lyl

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Tout ce qui a été posté par lyl

  1. T2SB...ça vous dit quelque chose...?

    Tiens on est mode bistrot ? Suis moins bisounours... https://youtu.be/L8fsnSkwR2s
  2. Diffusion autour de Jupiter

    Tu as mon explication dans la réponse, l'humidité en milieu fin de nuit. C'est très connu des observateurs expérimentés. Voici des précisions générales. https://fr.wikipedia.org/wiki/Halo_lumineux https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_de_rosée L'arc-en ciel est un phénomène différent mais associé. La zone de transition pendant les périodes de ce genre (en fin de saison chaude) empêche les observations, probablement la diffusion atmosphérique, comme dans cas de la formation des arc-en-ciel Une fois la transition passée, le ciel devient très pur : cela fait redescendre les poussières qui en fait sont les germes de la formation des gouttelettes. En confirmation du phénomène de gouttelettes, on constate une forte absorption dans les oranges et rouges (bandes H20) ruinant l'intérêt des observations planétaires des gens impatients. Sur les zones que je connais : autour d'Annecy, Grenoble, c'est particulièrement vrai jusqu'en octobre. Dans le Vercors (mont Aiguille), c'est un spot particulier dans la vallée en dessous, c'est prématuré au coucher du soleil car le massif bloque l'éclairement direct et le refroidissement est plus précoce, cela permet de belles observations dés 22h. C'est probablement aussi une des raisons importantes du choix du Cerro Paranal comme site d'observation astronomique : c'est dans le désert d'Atacama, un des endroits les plus aride au monde.
  3. Diffusion autour de Jupiter

    Probable, j'ai rencontré le même soucis sur une belle petit vintage dont je me sépare. La raison : l'humidité ambiante qui condense dans l'entreverre quand la température tombe durant la nuit. Ici, (Aix-en-Provence) j'observe après-minuit devant chez moi car l'éclairage s'éteint à cette heure là. En fin d'été, la température tombe aussi à cette heure là. Bref, curieux dédoublement d'image à l'oculaire. J'ai démonté tout ça pour vérification. Un petit constat est que l'objectif est bien propre mais il a été desserti (le point de colle habituel du fabricant n'est plus là). Deuxième point du constat, l'anneau de retenu était serré, très serré, nécessitant un outil (spawner) pour dévisser l'anneau. Les cales sont très fines, trop fine, probablement inférieur à 0.1mm et écrasée (forme arrondie) La sensation d'épaisseur était inhabituelle. Chez d'autres constructeurs, je constate en général une sensation de rebord net sur les cales. Historiquement, les entreverres sont réduits au plus fin. Des tables des courbures sont très diffusées dans les ateliers puis ensuite les équipements se sont figés (coupelle à courbures fixes et "test plate" associées) Cette méthode implique que l'on soit fin pour limiter la couleur latérale qui s'amplifie avec l'épaisseur d'entreverre sur les lunettes à f/D moyen (plus d'un degré hors d'axe). Mais il ne faut pas qu'ils soient trop fins, sinon la déformation de serrage peut donner une sensation de collage des lentilles. 0.1mm au bord donne environ 0.075mm au centre sur une 60/800. C'était le cas cette nuit. Une zone humide s'était formée au centre, occasionnant la création d'une deuxième image décalée/défocalisée. La solution est de revenir à l'espacement plus large des Fraunhöfer (1/2000 à 1/1000 de la focale). Sur un achromat long et de faible diamètre, il faut environ 0.5mm pour constater une différence d'aberration sphérique significative, (à calculer) cela donne de la marge de réglage. Ma solution est de rajouter une cale de 0.2mm en étain pour éviter cela : le problème est réglé.
  4. Newton Vixen r200ss

    Il a fallu attendre longtemps pour que Vixen comble le principal défaut de ce tube : le porte oculaire. De nos jours, il est à double vitesse, solide et le setup photo avec le grand correcteur en fait un astrographe. Mais bon également pour du visuel, j'en avais entendu du bien. La ligne des SLV passe naturellement dessus en attente d'oculaire grand champ plus sophistiqué.
  5. Une idée du diamètre (50 ?) et de la focale ? A 300mm (f/6) ça pique bien en doublet collé. Mon chercheur intes qui va avec le MN68 est du même tonneau et supporte un TMB 3.2mm
  6. Nouveaux oculaires Takahashi

    On verra suivant les retours des utilisateurs. Personnellement, je me souviens de "Mike B" qui est bon observateur bien équipé, il vient de faire un retour enthousiaste bien décrit.
  7. Nouveaux oculaires Takahashi

    Ce n'est pas un compliment vu que le RKE fait mieux (et certes plus compliqué à fabriquer) Ce n'était pas vraiment pour ça : les ortho HD à 40° (je ne sais meme pas si Tak en a vendu sous sa marque) ne sont pas la formule originelle Abbe.
  8. Jumelles et pupille de sortie

    C'est pas mal en effet, mais il te faudra un moyen de les caler : à bout de bras ça le fait pas.
  9. Jumelles et pupille de sortie

    Ceci dépend des observateurs, en particulier avec l'âge, les aberrations de l’œil et la moindre tonicité des muscles font tendre vers 3mm. Jean Texereau qui était un fin observateur reconnu se positionnait vers 4mm de pupille pour le CP. Les jumelles de chasse sont souvent calées sur cette plage : 4 à 7mm de pupille pour favoriser la détection en lumière faible => sous-bois, aube et crépuscule. mais aussi pour cacher les aberrations inhérentes aux objectifs à f/D court des jumelles.
  10. Jumelles et pupille de sortie

    Le sujet porte plutôt sur l'observation des objets de taille "réduite", pas sur l'observation des formations d'étoiles => grossissement minimum nécessaire Le fond de ciel joue beaucoup sur le diamètre de la pupille de l'observateur => pupille d'entrée de l’œil Deux exemples que j'ai en tête. a) Ma plus belle image de M31 fut sur une mon ancienne lunette APO 80/480 en monoculaire avec des oculaires TMB 40mm soit 6.67mm de pupille de sortie. C'était en ville à Annecy, éclairé par les lampadaires au sodium mais j'étais en retrait sur cet éclairage mais surtout, le ciel était pur sans nuages. b) A 1800m, sur le Semnoz, bonnes conditions, sur ma paire de jumelles 10x40 Leitz, les Pléïades était sympas mais M31 palotte. Grossissement : M31 fait un peu plus de 3° c'est assez rare de voir les bords de M31 avec un instrument de faible diamètre. Fond de ciel : Le fond de ciel (réflexion de la lumière du sol sur les nuages ou la diffusion due à l'humidité) compte sur la pupille maximum que tu pourras obtenir, c'est absolument limitatif. A partir du moment ou tu vois une scène, la pupille de l’œil se règle sur la lumière globale de celle-ci et ce n'est pas instantané. C'est pour cela que les observateurs tirent à boulet rouge sur les randonneurs avec le pu%$@ de Petzval blanche quand ils nous croisent de nuit. Sans déconner, personne n'a jamais appris à se déplacer de nuit ? Mon idée est que M31, sur une paire de jumelles qui donne de 60 à 65° s'observe avantageusement entre 12x et 20x, avec une pupille de 4mm pour une vue précise de l’œil mais rien n'empêche si le diamètre de l'instrument est petit de réduire un peu le grossissement pour de la luminosité. Ca dépend des personnes, l'astigmatisme de l’œil devient handicapant avec un seuil entre 3 et 5mm de pupille, on perd en précision Sur des jumelles de 50mm, je chercherai plutôt 12x, ça colle avec la plupart des fonds de ciel et le cadrage qui va bien.
  11. Relais optique

    Les relay lens (comme ci-dessus) existe mais ne sont pas bons hors d'axe. Si tu en sors 0.1° sur la 200/1800 ce serait déjà exceptionnel
  12. Help! pb avec matrice de bayer

    Prends le driver ASCOM si tu peux, les réglages ont une balance blanc intégrée.
  13. Catalogue PERL 1969

    Une petite différence pour les verres mais ce sont ceux d'après les années 50, petit plus pour l'objectif original. La formule classique, qui côute peu en prix du substrat c'est la BK7-F2 depuis la reprise après WW2. Le prix du verre optique doit compter pour moins de 10% du total, la mise en forme par contre et le traitement AR constitue 40% je pense. La grosse différence est le calage. F'C' (480-644nm) chez Scopetech, le même que celui de la Mizar Kaiser "vintage". C'est le calage Zeiss moderne sur BK7-F2, fréquent en terrestre et superbe en lunaire (Nikon utilise ça sur une achro 100f12). La rima Hadley sort très bien avec celui-là à x150. C'est conforme avec la réputation de la Mizar Kaiser. FC (classique) chez Astro Tokyo, que je trouve être idéal pour le rendu couleur des nébuleuses, les bras d'Orion (la partie dans le rouge) apparaissent mieux. Egalement le calage est mieux sur les étoiles carbonées qui ressortent et les détails colorés des planètes, c'est sans égal sur Saturne pour les bandes colorées et Mars peut faire apparaître quelques nuages. Par contre, tant pis pour le léger halo sur Jupi quand on force un peu. Je n'oublie pas Zeiss (pré WW2 objectif E) et surtout Clavé qui calent encore plus bas, c'est un autre monde sur les planètes pour les 80 et 100mm Clavé. C'est rare, c'est bien fabriqué et c'est hors de prix quand on veut en attraper un aux enchères (design suivant les directives d'A.Couder/ calculé par J.Texereau) En dessous de 80mm, par exemple 60/910, Astro-Tokyo cale franchement plus haut encore (G'C 436nm 656nm) ou proche, le chromatisme disparait complètement et on bombarde à x2.5D sur la Lune sans soucis (150x) comme la grande sœur en 80mm et il faut un bon jour pour faire la différence en piqué, l'image reste toutefois plus sombre, c'est normal.
  14. Nouveaux oculaires Takahashi

    Bon, je confirme, j'ai vu une radio de l'objet. C'est très bien conçu, la zone derrière l'arrêt de champ fait office de zone anti-réflexion sur-dimensionnée : expliqué par la taille de la cellule un peu plus grosse. On a un anneau de séparation entre les deux doublets qui fait office de baffle avec un biseau coupe rebond. Pour la sortie côté œil, c'est encore une fois réduit. Les reflets sur le bord des verres sera annulé. Côté optique, la formule me semble nettement supérieure à tous les précédents que j'ai pu simuler. Même à f/11, c'est très difficile de tous faire rentrer dans le disque d'Airy à 22° hors d'axe avec si peu de lentilles Rétro-conception d'après image radio. J'ai approché la simulation avec des verres flint au niobium et "crown" lanthane flint => l'optique interne est couteuse, ça me semble à jour côté état de l'art. Il y a un peu de courbure de champ dans la limite du raisonnable (comme le Clavé). Performances potentielles : Le piqué central supporterait f/5 sur 4° hors d'axe et à f/11, c'est mieux que limite de diffraction (pour le polystrehl couleur) à 11° hors d'axe et un super piqué à +/5° Donc avec une bino, le champ est potentiellement très corrigé. A f/14, ce qui arrive souvent avec un x2 sur une lunette f/7, les 2/3 du champ sont corrigés (polystrehl couleur) avec des pics par longueur d'onde bien meilleur (0.91) En bref, rangez vos anciens plössls, Takahashi nous sort une modernisation à l'état de l'art. Par autorisation de l'auteur de la radio et avec son commentaire : c'est moins bon qu'un oculaire Clavé sur une fluorite Taka (la version verres Parra-Mantois, traitement bleu foncé) A = arrêt de champ (difficile à voir, il est dans la jupe) B = support de retenue, avec biseau => La zone A-B est surdimensionnée en diamètre comme dans un ZAO. C = le séparateur des doublets, pour engendrer le petit espacement limite bien plus le diamètre que sur les solutions "bas prix". => l'espace entre C et D devient un piège à rebonds : ~80% "clear aperture" au lieu des 90% plus courant. D = une restriction à fonction de guide de positionnement, en escalier Remarque, les doublets sont plutôt minces en comparaison avec un Brandon mais c'est, en encombrement assez similaire à un Clavé. Je pense que le chargement des lentilles se fait par le haut. La cellule étant un pièce moulée en fonderie : je ne suis sûre que de deux filetages aux extrémités.
  15. Catalogue PERL 1969

    Je connais bien les propriétés optiques de cet objectif. Il a beaucoup de chromatisme si on l'utilise de façon générique. Il est dédié à l'observation planétaire par choix de calage. Le maximum de diamètre est 150mm f/15 pour les objectifs AS, ils sont destinés à prolonger le diamètre utilisable des achromats BK7-F2 qui sont limités entre 110 et 130 mm f/15 pour l'utilisation générique. Pour ceux qui pensent qu'on est dans les mêmes conditions que les objectifs vintage d'avant 1950, ils se trompent, il y a deux étapes très marquées à la fin du 19eme siècle (l'époque dorée des grands réfracteurs et de Feil-Mantois) et après la 1ere guerre mondiale (Hard Crown/Dense Flint référencé par AE Conrady) sur la qualité des verres optiques utilisés. J'ai déjà eu l'occasion d'être bluffée par une 60/910 fabriquée par Astro Tokyo (une Royal). Ça n'a rien à voir avec une bouse moderne même en 60/700. Quand à la 80/1200 que j'utilise, c'est pareil. J'ai un choix de deux objectifs, l'un lunaire (Scopetech) et l'autre l'original pour le planétaire et les objets CP et planètes. Ces objectifs sont mis en valeur par l'écrin (tube et ses accessoires) dans lequel ils sont enchâssés. Par rapport au catalogue posté, je reste quand même amusée pour la 50mm, ça reste un instrument d'initiation même si elle est bien fabriquée.
  16. Fichier SER à transmettre ici

    Bon allez la dernière, celui de CPI-Z recoloré. Dsl mon écran de portable n'est pas très calibré, ça peut faire criard, je le vois sur le liseret mais les différences de couleurs participent aussi à la sensation de détail comme le fait la palette Hubble.
  17. Nouveaux oculaires Takahashi

    Tu as raison, j'ai lu trop vite, j'ai loupé des détails. J'ai trop l'habitude de la façon de présenter de Paolini.
  18. Nouveaux oculaires Takahashi

    Quelques commentaires après une lecture en diagonale du post sur CN : Intéressant, a) un "pupil guide"/bafflage externe sur le 25 : à confirmer. b) la courbure externe semble convexe c) un bafflage supplémentaire entre les lentilles ou avant ? d) il y a aussi une jolie image très contrastée en projection oculaire (FC 76) e) Les oculaires sont un peu plus lourds que les orthos fujiyama, 80g vs 90g. Un petit indice sur le type de verre peut-être ou la taille de barillet qui est conséquente : 39mm de diamètre. Est-ce un surdimensionnement ?
  19. Il faut chercher un peu quand même, tu as la légende et les filtres en cliquant sur la roue dentée à côté d'exporter.
  20. Hello, tu as le site Horizons du JPL https://ssd.jpl.nasa.gov/horizons/app.html#/
  21. Jumelles en complément

    Entre une Zeiss Deltrintem 8x30 et des Leitz Trinovid 10x40, j'ai préféré les 10x. 40mm ça commence à être lumineux pour du repérage et le poids était très contenu (pas de fatique). Au-dessus tu ne passes pas la nuit à bout de bras mais on peut voir des objets intéressants.
  22. optique Taka

    Je pense que l'information est imprécise, j'ai déjà traité avec Ohara Japon. Ohara peut fabriquer des prismes et lentilles moulées de faibles dimensions, pas des lentilles polies. C'est avant tout un fondeur de matériaux : verres et céramiques.
  23. J'ai vu finir le monde ancien.

    La vache, mon ancien prof de PhyQ., Emile Amsallag (specialise en supra-conductivité) de Paris 6 a du tomber de sa chaise.
  24. Fichier SER à transmettre ici

    J'ai zoomé ... je sors. ---------------- Empiler des images merdiques (faible densité d'information utile) ça n'aide pas à obtenir une bonne image finale. Additionner du bruit ça fait toujours du bruit ; ça ne fait qu'augmenter la taille de la botte de foin dans laquelle tu cherches l'aiguille. cf les deux thèses sur les méthodes et les expériences réalisées. Garrel-HighlyEfficientLucky-2012.pdf tubbs_thesis.pdf La plus récente propose une méthode de sélection basée sur la densité d'information calculée via une transformée de Fourier de chaque image. C'est intéressant dans le sens ou le bruit a tendance à détruire/noyer les fréquences hautes.
  25. Fichier SER à transmettre ici

    Ce n'est plus la théorie, le fait de passer par un empilement statistique réduit énormément la probabilité d'être en dehors des limites de l'abaque. Donc là c'est la pratique. Ces formules sont des abaques employées par les pros sur du matériel de compétition.