jackbauer 2

Perspectives pour 2022

Messages recommandés

En astronautique on peut ajouter la poursuite rythmée de la construction de la station chinoise avec plusieurs modules.

 

On peut aussi mentionner un essai de récupération du premier étage de la petite fusée Electron.

 

Et des Starlink...>:(

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On peut aussi citer la mission robotique lunaire Nova-C lunar lander,  l'Inde qui poursuit son programme Gaganyaan avec objectif de vols habités, ...
Pour Euclid, c'est un poil plus nébuleux. Peut-être attendent t'ils de voir comment se comporte JWST avant de charger des robots de maintenance et des pièces de rechange avec la mission ??? :D

N'oublions pas, même s'il ne s'agit que de progrès, des avancées 2022 de l'ELT (je sais, je sais, c'est un poil chauvin de parler du boulot, mais bon un peu de pub au passage :)):
- Le dôme va commencer à grimper sur ses fondations 

- La structure passe en fabrication

- Le polissage des segments va monter en puissance, des millions de franges à contempler :)

- Le monstre M2 4-m convexe F/1.1  va voir ses premières franges

- Le M3 va être douci

- Le M4 passe en assemblage final

- Le M5 va avoir son blank en SiC

- Les premiers instruments partent en fab

 Et plein d'autres livraisons de matos au Chili :)

 

Bon vœux, bons cieux

 

PS:
Il semblerait qu’après les aléas météo de 2021 sur la France, en conjonction avec le changement climatique, la France va voir à compter de 2022 la qualité de son ciel nocturne considérablement modifié:
- le nombre de nuits claires, sèches, et transparentes va passer à 280 en moyenne

- le seeing moyen va tomber à 0.51 arcsec, avec 51% des nuits à 0.25 arcsec, et 5.1% des nuits sous les 0.15 arcsec

- ces statistiques, surprenantes, sont valables sur l'ensemble du territoire métropolitain, et en particulier à la jonction des départements Essonne/Seine et Marne / Loiret.

- Ainsi, bon nombre d'astams vont devoir revoir l' échantillonnage de leurs setups :D   

 (quoi ? on peut rêver un peu, non ? 9_9 )

 

Marc

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Ah, on va aussi se prendre la station Tiangong-1 sur la figure, le 31 mars ou le 01 avril ... o.O
Certain que les astams vont vouloir shooter si cela passe pas loin de chez eux ... 9_9
On affûte et on nettoie les objos :D

 

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Marc

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Il y a 3 heures, Cay2 a dit :

Pour Euclid, c'est un poil plus nébuleux

 C'est repoussé à 2023 !

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Le 04/01/2022 à 10:53, Cay2 a dit :

On peut aussi citer la mission robotique lunaire Nova-C lunar lander

Chaque année on annonce plusieurs missions vers la Lune, qu'elles soient privées ou de pays émergents dans le domaine interplanétaire. Et en général elles ne se réalisent pas ou sont reportées...

Peut-être celle-ci aura t-elle plus de chance ? La Corée du Sud pourrait lancer sa première mission vers notre satellite, KPLO (Korea Pathfinder Lunar Orbiter), une sonde de 678 kg qui doit être placée en orbite polaire (lancement par une Falcon 9 de SpaceX)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Korea_Pathfinder_Lunar_Orbiter

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Il y a 11 heures, Cay2 a dit :

N'oublions pas, même s'il ne s'agit que de progrès, des avancées 2022 de l'ELT (je sais, je sais, c'est un poil chauvin de parler du boulot, mais bon un peu de pub au passage :)):
- Le dôme va commencer à grimper sur ses fondations

 

Ah bin on est pas contre quelques infos, les dernières photos du chantier remontent à des lustres ! ;) Pour le dôme j'imagine qu'il va y avoir du retard avec ces histoires de Covid...

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Le 02/01/2022 à 00:18, jackbauer 2 a dit :

Les européens misent Sur Ariane 6, leur nouveau cheval de bataille qui doit faire son 1er vol cette année.

 

En gros, capacité de la Proton en LEO, mais nettement plus performante en GEO :

 

Ariane-5-ECA_Ariane-64_comparison_AndrewParsonson.jpg.455b34fce9138a970a51f77d0afbe9f3.jpg

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On peut rajouter ça à la liste :

 

https://spacenews.com/india-targets-august-launch-for-chandrayaan-3-lunar-lander/

 

 L’Inde vise le lancement en août de sa mission d’atterrisseur lunaire Chandrayaan-3, a déclaré le ministre de la Science et de la Technologie du pays le 2 février.

La mission marquera la deuxième tentative de l’Inde d’atterrir un vaisseau spatial sur la Lune. Une tentative de 2019 a échoué lorsque l’atterrisseur Vikram de Chandrayaan-2 et son rover embarqué se sont écrasés sur la surface lunaire. L’orbiteur d’accompagnement de Chandrayaan-2 fait toujours le tour de la lune et servira de relais de communication pour l’atterrisseur et le rover Chandrayaan-3.

L’Inde avait initialement prévu de lancer Chandrayaan-3 en 2020, mais la pandémie de COVID-19 a retardé le calendrier du projet.

« Sur la base des enseignements tirés de Chandrayaan-2 et des suggestions faites par les experts au niveau national, la réalisation de Chandrayaan-3 est en cours », a déclaré le ministre indien de la Science et de la Technologie, Jitendra Singh, dans un communiqué du 2 février. « De nombreux matériels connexes et leurs tests spéciaux sont effectués avec succès. Le lancement est prévu pour août 2022.

Chandrayaan-3 devrait être lancé depuis le centre spatial indien Satish Dhawan à bord de la fusée geosynchrone Mark III.

Après avoir atteint la lune, Chandrayaan-3 tentera d’atterrir à environ 70,9 degrés au sud de l’équateur lunaire – le même site d’atterrissage choisi pour la tentative d’atterrissage de Chandraayan-2.

En cas de succès, Chandrayaan-3 fera de l’Inde le quatrième pays, après les États-Unis, la Russie et la Chine, à atterrir avec succès sur la lune.

 

 

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Il y a 4 heures, jackbauer 2 a dit :

L’Inde vise le lancement en août de sa mission d’atterrisseur lunaire Chandrayaan-3, a déclaré le ministre de la Science et de la Technologie du pays le 2 février.

 

Eh bé ! Tu ne risques pas de chômer (bon courage ^_^) en 2022 côté lunaire, car en sus de Chandrayaan-3, d'après l'infographie (super utile & magnifique) commise par Olaf Frohn sur son site (*), cette mission ne sera pas moins que la 11ème de l'année prévue et en ne comptant que les lancements et non les objets spatiaux individuels, cubesats & Co.  !

 

Solar System Missions update 2022-02 (au 01/02/2022) :

dlPR1fc.png

https://armchairastronautics.blogspot.com/

 

PS :  IM-1 NOVA-C,  CAPSTONE,  Peregrine,  Hakurato-R,  IM-2 NOVA-C / PRIME-1,  VIPER  et  SLIM, n'ont pas été cité jusqu'à présent ...

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Le 1/4/2022 à 04:07, Cay2 a dit :

Ah, on va aussi se prendre la station Tiangong-1 sur la figure, le 31 mars ou le 01 avril ... o.O
Certain que les astams vont vouloir shooter si cela passe pas loin de chez eux ... 9_9
On affûte et on nettoie les objos :D

 

C’était pas en 2018 ? J'ai loupé quelque chose ? Une blague qui m’échappe ?

 

jf

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Le 04/02/2022 à 19:04, BobMarsian a dit :

PS :  IM-1 NOVA-C,  CAPSTONE,  Peregrine,  Hakurato-R,  IM-2 NOVA-C / PRIME-1,  VIPER  et  SLIM, n'ont pas été cité jusqu'à présent ...

 

En fait, l'infographie d'Olaf Frohn n'est pas exactement à jour puisque la mission VIPER ("lander" Griffin) d'Astrobotic Technology n'est pas attendu avant nov. 2023, et ce dans le cadre du programme de la NASA : Commercial Lunar Payload Services (CLPS).


Par contre, les trois 1ères missions de ce programme sont visiblement toujours prévues pour cette année :
Q1 2022 - CLPS-1 - Astrobotic Technology   - Peregrine ("lander")
Q1 2022 - CLPS-2 - Intuitive Machines IM-1 - Nova-C ("lander")
12/2022 - CLPS-3 - Intuitive Machines IM-2 - Nova-C ("lander") / PRIME-1 / Micro-Nova ("hopper")

 

Cette dernière apparait particulièrement intéressante puisqu'il s'agira avec l'expérience PRIME-1 (Polar Resources Ice-Mining Experiment-1) d'effectuer pour la 1ère fois un forage d'environ 1 m (3 pieds) à la recherche de glace sous la surface (TRIDENT : The Regolith Ice Drill for Exploring New Terrain), puis de l'analyser, et ce dans une région du Pôle Sud non loin du cratère Shackleton (à droite).

 

CLPS-3_IM-2_Nova-C_Shackleton-landing-site.jpg.0fafa9897721ecfe485a28f1cd5c6399.jpg

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http://www.parabolicarc.com/2021/11/03/nasa-intuitive-machines-announce-landing-site-location-for-lunar-drill/
http://www.parabolicarc.com/2021/09/14/spaceflight-announces-rideshare-mission-to-the-moon/
https://www.nasa.gov/directorates/spacetech/game_changing_development/projects/PRIME-1

 

Sinon, il apparaît incroyable que ces missions de 2022 marqueront le retour des US à la surface lunaire cinquante années après Apollo-17, qui l'aurait parié à l'époque ! :o

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Le 1er tir de la fusée géante SLS est de nouveau retardé, au plus tôt en avril. Lancement sans équipage, ce qui ne veut pas dire sans charge utile ! En effet, pas moins de 10 cubsats vont bénéficier du voyage, et malgré leur petite taille, leur mission, pour la plupart, est ambitieuse et intéressante.

 

 

KSC-20210929-PH-KLS03_0007-1024x683.jpg

 

Biosentinel-Installation-in-OSA-1024x683.jpg

Les 10 charges utiles secondaires ont été installées dans l’adaptateur d’étage Orion de la fusée Space Launch System (SLS)

 

 

Une de ces missions s'appelle NEA SCOUT, qui envisage d'explorer un astéroïde avec une voile solaire :

 

https://www.nasa.gov/feature/jpl/nasa-solar-sail-mission-to-chase-tiny-asteroid-after-artemis-i-launch

 

Mission Solar Sail de la NASA pour chasser un minuscule astéroïde après le lancement d’Artemis I


La cible est 2020 GE, un astéroïde géocroiseur (NEA) de moins de 18 mètres. Les astéroïdes de moins de 100 mètres de diamètre n’ont jamais été explorés de près auparavant. Le vaisseau spatial utilisera sa caméra scientifique pour regarder de plus près, mesurant la taille, la forme, la rotation et les propriétés de surface de l’objet tout en recherchant la poussière et les débris qui pourraient entourer 2020 GE.

Parce que la caméra a une résolution de moins de 10 centimètres par pixel, l’équipe scientifique de la mission sera en mesure de déterminer si 2020 GE est solide – comme un rocher – ou s’il est composé de roches plus petites et de poussière agglomérées comme certains de ses plus grands cousins astéroïdes, tels que l’astéroïde Bennu.
(...)
2020 GE a été observé pour la première fois le 12 mars 2020 par le Catalina Sky Survey de l’Université de l’Arizona dans le cadre de sa recherche d’objets proches de la Terre pour le Bureau de coordination de la défense planétaire de la NASA.
(...)
En savoir plus sur l’astéroïde 2020 GE n’est qu’une partie du travail de NEA Scout. Il démontrera également la technologie de la voile solaire pour les rencontres dans l’espace lointain. Lorsqu’il sera libéré de son distributeur après le lancement, le vaisseau spatial utilisera des flèches en alliage d’acier inoxydable pour déployer une voile solaire qui passera d’un petit paquet à une voile de la taille de 86 mètres carrés.
Fabriquée à partir d’aluminium recouvert de plastique plus mince qu’un cheveu humain, cette voile légère en forme de miroir générera une poussée en réfléchissant des photons solaires – des particules quantiques de lumière rayonnant du Soleil. La voile fournira la majeure partie de la propulsion de NEA Scout, mais de petits propulseurs à gaz froid avec une alimentation en propergol limitée aideront également aux manœuvres et à l’orientation.

« La genèse de ce projet était une question: pouvons-nous vraiment utiliser un minuscule vaisseau spatial pour effectuer des missions dans l’espace lointain et produire des données scientifiques utiles à faible coût? », a déclaré Les Johnson, chercheur principal en technologie de la mission chez Marshall. « C’est un énorme défi. Pour les missions de caractérisation des astéroïdes, il n’y a tout simplement pas assez de place sur un CubeSat pour les grands systèmes de propulsion et le carburant dont ils ont besoin.

La lumière du soleil agit comme une force constante, de sorte qu’un minuscule vaisseau spatial équipé d’une grande voile solaire peut éventuellement parcourir plusieurs kilomètres par seconde. Les voiles solaires sont un système de propulsion haute performance pour les engins spatiaux de faible masse et de faible volume, selon Johnson. NEA Scout manœuvrera en basculant et en inclinant sa voile pour changer l’angle de la lumière du soleil, modifiant la quantité de poussée et la direction de déplacement, de la même manière qu’un bateau utilise le vent pour naviguer.

En septembre 2023, l’astéroïde 2020 GE fera une approche rapprochée de la Terre, et avec une assistance gravitationnelle de la Lune, NEA Scout aura rassemblé suffisamment de vitesse pour rattraper son retard. Les navigateurs de la mission affineront la trajectoire de NEA Scout avant que le vaisseau spatial ne s’approche à moins d’un kilomètre de l’astéroïde.

« NEA Scout accomplira probablement le survol le plus lent d’un astéroïde de tous les temps - à une vitesse relative de moins de 100 pieds [30 mètres] par seconde », a déclaré Castillo-Rogez. « Cela nous donnera quelques heures pour rassembler des données scientifiques inestimables et nous permettre de voir de près à quoi ressemblent les astéroïdes de cette classe. »

 

NEA Scout prépare le terrain pour les futures voiles solaires : le système de voile solaire composite avancé de la NASA fera la démonstration de nouvelles flèches légères pour déployer une voile solaire à partir d’un CubeSat après son lancement en 2022. Après cela, Solar Cruiser, une démonstration de technologie de voile solaire de 18 000 pieds carrés (près de 1 700 mètres carrés), utilisera la lumière du soleil pour se rendre vers le Soleil en 2025, permettant aux futures missions de mieux surveiller la météo spatiale.

 


 

 

 

Neat Scout.jpg

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(suite)

Un autre passager, un mini lander de 14kg qui pourrait faire du Japon la 4ème puissance spatiale à déposer une sonde sur le sol lunaire :

 

OMOTENASHI (en japonais hospitalité) acronyme de Outstanding MOon exploration TEchnologies demonstrated by NAno Semi-Hard Impactor est un nano-satellite de format CubeSat 6U développé par l'agence spatiale japonaise (JAXA) qui doit démontrer la faisabilité d'un atterrisseur lunaire de très petite taille


lien Wiki : https://fr.wikipedia.org/wiki/OMOTENASHI

 

 

 

 

 

EquuleusOmotenashi_AutoA.jpeg

Mission4.png

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(suite)

Les 10 CubeSats à bord de la mission Artemis 1 :

 

Near-Earth Asteroid Scout de la NASA est un vaisseau spatial à voile solaire qui rencontrera un astéroïde géocroiseur

BioSentinel est une mission d’astrobiologie

LunIR par Lockheed Martin Space

Lunar IceCube, par l’Université d’État de Morehead

CubeSat pour particules solaires (CuSP)

Lunar Polar Hydrogen Mapper (LunaH-Map), conçu par l’Arizona State University

EQUULEUS, soumis par la JAXA et l’Université de Tokyo

OMOTENASHI, soumis par la JAXA, est un atterrisseur lunaire

ArgoMoon, conçu par Argotec et coordonné par l’Agence spatiale italienne (ASI)

Team Miles, par Fluid and Reason LLC, Tampa, Floride

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Est-ce bien sérieux ? J'avais évoqué dans le fil consacré à la mission martienne HOPE, que les Emirats Arabes Unis développaient une mission lunaire, avec une participation française (les caméras). Et bien d'après les dernières infos, Rashid (c'est son nom !), un petit rover de 10kg et 53 cm va bénéficier d'un taxi japonais (HAKUTO) pour être lancé dès octobre de cette année sur une Falcon 9...

 

https://www.thenationalnews.com/uae/2022/01/25/uaes-moon-mission-on-track-for-october-launch/

 

La mission lunaire des Émirats arabes unis en bonne voie pour le lancement d’octobre

L’atterrisseur japonais qui transportera le rover Rashid à la surface lunaire est presque prêt


Les Émirats arabes unis tenteront de faire atterrir un rover sur la Lune en octobre, a déclaré mardi le chef du Centre spatial Mohammed bin Rashid.

La première mission lunaire du monde arabe a été annoncée en 2020, avec une date de lancement fixée à 2024.

Cependant, les Émirats ont pu obtenir un vol antérieur lorsqu’ils se sont associés à l’espace japonais ispace pour utiliser son atterrisseur de mission Hakuto-R pour livrer le rover à la surface lunaire cette année.

Salem Al Marri, le directeur général du Centre spatial Mohammed bin Rashid, a confirmé que le rover serait lancé en octobre.

« Nous prévoyons de lancer notre premier rover, qui sera le premier objet du monde arabe à atterrir sur un autre corps céleste », a-t-il déclaré.

« Nous atterrirons sur la Lune en octobre de cette année. »

 

Les ingénieurs du centre spatial des Émirats arabes unis assemblent le rover Rashid.

Les travaux sur la mission ont commencé en 2017.
Après des années de développement, l’atterrisseur japonais qui emmènera le rover des Émirats arabes unis sur la Lune est presque terminé.

L’atterrisseur Hakuto-R est en développement depuis 2019. Des problèmes techniques en 2020 ont retardé son premier plan de lancement.

Il est maintenant dans les dernières étapes de l’assemblage et sera prêt à recevoir le rover Rashid pour intégration en avril.

Les derniers tests seront effectués avant que la mission ne se dirige vers le centre spatial Kennedy en Floride pour un lancement à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX.

La sécurisation d’un atterrisseur commercial déjà disponible offre aux Émirats arabes unis l’accès le plus facile à la surface lunaire.

L’ensemble de la mission lunaire des Émirats repose fortement sur l’atterrisseur japonais, qui servira de « taxi lunaire » pour le rover.


(...)


L’atterrisseur fournira également au rover Rashid une communication et une alimentation câblées pendant la phase de croisière et une communication sans fil sur la surface lunaire.

Dans les mois à venir, les ingénieurs installeront des radiateurs, des couches d’isolation, des panneaux solaires, des trains d’atterrissage et des mécanismes de déploiement sur l’atterrisseur.
L’atterrisseur transporte sept charges utiles d’agences spatiales et d’entreprises privées.

Il s’agit notamment d’un robot lunaire de l’agence spatiale japonaise, de caméras à 360 degrés de la société canadienne Canadensys Aerospace et d’un ordinateur de vol à intelligence artificielle d’une autre organisation canadienne, Mission Control Services.

Si l’atterrisseur atteint la Lune et livre ces charges utiles, cela marquera une étape majeure pour l’industrie spatiale commerciale.

 

 

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