MatEX

Enfin un peu de seeing dans ce monde de brutes ( bon, un peu seulement ... ) !

Messages recommandés

Superbe série :)

Oui encore de l'eau à venir... espérons que les beau jours suivront...

Eric

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Une bien jolie série Matthieu :) 

Bonne journée,

AG

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Belle série Matthieu

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci à tous. Je remarque une chose toutefois et ce n’est pas la première fois. Peut-être une fausse piste mais que je creuserais plus profondément à l’avenir. La première image est issue d’une acquisition où j’ai oublié de retirer la gamma, placée à fond pour corriger la map, avant de lancer. Mais, coïncidence ou pas, c’est aussi la meilleure. Je me demande donc si mettre un peu de gamma à bon escient ( faut éviter toutefois de saturer les ombres de taches ), ne serait pas un plus non négligeable pour permettre une bonne accroche des détails ( notamment au niveau de la granulation ) dans Autostakkert!. Alors peut-être pas systématiquement mais au moins lorsque le seeing est couci-couça et que la granulation ressort difficilement sur le live. Avis à ceux qui ont déjà fait des tests dans ce sens !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, MatEX a dit :

j’ai oublié de retirer la gamma,

belle série , quelle chance d’avoir le seeing top.
Je prend 90% de mes images avec le gamma coché , les 10% restant c’est quand les prous sont très faible ou que je veux faire surface+protus faibles ..

après je suis le vilain petit canard j’image à faible gain et en 16bits coché O.o

Paul

 

 

Modifié par banjo

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 2 heures, banjo a dit :

belle série , quelle chance d’avoir le seeing top.


Top, non. Le ciel était loin d’être figé. Mais par moments, ça bougeait juste suffisamment moins pour commencer à apercevoir nettement la granulation sur le live. Quand c’est comme ça, faut se dépêcher d’appuyer sur le petit bouton REC.

 

Il y a 2 heures, banjo a dit :


Je prend 90% de mes images avec le gamma coché , les 10% restant c’est quand les prous sont très faible ou que je veux faire surface+protus faibles ..

après je suis le vilain petit canard j’image à faible gain et en 16bits coché O.o

Paul

 

 


C’est toujours ce que j’ai entendu dire à droite à gauche : le gamma coché pendant l’acquisition n’est utile qu’au solaire halpha. Rien d’autre ! Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais si tu le confirmes, c’est que ça a des chances d’être vrai.

Maintenant, le faible gain, à mon humble avis ne sert à rien. Parce qu’au traitement, tu vas être obligé de pousser les niveaux et qu’en les poussant, tu vas inévitablement faire remonter du bruit. C’est un peu ce que je faisais aussi avant mais je me rends compte que je me compliquait la tache plus qu’autre chose. Après tout dépend ce que tu entends par ”faible” gain. Moi, par exemple, je tourne généralement autour 40-50% d’histo contre 60-70% en planétaire, donc moins parce que la surface solaire peut vite se retrouver localement saturée sans que l’on s’en aperçoive.

Pour le 16 bits, d’après le retour de beaucoup, ça ne change pas grand-chose à part alourdir les fichiers mais je n’ai pas d’expérience personnelle sur la question…

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est parfait pour 150mm de diamètre !

Bravo.

En solaire LB, mon gain est à zéro, il y a assez de lumière. Je ne touche pas au gamma.

 

il y a 19 minutes, MatEX a dit :

Quand c’est comme ça, faut se dépêcher d’appuyer sur le petit bouton REC

Exact ! :D  Lorsque l'on voit la granulation à la prise de vue, c'est très bon signe en général...

 

Jérôme 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 3 minutes, Sonne a dit :

En solaire LB, mon gain est à zéro, il y a assez de lumière. Je ne touche pas au gamma.


Et vive les miroirs desaluminés !

Snif… le mien, il a un astrosolar OD 3.8 devant. Mon rêve ? Que Baader sorte un jour une version 2.8 ou 1.8 que je n’ai pas à choisir entre faire désaluminer mon primaire et continuer de tout faire avec mon tube.

Autre solution, acheter un second tube en parallèle, le désaluminer moi-même et jongler entre les deux. Mais pour l’instant, ça ne m’enchante guère…

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 7 minutes, MatEX a dit :

il a un astrosolar OD 3.8 devant.

Sur mes deux Mak, j'ai aussi de l'astrosolar ND3,8. Ca suffit en LB avec filtre Continuum.

 

il y a 8 minutes, MatEX a dit :

Que Baader sorte un jour une version 2.8 ou 1.8

J'ai un bout d'une feuille (style astrosolar) en ND2,5. Mais elle laisse passer trop de lumière pour ma caméra ! Son temps de pose n'est pas assez rapide. Ca passait avec ma DMK31...

Cela peut être utile en Calcium... Mais je n'ai jamais utilisé ce type de filtre.

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Posté(e) (modifié)
il y a 12 minutes, Sonne a dit :

J'ai un bout d'une feuille (style astrosolar) en ND2,5. Mais elle laisse passer trop de lumière pour ma caméra ! Son temps de pose n'est pas assez rapide. Ca passait avec ma DMK31...


Étonnant… un primaire desaluminé laisse passer 4% du flux solaire total. Alors qu’un OD 2.5, théoriquement, ne devrait en laisser passer que 0,3%. La caméra peut-être…

Modifié par MatEX

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 2 heures, MatEX a dit :

La caméra peut-être…

Oui, la caméra n'a pas de vitesse assez rapide !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, Sonne a dit :

Oui, la caméra n'a pas de vitesse assez rapide !

Ben il suffit de mettre un filtre neutre OD 0.6 ou plus devant la caméra , c'est ce que je fait avec l'hélioscope.

Paul

 

Modifié par banjo

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 8 minutes, banjo a dit :

Ben il suffit de mettre un filtre neutre OD 0.6 ou plus devant la caméra , c'est ce que je fait avec l'hélioscope.

J'avais un Continuum plus un filtre neutre (je n'ai pas sa valeur en tête, j'en avais qu'un) et c'était juste ! Et j'ai eu des reflets lorsque j'utilisais ce filtre pleine ouverture. A cause de la barlow ? De la face réfléchissante du Continuum qui pouvait renvoyer de la lumière sur une lentille ?

Je n'ai pas trop cherché la cause. Car pas à chaque fois (changement de config (filtre, barlow))...

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par Jacques Ardissone
      Bonjour à tous,
      Ce groupe va-t-il nous emmener des aurores d'ici peu?
      OK, la Lune grossit de jour en jour mais on peut toujours espérer:

       
      19 mai 2024
      FSQ106 + ASI 2600 MC + feuille solaire genre Mylar
      195 µs - Gain 150
      78 images format SER, 60 gardées
      Empilement et ondelettes Astrosurface
      Traitement final Paint Shop Pro 10 sur l'image verte
      Bonne journée à tous,
      Jacques
    • Par banjo
      bonjour,
      très vite prise en limite des nuages évidemment du mauvais coté  , moins d'une 1/2 heure de dispo , grrrrr!!!!
      Paul

       

       

       

       
       
    • Par Bernard_Bayle
      Bonjour tout le monde
       
      Soleil , toujours le Groupe de Taches à l'origine des Spectaculaires Aurores Nuit 10/11 mai 2024
      Fasciné par leur origine une autre présentation de cet incroyable phénomène
      Le Soleil photographié à 304 angströms par l' Atmospheric Imaging Assembly (AIA 304) de la NASA du Solar Dynamics Observatory (SDO) .
      Il s’agit d’une image en fausses couleurs du Soleil observée dans la région ultraviolette extrême du spectre
      # Toujours avec les datas de  © NASA/SDO ©
       

       
      Bernard_Bayle
    • Par Bernard_Bayle
      Bonjour tout le monde
       
      Avec les données que j'ai téléchargé sur le site de © NASA/SDO ©
      j'ai pu réaliser cette animation ( pas mal de boulot )
      @ValereL ça devrait te plaire
       

       
      Bernard_Bayle
    • Par Benjamin Poupard
      L’histoire dans laquelle vous allez entrer est certainement une histoire que l’on peut qualifier de fantastique ! Pour preuve, vous y traverserez le Mordor, y croiserez un Grand Ancien, et il arrive même qu’on y mange des madeleines ! Mais c’est pourtant bien une histoire d’étoiles. Et elle commence avec… une liste !
       
      Peut-être que vous aussi, vous tenez une liste de trucs à vivre au moins une fois dans votre vie ? Comme, vous savez, visiter le Machu Pichu … ou manger de la purée avec les doigts. L’astronome qui sommeille en moi tient également une telle liste, d’ailleurs assez longue. Dans cette longue liste, j’ai déjà pu cocher “observer une éclipse totale de Soleil”, “observer une pluie d’étoiles filantes”, “voir la lumière zodiacale”, et d’autres trucs plus exotique comme “voir Triton” ou “dessiner une supernova”... Mais la case “aurores boréales” restait encore à cocher !
       
      Pas la case la plus facile à remplir, soit dit en passant, puisque pour des raisons mêlant géographie et magnétisme terrestre, les aurores restent rares aux latitudes qui sont habituellement les miennes, obligeant alors à envisager de voyager plus vers le nord. Il arrive toutefois qu’en période d’intense activité solaire, on arrive à en photographier quelques bribes rougeoyantes jusque chez nous. Mais voilà, de mauvais concours de circonstances ont fait que je n’avais jamais réussi à photographier une aurore boréale … jusqu’à cette soirée du 10 mai. 
       
      Mais je me perds déjà, et commence mon histoire par la fin !
       
      Il faut donc remonter le fil de cette histoire, revenir quelques heures en arrière, au matin de ce 10 mai, et surtout jeter un oeil à 150 millions de kilomètres d’ici : c’est en effet à la surface du Soleil que tout commence.
       
      Et en ce moment, notre Soleil est sacrément vénère ! Suivant un cycle de 11 ans, il est actuellement en période de maximum d’activité. Installée sur mon téléphone, mon appli de monitoring solaire (oui oui, pour les non-astronomes, sachez que ça existe) me tient constamment au courant des sautes d’humeur de notre étoile. Et depuis le début de la semaine, je reçois des “X-ray alerts” à un rythme particulièrement soutenu. En cause, une tache solaire particulièrement active, baptisée AR3664, qui balance allègrement des grosses bouffées de plasma (autrement dit un joyeux mélange de protons et d’électrons baignés par des champs magnétiques  - je vous la fais courte) dans l’espace !
       
      Un peu plus tôt dans la semaine, pas moins de six bouffées de plasma ont quitté la surface du Soleil en une journée … Expulsées à une vitesse qui avoisine les 1000 km/s, elles doivent rencontrer la Terre quelques jours plus tard.
       
      Ce vendredi matin, les bouffées de plasma sont encore à quelques millions de kilomètres. Sur Terre, et plus particulièrement dans mon jardin, il fait beau. Et en dehors de quelques mauvaises herbes à arracher, je n’ai pas grand chose à faire … J’installe donc la lunette entre les rosiers et le séchoir, je sors le filtre de Herschel, une caméra et me prépare à faire connaissance avec AR3664.
       

      Le Soleil, photographié à la L100/900, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Il faudrait avoir oublié de mettre le filtre de Herschel pour ne pas la voir (conseil : ne faites pas ça.). Car, oui, AR3664 est énorme !

       
      Petite parenthèse en passant : au-delà d’une certaine taille et un certain degré d’activité, il ne me semblerait pas irraisonnable que les taches solaires se voient attribuer un nom en lieu et place de leur numéro. Un peu comme on le fait sur Terre pour les cyclones et les tempêtes. D’ailleurs, je me lance ! Et c’est en fouillant dans le bestiaire des monstres de la littérature fantastique, en traversant l’imaginaire lovecraftien, que je tombe sur la créature qui incarne au mieux ce monstre solaire… Chtugha. 
       
      “Cthugha est décrit comme une entité liée au feu et à la chaleur, émergeant des abysses incandescents de l’univers. Ses origines sont enveloppées de mystère, mais il est souvent associé à des phénomènes cosmiques tels que les étoiles en fusion et les incendies célestes.” MAIS OUI !!!Dans l’oculaire, ce que je vois, c’est exactement ça : un véritable monstre aux ramifications multiples évoluant au milieu du feu solaire, qui pourrait engloutir plusieurs dizaines de planètes Terre ! Va pour Cthugha !
       

      AR3664, photographiée à la L100/900 + Barlow x3, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Un peu plus tard dans l’après-midi, je pars pour une nouvelle séance d’observation, mais cette fois derrière le Coronado du planétarium. Cthugha est toujours aussi en colère : ses yeux me dardent de rayons incandescents ! Au même moment, mon appli me signale d’ailleurs qu’une nouvelle éruption vient d’avoir lieu, là, juste sous mes yeux ! A cet instant, la colère du Soleil se manifeste un peu partout, à sa surface sous la forme de taches brillantes, sur son pourtour sous la forme d’immenses protubérances. J'emmagasine les images, qui occuperont quelques soirées pluvieuses.
       

      Le Soleil au Coronado 70, photographié avec la QHY 178MM, et une turbu assez dingue ...
       
      Pendant ce temps, le plasma fumant de Cthugha touche bientôt au but. De retour à la maison, je constate d’ailleurs que la fièvre s’empare des groupes astro sur les réseaux sociaux : “la tempête solaire n’est prévue que pour la fin de la nuit, mais tenez vous prêts, chargez les batteries de vos appareils-photo, videz les cartes-mémoires et prévoyez une réserve confortable de madeleines, car on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !”.
       
      Observation solaire le matin, observation solaire l’après-midi : la besace à images est déjà bien pleine. Mais y ajouter une photo d’aurore boréale, ce serait la cerise sur la madeleine.
       
      Je prépare mon matériel, et croise les prévisions météo terrestre avec les dernières infos concernant la progression de la tempête afin de caler un point de chute : ce sera près de Rocquigny, en pleine Thiérache.
       
      Pour ceux qui ne connaissent pas, la Thiérache, c’est la Terre-du-Milieu-de-Nulle-Part, c’est l’équivalent ardennais du Mordor ; il suffit juste de remplacer la tour de Sauron par des éoliennes.
       
      C’est d’ailleurs au nord de Rocquigny, au pied de l’une de ces éoliennes que j’installe mon pied-photo. Histoire de prendre la température, je lance une première pose mal cadrée, plein nord, et … l’écran est déjà tout rouge ! La soirée commence à peine, et j’ai déjà coché une case supplémentaire de ma liste des trucs à vivre au moins une fois ! J’ai photographié une aurore boréale !
       

       
      Alors que Jérémy, puis Geoffroy et Stéphanie arrivent, l’aurore s’impose comme une évidence. Pour être plus précis, comme une sorte de lueur crépusculaire intense, à ceci près qu’elle est au mauvais endroit et au mauvais moment.
       
      Puis sonnent les douze coups de minuit (bon, on n’a rien entendu, rapport au bruit des éoliennes), et c’est à ce moment que la soirée a brusquement basculé dans quelque chose qui n’était pas du tout prévu : soudainement, le faux halo crépusculaire s’élève et devient de plus en plus brillant, et en une poignée de minutes, se structure en colonnes de lumière qui atteignent presque le zénith ! Sur les écrans de nos appareils-photo, c’est un feu d’artifice coloré ! A l’oeil nu, les couleurs s’estompent (on devinera par moments quelques nuances rouge, vertes ou bleues), mais le spectacle se déploie en format panoramique.
       

       
      Et me revient cette impression, que j’avais ressenti lors de l’éclipse totale de Soleil en 2006 : les aurores boréales sont certes formidablement photogéniques, mais le cadre étriqué de la photo nous prive de la dimension immersive du phénomène : comment rendre la majesté de ces piliers de lumière qui se dressent devant nous comme les tours d’une cathédrale occupant la moitié du ciel ?
       
      En plus du téléphone, j’avais emmené avec moi mes jumelles “hiboux”, des 2X50 à très grand champ, qui permettent de détailler finement ces piliers, et d’observer leurs lentes translations. C’est beau, c’est grandiose, c’est … incroyable (adjectif utilisé plusieurs centaines de fois ce soir-là ; Jérémy lui préférant toutefois l’expression “mais qu’est-ce qui se passe !”).
       
      Par moments, les colonnes de lumière semblent converger au-delà du zénith, et se livrent à une danse curieuse : les traits de lumière apparaissent, convergent et disparaissent aussitôt, parfois en quelques secondes ! Ce phénomène, s’il porte un nom, reste le plus surprenant de cette soirée !
       

       
      Un peu avant 3h du matin, la tempête retombe, alors que Geoffroy et Steph nous quittent. Malgré la fatigue, Jérémy et moi profitons jusqu’au bout du spectacle … qui redémarre de plus belle ! Et qui se poursuivra jusqu’à se mélanger avec les lumières de l’aurore terrestre, marquant la fin de cette soirée … incroyable !
       

       
      Et alors que Cthugha continue de souffler sur nos têtes, je réalise que je vais pouvoir cocher une case supplémentaire dans ma liste : ce soir, j’ai … vu … une aurore boréale !
       
      --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
       
      Les images d'aurores ont été réalisées avec un Google Pixel 7Pro, en mode "astrophotography"
       
      Vous pouvez également jeter un oeil sur le time-lapse de cette magnifique soirée (n'en jetez plus) :
       
       
  • Évènements à venir