais cédons la place à Extra terrestratus bobiensis qui emploie des outils autrement plus perfectionnés que nous... pauvres primates en voie de disparition.
  24. RIP Alexis Leonov, le premier a être sorti dans l'espace

    https://spaceflightnow.com/2019/10/11/alexei-leonov-worlds-first-spacewalker-dies/ Traduction de l'article : Le légendaire cosmonaute Alexei Leonov, premier humain à marcher dans l'espace, et, plus tard, commandant du vaisseau spatial russe Soyouz amarré à une capsule Apollo de la NASA , symbole du dégel historique après la guerre froide, est décédé d'une longue maladie, a confirmé vendredi l’agence spatiale russe. Il avait 85 ans. Artiste amateur accompli et personnage respecté dans la communauté spatiale internationale, Leonov est resté ami avec ses coéquipiers du projet Apollo-Soyouz, demeurant une source d'inspiration pour une jeune génération de cosmonautes qui ont emporté sa photo lors d'une sortie dans l'espace au mois de mai. "Leonov était certainement le cosmonaute des cosmonautes, il était grand d'esprit, de corps et de coeur", a déclaré James Oberg, un expert du programme spatial russe, dans une interview accordée à la radio CBS. "C'était un dur à cuire, capable de gérer des problèmes, comme lorsqu'il a frôlé la mort lors de sa première sortie dans l'espace. Mais c'était surtout un être humain admirable." L'astronaute à la retraite Scott Kelly a déclaré sur Twitter : Le cosmonaute Alexei Leonov est décédé aujourd'hui à Moscou. Il fut non seulement le premier à marcher dans l'espace, mais aussi un artiste accompli. Le plus significatif, cependant, c'était un grand homme. Bon vent mon ami. La nouvelle du décès de Leonov a été annoncée alors que deux astronautes de la Station spatiale commençaient une sortie dans l’espace de 6 heures et demie, pour remplacer les piles du système d’énergie solaire du laboratoire, la 220e sortie consacrée au montage et à la maintenance de la station depuis le début des travaux en 1998. "Voici un hommage à un grand homme dont la gentillesse et le leadership ont influencé de nombreux explorateurs", a tweeté l'astronaute Jack Fischer. "Le jour où deux astronautes perpétuent la tradition des sorties dans l'espace, qu'il avait initié, son héritage est vivant." Du Moonwalker Buzz Aldrin : "Ambassadeur des cosmonautes dans le monde, cela a été un grand plaisir d'être son ami. Il avait été pressenti pour aller sur la Lune, mais nous l'avons fait avant eux. … Au revoir et bon voyage Alexei." C'était aussi un ami proche du cosmonaute Youri Gagarine, le premier homme dans l'espace. Leonov a fait équipe avec Pavel Belyayev à bord du vaisseau Voskhod 2, ils étaient mis en orbite le 18 mars 1965. Il s'agissait du septième vol spatial piloté lancé par l'Union soviétique. Le vol eut lieu dans les débuts chaotiques de la course à l'espace, pendant la guerre froide, lorsque l'Union soviétique affichait une liste impressionnante de "premières", tout en effectuant des vols dans le plus grand secret. Sachant que la NASA planifiait des sorties spatiales dans son programme Gemini, la Russie a de nouveau devancé l’agence spatiale américaine avec la mission Voskhod 2. Utilisant un sas sur le côté de la sonde Voskhod, Leonov est sorti à l'extérieur de sa capsule pour effectuer une sortie dans l'espace de 12 minutes. Une vidéo et des photos publiées après coup montraient le cosmonaute flottant sur fond de Terre, les bras écartés comme un parachutiste. "L'impression la plus vive de ma vie tient au fait que, non seulement j'étais dans une combinaison spatiale, mais que je me suis retrouvée entourée d'étoiles", a-t-il déclaré à un intervieweur de la NASA à l'occasion du 50e anniversaire de sa sortie historique. "Les étoiles étaient à droite et la Terre à gauche, et il y avait un silence écrasant et incroyable." "La possibilité de voir la Terre entière comme un globe terrestre était extrêmement attrayante et je pouvais facilement reconnaître la mer Noire, la Crimée, la Roumanie, la Bulgarie et l’Italie. … Et tout cela s'est passé en quelques minutes, voire quelques secondes ", a-t-il déclaré. "Mais l’impression la plus durable a trait au silence." "J'entends encore comme mon cœur battait la chamade", se souvient-il, s'exprimant par l'intermédiaire d'un traducteur, "je pouvais m'entendre respirer". Il ajouta que l'écrivain britannique Arthur C. Clarke et le réalisateur Stanley Kubrick travaillaient sur le film "2001 l'odyssée de l'espace", et qu'ils avaient inclus cette impression dans la bande originale du film. "Les étoiles étaient très brillantes", déclarait Leonov. "Elles étaient partout. Elles étaient en haut, elles étaient en dessous. Sur Terre, on ne voit les étoiles que dans le ciel. Dans l'espace, elles sont partout. En raison de la rigidité de sa combinaison spatiale pressurisée, Leonov s'est heurté à de gros problèmes pour rentrer à l'intérieur de la sonde Voskhod. "Après plusieurs tentatives infructueuses pour plier les jambes dans le sas, il a dû réduire dangereusement la pression de sa combinaison… pour réduire l'effet ballon", écrit Dennis Newkirk dans "Almanach du vol spatial habité soviétique". "Il a constaté qu’il ne pouvait toujours pas se courber suffisamment pour rentrer les pieds en avant dans le sas. Il a réussi à se retourner dans le sas flexible pour atteindre la trappe extérieure et la fermer. … Leonov a dit plus tard qu'il était au bord de l'évanouissement et couvert de sueur. Il avait perdu 12 livres de poids ce jour-là. S'adressant à l'intervieweur de la NASA 50 ans bien après, Leonov a déclaré: "Je ne sais vraiment pas comment j'ai réussi à me retourner. J'avais de la fièvre, je transpirais, je ne pouvais pas voir grand-chose à cause de la sueur. " Oberg a déclaré que Leonov "avait toujours regretté et s'était excusé ces dernières années pour avoir lu des déclarations écrites dans lesquelles il expliquait à la presse à quel point c'était facile et comme leur formation était parfaite, alors qu'en fait, il reconnaissait que c'était exactement le contraire. Il avait failli mourir. Leonov et Belyayev sont revenus sur Terre le 19 mars 1965, après avoir atterri à près de 240 milles du site prévu, après que leur module de descente Soyouz ne se soit pas séparé correctement de l'étage supérieur. Comparé aux atterrissages précis que la navette spatiale Soyouz effectue aujourd'hui en revenant de la Station spatiale internationale, l'atterrissage de Leonov fût une véritable aventure. "L’antenne de la balise radio de la capsule s’est cassée en atterrissant au milieu des arbres, ce qui a compliqué la tâche des forces de secours pour les localiser", écrit Newkirk. "Puisqu'il n'y avait pas de clairière à proximité pour permettre aux hélicoptères d'atterrir, ce fût le lendemain seulement que les secours atteignirent la capsule. "Les cosmonautes furent contraints de retourner dans la capsule après avoir rencontré des loups dans la forêt, cette nuit-là, et ont dû garder la trappe fermée… tout en essayant de se reposer dans leurs combinaisons très inconfortables. Le lendemain, après avoir skié vers des hélicoptères de récupération, ils ont été transportés par avion à destination de Star City. Le deuxième vol spatial de Leonov eut lieu en juillet 1975 lorsque lui et le cosmonaute Valeri Kubasov ont décollé du cosmodrome de Baïkonour, puis se sont placés en orbite pendant que la capsule de la NASA Apollo transportait les astronautes Tom Stafford, Vance Brand et l'astronaute Deke Slayton pour un rendez-vous historique. La mission découlait d'un traité signé par les États-Unis et l'Union soviétique en 1972. Elle est devenue l'un des moments forts de la détente, lorsque les relations entre les États-Unis et l'Union soviétique pendant la guerre froide, après trois décennies de risques de guerre nucléaire, se normalisa. Après leur rapprochement dans l'espace, Leonov accueillit Stafford avec une poignée de main, en souriant largement. Il sera promu général après le vol et occupera divers postes dans le programme spatial russe. Il restera un observateur actif et un visage familier lors des lancements de Soyouz, bien après sa retraite de son rôle actif. Stafford et lui sont restés des amis pour la vie. "Il était absolument ouvert et honnête", a déclaré Oberg. "Il n'a pas réfléchi à l'effet ou à la convenance de ce qu'il disait. Il avait ses opinions, elles étaient très bien ancrées. … Mais il était aussi véritablement compatissant et généreux envers son entourage. Donc, en tant qu'être humain, le premier à marcher parmi les étoiles était une merveilleuse personne et le premier (communiste) à serrer la main dans l'espace à un Américain."
  25. RIP Alexis Leonov, le premier a être sorti dans l'espace

    Fallait quand même être gonflé !