flying jacket

CROA Nord-Essonnien (si, si, c'est possible !)

Messages recommandés

Profitant comme beaucoup de la magnifique soirée de mercredi, j'ai commencer à faire mes armes sur mon télescope dans mon jardin, à Palaiseau. En fait c'est ma deuxième soirée d'observation avec un scope qui m'appartient, la première s'étant soldé par une errance de 2h30 dans les cieux, pour finalement aboutir à l'observation d'Albiréo (vu le côté infructueux de l'aventure, je n'ai pas jugé utile de rédiger un CROA). Et sur l’insistance de Maïcé et de Bruno, je me lance donc pour mon premier CROA "astrosurfeur", si je puis dire.

Résumé rapide de mon matériel :
- un télescope Maksutov-Cassegrain 127/1500 : joli piqué quand on observe la Lune, peut-être un peu moins adapté au ciel profond.
- une paire de jumelles 10x30 : pas l'idéal pour l'astronomie avec leur pupille de 3mm, elles sont quand même un excellent outil de repérage secondaire.
- une paire d'yeux : instrument pas très performant chez moi, mais je l'ai gardé en raison de son très grand champ pour faire le repérage primaire.
- des oculaires 40mm, 25mm et 10mm
- un chercheur "point rouge" (le telrad du pauvre ) qui n'est absolument pas réglé.
- le livre de Jean-Raphaël Gilis <i>J'observe le ciel profond avec une lunette de 60mm ou un télescope de 115mm</i>
- une carte du ciel pour le 47ème parallèle Nord
- le logiciel "Cartes de ciel" de P. Chevaley, pour tirer des cartes plus détaillées des secteurs intéressants

Après une courte préparation d’une petite demie-heure et l’impression de deux cartes du ciel détaillées des environs de Pégase et du triangle d’été, je décide de sortir le matos. L’attente de l’obscurité me fournira une raison de patienter pour la mise en température de mon tube (qui est loooooonnngue). Ah cette odeur de la nuit ! elle me fait oublier l’aspect laiteux du ciel nocturne francilien et m’enivre de senteurs dont seuls les êtres nocturnes peuvent jouir … Allez un rapide repérage des cieux, quelques pointages aux jumelles pour me remémorer leur champ, une nouvelle inspection des constellations à l’œil nu et on est parti pour la soirée.

Premier objet de la soirée : une étoile filante. Un superbe bolide qui passe à 10-15° au dessus du grand carré de Pégase, fonçant en direction du sud-sud-est, et qui parcourt une vingtaine de degré avant de s'éteindre. Bon présage ? Un voeu à formuler ? Bon, allez, fini de rêvasser, j’ai des Messier à traquer !!

Première cible, choisie pour une raison toute bête : sa visibilité dans les jumelles, j'ai nommé M31(NGC 224), autrement connue sous le nom de "Grande Galaxie d'Andromède". Et bien autant dire que je me suis un peu pas mal galéré pour l'avoir dans l'oculaire celle-là ! (elle promet cette soirée...) Pour être exact, j'ai du consacrer aux alentours de 20-25 minutes à tenter de la pointer, en partant à chaque fois de Mirach (beta-andromedae) et en remontant vers sa vis-à-vis sur l'autre membre postérieur du céleste destrier. A grands coups de "je pointe, je regarde à l'oculaire, je vois rien, je me promène, je vois toujours rien, je zyeute aux jumelles vers où je pointe, je cherche M31 et je refait mon pointage", méthode qui s'avèrera efficace à la longue, je finis par coincer dans mon oculaire la fille de Céphée et de Cassiopée, princesse d'Ethiopie, j'ai nommé : la belle Andromède. Enfin la belle Andromède c'est pour faire dans le poétique parce qu'enter le ciel laiteux de la région parisienne et ma mise au point plus que passable, je ne vois au télescope qu'une tache floue de forme ovale, dont la taille n'a rien d'impressionnant. Dans la foulée de mes déplacements pour centrer M31 au milieu du "viseur" afin de pouvoir changer d'oculaire et accéder à un grossissement plus fort, un point blanc flouté (excusez messieurs-dames les puristes, mon vocabulaire limité) apparaît en bas à gauche de la Grande Galaxie (je sais que le positionnement que je donne laisse à désirer mais je suis pas encore très rodé pour tout ce qui touche aux orientations et distances dans l'oculaire). Après une longue journée de réflexion et de consultation d'images, je peux maintenant affirmer avec une quasi certitude qu'il s'agissait de M32 (NGC 221). Trop content d'avoir (enfin) un objet à observer je passe en revue mes trois grossissements : 37.5x, 60x et 150x. En une demie-heure d'observation, je viens de faire mes deux premiers objets Messier coup sur coup. (ma première soirée d’observation : 2h30 pour ne voir qu’Albiréo…)

Nouvel objectif : M33 (NGC 598), plus communément connue sous le nom de "Galaxie du Triangle", pour la bonne et simple raison qu'elle est très proche de la constellation du même nom. Et c'est parti mon kiki ! M33 se situe aux 2/3 de hauteur dans un triangle constitué par Mirach (et oui encore elle, faut dire qu'elle m'a bien servi ce soir là), Hamal (alpha-aries) et Sharatan (beta-aries). Et bien là, malgré que j'y consacre un bon quart d'heure à user de la méthode sus-citée, de refaire le parcours aux jumelles, rien n'y fait : pas moyen d'avoir M33 dans le collimateur. Déception. Pas énorme la déception parce que je cherche là à observer une galaxie et que c'est loin de constituer mon type d'objet préféré (surtout dans le ciel de Palaiseau), je raffole beaucoup plus des amas ouverts (du moins sous un ciel lumineux comme celui de la région parisienne).

Soit. M33 ne veux pas se montrer ? Qu'à cela ne tienne, je m'attaque à un autre objet de Messier (et ce n’est pas le choix qui manque) : M103 (NGC 581), lequel se situe dans la constellation de Cassiopée. Allez hop ! Pointage du tube vers "ze big dobeul you" (pas le crétin, la constellation...), on va chercher d'abord à pointer une étoile repère : Ruchbah (delta-cassiopeiae). Un petit coup de jumelles vers le W stellaire, une petite promenade rapide dans la constellation pour bien mémoriser son agencement, et on va affiner le pointage. Aux bout de quelques minutes, j'ai une étoile plus brillante que les autres dans l'oculaire et j'ai l'impression de pointer vaguement dans la bonne direction. L'oeil dans l'oculaire je décide donc de descendre légèrement en me déplaçant vers la gauche suivant la branche delta-epsilonn de la constellation sus-nommée. Erreur de débutant s'il en est : j’oublie totalement le fait que ma droite et ma gauche sont inversées. Donc en fait ma manoeuvre au télescope me fait descendre légèrement certes, mais vers la droite sur la carte du ciel ! Et là vous comprenez aisément ma stupeur quand, à la recherche de M103, je tombe nez-à-nez avec le z'hibou. L'Amas du Hibou pour être précis (NGC 457, pour l'être encore plus). Ce qui chouette avec le Hibou (c'est gratuit, c'était facile...), c'est que ça tient exactement dans mon oculaire de 40mm. C'est achtement beau et ça mérite amplement le moment que je lui consacre, essayant les deux autres oculaires d'une part pour me confirmer sur certain détail qu'il s'agit bien du Hibou (les 3 étoiles quasi-alignées de la queue) et aussi, surtout même, pour m'entraîner aux changements d'oculaires. Retour sur le 40mm, encore un petit coup d'oeil et byebye z'hibou, je pars voir celle qui aurait mérité le nom de joyau de la voûte céleste : Albiréo.

Pour cette étoile, seule sa beauté peut se décrire elle-même : beta-cygni c'est beta-cygni (c'est surtout joli à voir et j'ai une tradition à respecter, moi, n’est-ce pas tryo ). Après ce pointage facile (repérage et pointage en 2-3 minutes au total), je décide d'enchaîner sur l'un de mes objectifs non-atteints de la soirée précédente, la Nébuleuse Annulaire de la Lyre (M57 pour Messier, NGC 6720 dans le New General Catalog). Repérage jumellaire, dont je commence à maîtriser sacrément la technique, pour débusquer Sheliak (beta-lyrae) et Sulaphat (gamma-lyrae) et je pars pour un premier pointage... Aux fraises !! je recommence donc inlassablement l'opération 20-25minutes durant, pour enfin tomber sur une tache floue, absolument pas annulaire. Bien, me dis-je, gardons cet objet et trouvons qui il est. J'aligne mes jumelles sur la direction du télescope, et je constate avec stupeur que je pointe exactement entre les deux étoiles sus-nommées ! Zut alors (quand j’utilise des interjections démodées c’est que je suis vraiment contrarié), cette tache floue serait-elle M57 ? Un rapide coup d'oeil à la carte détaillée du secteur me confirme dans cette hypothèse et une série de repointages de jumelles sur la direction "télescopique" achèvent de me convaincre. Soit. Si je ne vois pas la forme d'anneau, c'est probablement que je manque de contraste. J'augmente donc le grossissement en passant d'abord au 25mm et ensuite au 10mm, mais rien y fait : pas moyen de voir une forme annulaire. Deux explications sont possibles (et peuvent intervenir de concert) : soit le fond du ciel ce soir est vraiment trop clair, soit ma mise au point sur les oculaires autres que le 40mm laisse sacrément à désirer (y a qu'à voir la tronche des étoiles dans le 10mm...). Décidant que j'avais assez vu de tache floues ovales pour la soirée, j'enchaîne sur un objectif qui me tient à coeur : la Nébuleuse des Haltères, Dumbbell.

Et c'est parti pour la recherche de M27 (NGC 6853). Comme cette fois aussi je connais l'allure de la bête, je suis partagé entre deux opinions : soit la forme est assez caractéristique pour qu'il n'y aie aucune ambiguïté quand je l'aurai dans le champ de l'oculaire, soit je vais encore me retrouver avec un ovale blanchâtre et là ça va pas être drôle du tout car le coin a la fâcheuse tendance d'être bien fourni en objets stellaires (et surtout je n'ai pas pris la peine de regarder sur les cartes s'il s'agit du seul objet nébuleux ou galactique du secteur). Alors je cherche. J'essaie de pointer sur le premier tiers de la distance Altaïr-Deneb, sachant qu'il existe un autre objet dans le coin qui est M71 (NGC 6838) que je n'ai pas envie de voir (en fait, c'est un amas globulaire mais je ne l'ai appris que plus tard). Au bout d'une vingtaine de minutes de "chasse", je tombe sur une tache floue, ressemblant à deux trapèzes collés par leur petite base. Aucun doute possible, et après une vérification du pointage aux jumelles, je peux affirmer qu'il s'agit bien là de Dumbbell. La valse des oculaires ne m'apprend rien de plus que je ne sache déjà : la mise au point sur le 25mm, c'est agaçant, mais la mise au point sur le 10mm, c'est pire... Je retourne donc à mon cher Celestron OMNI Plössl 40mm, et me délecte un petit moment encore de cette superbe Dumbbell, lourde de symboles puisqu'elle est le premier objet que j'ai jamais pointé et obtenu dans un télescope (dänke shön tryo de m’avoir laissé jouer avec ton 114/900).

Il commence à se faire tard donc je décide de tenter l'action du siècle : le réglage de mon chercheur point rouge (oui parce qu'actuellement, quand je vise un endroit de la voûte céleste, lui il est complètement aux fraises...). Pour ça on va faire très simple : on prend l'étoile la plus brillante du ciel, on la pointe par la méthode sus-dite et pour finir, quand elle est dans l'oculaire, on règle le point rouge. L'étoile la plus brillante du secteur qui m'est accessible est Véga. Et bien, croyez moi ou non, mais en l'espace d'un quart d'heure j'ai pas été fichu d'avoir, avec certitude, Véga dans le champ de mon télescope. La fatigue peut-être... Mon premier pic d'ACTH vient de passer ce qui veut dire que la fatigue va rapidement abréger la soirée. En plus de ça il n'y a plus dans le ciel, d'objet qui me motive pour rester dehors. Peut-être devrai-je me retenter M33 et M103 ?

Aussitôt pensé, aussitôt je tourne le télescope : salut Pégase c'est moi que revoila ! Un essai infructueux de pointage vers M33 (une itération de la Méthode), de même pour M103. Là mon esprit se déchire : "il se fait tard faudrait rentrer" d'une part, et "oui mais là j'ai tourné le télescope et faudrait rentabiliser la dépense énergétique" d'autre part. Et comme il reste bien un objet qui pourrait être sympa à voir ce soir-là au télescope, je me dis qu'il serait bon de faire au moins une tentative. Allez on va faire une petite devinette : qu'est-ce qui est dans Persée, double et constitué d'amas ouverts ? Oui, oui c'est bien ça : NGC 869-884, le Double Amas de Persée. Sauf que là, les pointages à coups de jumelles ça commence à me courir sur le haricot (si vous me passez l’expression), donc je change de pointeur et j'opte, non pas pour le point rouge, mais pour le pifomètre. Nickel ! En un coup, suivi d'une petite excursion à l'oculaire, je tombe sur le Double Amas. Ah ces amas ouverts... qu'est-ce que c'est beau ! Eux, au moins, ils ne se prennent pas pour des taches floues et blanchâtres ! pour en revenir au Double Amas, celui-ci peine à tenir dans le champ de l'oculaire de 40mm, ça tient mais c'est limite. Moralité, comme à mon sens tout le charme de l'objet réside dans son entité et qu'il serait sûrement plus beau dans des jumelles 7x50, je ne tente pas un autre oculaire (j'en surtout marre de me dire que je ne sait pas mettre au point sur mon 25mm et mon 10mm). J'en reste donc là pour la soirée et commence à ranger mon matos.


Ma conclusion sur toute cette soirée : les jumelles, un bon livre et un jeu de cartes du ciel générale et précises (il n’y a aucune faute d’accord dans cette expression) sont des éléments essentiels pour réussir une soirée d’observation. Je signale surtout ça pour tout les débutants qui comptent tenter de découvrir seuls le ciel avec leur instrument, parce que je pense pas avoir redécouvert la poudre .


Désolé si j’ai été un peu long…

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Absolument, la soirée de mercredi était superbe. Je suis sorti juste avec mes jumelles, pour observer le lézard, comme suggéré dans Astronomie Magazine ce mois-ci. Je ne suis pas resté longtemps dehors, mais j'ai passé une soirée astro vraiment extra, vu la transparence du ciel.

C'est vrai que pour faire du ciel profond, il est quasiment indispensable de sortir avec ses jumelles pour faciliter le repèrage.

J'ai moi aussi observé une bien belle étoile filante, mais à l'opposé, à travers les étoiles du Dragon, vers 23h30 locale environ, qui s'est éteinte à une vingtaine de degré de hauteur.

Jean-Noël

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Sympa ce petit CROA.

P.S. :

quote:
Nouvel objectif : M33 (NGC 598), plus communément connue sous le nom de "Galaxie du Triangle", pour la bonne et simple raison qu'elle est très proche de la constellation du même nom.

Mieux que ça : elle s'y trouve !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ben tu vois, FJ, un ptit CROA, ça fait de mal à personne, et en plus, il est bien prenant, bravo! Viens vite pester avec nous les sudistes, on connait aussi des noms d'oiseau !
J'ai imprimé to CROA et j'ai eu le temps de le lire dans le train, y'avait un colis supsect à musée d4orsay, j'ai mis deux heres à rentrer...
Mais dumbell à Palaiseau, c'est déjà pas mal ! Bravo ! continue, epsi

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est trop beau...

------------------
"Savoir se contenter de ce que l’on a, c’est être riche." (Confucius)... Pauvre de nous.

******GG Against The Machine******
------------------


Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ah, encore un CROA détaillé ! Ça revient ! Sinon, quelques remarques :

« un télescope Maksutov-Cassegrain 127/1500 : joli piqué quand on observe la Lune, peut-être un peu moins adapté au ciel profond. »

C'est ton site qui n'est pas adapté au ciel profond, pas le télescope.

« une paire de jumelles 10x30 : pas l'idéal pour l'astronomie avec leur pupille de 3mm, elles sont quand même un excellent outil de repérage secondaire. »

C'est les 30 mm de diamètre qui ne sont pas l'idéal, pas la pupille de 3 mm.

« J'essaie de pointer sur le premier tiers de la distance Altaïr-Deneb »

C'est drôlement imprécis ! Essaie d'utiliser la constellation de la Flèche. À moins que tu ne puisses pas la voir depuis ton site ?

Pour tes problèmes de mise au point : apparamment tu as toujours des étoiles floues, sauf au 40 mm mais c'est normal puisqu'il grossit moins. Problème de collimation ? C'est sûr que si tu vois les étoiles floues, tu verras M57 floue aussi et donc impossible de voir l'anneau.

Pour tes problèmes de pointage : aligne le point rouge de jour sur une cible fixe et facile à pointer au télescope ! Une fois le point route aligné, je pense que tu perdras beaucoup moins de temps.

Sinon, ne commence pas avec des objets difficiles comme M33. Il est faible, ne supporte pas un ciel éclairé, et n'est pas facile à situer. À rechercher quand tu maîtriseras bien le pointage et sous un ciel bien transparent (c'est primordial pour M33, plus que le diamètre.) NGC 457, c'est une excellente idée. Et n'hésite pas à grossir sur le Double Amas, surtout sur NGC 869, du moins quand tu auras réglé tes problèmes d'étoiles floues. Comme objets sympa en ce moment dans un petit instrument, il y a NGC 663 (voisin de M103 mais plus beau et plus facile), M52, M34 à l'est, et M13 (début de résolution sous un ciel de campagne avec ton télescope), M92, NGC 6633, ou M11 à l'ouest.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Palaiseau ! De mieux en mieux, les CROAs proxiparisiens fleurissent. Et effectivement il est intéressant et prenant. Bravo et merci pour ces tranches d'observation.
C'est étrange que tu aies eu du mal à coincer M31. Je la trouve assez facilement à partir de Cassiopée (en tirant sur une des branches intérieures du W, l'autre branche elle m'emmene sur le double amas). Et on la voit assez facilement à l'oeil nu, en écarquillant bien les yeux et en regardant sournoisement de côté....
Je suis d'accord avec toi, sur Albiréo, quelle merveille !
M57, j'ai encore jamais vu l'anneau...Il doit être plus difficile que semble ne le dire la littérature.
M27, moi je la trouve à partir de gamma et beta de la Lyre, en tirant (vers l'Est ?).
" « J'essaie de pointer sur le premier tiers de la distance Altaïr-Deneb »
C'est drôlement imprécis ! Essaie d'utiliser la constellation de la Flèche. À moins que tu ne puisses pas la voir depuis ton site"
Pourquoi trouvez-tu ça imprécis Bruno ? En vérifiant sur une carte, ça me parait assez clair qu'on doit pouvoir la trouver comme ça. Personnellement, je trouve assez sympa de se faire des alignements approximatifs avec des proportions approchées (premier tiers, mais pas tout à fait, en tournant un peu vers le bas, un triangle rectangle mais pas vraiment rectangle,etc..), en logique floue qui permet de se promener, de repérer du voisinnage (c'est comme ça que j'ai trouvé le Portemanteau en cherchant Dumbell, maintenant j'ai un amer céleste de plus dans le coin). Bon, c'est vrai que c'est plus facile avec un grand champ (et c'est aussi l'intérêt dudit grand champ) et peut-être que ça ne marche qu'avec les objets faciles (niveau où j'en suis encore pour quelques temps je pense).
Flying Jacket, elles ont pas fait du bruit tes étoiles filantes ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dumbell: la pointe de la flèche, on remonte vers albiréo d'un cinquième, et on part perpendiculairement vers la gauche de la même distance, pile poil au minou !!!! epsi

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Gordon, toi aussi tu as de drôles de méthodes de pointage ! Mais bon, si ça marche... Pointer M31 à partir de Cassiopée... Et les Pléiades, tu les pointes à partir de la Grande Ourse ? (OK, j'arrête de me moquer...)

Le tiers de la ligne Altaïr-Deneb, ça me paraît imprécis parce que ce sont deux étoiles éloignées l'une de l'autre, alors qu'il y a la Flèche tout près, facile à reconnaître. Si M27 est visible au chercheur, OK, on finira par la trouver, encore que, pas pour un débutant qui ne sait pas trop à quoi ça doit ressembler, mais c'est quand même une méthode longue. Alors qu'à partir de la Flèche, c'est tout simple surtout quand on finit par connaître le coin au bout de plusieurs pointage (moi je remonte à partir de lâ pointe de la Flèche, jusqu'à une sorte de Cassiopée formée par les étoiles 12, 13, 14, 16, 17 Vul, et M27 est juste "en-dessous" de celle du milieu. Si M27 n'est pas visible au chercheur (30 mm sous un ciel médiocre), on peut quand même bien la pointer ainsi.

Pour l'anneau de M57, je l'ai vu dans une lunette de 60 mm et quelques (une Zeiss Telementor ou un nom dans le genre) Sinon, dans un 200 mm chinois quelconque, l'anneau saute aux yeux. À condition de grossir un peu, bien sûr.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
pour repérer Dumbell, il y a un arc de 4 étoiles qui forment approximativement la moitié d'un héxagone avec un étoile qui figure le centre de cet héxagone incomplet. Dumbell est tellement proche de cette étoile qu'il suffit de pointer dessus pour trouver la nébuleuse.

------------------
Bonnes nuits! Et faites-nous en profiter
Maïcé

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Voilà ! Les 4 étoiles de ton arc plus l'étoile au centre, ça forme un W à l'envers, mon "Cassiopée"...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Voilà un CROA fort interressant.
Avec un peu d'entrainement tu y arrivera, et à mon retour tu me montrera tout ça !

------------------
la violence est le dernier refuge de l'incompétence

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Oui Cassiopée....pourquoi pas, c'est pas loin et de toutes façons M31 saute aux yeux alors...Mais moi je suis OK pour essayer des nouveaux itinéraires.
Pour les Pleiades, c'est très simple, je me balade un peu au hasard dans le ciel et quand je trouve un bel amas ouvert, je le dessine approximativement, et après je compare avec photo ou dessin que je peux trouver dans un bouquin ou sur un site..et si je reconnais les Pleiades c'est bon,.sinon je cherche ailleurs...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
quelques petites précisions sur le CROA :
- Gordon : je suis débutant mais je sais reconnaître un avion d'une étoile filante , d'autant plus qu'un avion n'éteind jamais ses feux babord/tribord (le rouge et le vert, chacun au bout d'une aile) et qu'étant donné la vitesse de ce que j'ai vu passer, si c'était un avion : soit le zinc était au niveau des paquerettes (sans feux de position... sûrement un coup des chinois du FBI ), soit il était à très haute altitude (ce qui expliquerait le fait que je n'ai pas vu les lumières rouge et verte) et volait à Mach 30 (en arrondissant le calcul). A titre d'information le record de vitesse me semble être encore détenu par le X-15 avec Mach 6.5 . Donc pour létoile filante je suis sûr de mon coup
- Bruno : pour le positionnement imprécis de Dumbbell, je suis tout à fait d'accord. Sauf que n'ayant pas fait de mise en station avant (il me semblait que c'était beaucoup plus difficile et long que ça ne l'est), je ne pouvais pas m'appuyer sur les repères faciles des cartes du ciel : un coup de déclinaison sur la pointe de la flêche et le tour est joué, sauf que la ja n'avais pas ces axes là d'utilisables. Mais c'est promis la prochaine fois je mets en station.

sinon merci pour toutes vos remarques et conseils : ça devrait me permettre de moins "galérer" lors de ma prochaine soirée d'observation.

epsi : je suis d'accord avec toi Dumbbell c'est la cinquième à gauche en allant vers Albiréo
tryo : mais j't'attends mon vieux, j't'attends... dépêche toi de revenir parce que le ciel de Palaiseau pour l'astro ça reste problèmatique... (notamment le coup de la grosse étoile à vapeur de sodium en plein dans le carré de Pégase et l'éclipse de Jupiter par le lampadaire )

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Même une mise en station n'est pas indispensable. Pour chercher M27 à partir de la Flèche, par exemple, tu pointes la Flèche au chercheur et, une fois que tu l'as vue en entier, tu sais comment t'orienter et te déplacer.

Et pour du visuel, ne t'embête pas à faire une mise en station précise. Si tu veux pouvoir t'orienter à l'aide des axes de la monture, il suffit de positionner la monture à peu près vers le nord, avec le réglage de hauteur égal à peu près à ta latitude. Bref, juste poser la monture, c'est rapide, et ça marche pour le suivi en visuel.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Courageux d'être astyronomee à Palaiseau. Moi qui suis né à Orsay (ça se touche), j'ai troqué ce ciel-là contre celui de la Haute-Provence et je dois dire que je n'ai aucun regret...
Courage fuyons !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Flying jacket tu m`as mal compris... Loin de moi l`idee d`imaginer que tu puisses confondre une filante etoile et un avion ! Je te posais la question a propos du bruit eventuel qu`on peut percevoir avec une `grosse` etoile filante (evoque sur au autre postCROA).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
21h30 ? C'est le 747 Air France Paris Saint Denis de la Réunion qui décolle tous les soirs sur la 27 d'Orly, tu dois le connaitre celui-là depuis Palaiseau ...hi hi hi !
Magnitude -8 !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
oups... la boulette.
Je te présente mes plus sincères excuses Gordon, je pensais que tu te moquais littéralement de moi...

Alors pour répondre à ta question (que cette fois il me semble avoir comprise) je te dirais que je n'ai pas entendu de bruit particulier au moment du passage de l'étoile filante. D'un autre côté, depuis l'endroit où j'observais (ie mon jardin), le bruit ambiant n'est pas à négliger : rien que le bourdonnement des lampadaires empêche d'avoir ne serait-ce qu'un simili-silence autour de soi...
Donc si le bruit à entendre était de la même intensité qu'un murmure, n'y ayant pas prêté plus d'attention que ça, il est possible qu'il y en aie eu un et que je ne l'ai pas entendu, d'un autre côté si le bruit est assez net, alors je peux affirmer qu'il n'y en a pas eu.

Epsi, faudra que je te montre Antares avec mes 10x30 : un feu de position babord et un feu de position tribord...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant