Pascal C03

Etoile - Triangle (pour Alain M)

Messages recommandés

Voilà des résultats de calcul comparatif avec un p’tit clin d’œil aux électriciens !
Etoile
Matériau : acier
Masse étoile = 185 gr
Charge par touche = 20N soit environ 2kg (miroir de 36kg)
Déformation au niveau de la touche par rapport au centre de la géométrie = environ 9µm
Contrainte = Re / 20 environ (10MPa)

Triangle
Matériau : acier
Masse tringle = 329 gr
Charge par touche = 20N soit environ 2kg (miroir de 36kg)
Déformation au niveau de la touche par rapport au centre de la géométrie = environ 10µm
Contrainte = Re / 10 environ (20MPa)


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J'ai oublié :
épaisseur des pièces 10mm
distance entre touches 112.5mm
On peut encore passer bcp de temps à optimiser les formes! Mais est-ce bien raisonnable!?

[Ce message a été modifié par Pascal C03 (Édité le 29-08-2012).]

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Bonsoir Pascal, merci de ta réponse (désolé : j'avais zappé que tu m'avais répondu ici dès ce matin !)

Voici le topo.

CARACTERISTIQUES TELESCOPE :
-type : newton
-truss-tube
-altaz mobile (évolution prévue : équatoriale et/ou altaz fixe)
-foyer newton : photo/visuel
-foyer primaire : correcteur de Wynne + CCD grand champ
-évolutions possibles selon intégration observatoire : Cassegrain coudé, foyers Nasmith)

CARACTERISTIQUES MIROIR/TUBE OPTIQUE :
-matière : Suprax
-forme : parabolique
-diamètre : 600mm
-épaisseur mini : 60mm bord, 48mm centre
-focale : 1980mm (f/D : 3.3)
-perçage : non (évolutions prévues/possibles : CCD au foyer primaire/tertiaire Nasmith sur araignée)
-obstruction centrale : mini 150mm (Newton photo/visuel), maxi 260mm (Cassegrain)
Pour mémoire, Suprax :
-coefficient d’expansion thermique : 4.3 10^-6/K
-densité : 2.3 g/cm^3
-module de Young : 67 10^3 N/mm^2

GEOMETRIE DES APPUIS :
-Barillet 12 points, astatique.
-T1, T2, T3 : triangles
-G1, G2, G3 : pivots des triangles
-C1, C2, C3 : points de collimation (C3 pré-réglé, fixe)
-R : distance au centre du miroir, en % du rayon
-Position centre du miroir : X = 400.000, Y = 400.000

TRIANGLES :

Remarques :
-le triangle n’est pas isocèle (bien qu’il en soit proche)
-Il ne repose pas sur son centre de gravité, d’où la nécessité de l’équilibrer pour ne pas ajouter/retrancher des composantes aux forces calculées au dos du miroir
-les billes pèsent 47g l’unité

CHARGES MIROIR HORIZONTAL :
Considérant un poids maxi miroir de 36 kg et une symétrie à 120° j'obtiens :
-point (1) sommital triangle : 2.14 kg
-sommets (2) et (3) isocéliques : 3.23 kg
-point de collimation (fixe, hors triangle) : 3.4 kg
Total : 12 kg X 3 = 36kg

CHOIX TECHNIQUES :
Physiquement les sommets et le pivot reposent sur des billes porteuses, qui doivent s’insérer dans des alésages diamètre 24mm ; il faut donc prévoir la matière suffisante autour de chaque bille.
Le matériau des triangles est une tôle d’alliage 5083 épaisseur 10mm, choisie pour ses caractéristiques mécaniques qui conviennent bien à la fabrication de toute la structure de ce télescope.
Par mesure d’économie et de simplification, les triangles seront donc taillés par découpe à l’eau dans cette feuille, en même temps que toutes les autres pièces à plat, puis repris à la fraiseuse pour précision des alésages.


Merci de jeter un oeil quand tu auras le temps, histoire de vérifier si un appui central pourrait convenir en équatorial, mais j'en doute sur ma config. sauf à percer le miroir.
(tu as vu mon post sur le fil de Stephen ? on pourrait encore enlever de la matière, mais ça ne ferait plus gagner grand chose sur une machine en poste fixe ou quasi)

Je poste ceci sur le forum plutôt qu'en mail perso, car je pense que ça peut en intéresser plus d'un(e)

Cordialement,
Alain

[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 30-08-2012).]

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Petite question Alain si tu me permets :

Concernant chaque triangle, "il ne repose pas sur son centre de gravité, d’où la nécessité de l’équilibrer pour ne pas ajouter/retrancher des composantes aux forces calculées au dos du miroir"

ça veut dire quoi exactement ? tu gardes les points d'appui mais tu creuses le triangle pour le CdG soit sur ce point d'appui ?

Merci
JP

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Oui Jipipi, voici la forme "basique" (en porte-à-faux car l'optimisation de la géométrie des points d'appuis du miroir a abouti à des forces en gros 50% supérieures en couronne externe par rapport au centre) :

Ici pour respecter les forces calculées, on a décentré vers l'extérieur le pivot du triangle.

Mais à présent il faut l'équilibrer, car sous son propre poids si on laisse comme ça il va modifier les appuis résultants, qui ne seront plus conformes à l'optimisation (qui néglige le poids des triangles, of course, ce serait trop facile)
Donc il faut soit l'alléger côté centre du miroir, soit lester côté couronne externe, jouer sur sa forme, etc. mais sans modifier la géométrie des appuis ni perdre de vue les autres impératifs de résistance, de ventilation, ou autres critères qu'on veut respecter.

On peut faire comme mon premier jet (version "panzer") :

Ou - même sans suivre Pascal dans ses derniers "retranchements" - quand même plus gracieux et plus aérien (façon boomerang ) :

Il est facile de gagner encore du poids (un peu ) en adoptant un régime et un profil "taille fine" - sans préjudice majeur malgré les flexions puisqu'il s'agit de support astats - mais un peu de robustesse virile dans ce monde de brutes (pour mon usage professionnel) ne peut qu'inspirer la confiance et la maturité qu'on associe généralement à un soupçon d'embonpoint tout en contribuant à la longévité de mon bébé joufflu


[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 30-08-2012).]

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Salut Alain,
Je suis moi aussi fort surpris de cette histoire de position de la rotule / d'un triangle / aux 3 touches... Je ne vais pas reprendre le calcul que tu as fais.

A partir du moment où ton miroir n'est pas percé je n'ai rien à te proposer sur un maintien en translation par un centreur!
Tu dois impérativement le tenir par des touches sur palonniers ou non à la périphérie.

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Ok, merci Pascal, ça me confirme les doutes du départ.
Je serais curieux quand même de voir tes résultats sur cet appui central (pour mon prochain "joufflu" )
Concernant le pivot décalé des triangles et après avoir déjà bien optimisé, je croyais en avoir fini, plutôt content du résultat.
Mais sur une dernière suggestion de mon ami Brice (bougre de matheux !) on a remouliné en long en large et en travers les différentes config. pour en avoir le coeur net, patiemment, sans à priori, de façon méthodique, en faisant varier la répartition des appuis.
Comme d'hab' la plupart des améliorations théoriques ne fonctionnaient pas - car irréalistes au niveau fabrication - mais celle que tu vois là était excellente.
Il n'y a pas photo : dans cette config. les déformations miroir sont inférieures de 20%, avec des triangles légèrement plus grands, une couronne interne plus étroite donc mieux dans l'ombre du secondaire, une couronne externe plus large et des points de collim. plus écartés - tous facteurs convergeant vers une amélioration des perfs.
La forme des triangles (quasi équilatéraux) est meilleure aussi, donc plus de précision des appuis, etc.
En outre cette solution est plus "robuste", car moins sensible à un léger décalage des points bien que ce soit apparemment contre-intuitif.
Si tu as le temps d'explorer les variations, essaie : tu verras.
J'ai vérifié jusqu'à +-2mm d'écart par rapport aux points idéaux calculés (donc 4mm en valeur absolue - alors que je serais à moins de 0.4mm d'après mes tolérances d'usinage)
Le pire trefoil qui apparaît dans les cas extrêmes reste <46nm RMS, soit une dégradation <20nm RMS par rapport à la situation idéale.
Je pense qu'on peut être raisonnablement confiant sur l'adoption de cette géométrie.
Le ciel tranchera, de toute façon

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Bon je voulais revoir les vues cao que tu as posté mais les liens sont cassés...

Curieux qd même cette histoire de charge différenciée... Cela me parait augmenter tellement le nombre de paramètres à régler dans une équation qui n'est pas si simple que cela me semble par trop tricky!

Pour ma part, j'ai posé mes points d'appui et fait une première simulation en prenant l'hypothèse que les 18 touches seraient coplanaires ce qui est bien sûr une hypothèse optimiste (de toutes façon le comportement final que je propose devrait être meilleur que la solution initiale.
Je ne me suis pas posé de question sur l'usage de leviers astatiques non plus.

Pour avoir le comportement modélisé au plus juste il faut dessiner chaque pièce, + les rotule et introduire un coeff de frottement. Ça reste théoriquement possible mais pour mouliner tout ça, un 4 coeurs de 2 ans d'age n'est plus suffisant! Il faut du multiprocesseurs...

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Oups ! les liens fonctionnent, mais je me suis loupé sur le poids des images : c'est un peu long à s'afficher, désolé.
Sinon pour le reste : astat ou pas, ça ne change effectivement rien à la répartition des charges. Le coeff. de frottement des billes est inférieur à 3% (plutôt entre 0.5 et 1% sous ces faibles charges selon les données constructeur ; mais j'ignore comment il évoluera à long terme avec l'encrassement inévitable et le vieillissement des lubrifiants internes, donc comme elles sont peu accessibles sauf à déposer le miroir, le tableau est moins idyllique qu'il n'y parait)
Ceci dit ne t'emmerde pas trop - si ce n'est par pure curiosité : j'ai sur-dimensionné toute la bouzine, je le sais parfaitement - faute tout comme toi de disposer de moyens de calculs me permettant d'optimiser à fond.
Mais bon : ce n'est pas un télescope à placer sur orbite, non plus

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Alain j'avais du tomber dans une faille spatio temporelle de degré 5 car j'ai juste remarqué aujourd'hui que ton 600 mm non percé n'était soutenu que par 9 points!??
Ca me parait fort peu!

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C'est un 12points (9 pts sur astats + 3 pts de collim.)
Les 3 points de collim. prennent plus de 10kg à eux seuls.
Voici ce que donne l'optimisation :

Au début je pensais faire effectivement un 18 points - les simulations étaient certes un peu meilleures - mais finalement le 12 points fait parfaitement le boulot, avec une meilleure précision de réalisation et des points de collim. plus stables, plus directs (pas de triangles dessous) et plus écartés par construction, donc également moins de flexions.
Au final le 12 points est aussi performant, et surtout j'estime sa performance plus sûre à la mise en oeuvre.

Voici ce que donne la géométrie des appuis après avoir re-dessiné les triangles en tenant compte de tes remarques... et des miennes :

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une photo n'apparait pas...
J'avais vu les 3 points mais je me disais que je ne voyais pas une pièce pour cause de masque ou de transparence "extrème"...
Ben là je vois pas comment on peut agir sur 3 points en espérant que les 9 autres points vont "suivre"...

Les 3 points de collim définissent à eux seuls un plan et les 3X3 autres points un autre plan distinct... Alors à moins qu'il y ait un ressort sous chacun des triangles? Mais comment équilibrer tout ça

Pour l'instant je voye pas!

Bon l'autre photo a fini par montrer son nez mais je ne suis pas plus avancé...

[Ce message a été modifié par Pascal C03 (Édité le 01-09-2012).]

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Si je t'affiche les principaux éléments de l'étage astatique, tu verras mieux je pense :

[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 01-09-2012).]

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Bon ben voilà, y a des "ressorts"!!

Par contre si je suis bien il faut qu'il y ait un contact en permanence entre les 3 points de collimation et le verre. Donc l'action des leviers ne doit reprendre en théorie que les 9/12 de la masse du verre? J'ai bon?

Bon ça demande d'y passer un petit temps pour bien tout appréhender au niveau de l'équilibre statique quand le système est incliné...

Manifestement, le calcul a été fait pour un miroir au zénith; je les fais pour un miroir à 45° ce qui n'est pas aussi favorable...

[Ce message a été modifié par Pascal C03 (Édité le 01-09-2012).]

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Magnifiques dessins sous Autocad! Chapeau! Triangles très esthétiques en plus et ajourés. J'aime quand il y a des trous Maintenant ta réalisation Newton/SC est à présent très claire dans mon esprit, avec en plus l'autre dessins du post sur l'offset de l'araignée. J'ai aussi un 12 points mais la réalisation est plus standard - dirons nous - car, de plus, je n'ai pas l'ensemble des supports latéraux que tu proposes. Bonne suite

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@Pascal : oui, c'est le principe même des leviers astatiques : quelle que soit la direction de pointage, les leviers compensent exactement la composante du poids normale au miroir (moins celle qui repose sur les points de collim.)
De sorte que sa géométrie globale est maintenue malgré la variation des forces suivant son changement d'assiette.
Je t'ai donné au début du fil les forces qui s'appliquent sur chaque touche pour un pointage au zénith :
"Charges miroir horizontal :
Considérant un poids maxi miroir de 36 kg et une symétrie à 120° j'obtiens :
-point (1) sommital triangle : 2.14 kg
-sommets (2) et (3) isocéliques : 3.23 kg
-point de collimation (fixe, hors triangle) : 3.4 kg
Total : 12 kg X 3 = 36kg"
(A noter que le "color plot" figurant les déformations est à pivoter de 180° pour retrouver la configuration telle qu'on l'observe sur la vue CAO juste au-dessous)
Par contre la bascule du miroir sur son champ amène progressivement des déformations sur la zone proche des appuis latéraux aval, ainsi qu'un astigmatisme dit "de pliure" sous l'effet de son propre poids.
C'est pourquoi ce soutien latéral doit être soigné tout particulièrement.
Cependant dans mon cas la déformation calculée reste inférieure à 2nm.
Le problème reste délicat en pratique, car on doit laisser des jeux fonctionnels et de dilatation (dans le cas d'un montage équatorial) sans pour autant perdre la collimation : la marge de manoeuvre est étroite.
@ Eric : merci, ça fait chaud au coeur
C'est vrai qu'il y a du boulot sur la conception - surtout que je n'avais jamais touché un logiciel de CAO il y a moins de trois mois - mais je me fais plaisir à mettre en forme des idées qui me trottaient dans la tête depuis un moment.
Reste à concrétiser, et là-dessus, tu as une sacrée longueur d'avance !

[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 01-09-2012).]

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Mon calcul n'est pas aussi optimiste que le tient pour le miroir que j'ai étudié...
Je donne environ 12 à 15 nano de déformation de la surface selon l'axe optique.

Le miroir est à 45° il y a un frottement avec les touches
le miroir est retenu par un centreur qui a un jeu radial de 50 microns ce qui me parait bien en accord avec une marge de sécurité au niveau coeff de dilatation et le décalage ne doit pas trop impacter le résultat de collim.

Si j'ai 3 heures, je regarderais pour le tient, je suis curieux de comparer les résultats de calcul avec ce que tu as obtenu...


[Ce message a été modifié par Pascal C03 (Édité le 02-09-2012).]

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Si je peux me permettre, la forme de tes palonniers est incompatible avec un usinage bon marché et je ne vois aucune justification mécanique à ces extrémités en bec. Simplifie ça si possible, tu peux diviser le prix de ces pièces par 2 ou 3 peut être

pour un bête palonnier de 65 *20* 15 d'épaisseur maxi j’obtiens 1.5 microns de flèche au centre de la touche circulaire de diamètre 18mm pour un palonnier reprenant 120N de poussée (12kg)



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Bonjour Alain. J'ai un peu réfléchi avec ton dessin Comme le miroir fait 600mm je me dis que les tiges de l'astatique sont assez épaisses! C'est genre 12-15mm ! Il ne faut pas oublier que plus la tige est petite moins il y a risque de frottement. Voir les conseils sur Altaz à cet égard. A moins de lubrifier au téflon ? Pour ma part, j'ai choisi une tige en laiton de diamètre 8mm. Le laiton à cause de ses capacités autolubrifiantes mais aussi pour sa facilité pour le passer à la filière (coté pivot triangle) et d'en arrondir le bout avec précision (coté poussoir). Je ne suis pas très loin de faire le test en poids réel (pour le moment j'utilise une dalle de 28 kg plus quelques dalles additionnelles pour essayer toutes les combinaisons de poids comprises entre 28 et 38 kg). Mais bon, la je dois ralentir les travaux à cause d'impératifs professionnels... Pareil pour la tige qui porte contre poids mais c'est sans doute moins gênant sauf que le rapport de poids en fonction de la distance à l'axe ne variera pas de la même manière avec des grosses tiges... Pour ma part j'ai du M8 inox. Les contrepoids sont des haltères massacrée à la disqueuse, comme d'hab! et filetés en leur centre. Aucune pièce de ce télescope ne sera usiné à la CNC à l'exception notable des vis de collimation qui sont des tiges M14 au pas fin (1mm je crois) et leur écrou carré correspondant (qui permet la fixation au squelette alu de la structure). Ces tiges en inox faites sur mesure chez PierreAstro (superbe boulot, il faut dire au passage) recevront des roues dentés alu pour la motorisation possible de la collimation.

[Ce message a été modifié par maire (Édité le 02-09-2012).]

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"Je donne environ 12 à 15 nano de déformation de la surface selon l'axe optique."
Donc 30nm maxi sur l'onde ; ce n'est pas rédhibitoire pour du PTV, d'autant que l'essentiel de la déformation peut rester dans l'ombre du secondaire... c'est quoi la formule optique ?
"Le miroir est à 45° il y a un frottement avec les touches"
Quelles types de touches et combien les frottements ?
"le miroir est retenu par un centreur qui a un jeu radial de 50 microns ce qui me parait bien en accord avec une marge de sécurité au niveau coeff de frottement et le décalage ne doit pas trop impacter le résultat de collim."
50 microns c'est peu pour certifier jeu fonctionnel + dilatation ; cela implique une bonne précision d'usinage pour l'alésage comme pour le moyeu, avec des tolérances assez sévères. Mais même si c'est le double en pratique, ça reste suffisant je pense, sauf peut-être sur un RC ou autre formule très sensible à l'alignement.
Par contre je comprend bien la marge de sécurité pour la dilatation - c'est vital pour le miroir - mais pour les frottements je ne vois pas ? Comment est monté le centreur ? Il est mobile sur son axe ?
Dernier point, il ne faut jamais perdre de vue que le shifting réel est la somme de tous les jeux effectifs et de toutes les flexions sur toute la chaine optique...
Si on veut l'estimer au pire, il faut se mettre au taquet de toutes les tolérances qu'on pourra réellement tenir : le miroir le plus lourd avec des usinages aux limites et des assemblages jamais idéalement rigides.
Dès qu'on se met à simuler non plus l'idéal, mais ce qui se passe dans la vraie vie, en tenant compte des impératifs d'usinage, de montage, de coût, etc. généralement on tombe de haut !
Il est bon de prévoir très rigide partout où c'est possible, des compensations "naturelles" quand on peut encore, et des réglages pour presque tout le reste

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@Pascal : désolé petit pb d'affichage, je n'avais pas vu ta dernière intervention.
J'y reviendrais après le repas (tard )
Il y a des raisons précises à cette forme particulière : il faut détailler.

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Les touches sont circulaires de diamètre 8 je crois, coeff de 0.15 en fonction du métal employé au contact. Ça me parait réaliste
Je crois que c'est un RC(!)

J'ai confiance dans la mesure à 10 µm près de l'alésage du miroir et de la réalisation de la pièce qui va entrer à l'intérieur à 10µm également. L'usineur a le potentiel qui faut!
50µm au rayon; c'est déjà beaucoup surtout que l'écart de coeff de dilatation sera faible.

"Par contre je comprend bien la marge de sécurité pour la dilatation - c'est vital pour le miroir - mais pour les frottements je ne vois pas ?"

Aucun rapport bien sûr, j'ai corrigé mon texte depuis!! Il s'agit juste de se prémunir de la dilatation différentielle!

La raideur d'un centreur d'environ 120mm de diamètre même d'épaisseur faible est sans commune mesure avec tous les palonniers du monde ( enfin pour un miroir de 500!!) donc il y aura très peu de flexion à ajouter dans le calcul du décalage en dehors du jeu entre miroir & centreur...
Je pense que les décalages seront essentiellement sur la partie PO qui lui a toutes les chances d'être moins rigide.

Pour "ton" palonnier, je pars du principe que le produit semi fini de départ doit être simple pour n'importe quelle pièce (comme un cylindre ou un prisme). Là je prends du profilé à section rectangulaire qui possède déjà des surfaces correctes, je mets à longueur et je prévois un usinage en arc de cercle; cela pourrait être 2 plans inclinés. Le but est d'avoir la normale à la touche selon le rayon du miroir...
Ensuite pour les touches j'évite toute forme bizarre ou les angles susceptibles d'être l'objet de concentration de contraintes et de comportement non symétrique. Forme circulaire donc... (personnellement je mettrai un métal mou) Voili voilà
On peut faire plus léger mais je suis pas certain que ça vaille le coup et en tous cas ce sont des usinages en + donc + cher...
(La vue du calcul présente 1/4 de pièce. Je profite des symétries de forme et de chargement pour simplifier au combien la modélisation!)

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Tant que j'y suis; ya un truc qui me chagrine sur ton étoile. C'est la diminution de la section (du moment quadratique) de la patte dans la zone chargée...
fo éviter... C'est peut être suffisant mais ça fait pas "bo"! Une toute petite modif et ça change tout.

Promis j'arrête!! Pas taper svp


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Pascal : "La raideur d'un centreur d'environ 120mm de diamètre même d'épaisseur faible est sans commune mesure avec tous les palonniers du monde ( enfin pour un miroir de 500!!) donc il y aura très peu de flexion à ajouter dans le calcul du décalage en dehors du jeu entre miroir & centreur...

Pour un tel diamètre, ça ne fait aucun doute en effet !
Comme tu l'as relevé plus loin pour le PO, je faisais surtout allusion à toute la chaîne cumulative qui peut conduire au final hors tolérances, alors que chaque élément pris individuellement n'introduit qu'une faible erreur ; comme on ne peut mettre chaque maillon à 0, l'idéal quand on peut est d'intégrer des mécanismes qui s'auto-compensent naturellement.
Par exemple dans mon cas, autoriser et même provoquer une flexion contrôlée sur les palonniers, me permet de beaucoup mieux compenser la flexion du demi-serrurier supérieur, qu'en sous-dimensionnant les sections du demi-serrurier inférieur comme ça se fait couramment : par ce simple choix technique, je troque une flexion incontournable (palonniers) contre une flexion compensable autrement, mais dont je me sers pour annuler la première.

"Pour "ton" palonnier, je pars du principe que le produit semi fini de départ doit être simple pour n'importe quelle pièce (comme un cylindre ou un prisme). Là je prends du profilé à section rectangulaire qui possède déjà des surfaces correctes, je mets à longueur et je prévois un usinage en arc de cercle; cela pourrait être 2 plans inclinés. Le but est d'avoir la normale à la touche selon le rayon du miroir...
Ensuite pour les touches j'évite toute forme bizarre ou les angles susceptibles d'être l'objet de concentration de contraintes et de comportement non symétrique. Forme circulaire donc... (personnellement je mettrai un métal mou) Voili voilà
On peut faire plus léger mais je suis pas certain que ça vaille le coup et en tous cas ce sont des usinages en + donc + cher..."

Cette forme "bizarre" n'est aucunement une fantaisie, ni un allègement.
Les touches latérales sont au nombre de 16 (8 pièces d'appuis) mais rien n'est collé sur le flanc du miroir ; chaque pièce repose sur une butée élastomère qui prend appui sous la bille porteuse et vient en légère pression sur le verre pour maintenir la pièce en position et à la bonne hauteur contre la portée cylindrique du palonnier.
La bille est ainsi toujours en contact avec le palonnier, et la butée avec le verre.
Quand le miroir est horizontal, la butée élastique seule touche le verre, la pièce d'appui se contentant de l'effleurer (donc aux jeux fonctionnels près)
Dès qu'on incline, la butée - tendre - s'écrase aussitôt et le miroir s'appuie directement sur le métal (tout se joue sur 0.1 à 0.15mm - dilatations différentielles verre/alu sur le rayon du miroir + marge de sécurité)
La forme de cette pièce permet de répartir la pression sur un arc court bien délimité et positionné, à la fois sur la circonférence et l'épaisseur du miroir : l'entaille symétrique que tu vois à chaque extrémité permet de concentrer les forces sur un pic large de 4mm seulement centré sur le plan du CDG, et non 18mm comme dans ton exemple. La forme en bec permet précisément d'ajuster les contraintes.
Mon but n'est justement pas de répartir les forces sur la largeur du champ, mais au contraire de les canaliser sur une bande étroite, aussi proche que possible de ce que donnerait une sustentation par câble (celle qui donne les meilleurs résultats).
L'élasticité du métal de part et d'autre de l'entaille garantit que l'essentiel de la charge repose bien sur le CDG du miroir, tout en assurant le positionnement bien à plat et précis de la pièce sur son flanc.
J'ai dessiné une version beaucoup plus simple de cette pièce, basée sur les principes que tu me soumets :

Je l'ai rejetée à cause du conflit patent avec les appuis principaux selon certaines orientations du miroir (ne pas oublier : équatorial ; je dois vraiment pouvoir basculer dans n'importe quelle position sans ruiner les perfs)
Une déformation mal maîtrisée en couronne externe est toujours indésirable, car elle a une incidence bien supérieure sur la performance optique générale, contrairement à ce qui se passe au centre, comme déjà évoqué plus haut. Ceci d'autant plus sur ma formule optique (mais c'est vrai aussi d'un RC)

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