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Mosaïques LB et UV du jour.

 

Toujours le même setup : Newton SW 150/750 + astrosolar densité 3.8 avec une ZWO ASI 178 MM au foyer, un filtre Baader continuum couplé à un uv/ir cut, et le Cak Antlia 393 nm.

 

 

392_Fusion_continuum_color.jpg

393 Fusion_cak antlia_color.jpg

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Maintenant, j'ajoutes la powermate x2.5.

 

Petit exploit : j'arrache pour la première fois une timide granulation avec le Cak Antlia 3 nm en HR. Mais le seeing est trop belliqueux pour faire mieux...

 

394 (1)_zoom_cak antlia_wavelets.jpg

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Ca passe mieux à 540 nm. La granulation est plus jolie avec le continuum Baader 8 nm. Sans...

395 (1)_zoom_continuum_wavelets.jpg

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Matthieu, l'explorateur du ciel.

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Il y a 11 heures, jean-marc hiryczuk a dit :

la dernière est bien

 Effectivement, mais il va falloir que j’équilibre un peu mieux la gamma à l’avenir. Sans, c’est très fade. Avec un gamma à 20, c’est trop. J’estime à la louche que ma gamma idéale serait autour 30. Je poursuis les tests…

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Les deux images du disque solaire sortent bien. Tu as un truc bizarre sur celle à 393-3 nm : un double limbe. C'est fait exprès ou un problème de traitement ?

 

Sur les images à petit champ, on voit bien l'impact de la turbulence plus important en proche UV. Mais cela vaut quand même la peine de tenter le coup.

 

Le bande G pourrait bien s’intercaler entre ces deux filtres selon le niveau de turbu.

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Il y a 2 heures, christian viladrich a dit :

Les deux images du disque solaire sortent bien. Tu as un truc bizarre sur celle à 393-3 nm : un double limbe. C'est fait exprès ou un problème de traitement ?


C’est le résultat d’un rognage au lasso. Tu le remarquera systématiquement sur mes mosaïques en UV et, si tu as l’oeil exercé, aussi au continuum. Puisque l’assombrissement de mon fond de ciel est très difficile à gérer par la voie du traitement, je sélectionne grossièrement tout ce qui est extérieur au limbe solaire et je colorie en noir. Radical. Par contre, il faut que j’affine avec plus de précision ma sélection inverse. C’est pour cela qu’on aperçoit un chouilla le « vrai » fond de ciel en marge du limbe.

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il y a 13 minutes, MatEX a dit :

C’est le résultat d’un rognage au lasso. Tu le remarquera systématiquement sur mes mosaïques en UV et, si tu as l’oeil exercé, aussi au continuum. Puisque l’assombrissement de mon fond de ciel est très difficile à gérer par la voie du traitement, je sélectionne grossièrement tout ce qui est extérieur au limbe solaire et je colorie en noir. Radical. Par contre, il faut que j’affine avec plus de précision ma sélection inverse. C’est pour cela qu’on aperçoit un chouilla le « vrai » fond de ciel en marge du limbe.

C'est curieux. Tu as autant de diffusion que cela ? Tu pourrais montrer une image brute pour voir.

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Il y a 5 heures, christian viladrich a dit :

C'est curieux. Tu as autant de diffusion que cela ? Tu pourrais montrer une image brute pour voir.

 

Je te poste les stacks et les wavelets. Oui, j'ai une diffusion beaucoup plus importante qu'avec le 540 nm. Je dirais à peu près équivalente entre le Cak Antlia et le Baader k-line. Je suppose que c'est problème récurrent généré par ma caméra ( une imx 178 mono, plus de toute dernière fraîcheur... ). A voir si avec le 430 nm, j'aurai une diffusion intermédiaire ou bien aussi contenu que le 540.

393_(1)_stack.tif

393_(2)_wavelets.tif

393_(3)_stack.tif

393_(4)_wavelets.tif

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Bonjour,

belle série Matthieu ,

un ++ pour la derniére .

je vais peut être dire une bêtise , mais ne peut-on considérer que la diffusion autour du limbe fait partie de la basse courrone et qu'avec nos caméras de plus en plus sensibles ça sortirait un peu ?

Paul

  

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Il y a 8 heures, MatEX a dit :

Je te poste les stacks et les wavelets. Oui, j'ai une diffusion beaucoup plus importante qu'avec le 540 nm. Je dirais à peu près équivalente entre le Cak Antlia et le Baader k-line. Je suppose que c'est problème récurrent généré par ma caméra ( une imx 178 mono, plus de toute dernière fraîcheur... ). A voir si avec le 430 nm, j'aurai une diffusion intermédiaire ou bien aussi contenu que le 540.

 

Il y a une petite diffusion, mais rien de bien grave. Je ne vois pas trop l'intérêt de donner du lasso.

Voici à quoi j'arrive avec un traitement tout simple.

Est-ce que tu joues sur le seuil de visualisation min ? Je l'ai mis à 8000 pour avoir un ciel à peu près noir.

 

image.png.7eff4303f3dc5763496683125fd8e219.png

 

Tu as une perte de qualité d'image la partie droite (en gros le 1/3 droit). Ta collimation est probablement à améliorer.

 

Poste une photo de ton montage Astrolar. Il se peut que tu aies une fuite de lumière à ce niveau là, ce qui expliquerait le fond plus lumineux à certains endroits.

 

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il y a 4 minutes, christian viladrich a dit :

Est-ce que tu joues sur le seuil de visualisation min ? Je l'ai mis à 8000 pour avoir un ciel à peu près noir.

 


Hum, je ne vois pas ce dont il s’agit. Tu travailles sous quel logiciel ?

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il y a 6 minutes, christian viladrich a dit :

Tu as une perte de qualité d'image la partie droite (en gros le 1/3 droit). Ta collimation est probablement à améliorer.


Oui, j’ai dégrossi la collimation mais il faut que je la paufine plus finement.

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il y a 7 minutes, christian viladrich a dit :

Poste une photo de ton montage Astrolar. Il se peut que tu aies une fuite de lumière à ce niveau là, ce qui expliquerait le fond plus lumineux à certains endroits.


C’est un montage très sauvage ! Une simple feuille non montée simplement entourée d’un élastique. J’ai déjà un cadre à disposition mais la grosse flemme de faire le montage :ph34r:. Sans surprise, je dois admettre qu’il y’a donc fatalement 2 grosses fuites de lumière là où la largeur de la feuille ne permet pas son maintien intégral par l’élastique.

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Il y a 1 heure, MatEX a dit :

Hum, je ne vois pas ce dont il s’agit. Tu travailles sous quel logiciel ?

 

Les seuils haut et bas de visualisation sont très importants et participent de faire au "traitement de l'image.

Le seuil haut donne la valeur au-delà de laquelle l'intensité de l'image est écrêté à 255. Le seuil bas la valeur en-dessous de laquelle l'intensité de l'image est écrêtée à 0.

Dans Astrosurface, il y a plusieurs moyens de les régler :

image.png.7c404dd80ce1f6742318d80eb577fc5b.png

 

 

Dans Photoshop, tu peux passer par les courbes (curseurs à régler en abscisse):

image.png.73003c9723e9bc0ebbe3afbe7d127b94.png

 

Sur d'autres logiciels, tu peux régler la valeur numérique des seuils :

image.png.34c6fb1495119c90d510f0dd262f894c.png

 

Dans tous les cas, il s'agit d'un réglage indispensable à faire avant les ondelettes/masque flou ou autre.

 

 

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Il y a 1 heure, MatEX a dit :

C’est un montage très sauvage ! Une simple feuille non montée simplement entourée d’un élastique. J’ai déjà un cadre à disposition mais la grosse flemme de faire le montage :ph34r:. Sans surprise, je dois admettre qu’il y’a donc fatalement 2 grosses fuites de lumière là où la largeur de la feuille ne permet pas son maintien intégral par l’élastique.

 

Bon ... on a trouvé l'origine de la fuite de lumière ;)

 

En résumé, il y a un potentiel d'amélioration en soignant :

- l'acquisition : fuite de lumière sur l'Astrosolar et collimation,

- le traitement : réglage des seuils de visualisation.

 

 

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    • Par Jacques Ardissone
      Bonjour à tous,
      Ce groupe va-t-il nous emmener des aurores d'ici peu?
      OK, la Lune grossit de jour en jour mais on peut toujours espérer:

       
      FSQ106 + ASI 2600 MC + feuille solaire genre Mylar
      195 µs - Gain 150
      78 images format SER, 60 gardées
      Empilement et ondelettes Astrosurface
      Traitement final Paint Shop Pro 10 sur l'image verte
      Bonne journée à tous,
      Jacques
    • Par banjo
      bonjour,
      très vite prise en limite des nuages évidemment du mauvais coté  , moins d'une 1/2 heure de dispo , grrrrr!!!!
      Paul

       

       

       

       
       
    • Par Bernard_Bayle
      Bonjour tout le monde
       
      Soleil , toujours le Groupe de Taches à l'origine des Spectaculaires Aurores Nuit 10/11 mai 2024
      Fasciné par leur origine une autre présentation de cet incroyable phénomène
      Le Soleil photographié à 304 angströms par l' Atmospheric Imaging Assembly (AIA 304) de la NASA du Solar Dynamics Observatory (SDO) .
      Il s’agit d’une image en fausses couleurs du Soleil observée dans la région ultraviolette extrême du spectre
      # Toujours avec les datas de  © NASA/SDO ©
       

       
      Bernard_Bayle
    • Par Bernard_Bayle
      Bonjour tout le monde
       
      Avec les données que j'ai téléchargé sur le site de © NASA/SDO ©
      j'ai pu réaliser cette animation ( pas mal de boulot )
      @ValereL ça devrait te plaire
       

       
      Bernard_Bayle
    • Par Benjamin Poupard
      L’histoire dans laquelle vous allez entrer est certainement une histoire que l’on peut qualifier de fantastique ! Pour preuve, vous y traverserez le Mordor, y croiserez un Grand Ancien, et il arrive même qu’on y mange des madeleines ! Mais c’est pourtant bien une histoire d’étoiles. Et elle commence avec… une liste !
       
      Peut-être que vous aussi, vous tenez une liste de trucs à vivre au moins une fois dans votre vie ? Comme, vous savez, visiter le Machu Pichu … ou manger de la purée avec les doigts. L’astronome qui sommeille en moi tient également une telle liste, d’ailleurs assez longue. Dans cette longue liste, j’ai déjà pu cocher “observer une éclipse totale de Soleil”, “observer une pluie d’étoiles filantes”, “voir la lumière zodiacale”, et d’autres trucs plus exotique comme “voir Triton” ou “dessiner une supernova”... Mais la case “aurores boréales” restait encore à cocher !
       
      Pas la case la plus facile à remplir, soit dit en passant, puisque pour des raisons mêlant géographie et magnétisme terrestre, les aurores restent rares aux latitudes qui sont habituellement les miennes, obligeant alors à envisager de voyager plus vers le nord. Il arrive toutefois qu’en période d’intense activité solaire, on arrive à en photographier quelques bribes rougeoyantes jusque chez nous. Mais voilà, de mauvais concours de circonstances ont fait que je n’avais jamais réussi à photographier une aurore boréale … jusqu’à cette soirée du 10 mai. 
       
      Mais je me perds déjà, et commence mon histoire par la fin !
       
      Il faut donc remonter le fil de cette histoire, revenir quelques heures en arrière, au matin de ce 10 mai, et surtout jeter un oeil à 150 millions de kilomètres d’ici : c’est en effet à la surface du Soleil que tout commence.
       
      Et en ce moment, notre Soleil est sacrément vénère ! Suivant un cycle de 11 ans, il est actuellement en période de maximum d’activité. Installée sur mon téléphone, mon appli de monitoring solaire (oui oui, pour les non-astronomes, sachez que ça existe) me tient constamment au courant des sautes d’humeur de notre étoile. Et depuis le début de la semaine, je reçois des “X-ray alerts” à un rythme particulièrement soutenu. En cause, une tache solaire particulièrement active, baptisée AR3664, qui balance allègrement des grosses bouffées de plasma (autrement dit un joyeux mélange de protons et d’électrons baignés par des champs magnétiques  - je vous la fais courte) dans l’espace !
       
      Un peu plus tôt dans la semaine, pas moins de six bouffées de plasma ont quitté la surface du Soleil en une journée … Expulsées à une vitesse qui avoisine les 1000 km/s, elles doivent rencontrer la Terre quelques jours plus tard.
       
      Ce vendredi matin, les bouffées de plasma sont encore à quelques millions de kilomètres. Sur Terre, et plus particulièrement dans mon jardin, il fait beau. Et en dehors de quelques mauvaises herbes à arracher, je n’ai pas grand chose à faire … J’installe donc la lunette entre les rosiers et le séchoir, je sors le filtre de Herschel, une caméra et me prépare à faire connaissance avec AR3664.
       

      Le Soleil, photographié à la L100/900, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Il faudrait avoir oublié de mettre le filtre de Herschel pour ne pas la voir (conseil : ne faites pas ça.). Car, oui, AR3664 est énorme !

       
      Petite parenthèse en passant : au-delà d’une certaine taille et un certain degré d’activité, il ne me semblerait pas irraisonnable que les taches solaires se voient attribuer un nom en lieu et place de leur numéro. Un peu comme on le fait sur Terre pour les cyclones et les tempêtes. D’ailleurs, je me lance ! Et c’est en fouillant dans le bestiaire des monstres de la littérature fantastique, en traversant l’imaginaire lovecraftien, que je tombe sur la créature qui incarne au mieux ce monstre solaire… Chtugha. 
       
      “Cthugha est décrit comme une entité liée au feu et à la chaleur, émergeant des abysses incandescents de l’univers. Ses origines sont enveloppées de mystère, mais il est souvent associé à des phénomènes cosmiques tels que les étoiles en fusion et les incendies célestes.” MAIS OUI !!!Dans l’oculaire, ce que je vois, c’est exactement ça : un véritable monstre aux ramifications multiples évoluant au milieu du feu solaire, qui pourrait engloutir plusieurs dizaines de planètes Terre ! Va pour Cthugha !
       

      AR3664, photographiée à la L100/900 + Barlow x3, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Un peu plus tard dans l’après-midi, je pars pour une nouvelle séance d’observation, mais cette fois derrière le Coronado du planétarium. Cthugha est toujours aussi en colère : ses yeux me dardent de rayons incandescents ! Au même moment, mon appli me signale d’ailleurs qu’une nouvelle éruption vient d’avoir lieu, là, juste sous mes yeux ! A cet instant, la colère du Soleil se manifeste un peu partout, à sa surface sous la forme de taches brillantes, sur son pourtour sous la forme d’immenses protubérances. J'emmagasine les images, qui occuperont quelques soirées pluvieuses.
       

      Le Soleil au Coronado 70, photographié avec la QHY 178MM, et une turbu assez dingue ...
       
      Pendant ce temps, le plasma fumant de Cthugha touche bientôt au but. De retour à la maison, je constate d’ailleurs que la fièvre s’empare des groupes astro sur les réseaux sociaux : “la tempête solaire n’est prévue que pour la fin de la nuit, mais tenez vous prêts, chargez les batteries de vos appareils-photo, videz les cartes-mémoires et prévoyez une réserve confortable de madeleines, car on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !”.
       
      Observation solaire le matin, observation solaire l’après-midi : la besace à images est déjà bien pleine. Mais y ajouter une photo d’aurore boréale, ce serait la cerise sur la madeleine.
       
      Je prépare mon matériel, et croise les prévisions météo terrestre avec les dernières infos concernant la progression de la tempête afin de caler un point de chute : ce sera près de Rocquigny, en pleine Thiérache.
       
      Pour ceux qui ne connaissent pas, la Thiérache, c’est la Terre-du-Milieu-de-Nulle-Part, c’est l’équivalent ardennais du Mordor ; il suffit juste de remplacer la tour de Sauron par des éoliennes.
       
      C’est d’ailleurs au nord de Rocquigny, au pied de l’une de ces éoliennes que j’installe mon pied-photo. Histoire de prendre la température, je lance une première pose mal cadrée, plein nord, et … l’écran est déjà tout rouge ! La soirée commence à peine, et j’ai déjà coché une case supplémentaire de ma liste des trucs à vivre au moins une fois ! J’ai photographié une aurore boréale !
       

       
      Alors que Jérémy, puis Geoffroy et Stéphanie arrivent, l’aurore s’impose comme une évidence. Pour être plus précis, comme une sorte de lueur crépusculaire intense, à ceci près qu’elle est au mauvais endroit et au mauvais moment.
       
      Puis sonnent les douze coups de minuit (bon, on n’a rien entendu, rapport au bruit des éoliennes), et c’est à ce moment que la soirée a brusquement basculé dans quelque chose qui n’était pas du tout prévu : soudainement, le faux halo crépusculaire s’élève et devient de plus en plus brillant, et en une poignée de minutes, se structure en colonnes de lumière qui atteignent presque le zénith ! Sur les écrans de nos appareils-photo, c’est un feu d’artifice coloré ! A l’oeil nu, les couleurs s’estompent (on devinera par moments quelques nuances rouge, vertes ou bleues), mais le spectacle se déploie en format panoramique.
       

       
      Et me revient cette impression, que j’avais ressenti lors de l’éclipse totale de Soleil en 2006 : les aurores boréales sont certes formidablement photogéniques, mais le cadre étriqué de la photo nous prive de la dimension immersive du phénomène : comment rendre la majesté de ces piliers de lumière qui se dressent devant nous comme les tours d’une cathédrale occupant la moitié du ciel ?
       
      En plus du téléphone, j’avais emmené avec moi mes jumelles “hiboux”, des 2X50 à très grand champ, qui permettent de détailler finement ces piliers, et d’observer leurs lentes translations. C’est beau, c’est grandiose, c’est … incroyable (adjectif utilisé plusieurs centaines de fois ce soir-là ; Jérémy lui préférant toutefois l’expression “mais qu’est-ce qui se passe !”).
       
      Par moments, les colonnes de lumière semblent converger au-delà du zénith, et se livrent à une danse curieuse : les traits de lumière apparaissent, convergent et disparaissent aussitôt, parfois en quelques secondes ! Ce phénomène, s’il porte un nom, reste le plus surprenant de cette soirée !
       

       
      Un peu avant 3h du matin, la tempête retombe, alors que Geoffroy et Steph nous quittent. Malgré la fatigue, Jérémy et moi profitons jusqu’au bout du spectacle … qui redémarre de plus belle ! Et qui se poursuivra jusqu’à se mélanger avec les lumières de l’aurore terrestre, marquant la fin de cette soirée … incroyable !
       

       
      Et alors que Cthugha continue de souffler sur nos têtes, je réalise que je vais pouvoir cocher une case supplémentaire dans ma liste : ce soir, j’ai … vu … une aurore boréale !
       
      --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
       
      Les images d'aurores ont été réalisées avec un Google Pixel 7Pro, en mode "astrophotography"
       
      Vous pouvez également jeter un oeil sur le time-lapse de cette magnifique soirée (n'en jetez plus) :
       
       
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