astrild

Test de Roddier en pratique ?

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bhé oui Mr Vernet c'est aussi ce que j'avais défendu dans l'autre file c'est que sur le ciel t'es dans les conditions d'utilisation, mais ça peut pas plaire a un féru de métrologie ça c'est juste que la valeurs numériques est peut être pas d'une précision "astronomique" et que la valeur numérique d'un test si on veut la prendre au pied de la lettre n'est valable que si l'on peut évaluer la marge d'erreur.
Pour ce qui est de l'autre post, bha comme on s'emmerde un peu et qu'on a bientôt finit avec les lulu Apo je me disais que... enfin tu vois

Erick


[Ce message a été modifié par ebondoux (Édité le 20-12-2009).]

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Bon, ce post s'emballe un peu et s'éloigne de ma question initiale de débutant en Roddier sur les aspects pratiques de la mise en oeuvre de ce test qui sont restées en rade.

Ma question ne portait pas sur la pertinence ou non du test de Roddier par rapport à tel ou tel autre test, ça je le verrai plus tard je cherche d'abord
1°/ à déterminer un mode opératoire qui pour un instrument donné va me donner d'un jour à l'autre un résultat raisonnablement reproductible. Car si ce pré requis n'est pas obtenu, ce n'est pas la peine pour moi me lancer dans une discussion byzantine sur la comparaison entre Roddier et les autres tests.

2°/ Comment "régler" les différentes options de Roddier et comment interpréter les résultats qu'il renvoie.

Concernant le premier point

Vos réponses on quand même fait avancer le Schmilblick, j'ai refait une série de mesures hier soir (par -4°C) qui confirment que mon mode opératoire donne bien des résultats comparables d'une soirée à l'autre sur les critères landa/ PVT, landa/ RMS et Strehl.
J'ai notamment testé la suggestion de Sguisard consistant a faire des séries de prises intra –extra en s'aidant de cales. En pratique (par -4°C), c'est plus compliqué que faire d'abord une série de prises intra puis dans la foulée une série de prises extra, les manipulations du PO tendent à dérégler le cadrage et même avec les cales il est difficile d'assurer une dimensions constante des plages intra et extra. Au bout du compte on y perd plutôt en reproductibilité.

Mais reste néanmoins quelques questions restées sans réponse, je récapitule les principales.


Je laisse tomber l'idée de JB consistant à moins défocaliser suite à la réponse de David Vernet. Mais je n'ai pas confirmation ou non sur le nombre d'anneaux de Fresnel (mais peut être faut-il lire Newton ?) qui dépendrait de la taille de l'image.

Suite à la remarque de Sguisard sur les critères de reproductibilité des résultats obtenus, si surveiller landa/ PVT, landa/ RMS et Strehl est insuffisant alors sont quels sont les principaux autres indicateurs qu'il faut suivre ?

Concernant le second point

Quid des problèmes de compatibilité de Roddier avec les fichiers issus de CCDSoft ?
Peut-on conserver les données focale diamètre et taille des pixels lorsque l'on dépouille une série de résultats ?
Peut-on récupérer les résultats de Roddier dans un fichier (autre qu'une copie d'écran) ?
Quels conseils pouvez-vous donner pour les différents réglages des menus préférence et paramètres de simulation de Roddier ?

La feuille de résultats front d'onde ou front résiduel comporte des cases à cocher, que cocher ou décocher ? Et surtout une fois le choix faut-il relancer un calcul de front d'onde ou simplement un ajustage de front d'onde.

Voilà une série de question , d'autres viendront certainement au fur et à mesure que j'avancerai.

Merci d'avance de m'éclairer.

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On ne s'emballe pas, c'est juste comme le disait Erick qu'il fait mauvais

Frédéric.

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David, tu dis:
""Ouais sauf que ton télescope quand tu t’en sert, il est pas dans un labo thermostaté sur un marbre de 30 tonnes mais dehors au froid dans les conditions réelles d’observation. Du coup t’as davantage de chance de savoir réellement ce que vaut ton matos en faisant des tests sur le ciel, dans les conditions réelles d’utilisation qu’en labo. De même que quand on fais de l’optique active ou adaptative, ca se fait sur le ciel. Rien ne vaut les tests sur le ciel, le HST en témoigne.
Dis autrement : on s’en cague un peu de ce que vaut un instrument dans un milieu assez éloigné des conditions réelles d’utilisation.""

Je pense la même chose, car j'étais trop théorique sur les instruments (mais c'est bien pour comprendre), et avec de l'expérience et quelques discussions intéressantes avec des hommes de terrain, j'ai changé de point de vue et je suis revenu à la réalité, justement comme tu le dis, des conditions réelles d'utilisation!

Je pense aussi que tous ces tests, finalement, ne servent qu'à celui qui cherche encore à frabiquer sa propre optique.
Puisque, lorsque l'on passe par un importateur sérieux et qui rejète les optiques mauvaises, et bien justement, L/4 ou L/400 une fois la dure réalité du terrain (turbulence, mise en température, conception du tube, etc...) et bien, il ne reste pas ou plus grand chose du L/400?

C'est pourquoi, je me demande si le bon vieux et simple startest visuel ne suffit pas.
Je le fais sur mes instruments acquis, même si maintenant je fais confiance à mon vendeur que je connais bien et inversement.
Après ce startest, j'effectue des photos astros et du visu dans les règles (mise en température, vérification de la collimation à chaque fois et pas tous les dix ans comme certains!, mise au point la plus fine par rapport au seeing, etc...) qui associées au startest, je pense, permet de conforter l'achat et éventuellement de découvrir les points faibles de conceptions (barrillet, contraintes, reflets, etc...).

J'ai complètement tort ou j'ai rien compris?


David, tu dis aussi :
""Attention terrain glissant, je vais te ressortir le fameux fil sur les L/8 L /10 de 15 pages car les choses sont plus complexes que ca !""

Je pense encore pareil,
mais je donnerais l'autre fameux fil sur les L/APO de ... pages car les dires sont plus incroyables que ça!!!
Ok, je sors, c'est comme ça que l'on dit sur ce forum....

Lol, la première réponse est plus sérieuse, qu'en pensez-vous.
Désolé, si je ne réponds pas à ta question astrild.

amicalement,

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Je ne suis pas d'accord. Non par coupage de poils de cul en quatre, mais car la différence se voit "en vrai".

Exemple entre ma Tak FS-60 et la Zenithstar 70ED.
Sur le papier, la WO est correcte même si en dessous de la Tak.
En imagerie, ses performances plus faibles dans le bleue ressortent avec des halos autour des étoiles brillantes. En pratique, cela donne ces halos qui sont très durs à traiter (en tout cas très long), et des étoiles empâtées sur la couche bleu.
Et pourtant, cette petite lunette est à L/26 dans le rouge et L/14 dans le vert.
Comme quoi...

De toutes façons, la métrologie permet deux choses :

La première : vérifier que la valeur perçue subjective que l'on place dans un instrument est en phase avec ses qualités optiques réelles. Et il n'y a pas QUE les x/L RMS, mais les performances en chromatisme longitudinal et sphérochromatisme, les performances avec un correcteur/réducteur et les réglages éventuels (alignement primaire/secondaire, contraintes du barillet...)

La seconde : payer n K€ un objet en ayant l'impression de jouer à la loterie, ça m'énerve un peu quelques part...


[Ce message a été modifié par chonum (Édité le 20-12-2009).]

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« Je laisse tomber l'idée de JB consistant à moins défocaliser suite à la réponse de David Vernet. Mais je n'ai pas confirmation ou non sur le nombre d'anneaux de Fresnel (mais peut être faut-il lire Newton ?) qui dépendrait de la taille de l'image. »

Il faut respecter la doc, encore une fois on fais de l’analyse photométrique et non géométrique comme avec le star test. Donc exit les anneaux.
Perso la ou j’ai eu les meilleurs résultats c’est avec des plages de 200 à 250 pixels avec des pixels de 7.2 microns.

« si surveiller landa/ PVT, landa/ RMS et Strehl est insuffisant alors sont quels sont les principaux autres indicateurs qu'il faut suivre ? »

La forme des défauts, tu dois les retrouver d’une mesure à l’autre, c’est même plus important que les valeurs, car si t’as les mêmes valeurs mais pour des défauts différents d’une série à une autre c’est qu’il y a forcément quelque chose qui déconne. Regarde les exemples sur un des liens que j’ai mis avec le C11 du pedro. Tourne la CCD, si les défauts tournent avec, il y a un problème, par contre si ils restent identiques et ne tourne qu’avec les optiques, ca c’est bon.

« Peut-on conserver les données focale diamètre et taille des pixels lorsque l'on dépouille une série de résultats ? »

Non c’est un des trucs pénibles, j’ai fais une petite liste cet été à Fred Lequevre pour améliorer l’ergonomie, ca en fera parti

« Peut-on récupérer les résultats de Roddier dans un fichier (autre qu'une copie d'écran) ? »

Me semble oui, on peut même les importer sous aberrator, mais comme je m’en sert jamais je ne peux pas être plus précis.

« Quels conseils pouvez-vous donner pour les différents réglages des menus préférence et paramètres de simulation de Roddier ? »

Sur les préférences le truc important c’était le nombre d’itération, par contre la visualisation du front d’onde par défaut en fausse couleur n’est pas toujours aisé. J’aime bien la visualisation en noir et blanc assez intuitive et permettant rapidement de recouper la pertinence des résultats. Il ne faut pas hésiter a décocher tous les polynômes de Zernike et d’en mettre qu’une famille de polynome à la fois par exemple pour visualiser l’aberration de sphéricité Z11, ou que la coma Z7, 8 16 et 17, ou l’astigmatisme Z5 et 6, et ne pas oublier que si on tourne la CCD les valeurs en sinus et cosinus changent, dont regarder le front d’onde en permanence ainsi que les valeurs PV.
Visualiser uniquement les polynômes d’ordre supérieurs à 28 permet de voir entre 2 série de mesures si la turbulence a ete bien intégré (en retrouvant les mêmes défauts) et permet de se faire une idée sur les défauts haute fréquence type zonage ou mamelonnage, qui sont en temps normal écrasés par les autres défauts quand tous les polynômes sont cochés.

« La feuille de résultats front d'onde ou front résiduel comporte des cases à cocher, que cocher ou décocher ? Et surtout une fois le choix faut-il relancer un calcul de front d'onde ou simplement un ajustage de front d'onde. »

L’ajustage se fait tout seul, mais parfois ca buggue, suffit de double cliquer sur le front d’onde pour rafraîchir.
Pour le résultat final d’une évaluation optique seule, décoche les 4 composantes de la coma qui ne sont pas imputable a la qualité optique intrinsèque de l’instrument mais un problème de réglage et/ou de flexions.


« C'est pourquoi, je me demande si le bon vieux et simple startest visuel ne suffit pas. »

Souvent je m’en contente, mais croisé avec un Ronchi. Mais le Roddier permet de quantifier plus précisément les choses et d’en garder une trace, c’est interessant.

« La seconde : payer n K€ un objet en ayant l'impression de jouer à la loterie, ça m'énerve un peu quelques part... »

Ca c’est clair, c’est toujours mieux de tester avant achat, et le faire sur le ciel permet de se rapprocher au mieux des perfs réels de l’instrument. Par exemple la lulu qui est nickel au test en atelier à 20°, et qui chie sur le ciel à 0° parce que le barillet un peu juste contraint l’objectif à ces températures…

[Ce message a été modifié par David Vernet (Édité le 20-12-2009).]

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Ceux qui veulent savoir comment fonctionne l'interfero de Bath peuvent jeter un oeuil sur le site: http://www.astrosurf.com/astroptics/

Il y a des articles et une présentation faite à Valdrôme.

Il y a ici les files pour voir la genèse de cet interfero :
http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/021654.html http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/022669.html

Faire un interféro de Bath est à la porté de tous, je le répète encore. Pour info, je suis en train de refaire un Bath vraiment robuste pour un cross test dans le rouge avec chonum en janvier. Comme le Roddier donne l'interferogramme, on pourra les comparer...

Idem je dispose de deux plans, l'un de 100mm et l'autre de 200mm. Je compte faire un test de Raylegh avec mon interfero de Fizeau. Ce test consiste à disposer le plan dans l'eau sous le Fizeau. Le plan de référence à alors la courbure du rayon terrestre... On saura alors ce que valent les plans. Donc on avance step by step, en s'assurant que tout est validé. Quand c'est fait, on intègre.

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