lyl

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Tout ce qui a été posté par lyl

  1. J'ai corrigé à 450-480nm, je pense qu'à terme les constructeurs astros nous sortirons des filtres avec la coupure du bleu LED. Pour récupérer un peu plus : il y a peut-être une solution de découper un filtre écran et de la mettre en amont sur l'objectif : la qualité optique devrait être suffisante dans cette position, même principe que pour les astro-solar. https://vista-protect.com/fr/produit/filtre-anti-lumiere-bleu/ Attention, choisir une plus restrictive : les anciens "anti-bleus" d'il y a 4 ans sont inefficaces car fait pour préserver un rendu de couleur plus "blanc" tout en protégeant uniquement de la DMLA (destruction de la rétine), la version restrictive respecte la production de mélatonine de la glande pituitaire (cycle jour/nuit) : le problème devenu classique des enfants qui ne s'endorment plus quand on leur laisse le smartphone en permanence ou l'informaticien qui peut travailler tout une nuit sans s'écrouler à 2h du matin. (le lendemain ce sont des zombies au boulot). Pourquoi est-ce intéressant en caméra couleur ? => A cause de la courbe de sensibilité des photosites filtrés par une matrice de Bayer : On gagne pas mal de flux entre 480 et 495nm par rapport à un Hbeta/Oiii étroit et le rendu bleu-vert serait plus fidèle/facile à ajuster en particulier pour les "vieilles" caméras qui ont le filtre de Bayer qui courre un peu trop haut pour le vert. Les bayer Sony de 1ere et 2eme génération : le recouvrement G vs B est ramené à 490-495nm. pour un meilleur rendu dans les bleus clairs. Nos invariants visuels testés statistiquement en 1955 : Il faut essayer de préserver la limite de plage 492nm limite du bleu-vert. Pour la limite du bleu vs le violet/indigo à 472nm, ça ne sera pas possible à cause des leds. C'est vrai que les Pléïades en rendu vert ou seulement cyan, c'est plutôt bof (perte de teinte et de contraste) A tester ...
  2. http://phozagora.free.fr/?page=zoom_histoire https://energieplus-lesite.be/category/techniques/eclairage10/sources-lumineuses/ Lampes à décharges L'essentiel en zone polluée est de couper les raies mercure et argon des lampes à décharge haute et basse pression qui ne sont pas naturelles, ainsi que celles des matériaux de la couche fluorescente de la surface des lampes. La lumière est émise exclusivement sous forme de rayons ultraviolets invisibles rendus visibles par les poudres fluorescentes placées sur la face interne de l’ampoule. => CLS, UHC, L-Pro fonctionne très bien avec ces éclairages, sauf certaines fluos triphosphore pour lesquelles ont a un effort sur le bleu clair, pas de solution sauf un filtre étroit Hbeta,Oiii + H-alpha. Ces lampes ont été surtout utilisées en éclairage public et/ou surtout industriel (plus blanche que les SBP/LPS abandonnées) http://phozagora.free.fr/?page=zoom_lampeid&type=LPS Actuellement, elle n’est plus utilisée que pour le remplacement des lampes existantes. À noter qu’il existe des lampes à vapeur de sodium haute pression (SHP/HPS) compatibles avec certains équipements de lampes à vapeur de mercure haute pression et directement interchangeables. Mais comme on le voit, les SHP ont un petit pic à 500nm intéressant pour la blancheur mais qui fait pollution. http://phozagora.free.fr/?page=zoom_lampeid&type=HPS On a quasiment plus de nos jours de raies sodium provenant des lampadaires. (changement récent avec JL.Borloo). LED : les pires. Les lampes de remplacement LEDs ont des raies similaires mais avec un bleu pic à 465nm plus casse-pied pour la photo numérique entre 450 et 480nm. Le L-Pro qui est adapté au lampe à vapeur de mercure/argon risque de laisser passer une partie du pic bleu avec les Leds de remplacement. https://www.canada.ca/fr/institut-conservation/services/publications-conservation-preservation/bulletins-techniques/eclairage-del-musees.html Iodures métalliques : pour le rendu couleur Autres lampes modernes : voir http://phozagora.free.fr/?page=zoom_lampeid&type=MH C'est surtout utilisé pour les sites historiques, donc bon, assez rare que l'on pratique l'astronomie à côté.
  3. Cela dépend du poids du chercheur Sinon tu as plus ferme pour l'alignement avec des éléments de la solution de l'ASIAIR et deux/quatres vis M4 + écrous à trouver à part. https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/info/p12671_ZWO-finder-shoe-for-standard-finders-and-guide-scopes-and-Asiair-Pro.html https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/info/p13498_ZWO-Dovetail-Groove-for-ASIAIR-PRO.html L'embase est épaisse et peut enterrer les têtes de vis/écrous Des vis et écrous M4 ça se trouve. Je note que Sam (ASI) a toujours les idées mécaniques qui vont bien. Les écrous seraient à mettre du côté du clamp Vixen que tu puisses les maintenir pour le serrage avec une pince quelconque. Si l'épaisseur le permet : une rondelle à dent (acier dur) pour éviter le desserrage et faciliter le serrage par la même occasion. Une fois le contact entre les pièces établi, la rondelle s'incruste dans l'écrou souvent inox (plus mou) et l'alu anodisé : plus besoin de tenir l'écrou et pas besoin de serrer comme une brute, c'est largement surdimensionné pour tenir des kilos.
  4. un clamp Baader inversé. Le trou central est au pas 1/4" Kodak. tu y fixes une semelle pour chercheur avec une vis Kodak pas trop longue. https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/info/p2734_TS-Optics-Finder-Shoe-with-flat-support-surface-and-slotted-hole.html
  5. Miroir 1 m f/d 7

    Réalisations notables vers 1900, c'est à dire à la pointe de la technique de fabrication. 1909, le célèbre télescope de Baillaud au Pic du Midi, 60cm. C'est celui qui mit fin à la polémique des canaux martiens. http://picdumidi.org/baillaud.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Baillaud http://www.astrosurf.com/topic/142637-mars-hill-ou-rétrospective-sur-percival-lowell/ Observateur : Aymar de la Baume Pluvinel qui fit la préface de Lunettes et Télescopes de Danjon et Couder. Le T1M du pic date de 1963. Il fit une carte de la Lune en préparation aux missions Apollo. Le télescope de Hale , 1908, 880kg, 191mm d'épais. https://fr.wikipedia.org/wiki/Observatoire_du_Mont_Wilson Je fais abstraction de certains de la liste postée par @Fred_76 car on a quelques culs de bouteille avant les années 1900, Seul Léon Foucault a initié des réflecteurs qui en valait la peine. Ensuite bon, Adolphe Martin n'était pas aussi doué pour le polissage mais il avait d'autres talents. Le vrai précurseur des gros instruments de précision est André Couder avec ses calculs de leviers astatiques, les autres qui dépassent 1m ne sont que des collecteurs de photons. https://www.webastro.net/forums/topic/189185-les-indispensables-pour-tailler-ou-contrôler-un-doublet-bk7-f2-ou-objectifs-divers/?do=findComment&comment=2849147 Même le 74" du Mont Stromlo 1955 en Australie, fabriqué en Angleterre (interférométrie par Grubb Parsons ci-dessus) est un cul de bouteille, uniquement destiné à apporter de la luminosité. C'est ce qui explique la demande expresse et le financement de la NASA pour le 1M du Pic du Midi. Sans vouloir vexer les américains, en 1960, c'est encore en France que l'on tenait le leadership grâce à Henri Chrétien et André Couder (entre autres)
  6. Anciens oculaires

    Ou objectif spécifiquement calé pour compenser l'aberration sphérique de l'oculaire. J'ai eu un résultat surprenant de qualité sur des objectifs des années 50, des Vixen 60/910 : les courbures internes de l'objectif sont identiques r2=r3. J'ai pensé à une erreur sur le premier objectif et j'ai révisé mon jugement sur le deuxième. C'était conçu à dessein.
  7. Inventaire d'oculaires (fiches)

    Oui certes, c'est méritant mais c'est un point de vue étroit, typique des personnes qui n'ont aucune perspective historique sur l'utilisation des oculaires. Restreindre les tests à un dobson 300 engendre forcément des mauvaises interprétations et des erreurs de compte rendu. Exemple : le Takashi MC Abbe 4mm sur un dobson à f/5 : extrait de la vidéo précédente "Je vais surtout parler du 4mm ... Le TOE c'est un Abbe mais avec plus de relief d’œil ... même à cette distance là je diaphragme... ( typique de qui n'a jamais utilisé dans les conditions prévues, bref ) ... du coup si c'est pas agréable... balai essuie-glasse." https://www.youtube.com/watch?v=MFirURh2cm8&t=3567s Bon, ça suffit, un oculaire ça ne se teste pas ainsi. En l’occurrence le Tak MC Abbe est un oculaire pour minimum f/8 spécifiquement pour de la séparation d'étoiles doubles ou du planétaire. La dépendance à l'ambiance lumineuse est énorme. Voici la formule d'application à dépendante de la différence de pupille et donc de l'illumination ambiante dans l’œil (schéma et formule de Maksutov). L'angle de FOV 30° pris en référence n'est pas anodin et correspond à une limite raisonnable pour les aberrations optiques de l'oeil. (+/-15° hors d'axe). et l'on constate que ramenée à 4mm et f/8 sur les planètes (peu de lumière totale collectée, c'est le plus important pour maintenir une grosse pupille côté oeil), les 3.2mm (90%fl - 0.4mm d'épais de la cellule) se convertissent pour 30° en FER= 3.2 + 4.5/1.86 = 11.6mm Assez loin du problème "balai essuie-glace pour les cils" A f/5, il y a notablement plus de lumière de fond de ciel, on va effectivement taper dans les FER ~= 6mm => Les oculaires de construction ancienne sont totalement inadaptés aux instruments RFT et plus l'oculaire offrent d'angle apparent, moins la pupille ne peut se dilater/relaxer à cause du fond de ciel. En résumé : un oculaire grand champ doit offrir un relief d’œil adapté à l'angle d'observation qu'il propose et il sera d'autant moins adapté à l'observation des détails. Egalement, à partir du moment ou l'on illumine suffisamment les bâtonnets (dans un angle au-delà de 25-30° de l'axe soit FOV 50-60°), la pupille de l’œil va se réduire, diaphragmer le pinceau optique et réduire l'acuité de l'oeil. C'est un paradoxe mais l’œil est plus précis optiquement à pupille ouverte. L'oculaire est là pour compenser ses aberrations sur la rétine. La pupille instrumentale, faible, elle, reste valide pour l'intensité des aberrations. Ce phénomène est une sorte de magnification optique D1/D2 prise en compte dans la conception des anciens oculaires. De la technique de l'observation qui ne s'est pas faite en un jour. Précision de l’œil suivant l'ouverture D1 et l'utilité du ratio D1 / D2 pour atteindre la précision instrumentale. (A noter que 6mm c'est extrême et hors limite, DD Maksutov avait posé une imite à 5mm, ça déconne trop ensuite même avec un œil en bonne santé. J.Texereau parlait d'une déformation de la pupille d'entrée en "oeil de chat" même l'angle maximal utile hors d'axe.) Bien entendu, du fait de cette désadaptation de la pupille de l'iris (~2mm naturel), il faut compenser l'aberration chromatique et sphérique de l’œil causée par la plus grande pupille quand on observe à faible illumination. Le but de l'oculaire "planétaire" ou "de résolution maximale" est que l'on arrose le maximum de cônes avec une bonne précision optique. On reconstitue ainsi un contraste par agrégation des informations comme en échantillonnage photo. Dans la pratique, au début du 20eme siècle, Arnulf a établi un critère optimal entre 0.5 et 0.7mm de pupille, à comparer avec l'ouverture de 2 à 2.5mm lors que l’œil est autonome et gère automatiquement son iris. On peut en dire autant sur la fonction grand champ des autres type d'oculaires, en particulier de la couleur latérale mais c'est moins ma tasse de thé. Également, il existe une autre philosophie d'observation qui est tout à fait louable, c'est de rester à la pupille standard pour l’œil mais à doubler, tripler la taille de collecte de l'instrument pour rester dans l'illumination. Il ne faut pas se leurrer mais les grosses lunettes d'observatoires, quand elles observent les objets surfaciques (Lune, Planète) ne montent pas à des grossissements pharaoniques. Couder en parlait à propos du grand réfracteur Repsold/Merz de Strasbourg (48-50cm, 7m de focale), les grossissements extrêmes sont pour les observations des étoiles doubles ou les retouches de l'optique (4.5mm x1540 et le 9mm x770). La résolution espérée étant de 0.61" (secondes d'arc) dans le jaune-orange soit un équivalent de 23cm au lieu de 48cm. -> Oculaire idéal Huygens de 15mm
  8. lentilles de la lunette de Galilée

    Je pense également que pour cette histoire d'asymétrie de la première lentille, il faut qu'elle soit reproductible pour que le brevet déposé soit valide. Et donc, que ses caractéristiques soient mesurables. Ce n'est pas simple avec les outils de l'époque. Une lentille de 5cm qui ait un rayon de courbure de "3 pieds du roi" (97.5cm) donne une flèche très petite d'environ 1/3 de mm et l'autre face en aurait une de l'ordre de 1/10eme de mm. A cette époque, on savait certes faire des feuilles fines en or ou en argent en 1/100eme de millimètre mais mesurer avec des calibres au dixième de mm c'est compliqué en 1610. Je pense qu'il faut se baser sur la précision de l’œil avec ou sans loupe pour comparaison avec une forme préétablie (1/3mm à 25cm sans aide, le 1/10mm est atteignable avec une loupe) Faire une forme de 3m de rayon sur un lentille de 5cm de diamètre parait déjà proche de la limite.
  9. lentilles de la lunette de Galilée

    Yep, Vla avait cherché les infos et je suis ravie de déterrer cette partie ancienne de l'histoire de l'optique, c'est riche du génie bricoleur humain avant même d'avoir compris des principes plus élaborés : comment produire un objectif qui soit intrinsèquement achromatique. Techniquement ça parait assez simple : biconvexe et plan concave. Mais c'est déjà avec une recherche du meilleur piqué (ce n'est pas un plan convexe), probablement la recherche d'un "best form lens" qui formait une belle image avant qu'on lui adjoigne une lentille négative. Surprise, n'est-ce pas ? On savait déjà, je pense, à cette époque faire du tracé de rayons, Kepler en parlait vers 1600 des lois de la réfraction : https://link.springer.com/article/10.1007/s00407-019-00236-w Puis René Descartes formalisa pas très longtemps plus tard dans la dioptrique vers 1637 : https://www.academia.edu/6530699/DESCARTES_Dioptrics_On_Light Ceci dit, par rapport à la formule de Vladimir Sacek, c'est plutôt du verre à vitrail (verre sodo-calcique / soda lime glass) que du BK7 qui fut inventé 1907. L'acide borique n'était pas utilisé pour ça au 17eme siècle mais plutôt pour soigner les plaies et tuer les insectes dans les potagers. La voilà dans la conception qui suit avec un équivalent verre à vitre bien blanc (du Superwite de chez Schott) A x15 l'image sera d'excellente qualité. La forme de la première lentille faite par Laprejus (= Hans Lipperhey qui l'a brevetée à l'époque) était déjà sans doute travaillée : un biconvexe asymétrique pour améliorer le piqué. (contrairement à ce que pense Vla dans son texte). Je ne vois pas l'intérêt de poser un brevet pour un simple plan-convexe pour l'objectif. Ça dépend de votre budget mais ce sont des lentilles qui devrait se trouver ou tout du moins approchant. Galilée en a eu plus d'une lunette avant de faire acheter celle d'Hans Lipperhey qui lui a permis d'observer avec un grossissement suffisant. Le plus proche en lentille sur étagères : plan-convexe, bombé vers l'avant et plan-concave creux côté œil. et un tube plus court. Le grossissement proche de x15 doit être atteint pour bien visualiser les satellites galiléens. (x14.3 sur celle au dessus) et 7cm de distance de la lentille pour l’œil. https://www.thorlabs.com/thorproduct.cfm?partnumber=LA1779 https://www.thorlabs.com/thorproduct.cfm?partnumber=LC1582 Sinon, pour être plus proche de la qualité de celle de Galilée, on doit bien pouvoir trouver quelqu'un pour vous polir ça moyennant finance avec les spécifications r2=2.3r1 avec 1.33 de focale et la négative en 94mm de focale. -------------- les instruments en formule dite "de Galilée" Un siècle plus tard, ~1730, on fabriqua des instruments tout petit pour les sextants de la marine. Le sextant avait une image directe redressée et l'objectif n'était pas achromatique au début, car le verre flint de qualité optique inventé par Henri Guinand n'existait même pas ! (cf John & Peter Dollond : les achromats c'est 1750) La version de la lunette "de Galilée" aura perduré plus de cent ans, c'est le seul moyen à l'époque d'avoir une correction chromatique suffisante : en utilisant un oculaire négatif en amont du foyer. Un autre avantage est donc sa compacité avec l'oculaire placé en avant du foyer : un chercheur x5 en lunette galiléenne est de 2/3 de la taille de la version à oculaire positif. (Ça a existé sur les lunettes vintage ces chercheurs tout petit de 15 à 20mm, je dois avoir ça sur une Vixen Tachyon 60/800, c'est tout à fait moche hors du centre mais efficace autour du réticule) Voilà, j'espère avoir enrichi votre projet des éléments historiques qui font que cet instrument est une pierre à l'édifice scientifique et de Galilée "le père de la physique moderne". La réponse française de René Descartes par la dioptrique en 1937, n'est ni plus ni moins que l'un des discours d'ouverture philosophique anticipant les Lumières.° A noter que je coupe volontairement court à la polémique religieuse/politique qui a suivi mais il faut savoir que ce fut à cette époque que l'on parla des illuminati (au sens lumière intérieure et fin du dogmatisme imposé par l'Eglise), du protestantisme et le commencement du siècle des lumières (1685). Et ainsi un sou ... l'astronomie au secours de la liberté de pensée. Et à y repenser, Galilée tel un Icare, un Prométhée, un Odin qui nous a sorti de l'obscurantisme au final en perdant la vue. Myriam ° : http://classiques.uqac.ca/classiques/Descartes/dioptrique/dioptrique.pdf
  10. Visuel assisté, Observation, Vocabulaire

    Perso, j'ai pas contesté le terme VA et j'ai juste donné un avis linguistique.
  11. Visuel assisté, Observation, Vocabulaire

    polémique c'est un peu fort, mais comme j'essayais de l'expliquer, il y a une vrai différence entre regarder à l'oculaire et regarder un écran car il y a une différence d'ouverture de la pupille de l’œil. a) Ce dernier se comporte différemment. Dans la plupart des cas c'est très positif pour le VA mais b) certains instruments d'une autre époque (vintage) ne sont pas conçus pour recevoir un dispositif ou un capteur sur le plan focal. Ceux là sont dans le concept de chaîne optique complète dans laquelle l'oculaire est intégré. C'était pas le totalement le cas pour le sujet référencé mais il faut parfois penser à une adaptation. Exemple avec peu d'impact mais très connu : Takahashi et les TSA. En lunette brute, les TSA-102 et 120 ont des objectifs avec une coma naturelle, les flatteners et les réducteurs/extendeurs ne sont pas standards. Si tu mets un VA sur la TSA, ça n'est pas optimal. Il faut le mettre sur la TSA + un flattener par exemple. Et c) par exemple pour être efficace, je ne peux pas conseiller un filtre à bande plus large avant un amplificateur photonique/électronique. Il est parfois préférable de limiter le "bruit" aka les fréquences inutiles avant d'amplifier. (Nota bene suis ingé en traitement du signal je connaissais bien ces dispositifs, même façon de procéder que les vieux téléviseurs à écran cathodique)
  12. Visuel assisté, Observation, Vocabulaire

    Allez, un peu de lecture pour @yapo Cerveau-Vision-NeuroAnatomie.pdf Les voies d'analyse neuronales Vision-des-couleurs-experience.pdf Les teintes uniques (théorie du mesmérisme qui pose la base des trucages au cinéma et à la télévision) Note : au-delà de "green", les cônes M sont très peu contributifs et la résolution chute brutalement d'un facteur de 5 à 10 (contribution principale des cônes S, moins dense.). Un nouveau pic a lieu ensuite avec un rebond des cônes L à ~440nm La MTF de l’œil et la résolution suivant les fréquences et très complexe. (je détaille pas l'optique de l’œil en lui-même) Albert König, très en avance sur son temps, connaissait ou devinait une partie de ces informations et a posé la base de la conception des oculaires avant la WWII. La vision électronique peut difficilement fonctionner lorsqu'elle implique une faible pupille de sortie, sinon elle doit tenir compte du fonctionnement de l’œil suivant la puissance d'illumination qu'elle produit.
  13. lunette william optics zenithstar 80 ?

    C'est un doublet S-FPL51 + KzFS4 (Ohara S-NBM51 Kurz Flint) qui a un bon piqué individuel des couleurs. Elle n'est pas apo mais très bien corrigée de 465 (violet sur le graphe) à 625nm (rouge sur le graphe) Le minima de focale est entre la raie F 486nm et 508,5nm, soit un calage très haut. => Spécifications William Optics retrouvées dans les archives d'Agena Astro. Le Résidu Chromatique est autour de 2.56 mais comme elle est très déséquilibrée avec ce calage très haut vers le champ profond le RC n'est pas indicatif : c'est à coup sûr une approche particulière. Vu le rendu correct en rouge proche, l'excellent bafflage interne est très utile pour la pousser 1) en visuel lunaire et 2) champ profond avec d'excellent résultats en photo vu qu'elle englobe la plage des photosites RGB correctement 460-530-620. Elle est tirée au f/D le plus petit pour satisfaire cet aspect photo et garder un sphérochromatisme contrôlé. Son petit diamètre ne la destine pas à faire du planétaire, ça restera au niveau initiation mais comme dit plus haut : ce n'est pas désagréable. La couleur du ray-tracing fournit par WO est fantaisiste (la raie F (bleu) est en vert et la raie e (vert) en rose), le mien est plus proche (au-dessus). C'est une lunette calée g 434-C 656, très archétype photo CCD (mais pas argentique qui sont g-D) Grace à la combinaison avec le flint spécial, c'est un anastigmat à 1.5° de champ, soit 28mm de diagonale, minima du spot à 0.75° hors d'axe, 14mm hors d'axe => toute la diagonale de l'APS-C et compatible full-frame donc. Il y en a plus "sous le pied" qu'il n'y parait. Je mets ces informations car il y en a une qui vient d'apparaitre sur les PA. Elle a eu de bons retours en photographie terrestre, birding & nature : Thomas Gade en a fait une revue en tant que téléobjectif. https://www.photoinfos.com/astronomie/William-Zenithstar-II-80ED-Apo-Refraktor.htm Image terrestre tout à fait correcte que l'Orion 80ED (S-FPL53+N-ZK7) a ensuite un peu bouleversée https://www.photoinfos.com/Fototechnik/Objektive/Teleobjektive03.htm à comparer avec une SkyW 80ED (FPL53+BK7) sortie un peu après quand le S-FPL53 (et équivalent) a été fabriqué en plus grand volume. Un peu moins de voile violet mais le ressenti contraste n'est pas aussi satisfaisant. Juste pour rappel, malgré les déboires de fabrication, il s'agit de conception faites par ou en collaboration avec Thomas Back à la fin de sa vie.
  14. Visuel assisté, Observation, Vocabulaire

    Oui elle est employée en météorologie dans le but d'établir une prédiction. Si l'outil, la méthode est destinée à une interprétation c'est correct. Pour du spectacle, en vue dans faire description uniquement, ce n'est pas de l'observation (sens étymologique). Note : le dessin astronomique est une interprétation quand il y ajoute des couleurs ou des forces de traits en fonction de ce que l'observateur a compris.
  15. Projet Astrowl de visuel assisté

    Je suis d'accord avec Serge Vieillard, il y a des systèmes pour reproduire l'occultation de notre astre du jour. L'intérêt de l'éclipse et c'est une quête forcenée que j'ai découverte chez les chasseurs d'éclipse au club Tycho Brahé. C'est l'émotion universelle qui gravite autour de cet évênement, comme un arrêt du temps, une trève générale de la Vie. Ce genre d'évènement déclenche des comportements humains tolérants plusieurs jours avant, montrant par là un mysticisme latent dans toutes les cultures.
  16. Visuel assisté, Observation, Vocabulaire

    Observation : Ex . Les arcs-en-ciel s’observent après la pluie. Et l'on en a déduit la composition de la lumière. Cela se réfère à un comportement, une réflexion intellectuelle, ce que l'outil ne peut amener seul et je doute que chaque astronome amateur ait une démarche scientifique systématique (sans vouloir vexer personne). Je penche plutôt sur un substitut de l'œil en se basant sur oculaire électronique ou informatique mais l'on perd la notion de sens (un des cinq sens) que l'on peut approcher avec la terminologie autour du mot vision. Extraits du wiktionnaire : "Ses yeux, doués d’une extrême puissance de vision, comme tous ceux de ces indigènes nomades, habitués aux ténèbres des longues nuits de l’hiver arctique, ne pouvaient la tromper. " — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873) "[…], nous passons sous le pont suspendu de Brooklyn et devant Manhattan et ses gratte-ciel, et ma dernière vision de New-York me laisse une impression de ville monstrueuse et titanesque." — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929) C'est assez indicatif du ressenti personnel qui se greffe autour du mot vision.
  17. @messier63 ça c'est pas sérieux comme remarque. La magnitude surfacique de IC434 est d'environ 11, 100 fois moins qu'une étoile de magnitude 6 et dans le H-alpha, ça ramène à 6-7% de cela Imaginons que l'on soit à 4 ou 5mm de pupille, ça ramène la 76mm entre 361x et 225x fois plus collectrice contre 1600 fois moins que la limite possible. Personnellement je l'ai observée à la limite du possible, un 152mm en ciel pur et sans lumière avec 7mm de pupille, c'est déjà anormal. Mais je l'ai aussi photographiée avec une pose unique de 4s au max de sensibilité d'une caméra ASI185MC et un objectif ouvert à 35mm f/1.6 Je connais la limite de ce qu'on peut espérer. Il y a de très bonnes utilisations à avoir avec ce type d'amplificateur, en particulier pour les galaxies qui ont de faibles magnitudes surfaciques mais de là à dire que tu vas proposer un T6000 c'est se faire de la publicité gratuite, la résolution ne changera pas. Est-ce le but final de ce sujet ?
  18. HELP LES LUNETTEUX ...

    Je précise un peu plus, histoire de coller aux choix de dénominations historiques. L'oculaire résolvant est celui qui donne une pupille de 2mm, la pupille minimale de jour en pleine illumination. A ce diamètre l'écart |e-C| |e-F| (vert-bleu et vert-rouge) est d'environ 0.4 longueur d'onde (plage de 0.8 lambda). On s'en débrouille très bien mais ce n'est pas optimal. C'est basé sur cette considération et les constatations historiques que A.E.Conrady a donné le critère d'achromatisme des instruments visuels : écart |e-F| et |e-C| < 5/8 lambda. Le résidu chromatique (pour la vision terrestre, illumination solaire) associé est autour de 2.4. On peut pousser à 3 (tables de D.Lichtenknecker en astronomie). Dans la pratique, on voit des instruments qui apparaissent achromatiques (en astro) avec des RC à 4.4. Les principes sont bousculés depuis une centaine d'années. A 1 mm de pupille, deux fois moins : c'est le diamètre pupillaire qui donne ~80% des détails optiquement accessibles : l’œil n'est pas encore diffraction limited (capable de lire les détails sur toute la bande F-C) Entre 0.5 et 0.7mm (suivant les personnes) dans les meilleures conditions atmosphériques qui soient, c'est le grossissement qui correspondent au critère d'Arnulf, l'oeil est "diffraction limited" entre bleu et rouge. Bien entendu l'illumination relative des objets observés baisse, il ne faut pas s'attendre à obtenir une sensation colorée parfaite si on ne stimule pas assez les cônes de l’œil.
  19. Inventaire d'oculaires (fiches)

    Ah oui pas vu désolée pour Adamckiewicz, mais je prenais honneur à mettre un lien à un document auquel j'ai participé auprès de Don pendant les années pendant lesquelles j'étais modo dans cette section du forum sur CN. Par contre de la à comparer avec le vieux doc de 2014-2018 de Luxorion (sans vouloir le vexer pour son ancien travail) : bof. Juste au moins quelques commentaires judicieux à faire sur les oculaires en particulier le chromatisme. 1) Les oculaires ont un f/D de prédilection car la correction correspond à l'adaptation à l’œil humain quand on est dans ou en dehors du diamètre pupillaire standard. Concept que Vladimir Sacek aborde sur AMATEUR TELESCOPE OPTICS 2) A chaque focale et f/D ce paramètre diffère. 3) la correction de l'aberration sphérique est également normée en dehors des considérations des configurations des instruments depuis l'évolution des années 1980 apportées par Nikon et Olympus en microscopie. Ça ne s'est pas fait en un jour mais en environ 20 ans. Roland Christen en parle dans ses "essays" http://www.csun.edu/~rprovin/roland/startest1.html (dernier paragraphe) Pour conclure : une étude sur le piqué, la correction chromatique de l'oculaire axiale et latérale, la couleur résiduelle sans avoir compris ou donné pour quel usage il est destiné est sans valeur. Faire une liste à jour c'est bien, faire une liste qui soit non redondante (qui indique les "rebrand" ou le masquage par une nouvelle marque) c'est mieux. Et expliquer pour quelles conditions d'usage : c'est ce dont on a besoin. J'ai bien essayé de faire cela pendant 3 années sur CN mais les mêmes questions reviennent toujours en boucle parce que les concepteurs/constructeurs ne donnent que peu d'explications ou surtout que les "astrams" les gens ne les lisent pas. En particulier, le lobby Televue, qui est le plus documenté par les brevets d'A.Nagler et les explications diverses et le plus obtu sur ce sujet. Et BillP (devenu "vendeur" sur CN) est aussi déçu que moi, son bouquin/sa brochure copié(e) et diffusé sur le net ne lui rapporte rien. Le but des documents c'est censé être préalable à l'achat pour que ça dure, mais quand je vois la rotation des valises de certains... Bon après tout c'est pas mon argent. "La sagesse (/.../), et science sans conscience n'est que ruine de l'âme." ° François Rabelais, dans Pantagruel (chap. VIII ) ° et aujourd'hui du porte-feuille.
  20. Il faut passer en powershell maintenant : .bat encore plus que .cmd utilise l'ancien émulateur de commande qui est obsolète et ne se plugge plus efficacement au noyau windows. (dsl j'ai perdu mon propre script de connection wifi amélioré : la preuve que finalement windows 10 avec les derniers patches ne se débrouille pas si mal, je passe à w11 quand les impératifs de sécurité se feront sentir)
  21. Inventaire d'oculaires (fiches)

    Bientôt la liste complète !
  22. Anciens oculaires

    Une acquisition récente auprès d'Astromoine. Démonté pour vérification, c'est bien une formule type Masuyama. La cellule est un peu plus simple. Le bafflage est similaire côté ciel avec un baffle en plus de l'arrêt de champ. Le chargement est par le haut sous la bonnette. Lentilles surdimensionnées, on pourrait probablement en tirer 60° (sans la qualité prévue) en retirant le bafflage et l'arrêt de champ. C'est là, une des deux différences : un peu plus simple que le "volcano top" du Masuyama qui est plus adaptée aux arcades sourcilières (diamètre du sommet du volcan). Je n'ai pas vu de différence de courbure pour la lentille centrale, c'est plus adapté à la production en série et la deuxième différence : pseudo-masuyama donc. Les doublets sont noircis. A valider sur pièce pour les aberrations : à suivre. --- Le 1er test sur un chercheur Intes : 50mm f/5 (un doublet cémenté de bonne qualité qui supporte du grossissement) Distorsion en coussinet mais le piqué est bien conservé sur le bord. En terrestre : correction chromatique presque parfaite, très large avec une très bonne saturation des couleurs. En latéral (suis à 10fois ou 5mm de pupille) j'ai un fin liseret vert vs violet sur les zones de séparation blanc-noir. Je pense que l'oculaire compense un peu mais qu'il n'est pas idéal pour f/5. (Le design du masu original est à f/7, déjà meilleur que l'Astroplan Zeiss d'origine plutôt vers f/10) Le piqué, la saturation couleur (général) et la couleur latérale sont supérieurs au TAL 25mm plössl vers le bord et un champ total similaire. (bon ben c'est pas anormal quoi avec la lentille en plus) --- 2eme test de jour : TAL 100/1000 (version ancienne semi-apo) Distorsion en coussinet, piqué conservé, champ plat. En terrestre : idem pour la correction chromatique, supplément de contraste vs le plössl en dehors du centre. Latéral : nul sur le bon focus. Supérieur légèrement sur chaque point au plössl, l'impression générale est une image un peu plus nette, on dira techniquement contrastée et saturée. Je pense que c'est principalement du à la gestion de la couleur latérale car au centre, je ne vois aucune différence à cette résolution peu importante. On est presque au grossissement résolvant, l'absence de chromatisme en terrestre est surprenante. Je perçois même des détails sur les nuages blanc/bleu clair. Le supplément de prix par rapport au plössl est justifié. (TAL plössl = haut de gamme au lanthane) --- 3eme test ce soir : top Antarès est à portée de la Lune, c'est piqué à souhait et la belle étoile est rouge grenat. Juste pour le fun on défocalise un peu, et c'est à couper le souffle, le disque d'Airy et les premiers anneaux sont rouge-orange à côté de la Lune blanche. (avec un soupson de vert-bleu entrelacé qui s'impose en contraste) Du coup, je m'étonne énormément du rendu couleur de la TAL, à chaque fois le rouge sort étonnamment bien, mieux que la théorie sur le papier. Bon sinon, je passe un coupe de réglage à l'étoile artificielle car j'ai vu un peu de coma au centre sur la map exacte avec un autre oculaire plus fort. Un demi-tour sur les micro-vis et c'est encore mieux sur le champ, je vois des étoiles plus faibles. ... faudrait comparer aux erflés 60-65° lanthane que faisait TAL, pas sûr que Kletsov ait fait mieux.
  23. Merci Serge, je vois que c'est fait. Ovni-M n'est pas du visuel, certaines de mes contributions sont inutiles : je supprime.
  24. La sensibilité au bord de la bande spectrale varie dans un ratio énorme (1-10) Le seuil de 2-3% de contraste exige un éclairement au seuil photopique (street illumination) Cela rend l'amplification de l'instrument indispensable (collecteur de photons). Par bonheur, dans le rouge, l’œil conserve plutôt bien son piqué. Les fortes pupilles de sorties fonctionnent bien, sous réserve que l'ambiance lumineuse soit très noire autour.