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Bonsoir à tous,

j’ai un dob 200/1200

dans la nuit de lundi très beau ciel mon instrument mis en température,bonne colimation oculaire de 8,5 et 12 de la marque pentax (j’en suis ravi) et pour autant Jupiter reste légèrement flou disons que je ne perçois aucune couleur pour distinguer les différentes bandes .

je suis déçu,je ne comprends pas ce que j’ai pu faire de mal.

si vous avait une idée merci pour vos conseils.

stephane.

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il y a 55 minutes, Stephane2525 a dit :

suis déçu,je ne comprends pas ce que j’ai pu faire de mal.

Ne pas attendre assez qu’elle se rapproche ;) 

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Il y a 13 heures, Stephane2525 a dit :

je suis déçu,je ne comprends pas ce que j’ai pu faire de mal.

 

L'observer alors qu'elle est trop basse, noyée dans les brumes turbulentes de l'horizon.

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Il y a 17 heures, Stephane2525 a dit :

si vous avait une idée

Le seeing mon cher, le seeing ! Que l'on soit débutant ou chevronné c'est toujours lui le maitre à bord...

Bienvenu sur le navire.

Jean Marc

 

  • J'aime 1

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Bonjour,

 

Sur Jupiter, un problème de collimation du Dobson se manifesterait par une différence de mise au point entre le bord de la planète et les bandes nuageuses à l'intérieur. L'oculaire de 8,5x ne donne qu'un grossissement de 141 fois, c'est pas de la haute voltige non plus comme réglage. Ca peut être un paramètre.

 

La qualité optique du Dobson, pas conçu pour le planétaire, peut être un paramètre aussi. J'ai déjà fait des comparaisons entre mon C8 EdgeHD et des dobson de 200, 250 et 300mm commerciaux classiques. Le C8 écrasait tout le monde haut la main, même le 300.

 

La luminosité joue aussi. Dans mon 200, avec un grossissement de 206 fois, la luminosité de Jupiter est assez élevée pour écraser une partie des contrastes. Mettre un filtre lunaire sur Jupiter, avec une opacité qui va bien, permet de mieux voir les détails qu'en pleine lumière. A plus forte raison sur un Dobson qui amène probablement à grossir un peu moins.

 

Ensuite, comme dit plus haut, Jupiter est encore très basse en France en ce moment. A 30° de hauteur, il y a 2 fois plus d'épaisseur d'atmosphère à traverser qu'au zénith, et près de 3 fois à 20° de hauteur. Forcément ça joue.

 

Et bien sûr pour finir, il y a la turbulence, qui est capable du meilleur comme du pire. J'ai déjà vu la Lune quasiment en image fixe à 206 fois de grossissement, par exemple cette année au Portugal. J'ai déjà vu Jupiter en astrophoto où sur le live vidéo il n'était même pas possible de dire de façon évidente si le machin qui bouge au milieu était censé être rond ou carré. J'ai déjà vu à deux autres occasions, et dans des conditions climatiques opposées, des phénomènes exceptionnels où les étoiles deviennent des assiettes de grumeaux de la taille apparente de Saturne, à des km de toute source éventuelle de chaleur locale.

 

La turbulence locale peut compter aussi. On a une vague de chaleur et des nuits courtes. Même si Jupiter se montre en fin de nuit, la restitution de chaleur de tout ce qui a emmagasiné dans la journée n'est pas forcément neutralisée quand on vise très bas dans le ciel.

 

Je dirais que tu peux te poser 4 questions pour commencer :

1) Est-ce que d'habitude tu vois les anneaux de diffraction sur les étoiles ?

2) Est-ce que ce jour-là les anneaux de diffraction étaient visibles comme d'habitude ?

3) Si oui, l'étaient-ils encore à la hauteur où se trouvait Jupiter ?

4) Quel était l'aspect de la turbulence sur les étoiles à l'oeil nu ?

 

Si ton télescope te fais des beaux anneaux de diffraction, dès la phase d'installation et de réglages, tu vois si ce soir-là tu as des anneaux stables, des anneaux chahutés, ou à l'extrême pas d'anneaux du tout. Si les étoiles scintillent très fortement à l'oeil nu et que les anneaux de diffraction ne se montrent pas comme d'habitude, c'est que tu as un seeing qui ne permet pas de faire du planétaire à ce moment-là.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Merci 2

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Il y a 2 heures, Astro52 a dit :

Jupiter est encore très basse en France en ce moment. A 30° de hauteur, il y a 2 fois plus d'épaisseur d'atmosphère à traverser qu'au zénith, et près de 3 fois à 20° de hauteur. Forcément ça joue.

basse...et loin donc petite et peu détaillée...

 

Il y a 2 heures, Astro52 a dit :

Mettre un filtre lunaire

ne pas se mettre dans le noir surtout :) 

 

Ceci dit commme tu le dis les conditions athmosphériques font tout!!! ta check list est bien vue :)

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Si les couleurs de Jupiter n'apparaissent pas, je ne pense pas que ce soit principalement un problème de collimation ou même de turbulence.

 

Je verrais deux pistes :

  • L'observateur est-il sensible à la couleur en vision nocturne ? (On n'est pas tous égaux, certains voient M42 évidemment verte dans un 115/900, d'autres croient qu'on se fiche d'eux avec un 200 mm.)
  • La transparence et surtout l'humidité. J'ai remarqué que sous un ciel humide les planètes sont « blanchies ».

 

Mais en ce moment Jupiter est très basse la nuit (elle se lève en toute fin de nuit). Il faut attendre le plus longtemps possible (le levé du Soleil par exemple).

Modifié par Bruno-
  • Merci 1

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Et il faut rajouter que les bandes de Jupiter se sont amincies et éclaircies ces dernières années, de ce fait elles sont moins évidentes quand les conditions d'observations ne sont pas optimales.

  • Merci 1

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