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À propos de ce blog

Je suis à la recherche de personnes avec qui partager ma passion pour la photo, l'astrophoto (photographie astronomique) et l'observation visuelle.

 

Pour les sites d'observation voire à la fin du texte (il y a probablement un bortle 3 dans la liste avec possibilité d’hébergement et/ou un accès facile qui se trouve à côté d’un village).

 

Je suis l'heureux possesseur de :

- d’un dobson de 300 (skyvision) remis a neuf :)

- d’un celestron 9 sur monture az/eq6

- d'une lunette 76 edph / ts optics

- d'une STAR ADVENTURER et d'une STAR ADVENTURER mini pour faire des paysages nocturnes plus beaux.

 

Quand les voisins ne se chauffent pas avec leurs cheminées, je fais souvent de la photo en solo avec un canon R6 depuis ma terrasse. Le SQM peut y atteindre 20,97 car la commune d’Arles-sur-Tech a changé son éclairage. Le seeing me permet d'utiliser uniquement des focales très courtes.

 

Je pratique la photo et l’observation visuelle dans d’autres endroits quand mon emploi du temps me le permet en solo (rare) ou avec mes amis sur l'un des sites que je présente dans ce texte.

 

Je fais de la photo en poses courtes (lucky imaging) en ciel profond avec mon C9 et un réducteur  STAR ARIZONA 0,4 que j'insère dans un porte oculaire lick lock.

 

Je fais également depuis de l'imagerie avec une caméra refroidie 183mm que je pilote avec un boitier ASI AIR PRO.

 

 Je teste  actuellement des sites différents afin de pouvoir choisir celui qui convient le plus aux objectifs que je me suis  pour mes soirées d'observations, plus d'information sur mon facebook:  ici.

 

Voici la liste des sites où je vais observer dans le VALLESPIR

 

Je participerai au festival de tautavel  2024 :) au plaisir de vous y rencontrer. Toutes les infos ici

 

LE STADE D’ARLES SUR TECH 

 

Les bons soirs, le SQM y est de 21,1 en moyenne.

Tout comme sur ma terrasse, le seeing y est très mauvais à cause des courants de vallée. 

J’utilise ce site pour faire des nightscapes (paysages nocturnes / astro paysages) uniquement.

Lien vers l’emplacement : https://goo.gl/maps/zEPdzYmYbfm

 

LE TERRAIN DE FOOT DE CORSAVY 

 

C’est le site où j’ai effectué la plupart de mes observations avec mon SKYVISION durant la période 2005/2007.

Il m’est arrivé d’y voir la tâche d’airy avec le 300mm.

Ce site s'est dégradé à cause de la pollution lumineuse.

Il y a des toilettes, des barbecues ainsi qu’une très bonne crêperie à proximité.

Lien vers l’emplacement : https://goo.gl/maps/eybSAifS6ik

 

LA SERRE DE MONTFERRER :

 

C’est le site où l’on se rend le plus souvent avec les amis pour faire du visuel. Mais cela pourrait changer depuis que nous avons essayé le parking du refuge des conques et la cabane pastorale des Forquets.

Il se trouve à 900m d’altitude environ et surplombe le Vallespir. 

C’est sur ce site que l’on a vu, pour la première fois pour certains, et de façon aussi évidente en ce qui me concerne, du pourpre dans ORION, à la fois dans une lunette de 60mm et dans le SKYVISION de 300mm. 

Le SQM oscille les bons soirs entre 21.3 et 21.6 selon la zone du ciel. La moyenne se situe aux alentours de 21,4.

Lien vers l’emplacement :  https://goo.gl/maps/YnBy1qLqJgYZuHTu6

 

LA TOUR DE BATERE

 

Le site se trouve juste après la tour sur la droite quand on vient du refuge (il y a un petit chemin qui monte avec de la place pour se garer et manœuvrer, les coordonnées du site sont les suivantes : 42°30'29.6"N 2°34'40.3"E ). Il faut faire entre 10 et 15 minutes de piste. Cette dernière est caillouteuse et il ne faut pas avoir peur d’abimer ses pneus.

 

Ce site se trouve sur la ligne de crête et est de ce fait exposé au vent. Ce dernier s’est avéré être glacial et j’ai regretté de ne pas être venu avec ma combinaison de ski.


Une fois la nuit noire tombée, j’ai mesuré les valeurs SQM suivantes : 21,51 au zénith, 21.56 au nord 21,53 à l’ouest, 21.52 au sud, 21.13 a l’est.

 

LA CABANE PASTORALE DES FORQUETS

 

La cabane pastorale des Forquets se trouve à 1 680m d’altitude.

Emplacement de la cabane pastorale des Forquets : https://goo.gl/maps/eRACuanTMbxFPjXq7

Il est possible de mettre plusieurs tentes, le paysage est magnifique.

Le SQM-L relevé par un ami est potentiellement de 21,6 / 21,7. J'y ai moi-même relevé, un soir médiocre avec pas mal de nuages, des SQM de l’ordre de 21,55.

J'y referai certainement des mesures sur ce site.

 

LE PARKING DU REFUGE DES CONQUES

 

Ce site est situé à proximité de la cabane pastorale des Forquets à  1 620 m d’altitude.

Emplacement du parking du refuge des conques : https://goo.gl/maps/1wA8nKuFzS4okc4V9

Le parking du refuge des conques a selon lightpllutionmap.info avec les données viirs de 2019 une radiance de 0,24 ! Les deux dernières photos en bas de ce post sont prises de cet endroit .

Site du refuge : http://www.refugi-lesconques.com/

Le SQM peut grimper au-delà de 21.8 (plusieurs mesures au delà de cette valeur lors d'une soirée)

Les valeurs SQM relevées par deux SQM-L au même moment et pour une même portion du ciel sont 0,3 point au-dessus de celles relevées à CORSAVY.

J'ai vu sur ce site les bras spiraux de M81 (un peu comme sur les images en poses courtes, mais en live) ainsi que ceux de la galaxie du tournesol.

Au plaisir de vous rencontrer :)

Vincent

 

 

orion-taureau-stade2019-6sec-6400iso-6d-1080p.jpg

 

 

 

 

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Billets dans ce blog

devoniak

Bonsoir,

 

Je suis sorti deux fois faire de l’astronomie ce week-end : une fois au refuge des conques le samedi soir et une fois sur corsavy le dimanche soir.

 

Voici le compte rendu de la deuxième sortie. Je parlerai ici même de la première dans quelques jours (comme il y a plusieurs volets et que les images sont plus dures a traiter, je la relaterai plus tard).

 

J'ai dédié ma deuxième sortie à la photo en pose courte pour tenter de m'affranchir de la turbulence qui m'oblige à utiliser des petites focales (j'en reparlerai prochainement), et j’ai fait la connaissance d’un autre astrophotographe amateur.

 

Je me suis rendu sur corsavy en fin d’après-midi et j’ai monté mon matériel pendant qu’il faisait encore jour.

 

J’ai utilisé ma caméra GPCAM3 IMX224c et le C9 avec le réducteur de focale MEADE 0,33 et la bague de tirage de 15mm. Le tirage résultant de l’ensemble du montage était de 49,5mm. La focale résultante était de 1035mm (mesuré par astrométrie). J’ai réglé le gain a 5000 sous APT.

 

Après une mise au point réalisée avec un masque de bathinov, j’ai pris 1054 poses de 5 secondes, par tranche de 100 à 120 images pour remettre l’objet au centre du champ entre deux tranches. En effet à cause des tassements du sol et des flexions du trépied la mise en station réalisée au polemaster a été faussée et le suivi n’a pas été parfait.

 

Après avoir tâtonné pour trouver le motif de bayer (GBRG), j’ai traité l’ensemble sous SIRIL sans dark, flat ou offset. Je retraiterai la même image avec des darks et des offsets (la caméra est au frigo).

 

Je suis satisfait du résultat car la FWHM en secondes d’arc pour une majorité des images était de l’ordre de 3 secondes, ce qui est un première pour moi 😊

 

Voici donc ma première M1 en pose courte avec une FWHM correcte.

 

A retenter donc.

 

Vincent

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devoniak

Bonjour,

 

Mes voisins n’ayant pas fait de feux de cheminée, j’ai pu, malgré la lune, faire une séance d’imagerie sur ma terrasse.

 

Après avoir monté le matériel, je me suis fixé les objectifs suivants :
• Apprendre à me servir de SHARCAP PRO et de son mode LIVEVIEW permettant de voir en direct l’objet apparaitre au fur et mesure que les images sont capturées ;
• Avoir une estimation de la position de la mise au point sur la course du porte oculaire lorsque j’utilise mon réducteur de focale avec un tirage qui permet d’arriver à un coefficient de réduction de 0,33x;
• Me faire une idée du vignettage lorsque j’utilise cette configuration.

 

J’ai réalisé la mise en station au POLEMASTER comme à l'accoutumée.

 

En premier lieu, j’ai utilisé mon télescope dans sa configuration précédente car la mise au point était déjà faite. Ainsi j’ai pu facilement synchroniser ma monture et pointer une étoile brillante pour faire la collimation à la caméra.

 

J’ai ensuite changé les tubes allonges se trouvant derrière le réducteur, pour avoir un tirage me permettant d’obtenir un coefficient de réduction de 0,33x. (J’avais estimé qu’il me fallait un tube allonge de 25mm de longueur en plus des bagues de montage et d’adaptation contre 15mm auparavant pour un coefficient de réduction de 0,5x).

 

J’ai pu faire la mise au point en quelques minutes. Le nombre de pas moteurs entre la mise au point précédente et la nouvelle a été bien plus important qu’anticipé. J’ai par ailleurs noté un écart entre ce que le masque de BATHINOV indiquait comme étant la mise au point idéale et celle qui me permettait de mieux voir les objets. J’en ai compris la cause lors du traitement de l’une de mes images.

 

Ensuite, j’ai pu déterminer la focale réelle résultante de ma chaine optique en faisant appel à « nova.astrometry.net » et au logiciel « ALL SKY PLATE SOLVING » : elle était de 770mm pour 775 attendus. Ce qui a confirmé mes calculs. L’échantillonnage avec ma caméra était donc de 1 seconde par pixel.

J’ai ensuite testé des acquisitions et le mode LIVEVIEW sur les objets suivants :
1. M3
2. M51

 

J’ai compris ce qui me bloquait lors des tentatives précédentes : le logiciel rejetait toutes les images car il appliquait un filtre basé sur la FWHM (taille des étoiles en pixels). Une fois ce problème réglé, les images ont commencé à s’empiler et les objets sont apparus à l’écran. Le mode LIVEVIEW sera bien utile à TAUTAVEL pour montrer au plus grand nombre les objets du ciel profond.

 

Lors de ma séance précédente, j’ai eu des problèmes de suivi qui m’ont obligé à recentrer l’objet toutes les 10 minutes. Pour corriger cela, j’ai utilisé PHDGUIDING et je lui ai demandé de faire un recentrage toutes les 10 secondes. Mes poses faisant seulement 1 à 2 secondes, je me suis dit que je n’aurais pas ou peu d'images déformées. Cette solution s’est avérée efficace car j’ai pu faire 4 000 secondes de poses sans intervention.

 

A la fin de la séance j’ai réalisé mes offsets et mes darks au même gain et à la même température que les brutes (images des objets). J’ai également fait des flats avec mon écran à flat. J’ai constaté que l’image à l’écran était verte, cela montre que mon réducteur est de mauvaise qualité et qu’il faudra que je le change.

 

Lors de l’empilement de mes flats j’ai constaté l’existence d’un fort vignettage qui n’était pas centré dans le champ de la caméra. Cela confirme donc que je dois perfectionner ma technique de collimation à la caméra ou que mon futur réducteur de focale devra être compatible avec mon porte oculaire CICKLOCK pour que je puisse faire cette dernière de façon précise à l’oculaire.

 

Après avoir empilé mes brutes, j’ai constaté que l’image avait effectué une rotation importante, preuve que ma monture « perd le nord ». Cela est probablement provoqué par une faiblesse du trépied et est rédhibitoire pour faire de la photo avec des poses longues et une grande focale.

 

Veuillez trouver une de mes deux images, elle résulte de l’empilement de 1 641 images de 2 secondes. Il s’agit d’un traitement rapide me permettant de me faire une idée de ce que je peux obtenir.

 

Le seeing sur ma terrasse est très mauvais, mais en ces temps de confinement je dois faire avec.

 

Vincent

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devoniak

Bonjour,

 

J’avais prévu de faire une soirée d’astrophoto sur Batère ou Corsavy hier soir Samedi 12 septembre 2020). Toutefois les modèles météos laissaient entendre d’il y aurait des nuages de haut altitude et beaucoup de turbulence, ce qui aurait nuit à la qualité des images.

 

Je me suis donc contenté de poser ma star adventurer mini sur ma terrasse pour faire quelques tests avec mon appareil photo numérique 6D et l’objectif 24/105 IS STM II. Il y avait un peu de vent et le SQM au zénith était de l’ordre de 20,7/20.8.

 

J’ai décidé de prendre en photo la zone du triangle d’été avec l’objectif réglé à 24mm, ouvert à 3,5. La sensibilité du 6D était réglé a 3200 ISO. Après une mise en place très rapide (moins de 20 minutes), j’ai pu faire ma mise en station au viseur polaire. J’ai lancé une session de 120 poses de 1 minutes.

 

Au vu du résultat obtenu, je compte me servir de ce setup pour imager pendant mes séances d’observations visuelles ou lorsque j’utiliserai mon c9 pour faire de l’imagerie planétaire.

 

Vincent

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devoniak

Jusque la par manque de temps j'ai utilisé le polemaster sur la star adventurer. Mais comme je veux aussi avoir un setup très léger, je me suis penché sur le viseur polaire de la star adventurer. Voici mes commentaires.

 

VÉRIFICATION DU REGLAGE DU VISEUR POLAIRE

 

Je viens de vérifier le réglage du viseur polaire de ma STAR ADVENTURER. Pour ce faire :

1.       J’ai pointé une cheminée au loin avec le réticule du viseur polaire ;

2.       Puis j’ai fait tourner l’axe d’ascension droite de 90 degrés.

 

Le réticule est resté centré sur le point que je visais : c est parfait tout est en ordre !

 

CALIBRATION DU VISEUR POLAIRE

 

J’en ai aussi profité pour calibrer mon viseur polaire de sorte que je puisse utiliser la même procédure de mise en station que mon AZ EQ6. Pour ce faire j’ai procédé de la manière suivante :

1.       J’ai mis la monture sur le trépied ;

2.       J’ai mis à niveau la monture en vérifiant le niveau avec le niveau a bulle de la monture ;

3.       J’ai ensuite visé avec le viseur polaire un mur que je sais droit (un fil à plomb ou un une ficelle qui pend avec un objet lourd à l’extrémité fera parfaitement l‘affaire);

4.       J’ai fait bouger l’axe d’ascension droite de sorte que la barre marqué 0 a 6 du réticule soit parallèle avec le mur que j’ai visé ;

 

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5.       J’ai ensuite repéré la graduation en face de laquelle se trouve le repère droit placé sur le la lunette du viseur polaire. Ici 21h30.

reticule.jpg.2f274fc489c2532fb0ce75c61c1437cc.jpg

 

Après avoir mis en place la monture et fait la mise à niveau je devrais, avant de faire la mise en station, faire tourner l’axe d’ascension droite de sorte que le repère se trouve exactement au même endroit.

 

MISE EN PLACE de L’ECLAIRAGE du VISEUR POLAIRE

 

La documentation n’explique pas comment mettre en place l’éclairage du viseur polaire quand la platine en L en mise en place.

 

L’éclairage est constitué de deux parties :

1.       Un adaptateur qui sert de base pour l'éclairage

2.       L’éclairage proprement dit

 

La manipulation est simple :

1.       Après avoir monté la platine en L, il suffit de placer sur la fente de cette dernière l’adaptateur comme indiqué sur la photo.

eclaire-sa.jpg.9f1d45bc5a02365c4f1f290e19307950.jpg

2.       Il devient ainsi possible de placer dessus l’éclairage du viseur polaire.

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MISE EN STATION

 

Une fois effectué toutes ces manipulations, la mise en station devrait être aisée.

 

Voici le mode opératoire que je préconise :

1.       Vous téléchargez sur votre téléphone portable l’application SYNSCAN PRO (qui mieux que celui a fabriqué la monture  et conçu le réticule peut vous montrer ou placer la polaire ?).

2.       Lancez l’application

3.       Vous allez dans Avancé

4.       Vous allez ensuite dans viseur polaire

5.       Vous n’avez plus qu’a placer la polaire exactement la ou elle se trouve indiquée (comme sur la photo, cf le point gris).

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CONCLUSION

 

Sur mon AZ EQ6 j’ai pu remarquer que la position de l’étoile polaire indiquée par l’application sur le réticule est la même que celle que je constate après une mise en station réalisée avec le POLEMASTER.

Je pense que la précision atteinte est la même sur la star adventurer. J’en parlerai ici même prochainement.

 

NB : il est possible de simplifier la calibration en utilisant ceci :  niveau. Je pense en acheter un prochainement  pour simplifier et fiabiliser la mise en station sans polemaster de cette monture. 

 

Vincent

devoniak

Je prévois à la fin du confinement de faire un Paysage Nocturne avec une arche galactique.


Ce sera faisable lors des nuits sans lune de fin avril vers 4h du matin jusque fin juin vers 1h du matin.


Le partie haute de l'arche galactique se trouvera plein Est et culminera à 50° au-dessus de l'horizon. Le bulbe galactique se trouvera au Sud et culminera à une hauteur de 20 degrés au-dessus de l'horizon environ.


De ce fait pour être spectaculaire, la photo devra être faite depuis un site dégagé (c'est-à-dire sans obstacle ayant une hauteur supérieure à 10 à 15 degrés au-dessus de l'horizon) sur un champ qui va du Nord au Sud et qui sera exempt de lampadaire.


Je pense que plusieurs sites sont propices pour tenter ce genre de photo à arles sur tech ou dans le vallespir ou dans les albère (l'idéal serait d'avoir la mer), avez-vous une idée ? Quelqu'un de mon coin serait il partant que l'on en fasse ensemble ?

 

Vincent

 

Je joins une capture écran de ce phénomène.

prevision arche galactique - 28 mai 2020 a 3h du matin.PNG

devoniak

J’avais fait part il y a plusieurs mois de problèmes de perte de précision du pointage avec ma monture AZ EQ6 au cours de sessions photos et de séances d’observation visuelle : après une mise en station au polemaster, le pointage devient de moins en moins précis, le suivi devient mauvais, et avec l’autoguidage on constate de la rotation de champ.

 

Après différents tests, j’ai identifié les causes suivantes (la la liste est a mon avis loin d’être exhaustive) :

·         Flexions ;

·         Tassement du sol ;

·         Glissement du trépied sur le sol ;

·         Affaissement d’une des jambes du trépied ;

·         Contraintes qui se libèrent dans le trépied.

La correction à effectuer pour pouvoir faire des observations visuelles est extrêmement simple puisque le problème concernera uniquement le pointage, celle pour pouvoir faire de l’astrophoto est plus complexe car le problème impactera aussi le suivi et engendrera si l’on met en œuvre l’autoguidage de la rotation de champ.

 

PRISE DU PROBLEME EN VISUEL AVEC UNE MONTURE SKYWATCHER

 

Ce problème peut être corrigé avec la fonction PAE de la raquette en respectant la procédure suivante :

1.       Pointer une étoile brillante avec le GOTO ;

2.       Activer la fonction PAE en allant la chercher dans menu et appuyer sur ENTER ; L’écran affichera alors « Re-centering Obj »

3.       Effectuez les corrections nécessaires avec les flèches de la raquette ;

4.       Validez en appuyant sur ENTER.

 

La raquette prendra en compte la correction et devrait réussir le pointage pour les objets se trouvant dans une zone proche de l’étoile ayant servit a calibrer cette fonction.

 

Si le problème survient de nouveau dans la zone du ciel concernée il suffira de refaire la même manipulation. La correction précédente sera alors remplacée.

 

Cette méthode est suffisante pour faire du visuel, elle n’est pas suffisante pour faire de la photo : l’objet sera bien centré lors du pointage, mais il y aura de la rotation de champ ou un problème de suivi.

 

PRISE EN COMPTE DU PROBLEME AVEC LE POLEMASTER

 

Ce mode opératoire suppose que l’on utilise :

1.       le polemaster pour la mise en station ;

2.       que ce dernier soit fixé sur la monture et non pas sur la queue d’aronde du tube afin que la correction puisse être effectuée lors de la session ;

3.       que l’on utilise une solution d’astrométrie (dans mon cas le module POINTCRAFT dans APT) pour calculer le centre exact de l’image .

 

Voici le mode opératoire :

1.       j’effectue la mise en station avec le POLEMASTER, la monture est sur la position HOME.

2.       je pointe l’objet avec POINTCRAFT (le module de PLATE SOLVING d’APT) . Le télescope étant dans la direction de ce dernier, les flexions ont provoqué une perte de précision de la mise en station.

3.       je refais la mise en station avec le POLEMASTER (je constate toujours un déplacement de l’axe de la monture par rapport au pôle céleste nord) avec le télescope dans la direction de l’objet. La correction entraine un déplacement de l’objet.

4.       je pointe de nouveau l’objet avec POINTCRAFT. Comme le déplacement est faible les flexions et tassement induit seront minimes.

 

Vincent

devoniak

Bonjour,

 

Hier, j’ai reçu mon 6D défiltré / refiltré ASTRODON par EOS FOR ASTRO. J’ai fait faire cette modification pour le rendre plus apte à la prise de photos de nébuleuses. Il me tardait de l’utiliser.

 

Comme la météo était clémente et que mes voisins ne se chauffaient pas avec leur cheminée, ma terrasse était utilisable pour faire de l’imagerie. J’en ai donc profité.

 

Durant cette séance j’ai utilisé ma monture AZ EQ6 en conjonction avec une « queue d’arronde mâle type vixen multifonction pour autoguidage », ce qui m’a permis d’autoguider durant la session avec le chercheur.

 

J’ai placé sur cette queue d’arronde la mini queue d’arronde que j’utilise habituellement avec la STAR ADVENTURER MINI et la rotule lourde de chez TS OPTICS. J’ai placé sur cette dernière le 6D. En serrant à fond toutes les molettes, l’ensemble était bien rigide.

 

Après une mise en station rapide réalisée avec le POLEMASTER, fait la mise au point avec les fonctions LENS CONTROL et FOCUS AID du logiciel APT, j’ai pointé ma cible avec la fonction POINTCRAFT : les nébuleuses du cœur et de l’âme (IC1805 et IC 1848).

 

A l’aide d’un logiciel (coelix en l’occurrence), j’avais déterminé un point précis dans le ciel permettant d’avoir avec le 6D et l’objectif de 300mm les deux objets simultanément dans le champ (y compris dans celui de la hauteur du capteur).

 

Malheureusement la fonction dithering (activée pour éviter l’apparition de trames) et un problème de flexion du trépied, et peut être même de glissement de la monture (provoqué par la déclivité de la terrasse) ont réduit sensiblement le champ réellement exploitable (je ne m’en suis rendu compte qu’en cours de session).

 

J’ai déterminé quel était le temps de pose à 3200 ISO permettant d’avoir un fond de ciel pas trop important (j’avais lu qu’il était inutile que le bruit du fond de ciel aille au-delà de 5 fois le bruit de lecture de l’appareil).

A la fin de la session, j’ai fait mes flats.

 

Le SQM était de 20.53 en début de session et est monté à 20.83 au milieu de cette dernière.

 

J’ai réalisé le pré traitement et le traitement avec SIRIL :

·        377 images prises, 270 empilées ;

·        50 offsets ;

·        33 darks issus de ma bibliothèque de darks réalisés dans le frigo ;

·        8 flats de ¼ de secondes à 100 iso, pré-traités avec des offsets spécifiques ;

 

Quelques ajustement sous LIGHTROOM.

 

Après coup : Je me rend compte que j’aurai dû utiliser la rotule pour mettre les deux objets dans le sens de la longueur et non pas de la hauteur (j’ai vérifié le montage permet de le faire).

 

Je vais refaire l’ensemble du pré traitement et du traitement sous pix-insight, mais je dois tout d’abord acheter un disque dur spécifique de 1 TO minimum. En effet, avec seulement 377 images j’ai utilisé 277 GO d’espace disque.

 

Vincent

 

Lien vers la full :  ic1805 - ic1848

 

 

IC1805_6d_300mm_3200iso_30secx270_arles-sur-tech_1080p.JPG

devoniak

Bonjour;

 

Les modèles météo ont évolué depuis hier soir :

  1. Le site de CASTELNOU sur la D2 ne sera pas dégagé avant minuit.
  2. La zone dégagée pendant toute la soirée et la nuit s'étendra dans le secteur suivant (LATOUR DE FRANCE / PERPIGNAN il est exclu d'aller le bas / SALSES LE CHATEAU)

 

La zone la plus propice se trouve donc le nord du département en allant vers les Corbières.

 

J'ai prévu de refaire un point en fin de journée. Le choix du site sera fait à ce moment-là.

 

Pour ceux que ça intéresse, je donnerai plus d'informations sur ma page Facebook (ici) plus adaptée pour ce genre d'échange (plus facile à mettre à jour via le téléphone portable).

 

Vincent

devoniak

Bonsoir

 

Hier soir j’ai pris en photos le champ de M51 avec le canon 24/105mm et le 6D : Je me suis rendu compte que le champ est énorme (il va jusque M101) et que les galaxies sont semblables à des confettis.

 

Je me suis alors demandé quels seraient les objets d’une taille significative pouvant être pris en photo avec le zoom réglé à 105mm ?

 

Avec un atlas classique il conviendrait de chercher la liste des objets se trouvant dans les constellations visibles, puis de consulter leur taille afin d’en dresser une liste. Cette façon de faire est faisable mais chronovore.

 

J’avais entendu parler dans une vidéo d’astro image processing de l’outil de planification de soirées d’observations du logiciel C2A. Je me suis donc employé à le tester et à voir quelles sont ses suggestions.

 

Sur ma terrasse seul l’horizon EST est dégagé (azimut allant de 0 à 180 degrés). Et je n’ai retenu que les objets ayant une taille supérieure au degré (60 minutes d’arc) et qui se trouvent à  une hauteur supérieure à 30 degrés.

 

Le seul objet répondant à ses critères est l’amas ouvert NGC2632. Or je n’aime pas les amas ouverts… Sur l’horizon OUEST les objets d’une taille significative sont plus nombreux ! Je devrais donc bouger. Ca sera chose faite la semaine prochaine (avec ma nouvelle batterie de 80ah) 😊

 

Vincent

c2a-est.PNG

c2a-ouest.PNG

devoniak

Bonjour,

 

Voici une image composée de deux photos prises l’une à la suite de l’autre depuis ma terrasse avec le canon 6D modifié et l’objectif SAMYANG 14mm ouvert à 2,8:

1. Une pose de 30 secondes sans suivi à 3200 iso pour l’avant plan;

2. Une pose de 180 secondes à 3200 iso avec suivi du mouvement de rotation de la terre pour avoir des étoiles ponctuelles.

 

On peut voir l’abbaye saint marie, la constellation d’orion et les nébulosités qui apparaissent en rouge (on voit m42, on devine la boucle de barnard, la nebuleuse de la rosette, la zone ou se trouve tete de cheval, la nébulosité située en haut de la constellation d’orion), ainsi que les pleiades.

 

On voit également, la pollution lumineuse produite l’éclairage du parking des bus (elle est éblouissante même depuis le pin parasol) et celle produite par le panneau d’information qui a eu un dysfonctionnement (il clignotait).

L’effet de ces deux sources de pollution a été accru par la très forte humidité qui a diffusé la lumière.

 

Néanmoins, du fait de l'extinction de l'éclairage des rues, le SQM au zénith, au meilleur de la soirée, était de 21,08 alors que d’habitude il est de 20,80 (soit un gain 0,28 ce qui qui n’est pas négligeable). Il est a noter qu’avant les travaux pour changer l’éclairage il était de 20.60.

 

Amicalement

 

Vincent

 

Lien vers la l'image plein format: ici

ciel_180sec_3200iso_62_14mm_2-1080p_compo-2.JPG

devoniak

Je vous livre ma première version de la constellation d’ORION au 6D et à la STARDVENTURER sur ma terrasse à ARLES SUR TECH.

 

L’objectif de la soirée était de couvrir les points suivants :

·         Maitrise de la mise en station ;

·         Intégration matérielle et logicielle ;

·         Utilisation de la mise au point motorisée de l’objectif canon ;

·         Commencer à étudier le positionnement de la table en vue de préparer des sorties en dehors de chez moi ;

·         Répéter le montage/démontage de l’ensemble du matériel en vue de préparer des sorties en dehors de chez moi ;

·         Déceler d’éventuels problèmes de contraintes et flexion sur la monture pouvant occasionner des problèmes de suivi.

 

Je me suis rendu compte en début séance que mon viseur polaire, contrairement à ce que je pensais, n’était pas bien réglé (la mire de test était trop proche et trop grosse pour pouvoir voir le défaut). J’ai donc utilisé le POLEMASTER.

 

Le logiciel APT m’a permis de réaliser l‘ensemble de mes prises de vues et les flats. Le contrôle de la mise au point fonctionne parfaitement. La fenêtre LIVEVIEW permet de voir des étoiles de magnitudes 2 ou 3 sans aucun problème (la visée est donc très simple).

 

La mise au point motorisée fonctionne très bien, elle est précise au pas moteur prêt. Un écart de 1 pas moteur est sensible. La fonction FWHM permet de faire une mise au point quasi parfaite. J’ai ainsi obtenu des étoiles dont la FWHM est comprise entre 2 et 3 après prétraitement.

 

Je n’ai pas encore compris où placer la table de façon idéale. Si j’utilise le pole master je devrais avoir l’ordinateur portable près de moi lors de la mise en station. Peut être que je vais prendre une petite caisse pliante pour placer le portable dessus lors de cette étape.

 

Le montage de l’ensemble et son démontage (convertisseur DC/AC compris) prennent 20 à 30 minutes. Ce qui est très rapide en comparaison d’une comparaison plus lourde.

 

J’ai constaté une flexion qui entraîne une perte de précision de l’alignement polaire bien visible au POLEMASTER. Cette perte d’alignement a été sans conséquence sur le suivi. Je devrais en trouver la cause et voir si je peux y remédier.

 

Si je ne peux éliminer ce problème et qu’il s’avère gênant avec des focales plus longues que celle utilisée lors de ce test (105mm), j’utiliserai mon protocole de correction des problèmes de flexions et de tassement du sol pour y remédier.

 

Il me reste à tester le pointage aux coordonnées.

 

Comme le ciel était correct, j’ai réalisé 90 poses de 60 secondes à 3200 ISO avec le 24/105 IS STM CANON ouvert à 5,6 et réglé à 105mm. J’ai ensuite réalisé 40 flats de 1 secondes avec un écran à flat.

 

J’ai utilisé 50 offsets de 3200 ISO pour les brutes et les darks, 50 offsets de 100 ISO pour calibrer les flats et 10 darks de 3200ISO.

 

Bien que j’ai PIXINSGHT je me suis rabattu pour cette première version de l’image sur un prétraitement SIRIL (beaucoup simple et surtout automatisable avec les scripts que j’ai personnalisés), et j’ai ensuite suivi les première étapes du tutoriel de chez AIP pour le traitement de mon image.

 

Je suis assez satisfait du résultat. Je posterai ici même une prochaine version prétraitée intégralement et traitée sous PIXINSIGHT.

 

Vincent

 

 

orion-6d-3200iso-90x60sec-105mm-56-trtbase-1080p.png

devoniak

Choix du hub

 

J’ai choisi d’utiliser un HUB USB à proximité immédiate du télescope pour éviter l’emploi de câbles reliant chaque périphérique aux prises USB de l’ordinateur (en espérant qu’il en ait suffisamment) ou à un HUB se trouvant à proximité de ce dernier.

 

Le HUB se devait donc d’avoir :

-          Un nombre de prises suffisant pour pouvoir brancher l’ensemble des périphériques en même temps afin d’éviter les manipulations en pleine nuit et limiter les risques de casse ou d’énervement ;

-          D’être alimenté par une prise jack pour fonctionner avec le HUB 12V;

-          Être capable de gérer des périphériques USB2 et USB3 (la GPCAM3 est en USB3, j’expliquerai ce que cela implique un peu plus loin).

 

J’ai un total de 6 périphériques à connecter : le câble EQMOD, le POLEMASTER, la CAMERA QHY5LII , la caméra GPCAM3, le module GPS, l’interface de pilotage de la mise au point par ordinateur et la manette de jeu pour piloter le telescope. Le HUB se devait donc d’avoir au moins 7 ports .

 

Mon choix s’est porté sur un HUB TPLINK 7 ports qui s’alimente au moyen d’une prise JACK. Ce HUB à également 3 ports permettant un ampérage de 1,5A. J’y ai relié mes cameras. Il gère sans problème les périphériques USB2 et USB3 !

 

Choix du câble qui relie le HUB au PC

 

J’ai choisi de relier le HUB USB3 avec un câble d’une longueur de 5m pour pouvoir positionner ma table ou je veux autour du télescope.

 

Lors de mes premiers tests avec des câbles USB3 lambda de cette longueur (du commerce à pas cher) j’ai constaté des problèmes avec la caméra GPCAM3. Les problèmes se caractérisaient de la façon suivante :

-          Non- reconnaissance de la caméra avec des pilotes ALTAIR natifs  ;

-          Image qui se fige à des vitesses variables, puis déconnexion de la caméra .

 

J’ai alors effectué un calcul de volumétrie : la caméra peut, lorsque l’on fait de l’imagerie planétaire, être amenée à produire 100 images par seconde en RVB. Chaque photosite (pixel) est codé sur 8 bits soit 24 bits par photosite.

 

La caméra a une résolution de 1280 x 960. Nous avons donc la volumétrie suivante :

Taille d’une image non compressée en bit :

1280 x 960 x 24 = 29 491 200 bits

Besoin maximal en termes de bande passante (si non compressé) :

29 491 200 (taille de l’image en bit) x 100 (images par secondes) = 2 949 120 000 bits par secondes

Soit presque 3 gigabits, c’est à dire un peu plus de la moitié de la vitesse maximale acceptée par la norme USB 3 !

 

Ensuite, j’ai lu des commentaires de personnes ayant acheté des câbles USB3 de longueur comparable et je me suis rendu compte que lorsque l’on employait du matériel requérant une bande passante importante, le choix du câble était crucial : il devait être actif (c’est-à-dire avec le signal rehaussé par éviter des erreurs de lecture – ce qui est normal à cette vitesse et au vu de la faible puissance électrique) et il devait être certifié.

 

La différence de prix entre un câble classique sans prétention et un câble de ce type est édifiante : on passe de quelques EUROS à plusieurs dizaines voire centaines d’EUROS.

 

Mon choix s’est porté sur un câble de la marque STARTECH. Vous trouverez des revendeurs sur leur site.

 

Le câble peut être alimenté au secteur en cas de besoin (cela n’a pas été nécessaire lors des tests). Je prévoirai une rallonge pour le relier en cas de besoin à mon convertisseur 12V/220V .

 

Lors de mes tests a 100 images par secondes, la caméra GPCAM3 a été reconnue correctement et il n'y a pas eut de déconnexion.

devoniak

Bonjour,

 

J’ai profité de la grisaille de ce week end pour traiter plusieurs problèmes :

·         maximiser l’emploi d'une batterie à l'aide du POWER HUB 12V de chez PIERRO ASTRO en alimentant l’ensemble du matériel que j’utilise pour mettre en œuvre le C9 (la batterie se trouvant sous ce dernier) ;

·        optimiser la gestion du matériel et des câbles USB avec le HUB USB TPLINK en connectant dessus tous mes périphériques dont la caméra USB 3 (prenant une image à pleine résolution toutes les 10ms soit 100 images par seconde), le hub se trouvant a proximité du télescope

·         configurer un GPS USB dôté d'un CHIPSET UBLOX sous EQMOD et WINDOWS 10.

 

Afin de ne pas publier un article trop long et donc illisible, je publierai un article sur chacun des trois sujets au fur et à mesure.

 

Amicalement

 

Vincent

devoniak

Bonsoir,

 

Cette année je vais me rend au festival off de TAUTAVEL qui a lieu au col de MANTET (dans le 66) du vendredi 23 août au soir dimanche matin.


J'espère tester le transport du matériel avant (skyvision+c9+star adventurer) avec la tente.... Sinon je devrais faire un choix.


Une ou deux soirées d'observation sont à prévoir avant cette date :)

 

Voici le lien vers  :

https://www.facebook.com/events/408065793159964/

 

Si ça vous interesse vous pouvez contacter cyril : astronomie@tautavel.com.

 

Vincent

off_mantet.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Vendredi dernier (31 décembre 2021), je suis allé observer avec Bernard près de chez moi. Les prévisions météo de début de semaine mettaient l’eau à la bouche : ciel transparent, air sec et surtout pas de vent (donc conditions locales idéales). Les choses se sont gâtées à partir de Jeudi : les prévisions annonçaient du vent en rafale (ce qui est synonyme de conditions locales médiocres voire même mauvaises).

 

J’ai alors convenu avec Bernard de choisir le lieu d’observation en fonction de la force et de la direction du vent. Les prévisions en la matière étaient contradictoires : certains sites annonçaient des rafales qui venaient du Sud, d’autres du Nord. Les conditions locales de turbulence allaient être mauvaises, nous avons donc opté pour un site de proximité : la serre de Montferrer.

Une fois rendus sur place, nous avons été pris à partie violemment par un individu qui était seul dans son Van pendant que je mettais le télescope en place. Je me disais qu’il allait se calmer et qu’il comprendrait qu’il pourrait passer une soirée avec nous pour observer le ciel. Voyant que la situation allait dégénérer, Bernard m’a convaincu de nous rabattre sur le terrain de football de Corsavy.

 

Une fois arrivé là-bas, j’ai installé le Skyvision (un newton de 300/1200mm). Tout comme la fois précédente j’ai pu le monter avec beaucoup plus d’aisance car la caisse du primaire est beaucoup plus légère qu’auparavant. La collimation sur la polaire a été très difficile : la turbulence était très forte. Cela s’est d’ailleurs senti sur la finesse des étoiles. Le SQM, quant à lui, a oscillé entre 21 et 21.3 au maximum.

 

Après un repas rapide, nous avons ouvert le bal avec M42 (la grande nébuleuse d’Orion) :

1.       au Nagler de 20mm, nous pouvions voir des volutes de vert et on devinait très légèrement du pourpre (je me demande si ce n’était pas le fruit de la méthode Coué) ;

2.       au Nagler de 16mm la couleur pourpre s’estompait tandis que plus de détails étaient visibles dans le cœur de la nébuleuse ;

3.       au Nagler de 7mm le rendu était mauvais du fait des conditions de turbulence.

 

Nous sommes allés ensuite sur M31 (la grande galaxie d’Andromède) :

1.       au Nagler de 20mm, nous pouvions voir les deux galaxies satellites et au moins une bande d’absorption, voir peut-être deux ;

2.       au Nagler de 16mm, nous pouvions voir le noyau et une galaxie satellite avec une bande d’absorption, nous pouvions voir également deux amorces de bras spiraux de part et d’autre du noyau, l’une d’entre elles étant plus longue que l’autre ;

Nous avons ensuite tenté d’observer M33 (la galaxie du triangle): Au Nagler de 20mm on devinait les bras spiraux, mais je pense que le spectacle a été pour partie gâchée par ma cataracte (je vois des halos très facilement).

Nous avons ensuite regardé M45 (les pléiades) : au Nagler de 20mm on voyait l’amas en entier. Des nébulosités étaient visibles autours des étoiles les plus brillantes (cela a été confirmé par Benard et n’est donc pas le fruit de ma cataracte).

Nous avons ensuite observé NGC 2024 (nébuleuse de la flamme) : au Nagler de 20mm la nébuleuse était visible en vision directe en deux parties séparées par un chenal sombre. IC 432 et NGC 2023 étaient également visibles dans le même champ.

 

Nous avons ensuite pointé M1 (la nébuleuse du crabe) :

1.       Au Nagler de 20mm la nébuleuse se détachait nettement sur le fond du ciel, le centre de la nébuleuse apparaissait brillant et contrasté et était entouré de deux extensions moins lumineuses ;

2.       Au Nagler de 16mm, la « forme en S » donnée par les deux extensions partant depuis le centre dans des directions obliques opposées était discernable ;

3.       Au Nagler de 7mm, la « forme en S » donnée par les deux extensions partant depuis le centre dans des directions obliques opposées était aisément visible, on voyait par moments des filaments.

 

Puis nous sommes allés sur le duo de galaxies formé par M81 et M82 :

1.       Au Nagler de 20mm les deux galaxies étaient visibles dans le même champ, et l'on devinait les bras spiraux de M81 ;

2.       Au Nagler de 16mm les bras spiraux de M81 étaient plus marqués ; M82 quant à elle était visible sur la forme d’un fuseau coupé par trois traits sombres ;

 

Puis nous sommes allés ensuite sur M51 (galaxie des chiens de chasse) :

1.       Au Nagler de 20mm la galaxie principale et sa galaxie satellite étaient visibles, la forme en spirale de la galaxie principale était faiblement perceptible (mais perceptible quand même);

2.       Au Nagler de 16mm, la galaxie principale était plus contrastée et sa forme en spirale plus évidente à voir qu’avec le Nagler de 20mm et l’on devinait le pont de matière reliant la galaxie principale à son satellite;

3.       Au Nagler de 7mm, la forme en spirale était encore plus évidente, des détails dans la forme de cette dernière étaient visibles, et la forme de la galaxie satellite était aisément reconnaissable.

 

Nous avons ensuite établi une liste d’objets à partir de la fonction planification d’observation de l’application Skysafari en utilisant les critères suivants : que des nébuleuses planétaires de magnitude inférieure à 11 et se trouvant au-dessus de 40 degrés par rapport à l’horizon.

 

Le premier d’entre eux fut M97 (la nébuleuse du hibou) :

1.       Au Nagler de 16mm, elle apparaissait sous la forme d’une boule, les zones sombres pourtant présentes sur cette dernière n’apparaissaient pas nettement ;

2.       Au Nagler de 7mm, les zones sombres étaient plus nettes ;

3.       Au Nagler de 7mm avec le filtre OIII, les deux zones sombres apparaissaient parfaitement ;

4.       Au Nagler de 5mm avec le filtre OIII, les deux zones sombres apparaissaient parfaitement et formaient une sorte de Y.

 

Le deuxième objet de la liste fut NGC 1514 : invisible au Nagler de 20mm et de 16mm, elle fut révélée facilement avec le filtre OIII. On voyait une étoile centrale au milieu d’une petite boule.

 

Le troisième objet de la liste fut NGC 2392 (nébuleuse de l’esquimau) :

1.       Au Nagler de 20mm et 16mm, elle apparaissait sous la forme d’une petite bille bleue avec une étoile visible en son centre; un effet blink (clignotement) permettant de voir tantôt l’un, tantôt l’autre était perceptible ;

2.       Au Nagler de 7mm, la nébuleuse formait autour de l’étoile centrale deux demi-cercles de tailles inégales et de couleurs gris-bleu;

3.       Au Nagler de 5mm, la forme de la nébuleuse était encore plus facilement visible et ce que l’on prenait pour une étoile semblait elle-même être une nébulosité plus dense se trouvant au centre d’une nébuleuse plus vaste.

 

Le quatrième et dernier objet de la liste fut ABEL 21 : invisible au Nagler de 20mm, elle fut révélée facilement avec le filtre OIII. On la voyait sous la forme d’une boule avec deux zones sombres se trouvant de part et d'autre. Elle perdait en contraste avec le Nagler de 16mm.

 

La soirée se termina car nous étions fatigué, il était 4 h du matin.

 

Au plaisir de vous voir ou de vous rencontrer.

 

Vincent

devoniak

Demain je vais au col de Mantet pour observer avec le C9 et la star adventurer.

J'ai fait ce choix car j ai eut un problème de perte de précision en azimut avec le skycommander de mon autre télescope.

Je pense avoir identifié la cause du problème mais comme il s'agit d'une observation publique je n aurai pas le temps de faire le réglage nécessaire.

Les batteries sont en cours de charge, j aurais celle de 60ah et celle de 80ah. J'utiliserai la 60ah pour alimenter le c9 et la 80ah avec le convertisseur 12v/220v pour faire fonctionner l'ordinateur, la star adventurer, alimenter la résistance chauffante, la raquette de mise au point, l ecran a flat.

Je compte faire un peu de photo longue pose avec le 6D une fois qu il y aura moins de monde. Je profiterai de la cession pour me faire une idée de la qualité du ciel et je ferai plusieurs mesure avec le sqm.

J ai prévu de monter avec la tente, de quoi déjeuner, diner, petit-déjeuner sur place. J aurai mon nouveau matelas gonflable (qui j espère sera plus fiable que celui que j avais a tautavel).

J aurai ma combi de ski au cas ou il fera trop froid.

Départ d arles sur tech prévu vers 11h. J espère faire la montée depuis Villefranche de conflent entre 12h et 14h pour ne pas croiser de voiture.

devoniak

Bonsoir,

 

Voici la même image que celle déjà postée ici même.

 

Le prétraitement et le traitement ont été réalisé sous pixinsight.

 

J’ai suivi le tutoriel sur le prétraitement de lightvortex : J’ai utilisé le superbias pour calibrer les images et le subframe selector pour n’en retenir que 62 sur 90 (sélection automatique sur la base de critère que j’ai moi-même définis) puis les pondérer en fonction d’une note. J’ai utilisé la normalisation locale pour éliminer les effets de la fumée.

 

J’ai ensuite suivi un tutoriel de base de chez AIP pour le traitement de l’image. Lorsque j’ai cherché a éliminer le bruit je me suis rendu compte qu’il y en avait très peu, les masques d’étoiles ont fonctionné à merveille et la fonction HDRMULTISCAN a permis d’éviter d’avoir le cœur d’orion cramé.

 

Je ne regrette pas d’avoir pris la License de ce logiciel.

 

Je met un lien vers la full.  lien full

 

Je referai une prise de vue sur ORION si je suis suffisamment en forme avant la fin de la saison : j’aimerai bien faire ressortir la boucle de BARNARD.

 

Je laisse la partie cramée par la pollution lumineuse pour avoir la constellation en entier.

 

Vincent

orion-1080p-62x60secsur90-3200iso-105mm-56-6d-2019-02-24.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Voici le résultat de l'empilement sous SEQUATOR des 9 images capturées lors de ma session "NIGHTSCAPE/ ASTRO PAYSAGE" de dimanche dernier au stade d'arles sur tech dans le Vallespir dans les Pyrénées Orientales (66).

 

Les images sont des poses de 12 secondes réalisées avec l'objectif 24/105mm f/3,5-5,6 IS STM CANON réglé à 24mm et à f/3.5.

 

Le 6D était réglé à 6400 ISO. Cette valeur est élevée et le résultat est très bruité Je referai une voie lactée en réduisant les ISO à 3200 et à 1600 et en accroissant le nombre de poses.

 

Mon trépied n'est pas stable, je vais devoir en changer. Il peut devenir inutilisable quand il y a du vent.

 

Sous SEQUATOR :

- J'ai activé la fonction « freeze ground »;

- J'ai activé « Sky Region partia »l  et j'ai sélectionné le ciel avec le pinceau;

- J'ai activé la fonction « Autobrightness »;

- J'ai activé la fonction « HDR »;

- J'ai activé la fonction « Reduce distor effects »;

- J'ai activé la fonction « Enhance star light ».

 

Je n'ai pas activé la fonction réduction de la pollution lumineuse car l'image devient quasiment impossible à traiter du fait de la présence d'un halo à la cime des montagnes.

 

Je retravaillerai demain soir cette image pour voir si je peux améliorer le rendu de la voie lactée.

 

Lien vers la full : ici.

 

Vincent

stade arles sur tech vl 08 2019-sequator-ss-pl-signé-1080p.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Voici une nouvelle version de ma dernière voie lactée.

 

Par rapport à la version précédente, il s’agit de l’addition de deux images sous PHOTOSHOP (une pour l’avant plan et une pour l’arrière-plan).

 

Elles résultent toutes les deux de l’empilement et du pré traitement, avec des paramètres différents, sous SEQUATOR, des 9 images capturées au stade de rugby D’ARLES SUR TECH dans le VALLESPIR dans la nuit du 25 au 26 aout 2019.

 

Ce soir-là le SQM était de l’ordre de 20,95 au 4 points cardinaux a 45 degrés et le SQM au zénith était d’environ 21,1.

 

J’étais fatigué et j’ai loupé le cadrage, en effet j’aurais pu capturer une portion plus grande de ciel.

 

Pour mémoire les paramètres de prise de vue étaient :

·         Les images sont des poses de 12 secondes réalisées avec l'objectif 24/105mm f/3,5-5,6 IS STM CANON réglé à 24mm et à f/3.5.

·         Le 6D était réglé à 6400 ISO.

 

Les paramètres de traitement commun aux deux image sous SEQUATOR sont :
- J'ai activé la fonction « freeze ground »;
- J'ai activé « Sky Region partial » et j'ai sélectionné le ciel avec le pinceau;
- J'ai activé la fonction « Autobrightness »;
- J'ai activé la fonction « HDR »;
- J'ai activé la fonction « Reduce distor effects »;
- J'ai activé la fonction « Enhance star light ».

 

J’ai désactivé la fonction de réduction de pollution lumineuse pour l’avant plan, j’activé cette fonction pour l’arrière-plan avec les paramètres « UNEVEN », « STRONG », INTELLIGENTLY AGRESSIVE ».

 

J’ai détouré l’avant plan sous PHOTOSHOP, puis je l’ai recollé sur l’image d’arrière-plan.

 

Sous LIGHTROOM, j’ai retravaillé les contrastes et retiré le bruit, puis recadré l’image.

 

Lien vers la full : ici

 

Qu'en pensez vous ?

 

 Vincent

stade arles sur tech vl 08 2019-sequator-ss-pl-signé-1080p-v3.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

J'ai demandé a un photographe amateur très éclairé comment il traitait ses images de la voie lactée : il a un rendu quasi identique à des poses empilées avec une pose unique....

 

En réalité il superposes des calques d'une même image qui sont traités avec des effets différents.

 

J'ai tenté de reproduire sa méthode, voici un premier "jet".

 

Je suis plutot content du résultat.

 

Vincent

 

 

arles-sur-tech-falaise-voie-lactee-3200iso-15sec-24mm-v3.jpg

devoniak

Bonsoir,


Voici une des poses prise hier soir a proximité de la fontaine des buis à ARLES SUR TECH.


Le SQM était de 21,40. L’image a été retouché sous LIGHTROOM.


Il s’agit d’une pose unique de 15 secondes a 3200 ISO avec le canon 24/300 réglé sur 24mm et ouvert a à 3,5. Elle été prise avec le 6D.

 

J'ai pris 60 images, mais je ne suis pas satisfait du résultat de l'empilement de ces dernières. Le rendu du traitement d'une pose unique est meilleur. Je vais i devoir revoir ma méthode de traitement et peut être la façon dont j'ai réalisé la série.


Vincent

arles-sur-tech-falaise-voie-lactee-3200iso-15sec-24mm-35-5521.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Suite à un contretemps (problème de pneus), j’ai dû changer mes plans pour la nuit dernière.

 

Je prévoyais de tester ma star adventurer (qui a un problème au niveau du viseur polaire) pour réaliser des paysages nocturnes avec suivi sans faire une mise en station au polemaster.

 

Ma terrasse étant envahie par la fumée des cheminées des voisins j’ai dû attendre tard dans la nuit pour tenter l’expérience.

 

En voici le résultat :
• Le premier plan est une pose de 45 secondes à 3200 ISO sans suivi réalisée avec le 6D et le 14mm SAMYANG ouvert a 2,8
• Le ciel est le résultat de l’empilement sous SEQUATOR de 10 poses de 45 secondes avec le suivi activé, réalisées avec le 6D et le 14mm SAMYANG ouvert a 2,8
• J’ai ensuite fusionné les deux images.

 

Au vu des conditions de prises le résultat est satisfaisant, je retenterai l’expérience.

 

Si cela s’avère concluant j’acheterai une powerbank qui sera transportable dans mon sac à dos pour pouvoir réaliser facilement ce genre d’images.

 

Vincent

 

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