A-FIOCRET

Membre
  • Compteur de contenus

    237
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 46332

Tout ce qui a été posté par A-FIOCRET

  1. Mars... c'est parti pour la grande opposition!

    Après...Dans le cas de Nicolas, je lui souhaite un retournement de situation plus heureux car dans cette période si particulière, l'appréciation d'une situation revient tout de même des forces de l'ordre et que ce sont tout d'abord des êtres humains, avant d'être des distributeurs de mauvaise nouvelle. Il existe des policiers qui verbalisent une personne 135 € pour avoir juste rabaissé son masque sous le menton, à peine 3 min, juste le temps de manger un pain au chocolat avant d'aller bosser le matin. J'ose espérer donc qu'il puisse aussi exister dans ses rangs, une police capable d'évaluer à très juste proportion, le risque quasi-nul que peut représenter un gars avec son télescope en plein milieu de la nuit, quand le risque d'entrer en contact avec une autre personne à moins d'un mètre devient quasi impossible. Et ne jamais sous-estimer la probabilité d'un effet apaisant sur leur attitude que pourrait produire le fait de leur faire profiter d'un spectacle dont ils ne doivent pas trop avoir l'habitude.
  2. votre avis et vos meilleurs souvenirs

    C'est le gros bavardage, ici... Arrêtes @serge vieillard, tu es en train exactement d'énumérer mes arguments pour avoir abandonné l'astrophoto il y a dix ans pour le reportage photo et d'en être finalement revenu à l'astronomie, il y a tout juste un an avec juste un Dob 200 dénué de tout superflu (pas de GOTO), une flopée d'oculaires et des feuilles gabariées si l'envie me vient de faire un dessin. Si je peux observer juste cinq-six fois par an, voire moins, je suis déjà aux anges car le visuel pur, c'est vraiment l'incarnation de la liberté sans fil à la patte, sans électricité et...Sans emmerdes. Facile à mettre dans le coffre de la voiture en juste deux morceaux, puis juste une unique petite valise métallique optimisée comme celle de Nicolas avec mes accessoires, mes gabarits, mes cartes, quelques crayons et puis...c'est tout. Moi aussi, j'en ai connu bien des frustrations avec la technologie vite obsolète quand j'étais un de ces jeunes, comme la plupart de ceux-là précisément qui pensaient révolutionner le monde avec les petites technologies plein de câblerie qui sortaient sur le marché, alors qu'il suffit juste parfois d'un simple survol lunaire à 400x dans un oculaire pas trop mauvais pour avoir finalement réussi son programme : Etre ému et garder un sacré souvenir sans nuages ! Quant à Stellina, j'ai mon propre avis bien personnel sur la question de son utilisation, pour peu qu'il soit assez sensible et précis pour cet exercice. Un usage qui n'a rien de visuel pour visualiser des objets maintes fois vu et revu dans des magazines d'images mais plutôt un usage d'outil de travail d'imagerie pour suivre facilement l'évolution d'objets en particulier dans le ciel, rapide à mettre en oeuvre, surtout quand on habite au sein d'une grande ville dans un appartement sans balcon. Quand on souhaite malgré tout finalement optimiser les trouées dans le ciel pour suivre ces objets, sans devoir se coltiner le transport d'un tube dans la voiture et un parcours plus ou moins long vers un site favorable où nous pourrions y poser son instrument en sécurité, dans un ciel pas trop dégueux, pour étudier sa liste au programme. Tout le monde ne s'appelle pas non plus Nicolas Biver avec son talent et sa pugnacité légendaire à tirer son 400mm dans sa résidence en plein Versailles dès la moindre ouverture. Ce truc de luxe à 4000 euros, il y a justement moyen de le détourner intelligemment, surtout si on sait déjà un minimum bien observer en visuel dans un instrument pour en tirer quelque-chose d'autre de plus intéressant encore qui ne serait pas de l'observation visuelle. En voilà un qui suit... Bah justement, ces bidules, c'est comme les webcams. Il faut un peu de recul pour ne pas les moquer trop vite. A l'origine, à la toute fin des années 90, on ne voyait de ces webcams qu'un gadget de luxe pour adolescents pour faire des grimaces à la copine via MSN. On a vu aussi autour de la même période que en la détournant derrière un télescope, on révolutionnait peu à peu l'imagerie planétaire. Stellina, à mon avis, c'est la même chose. De l'imagination de ses premiers propriétaires découlera de nouveaux usages révolutionnaires, il faut juste les percevoir, essayer, y croire et développer les solutions logicielles pour les intégrer. Pour moi, ce n'est pas du visuel assisté ce Stellina mais un petit laboratoire ultra-transportable pour de la recherche assistée pour l'amateur qui pourra se le payer avec des perspectives que je devine déjà énormes. Occasion par delà même après tous les commentaires lus jusque-là, de noter un petit égarement dans cette conversation sur un bidule qui vise alors une niche bien à lui, ni visuel, ni imagerie. Et mon opinion toute personnelle pour ce qui me semble être le plus fidèle au terme de "visuel assisté" : la façon un peu plus commode que celui d'un atlas papier de trouver tout type d'objet (ciel profond, comète, astéroïde,...), même très difficile, avec toutes les informations interactives sur les étoiles présentes dans le champ...soit un planétarium sur smartphone possédant un mode nuit pouvant simuler le champ de votre chercheur et puis de votre télescope en fonction de votre oculaire...C'est juste cela car je pense que l'on s'accordera tous que lorsqu'il s'agit de comprendre totalement ce que l'on observe, ce n'est pas un GOTO qui nous donnera la réponse mais bien toute la procédure qui nous aura conduite à trouver l'objet pour ensuite le détailler longuement. Le truc existe et sa version complète coûte tout juste 9€ et pas 4000. Je tairai son nom car çà évitera le risque de me faire épingler en disant que je roule pour faire de la pub pour le logiciel. C'est juste pour ce petit gadget pas bien cher sur appareil tactile où je me dis qu'on peut encore prendre le risque d'une panne électrique d'autant qu'auprès d'un public, surtout sur une tablette, il peut faire encore davantage fureur quand il s'agit justement de montrer bien utilement à un néophyte ce qu'il en train de regarder dans l'oculaire, tant pour l'objet lui-même que sur son environnement stellaire immédiat et comment, plus largement, on le trouve !
  3. Mars... c'est parti pour la grande opposition!

    Et c'est là où commence les contours incroyables de ce couvre-feu dans les contextes particuliers où il n'y a pas rassemblement de personnes. Surtout dans ton cas car à part ton télescope et Mars dans ton oculaire, je ne vois pas trop le rassemblement que tu pourrais susciter pour te contaminer ou bien contaminer les autres pour participer à la propagation du virus, surtout si tu portes un masque et que tu en restes méticuleusement au pré-carré de ta résidence, comme il m'a semblé le comprendre. Dans tous les cas Nicolas, vraiment chapeau pour cette pugnacité incroyable à déplacer un 400mm par ascenseur et à être capable à la moindre fenêtre dans le ciel de sur-multiplier sans cesse ce rituel. Le feu sacré fait bien des miracles.
  4. une Mars toute fraiche (nuit du 10 au 11 octobre)

    Fort sympathique grossissement pour un C8 (rapport G/D de 2,61 tout de même).
  5. Mars... c'est parti pour la grande opposition!

    Nicolas le farceur , nous sommes un bon 98% à en voir à l’œil systématiquement beaucoup moins que toi. Quelle pugnacité dans cette période de vaches très maigres en ouvertures météorologiques. On ignore ta période d'ouverture de tir entre les deux averses (45 min, 1h peut-être) mais franchement dans ces cas bien précis où le temps presse, tu pourrais t'avérer tout autant redoutable face à un imageur avec ce dessin exécuté en 38 min à peine. Là où l'imageur itinérant n'a pas le temps d'obtenir une image, tu rafles tranquillement la mise A ce petit jeu, tu es indéboulonnable.
  6. Mars en 2020 : ADC ou pas ADC ?

    Je m'en souviens très bien Bernard de ce travail à cœur, comme si c'était hier. Un merveilleux C8 comme on n'en modifie rarement jusqu'à ce point-là.
  7. Mars... c'est parti pour la grande opposition!

    Je ne disconviens pas Serge sur la nécessité de beaucoup grossir en planétaire et que le "métier" compte, en visuel comme en imagerie d'ailleurs. En d'autres temps, j'ai déjà fait des observations intéressantes de Saturne à 400x dans un Célestron 8 mais c'était sans compter qu'il était motorisé sur une monture allemande et que Saturne était à plus de 50° de hauteur au petit matin où la turbulence est fréquemment optimalement calme. Merci de m'encourager en me disant que ce n'est pas le moment d'abandonner en si bon chemin car finalement, ma barrière des 250x avec mon Dob ne tient pas compte d'une peur de grossir mais de savoir tenir ces agrandissements comme d'avoir la capacité de rendre ces observations à très forts grossissements payantes en fins détails, quand le télescope n'est pas motorisé. Si on s'en tient à l'expérience de Nicolas, il faudrait bosser "normalement" avec un T200 entre 320x et 500x, selon le contraste de la planète, pour épouser les ratios Biveresques. Avec un suivi de qualité, aucune crainte pour pousser la jauge dans mon cas mais sans suivi, soyons honnêtes que le club des candidats à ce type d'acrobaties est réduit à seulement quelques membres. Comme tu dis, il y a le matériel et puis, les hommes. Si sur le plan matériel, je peux me régler sur le bon ratio ; je ne suis pas (encore) celui qui sera capable de le tenir "utilement". Il est important de connaître et de savoir reconnaître ses limites, même si parfois, on peut se surprendre quelques temps plus tard d'être capable de les dépasser. On verra bien.
  8. Conseil échantillonnage maximum sur Mars

    A moins d'avoir ajouté un crayford derrière le C8 qui ouvre l'usage au 50,8mm, la sortie du C8 est principalement en 31,75mm. Pour une barlow 3x, il existe aussi l'option intéressante de la Carl Zeiss 2x Abbe Baader portée à 3x avec 102 mm de tirage (deux bagues). Réfléchis bien alors car un Newton 300mm possède certes des avantages en planétaire mais également quelques inconvénients.
  9. Mars... c'est parti pour la grande opposition!

    Tu es absolument épatant Nicolas. A croire que ta résidence réserve des horizons d'Est en Ouest bien dégagés car il m'avait traversé un moment de faire la même chose de temps à autre avec mon petit Dob 203 dans le propre parking extérieur de ma résidence afin de pouvoir me permettre de satisfaire une envie de pouvoir jeter un œil là haut, si ce n'est juste une-deux fois par mois. J'ai juste un petit problème d'horizon... ...c'est un euphémisme... Tu nous achèves Nicolas. Si tu regardes à travers des LV de 45-50° de champ apparent, bravo. J'en ai eu deux. J'ai conservé uniquement le LV 10mm qui sert sur mon Dob avec une bonne Carl Zeiss 2x. Ces oculaires sont très confortables sur le plan du relief d’œil mais ma foi, pour suivre une planète autour de 700x dans un tel tuyau sans suivi et arriver à tout enregistrer, je suis sans voix. Je pense que nous sommes tous voués en terme d'humains à avoir des prédispositions pour quelque-chose. Nul ne fonctionne comme son voisin et c'est très bien ainsi ; ceci constitue en somme la richesse d'une civilisation. Les zones de coma sont variables en fonction du rapport F/D du Newton. Certains oculaires à très large champ plat sont parfois épatants, même avec des Newton très ouverts. J'ai entendu dire que certains amateurs avaient obtenus d'excellents résultats en appariant Paraccor + des oculaires de 100°, surtout quand le Newton est au moins à F/D 4. C'est d'autant plus "planétaire" que le Paraccor agit comme une lentille de barlow à 15% au passage. C'est sûr que le suivi est incontournable pour le planétaire pour le commun des observateurs, surtout quand il faut observer dans des oculaires étroits. Personnellement, passés les 250x, même pour juste de l'observation en dilettante, juste pour le plaisir de la contemplation, avec mon Dob 203, j'abandonne. En plus, à cause du backfocus, c'est difficile sur la plupart des Dobs d'utiliser une bino standard ou une roue à filtres Wratten. Et sur ce plan, en termes d'équipement comme la convivialité pour le visuel quand il s'agit de fixer longtemps l'image à plus de 300x, un Mewlon ou un simple SC sur équatoriale fait un peu mieux, c'est sûr.
  10. Mars... c'est parti pour la grande opposition!

    Chacun son job, je crois. Il y a les excellents imageurs, n'est-ce pas ? Comme il y a les observateurs d'exception. Et puis, il y a ceux qui n'excellent absolument en rien du tout (je parle pour moi) et c'est plutôt reposant ma foi...Le tourisme céleste. On ne peut pas demander à n'importe qui de faire ce que tu fais avec ton Mewlon, tout comme on ne peut pas demander à un imageur qui observe juste de temps en temps pour "voir", de sortir des dessins de dingo à la Biver ou à la Burgeot. Dans la première catégorie comme dans la seconde, il y a un savoir-faire comme de l'expérience indéniables digne d'un sportif qui s'exerce sans arrêt pour se maintenir au plus haut niveau de son art. En mono comme en bino, on ne "voit" pas, c'est clair. Tout au plus, la calotte polaire est évidente du premier coup d’œil et on parvient à délimiter vaguement des zones en fonction de leur albédo en s'aidant d'un W23A mais c'est tout. Restons-en à se dire, même quand on ne "voit" pas, Mars représente une bien belle curiosité à l'oculaire. Au diamètre où elle en est rendu actuellement, à 100x, on reconnaît déjà la géographie de base. A 250x, évidemment, çà commence à sérieusement causer dans un 200. Et pour les chanceux des 300mm et plus qui peuvent monter au moins à 450x, c'est évidemment génial. En effet, Nicolas au gré des époques et des diamètres de ses télescopes, comme il note tout, il tourne autour de G = 1,7D pour être précis. La plupart, on tourne autour 1D jusqu'à 1,3D au mieux mais je crois que c'est une erreur. Un minimum de 1,5D devrait être la norme. A moins d'une turbulence vraiment pourrie, un 200mm devrait tourner au minima à 300x ; un 400mm à 600x (mathématiquement évident). C'est bien le problème comme pour certains peut-être un avantage pour éviter les corps flottants dans l’œil comme l'explique Yann. Après, on ne va pas ré-inventrer l'eau chaude. L'absence de motorisation est un soucis indexé sur la qualité de l'oculaire que l'on est prêt à installer sur son Dobson. A 300x dans un trou de serrure de 50°, c'est pas évident. On prend le même grossissement dans un excellent oculaire 50,8mm de 100° de champ apparent, pointage comme suivi sont immédiatement plus confortables. Avec les Dobson, il faut travailler à l'hublot. J'ignore les oculaires utilisés par Nicolas mais du 80-82° est un minimum, je pense. Après, il va sans doute encore nous étonner car quand je vois que Fred utilise des Plossl Televue de 50°, il y a quand même des sacrés caïds du visuel ici, à moins que ce soit uniquement sur un télescope motorisé. Sans compter que l'observation planétaire se pratique au sens contraire de celle du ciel profond. En planétaire, observer sous des lampadaires, ceci excite à fond les rétines et c'est la solution pour que la pupille de l’œil ne s'ouvre pas trop afin de booster la détection des couleurs et fins détails. Par contre, le voisin qui est en train de tenter de décortiquer une petite galaxie en vision décalée avec la nécessité au contraire que la pupille de l'oeil soit bien ouverte, ne peut pas le voir sous le même angle. En fait, si tu regardes les travaux de Nicolas, tu constatera qu'un dessin détaillé tourne en gros autour d'une heure d'observation en continu, même sur Jupiter qui parcourt 1/10 de sa rotation pendant ce temps. Nicolas comme Fred d'ailleurs, c'est du WinJupos organique. Il fait de la dérotation en temps réel au fur et à mesure des passages itératifs de Jupiter ou Mars dans son oculaire. Donc, peu à peu, même sans suivi sidéral, en posant peu à peu les détails, on peut arriver petit à petit à enregistrer des finesses intéressantes. Et pour çà, il faut quand même observer très souvent et faire preuve d'une bonne régularité, donc avoir aussi tous les moyens pour le faire (site, motivation, temps,...). Donc, oui, c'est juste incroyablement méritant pour les meilleurs. Mais c'est pas grave, chacun son truc. La simple contemplation suffit parfois à certains. Il le dit lui-même d'ailleurs !! C'est super !!
  11. Mars le 13 septembre 2020 (ma meilleure!)

    Splendide ! Chapeau l'artiste !
  12. Mars... c'est parti pour la grande opposition!

    De même Serge. Nicolas comme Fred, c'est le microcosmos des observations visuelles de Mars d'anthologie. Que de microdétails et de microcontrastes...Un vrai régal à chaque fois de voir ce qu'ils arrivent à sortir de leurs yeux. Nous sommes des petits "gamins" à côté...
  13. Vénus 18 mars au C8 : W47 + couleur

    Christophe, à quand le filtre qui dissous optiquement l'atmosphère de Vénus ? Celui qui le produira sera richissime
  14. Vénus 18 mars au C8 : W47 + couleur

    Oui, il parlait sans doute des nuages en surfacique. En volumique, c'est plus dur...
  15. Caméra, choix, CCD, CMOS, que choisir

    Je t'avais parfaitement compris Lucien, dès la première réponse. Tu parles de la façon comment le signal utile de l'objet à mesurer va être extrait pour en faire la mesure. Et c'est vrai qu'entre le bruit du fond de ciel et le signal utile provenant de l'objet à mesurer, si un bruit trop important s'en mêle, ceci peut expliquer en effet les grosses approximations, variations pouvant en découler sur la mesure.
  16. Caméra, choix, CCD, CMOS, que choisir

    Merci @Lucien et @Thierry Legault pour vos réponses. Il est clair qu'avec les capteurs actuels avec si peu de bruit et un refroidissement, le signal à mesurer doit être du gâteau.
  17. Caméra, choix, CCD, CMOS, que choisir

    Oui et on oublie par-dessus le marché que les petits pixels font grimper la résolution en ciel profond, surtout sur les objets les plus lumineux mais bon, ce n'est qu'un détail. Au point que même certaines caméras CMOS non refroidies à moins de 300 euros font désormais de véritables cartons en imagerie pure.
  18. Caméra, choix, CCD, CMOS, que choisir

    Oui et puis en photométrie, je ne vois pas trop l'intérêt du débat plaçant de l'importance au rapport signal/bruit car en général quand on fait de la photométrie, on ne cherche pas à produire de la belle image mais des mesures. Si on peut m'expliquer l'impact du rapport S/B sur la qualité de la mesure ?
  19. Caméra, choix, CCD, CMOS, que choisir

    C'est l'heure d'être un peu taquin. Moi, je propose l'application de la méthode de Bobrovnikoff sur le capteur et on est certain, quelque-soit le binning d'avoir suffisamment d'étalement sur les pixels pour que la mesure photométrique soit plus précise. Bien-sûr, on abuse pas trop sur la défocalisation...
  20. Caméra, choix, CCD, CMOS, que choisir

    C'est bizarre, moi aussi... Mais encore une fois, on est jamais sûr de rien.
  21. Vénus du 19 mars 2020 : avec le petit-grand Mewlon

    Pour un 180, c'est clairement top...
  22. Caméra, choix, CCD, CMOS, que choisir

    C'est justement à cause de "tous les gens" qu'il faut faire différent, sinon on avance jamais. Il faut arrêter de loucher dans le terrain d'à côté, en disant que finalement, avec un coup de stress que si ils font comme cela, c'est comme cela qu'il faut faire. Bien-sûr, il ne faut pas pécher par prétention ou par orgueil de vouloir faire mieux que les autres mais il faut simplement accepter de changer de paradigme pour aller de l'avant, en s'adaptant aux produits disponibles sur le marché en essayant. C'est comme la différence entre certains capteurs couleur et monochrome. Il existait avant une réalité très nette que le capteur monochrome était bien plus sensible. Aujourd'hui, avec certains capteurs CMOS Sony couleur, c'est beaucoup plus subtile et on en vient à se poser des questions, notamment en imagerie planétaire à haute fréquence d'images. Celui qui tirait la langue disait : "Inventer, c'est penser à côté." Et bien, pour les CMOS, c'est pareil. Quand il n'y aura plus de CCD, il faudra bien faire avec les CMOS. Les certitudes d'hier ne sont plus certains retours d'expérimentations d'aujourd'hui. Autant donc commencer dès maintenant car il n'y a pas que des inconvénients avec les CMOS. Et on sait, oh combien, l'innovation logicielle n'est jamais très loin de bouleverser le potentiel de certains hardwares qui n'ont pourtant pas changé d'un pouce. Le hardware et le software forment un ensemble. J'ai pu le voir personnellement également en photo traditionnelle où l'évolution logicielle permet de sortir des photos exploitables prises à 1600 ISO en 2005 en RAW alors que en 2005, on ne pouvait rien en tirer avec les softs alors à notre disposition, il y a 15 ans. Et bien, l'astronomie amateur suit le même chemin. On cherche, on expérimente et on fini par trouver, comme le développement d'un vaccin et plein d'autres choses similaires que l'on appelle globalement la science ou la R&D. Aussi, point de certitudes en rien, surtout pas. La photométrie d'astéroïdes, d'étoiles variables, exo-planètes, c'est possible avec les CMOS, à condition que le software ait été développé pour le faire. Et si aujourd'hui, ce n'est pas encore tout à fait au point, je peux prendre le pari, sans trop me tromper, que ce sera de plus en plus au point dans les mois, années qui viennent.
  23. Astro dessinateurs: Quels oculaires utilisez vous?

    Merci Fred pour ces précisions. Ceci me conforte sur ma vision et mon opinion des choses.
  24. Nouvelles caméras ASI 6200 et QHY 600

    Je m'en faisais par ailleurs les mêmes réfractions quotidiennes Ce serait tout un débat de travailler à la raréfaction de ce genre de déviation. Quoique...dans le dictionnaire, réfraction est synonyme direct de déviation. Ceci demandait effectivement réflexion. Je pense Thierry que connaissant l'humour délicieux de certains intervenants, que çà soit le but ici en fait. Le n'importe quoi, c'est le but clairement visé ici et personne ne s'en cache et tant mieux car on rigole bien. Comme dirait l'autre : Faire et défaire avec des nouveautés, c'est toujours travailler...Pour ne pas s'ennuyer. Nous sommes tous sujets un jour à commettre cette déviation sympathique, je l'ai faite aussi par le passé, ma réponse n'est donc point une moquerie et j'espère que personne ne s'en sentira offusqué, vexé ou blessé de mon intervention. Toutefois c'est finalement élémentaire : On obtient rarement un résultat final comparatif cohérent avec des entrées de base hétérogènes et je pense que là aussi, tous les intervenants du fil en ont pleinement conscience des limites des comparatifs. C'est juste une très bonne bande de copains d'Astrosurf qui ont décidé de passer un excellent moment de décontraction. Le contenu de ce fil ne fait finalement que donner raison à Socrate : "Tout ce qu'on m'a enseigné, toutes les sciences humaines que j'ai étudiées et approfondies, toutes les recherches enfin que j'ai faites sur le principe et l'essence des choses, ne m'ont servi qu'à savoir que je ne sais rien." On passe sa vie à brosser continuellement les conclusions hâtives de l'instant pour finalement s'apercevoir que l'on n'en sait pas plus. Astronomie et philosophie font bon ménage.