Dawido

Pro et Amateurs

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Hello,

je recherche des thèmes et des exemples de collaborations entre astronomes professionnels et astronomes amateurs.

Auriez-vous quelques pistes à me suggérer ?
Merci pour votre aide


A+
Gilles

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"Courbes de rotation d'astéroïdes et de comètes, CdR
Courbes de luminosité d'étoiles variables régulières, CdL"
http://obswww.unige.ch/~behrend/page_cou.html

"La base de données BeSS regroupe des spectres d'étoiles Be obtenus par des astronomes professionnels et amateurs."
http://basebe.obspm.fr/basebe/Accueil.php?flag_lang=fr

"l’association des Observateurs Associés."
http://www.climso.fr/pages/oa.htm

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Salut Gilles!

William Herschel était amateur (organiste de profession), c'est pas de la petite bière quand-même!

[Ce message a été modifié par Cédric Perrouriefh (Édité le 04-04-2009).]

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Alors là, je n'en avancerais pas autant... il faut le demander à l'intéressé

Personnellement, ça ne fait pas si longtemps que j'ai appris que Herschell était amateur. Sinon, il y a bien entendu l'illustre Sir s'il vous plait Patrick Moore outre-Manche.

C.P.

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Le fossé de la connaissance se réduit-il entre astronomes amateurs et professionnels grâce à l'internet ?

Quelle contribution peuvent apporter les amateurs et dans quel domaine précis ?

Quels sont les équipements et instruments d'amateur dont se servent les professionnels ?

Quels sont les instruments professionnels dont pourrait se servir un amateur ?

Quels sont les logiciels professionnels dont se servent les amateurs?

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Pourquoi n’existe-t-il pas de concours du CNES destinés a promouvoir des engins dédiés à l’astronomie fabriqué par des amateurs.

Pourquoi les labos scientifiques qui sont démantelés ne sont pas accessibles aux amateurs au moins pendant 1 an. On ne s’est jamais !

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Le but precisement des rencontres astronomiques de Meudon du 16/17 mai prochain - pour les amateurs equipes et a l'observatoire de Meudon c'est d'evoquer tous les domaines ou il peut y avoir complementarite,... entre les travaux des amateurs et professionnels.
L'apres-midi, la soiree, des debats auraont lieu, notamment avec JC Cuillandre (CFHT), Erick Bondoux (Astro a Concordia), JM Malherbe (Observations solaires), J. Vaubaillon (IMCCE, Meteores), F. Colas,...
Alors venez tous pour repondre a ces questions http://www.grandpublic.obspm.fr/Star-PartyLes-Rencontres

Nicolas

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Honorius, tes questions me semblent très intéressantes, je vais tenter d'y répondre.

Déjà, si le fossé entre amateurs et professionnels se réduit grâce à internet : pas de manière significative à mon avis. Même si les rudiments de l'astronomie sont à la portée de tous sur internet, comme ils le sont d'ailleurs dans les livres de vulgarisation, aucun site parmi les plus clairs n'est à mon avis capable de faire comprendre le calcul tensoriel et ses applications au plus intéressé des internautes.

Par contre, les contributions que les amateurs peuvent apporter aux professionnels sont nombreuses, principalement dans le domaine de l'observation. En effet, les chercheurs astrophysiciens passent plus de temps à calculer ou à traiter des données (à théoriser) qu'à observer. S'ils observent, c'est souvent une zone du ciel bien précise pour y observer un phénomène. Ce qui fait que les amateurs observant l'ensemble de la voûte céleste peuvent remarquer des objets tels que comètes ou novae, hé oui c'est possible, avant les professionnels.

Du point de vue du matériel, il existe des instruments utilisés à la fois par les clubs et par les professionnels ( le genre de matos dont le prix s'écrit avec plus de zéros qu'il n'y a d'étoiles visibles à l'oeil nu dans le ciel du Sahara ). Après, c'est sûr que les grands télescopes comme ceux de Hawaii, du Chili ou de je sais où sont réservés aux professionnels, principalement pour des questions de maniabilité et surtout de financements.

En ce qui concerne les logiciels, je ne m'y connais pas assez bien en astrophoto et en retouche pour en parler sérieusement, mais je pense qu'à ce niveau, les professionnels sont sur une autre longueur d'onde : ils reçoivent les photos prises par les satellites sur ordinateurs sous forme de données chiffrées, je ne pense pas qu'il y ait des techniques de retouche comparables à celles des amateurs (caelum et patin couffin) pour des images en infra rouge par exemple. Cependant, de nombreuses photos de satellites comme Hubble sont disponibles pour le grand public grâce à des logiciels souvent gratuits ( oui, la passion éclipse la cupidité, même chez certains professionnels il semblerait ! ), l'excellent WWT en est un bon exemple.

Pour les concours : es-tu sûr qu'il n'en existe pas? Ca m'étonne. Il existe pas mal de concours scientifiques pour amateurs dans tous les cas, comme le carnaval de la physique...

Enfin, les labos démantelés pourraient être ouverts au public, aux amateurs en particulier, c'est sûr. Par contre, là encore, il faut savoir les faire fonctionner tous ces appareils, sinon, où est l'intérêt? Cependant, quel club n'a jamais rêvé d'avoir à sa portée des instruments comme la lunette de 1.93 mètres de l'observatoire de Haute Provence si celui-ci en venait à construire un telescope plus performant ( je sais pas, peut-être que ça se fait sue certains sites, je n'ai jamais fait le tour de France et encore moins le tour du monde des télescopes ).

On pourrait disserter des heures et des heures encore sur ce sujet passionnant, je me contenterais de te rappeler que certains grands noms de l'astronomie sont des amateurs acharnés à la tâche on va dire, qui peuvent passer des nuits entières à traquer des objets. Après vient bien sûr la question "fait-on de l'astronomie par plaisir désintéressé, ou pour le prestige?". Personnellement, je me trouverais plutôt dans le premier cas, et beaucoup d'astronomes, comme de mathématiciens, ont cherché à resoudre des grands problèmes dans l'unique but de faire avancer la science, donc le savoir, pas pour faire parler d'eux. C'est assez rare et admirable pour être mentionné, surtout de nos jours et dans nos sociétés de ploutocrates...bah, dans tous les cas, si j'approuve les uns, ce n'est pas pour blâmer les autres : il faut de tout pour faire un monde, et je me contente de soutenir ce qui me semble soutenable...

enespérant avoir répondu à tes questions,

C.P.

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Hello,

trop fort Nicolas ;-)

Pour le thème du post, c'était un sujet d'une table-ronde lors des 100h à Orsay...

Pour ma part, je signalerai juste quelques éléments importants à ce sujet:

1/ de grands noms ont participé activement au rapprochement des 2 communautés + celle du grand public, comme Flammarion, Sagan, Reeves, Brahic, Hawking, Ducrocq... avec chacun leur caractère, mais tous dans le but de partager les connaissances.

2/ les technologies ont également contribué à cela. Au début, seuls les riches étaient des amateurs et se payaient des lunettes... Puis les instruments se sont démocratisés, jusqu'à avoir des CCD, logiciels de traitements, APN pro, lunettes et télescopes énormes... Un jour viendra où les clubs puis les particuliers auront des optiques adaptatives...

2bis/ Internet a tout changé ! Jusqu'à faire collaborer le grand public (ex SETI@home...) et à lui faire s'approprier le Hubble, Pluton...

3/ les thèmes des collaborations et contributions des amateurs se "limitent" à l'observation. D'où de fructueuses choses sur le Soleil, les planètes, les petits corps, les étoiles doubles... Peu ou pas de chose sur des sujets plus théoriques genre cosmologie... Et cela dit, les premières exo-planètes amateurs arrivent...

4/ il faut rendre hommage à ceux qui ont ouvert leurs instruments/labo aux amateurs, en s'opposant +/- à leur hiérarchie et/ou collégues. La démarche ne va pas de soi !

5/ avec les problèmes financiers des états riches, le recul de la Science dans les vocations des plus jeunes et la mode des très grands programmes, il est très risqué de voir les pro abandonner les observatoires/instruments historiques. Espérons que les amateurs puissent prendre le relais, au moins pour ne pas laisser se perdre cette mémoire...

6/ certains pays en développement manquent cruellement de matériels alors qu'ils ont les personnels formés. Là encore, des amateurs ont pu participer à approvisionner ces professionnels en matos de grande qualité. C'est aussi à signaler...


Gilles

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