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À propos de ce blog

Je suis à la recherche de personnes avec qui partager ma passion pour la photo, l'astrophoto (photographie astronomique) et l'observation visuelle.

 

Pour les sites d'observation voire à la fin du texte (il y a probablement un bortle 3 dans la liste avec possibilité d’hébergement et/ou un accès facile qui se trouve à côté d’un village).

 

Je suis l'heureux possesseur de :

- d’un dobson de 300 (skyvision) remis a neuf :)

- d’un celestron 9 sur monture az/eq6

- d'une lunette 76 edph / ts optics

- d'une STAR ADVENTURER et d'une STAR ADVENTURER mini pour faire des paysages nocturnes plus beaux.

 

Quand les voisins ne se chauffent pas avec leurs cheminées, je fais souvent de la photo en solo avec un canon R6 depuis ma terrasse. Le SQM peut y atteindre 20,97 car la commune d’Arles-sur-Tech a changé son éclairage. Le seeing me permet d'utiliser uniquement des focales très courtes.

 

Je pratique la photo et l’observation visuelle dans d’autres endroits quand mon emploi du temps me le permet en solo (rare) ou avec mes amis sur l'un des sites que je présente dans ce texte.

 

Je fais de la photo en poses courtes (lucky imaging) en ciel profond avec mon C9 et un réducteur  STAR ARIZONA 0,4 que j'insère dans un porte oculaire lick lock.

 

Je fais également depuis de l'imagerie avec une caméra refroidie 183mm que je pilote avec un boitier ASI AIR PRO.

 

 Je teste  actuellement des sites différents afin de pouvoir choisir celui qui convient le plus aux objectifs que je me suis  pour mes soirées d'observations, plus d'information sur mon facebook:  ici.

 

Voici la liste des sites où je vais observer dans le VALLESPIR

 

Je participerai au festival de tautavel  2024 :) au plaisir de vous y rencontrer. Toutes les infos ici

 

LE STADE D’ARLES SUR TECH 

 

Les bons soirs, le SQM y est de 21,1 en moyenne.

Tout comme sur ma terrasse, le seeing y est très mauvais à cause des courants de vallée. 

J’utilise ce site pour faire des nightscapes (paysages nocturnes / astro paysages) uniquement.

Lien vers l’emplacement : https://goo.gl/maps/zEPdzYmYbfm

 

LE TERRAIN DE FOOT DE CORSAVY 

 

C’est le site où j’ai effectué la plupart de mes observations avec mon SKYVISION durant la période 2005/2007.

Il m’est arrivé d’y voir la tâche d’airy avec le 300mm.

Ce site s'est dégradé à cause de la pollution lumineuse.

Il y a des toilettes, des barbecues ainsi qu’une très bonne crêperie à proximité.

Lien vers l’emplacement : https://goo.gl/maps/eybSAifS6ik

 

LA SERRE DE MONTFERRER :

 

C’est le site où l’on se rend le plus souvent avec les amis pour faire du visuel. Mais cela pourrait changer depuis que nous avons essayé le parking du refuge des conques et la cabane pastorale des Forquets.

Il se trouve à 900m d’altitude environ et surplombe le Vallespir. 

C’est sur ce site que l’on a vu, pour la première fois pour certains, et de façon aussi évidente en ce qui me concerne, du pourpre dans ORION, à la fois dans une lunette de 60mm et dans le SKYVISION de 300mm. 

Le SQM oscille les bons soirs entre 21.3 et 21.6 selon la zone du ciel. La moyenne se situe aux alentours de 21,4.

Lien vers l’emplacement :  https://goo.gl/maps/YnBy1qLqJgYZuHTu6

 

LA TOUR DE BATERE

 

Le site se trouve juste après la tour sur la droite quand on vient du refuge (il y a un petit chemin qui monte avec de la place pour se garer et manœuvrer, les coordonnées du site sont les suivantes : 42°30'29.6"N 2°34'40.3"E ). Il faut faire entre 10 et 15 minutes de piste. Cette dernière est caillouteuse et il ne faut pas avoir peur d’abimer ses pneus.

 

Ce site se trouve sur la ligne de crête et est de ce fait exposé au vent. Ce dernier s’est avéré être glacial et j’ai regretté de ne pas être venu avec ma combinaison de ski.


Une fois la nuit noire tombée, j’ai mesuré les valeurs SQM suivantes : 21,51 au zénith, 21.56 au nord 21,53 à l’ouest, 21.52 au sud, 21.13 a l’est.

 

LA CABANE PASTORALE DES FORQUETS

 

La cabane pastorale des Forquets se trouve à 1 680m d’altitude.

Emplacement de la cabane pastorale des Forquets : https://goo.gl/maps/eRACuanTMbxFPjXq7

Il est possible de mettre plusieurs tentes, le paysage est magnifique.

Le SQM-L relevé par un ami est potentiellement de 21,6 / 21,7. J'y ai moi-même relevé, un soir médiocre avec pas mal de nuages, des SQM de l’ordre de 21,55.

J'y referai certainement des mesures sur ce site.

 

LE PARKING DU REFUGE DES CONQUES

 

Ce site est situé à proximité de la cabane pastorale des Forquets à  1 620 m d’altitude.

Emplacement du parking du refuge des conques : https://goo.gl/maps/1wA8nKuFzS4okc4V9

Le parking du refuge des conques a selon lightpllutionmap.info avec les données viirs de 2019 une radiance de 0,24 ! Les deux dernières photos en bas de ce post sont prises de cet endroit .

Site du refuge : http://www.refugi-lesconques.com/

Le SQM peut grimper au-delà de 21.8 (plusieurs mesures au delà de cette valeur lors d'une soirée)

Les valeurs SQM relevées par deux SQM-L au même moment et pour une même portion du ciel sont 0,3 point au-dessus de celles relevées à CORSAVY.

J'ai vu sur ce site les bras spiraux de M81 (un peu comme sur les images en poses courtes, mais en live) ainsi que ceux de la galaxie du tournesol.

Au plaisir de vous rencontrer :)

Vincent

 

 

orion-taureau-stade2019-6sec-6400iso-6d-1080p.jpg

 

 

 

 

arles-stade-vl-6d-3200iso-24mm-15sec-x60-sequator-1080p-.jpg

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Billets dans ce blog

devoniak

Bonsoir,

 

Voici une image prise cette nuit sur le chemin du pin parasol à ARLES SUR TECH. qui me semblait être un endroit idéal pour réaliser des Nightscape - paysages nocturnes.

 

Le ciel résulte de l’addition de 60 poses de 15 secondes a 3200 iso qui ont été réalisées avec le canon 6D et l’objectif 24/105mm réglé a 24mm e ouvert à 3,5.

 

Ces images ont été prétraitée sous Lightroom pour ôter le vignettage et limiter les aberrations de l’objectif.

 

J’ai recopié sous Photoshop l’avant plan de l’image ayant servie de base à l’empilement des images ayant servies pour réaliser l’image du ciel.

 

J’ai ajusté les hautes lumières, les ombres et le noir sous Lightroom

 

Cette image montre la région centrale de la voie lactée, la constellation du scorpion, Jupiter, le centre du village d’Arles sur tech vers minuit. On peut voir l’église saint sauveur (à deux pas de chez moi) et l’abbaye sainte marie.

 

J’ai hâte de passer à ma prochaine cible 😊

 

Lien vers la full : lien

 

Vincent

arles-scorpion-vl-6d-3200iso-24mm-15sec-x60-sequator-1080p.jpg

devoniak

La lune ce matin avec le 6D prise avec l'objectif 24/105mm réglé à 105mm.

 

Cette image est créée à partir de 3 photos et d’un traitement HDR sous LIGHTROOM. J’ai ainsi pu obtenir une image avec des détails sur la lune et des éléments de paysage exposés correctement.

Il ne s’agit pas de mon premier cliché de ce type et j’arrive maintenant à reproduire ce genre d’image assez facilement !

 

Je suis content.

 

L'appareil était réglé de la façon suivante :

·         Sensibilité à 800 ISO

·         Priorité ouverture avec l'ouverture fixée a 5,6

·         Fonction autobracketing activée

·         Autofocus activé

·         Stabilisation activée

 

L'ensemble était posé sur le trépied. La mise au point et le réglage de la luminosité se sont fait sur la lune.

 

Vincent

lune_et_arbre-105mm-1080p-hdr.jpg

devoniak

Bonsoir,

En me promenant après être rentré du travail, j’ai été ébahi par la beauté du ciel au stade de rugby d’arles sur tech : la falaise sur domine le village avec orion qui commençait à être visible juste au-dessus.

Je suis rentré, je me suis dépêché de manger et je suis revenu avec mon appareil photo et le trépied.

Voici l’une de mes deux prises : La falaise, les buts, ORION et sa nébuleuse (sur l’image plein format, à côté d’alnitak en zoomant, on peut deviner NGC 2023), et la constellation du grand chien.

L’image est constituée d’une pose unique de 8 secondes réalisée avec le 6D et l’objectif 24-105 réglé sur 24mm et ouvert à 5,6 . ISO réglé à 12800. 

L'autofocus et le stabilisateur étaient coupés.

Le SQM dans cette zone du ciel était de 20,92 et de 20,96 au zénith.

Lien vers la full : https://1drv.ms/u/s!Av0AgEx_bcdckOAHXn-LV1ERTAT8dA

 

Bonne soirée

 

orion-8sec-12800-24mm-f56.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Je viens de terminer les tests d’intégration matériel et logiciel de ma caméra d’acquisition refroidie ASI 183MM PRO et de la roue à filtres EFW à 8 positions. J’ai également analysé la cause de mon problème de perte de connexion sur la caméra d’autoguidage.

 

Lors du montage de ce matériel avec le réducteur de focale STAR ARIZONA NIGHT OWL, je me suis rendu compte que les bagues fournies ne permettaient pas d’avoir un tirage (distance entre le réducteur et la caméra) correct. En effet, les bagues fournies permettent d’obtenir un tirage de 39,5mm au lieu des 38,5mm requis. J’ai donc commandé les bagues nécessaires.

 

Une fois le montage mécanique réalisé, je me suis rendu compte que la camera requiert impérativement que l’ensemble des câbles USB (y compris celui qui se trouve entre le HUB et le PC) soient des câbles USB 3 de bonne qualité, sinon la caméra n’est pas détectée.

Une fois ce problème résolu, je me suis rendu compte que si la caméra est reliée à un HUB sur lequel se trouve plusieurs périphériques USB, il ne faut pas de servir des prises USB qui se trouvent sur la caméra elle-même pour piloter la roue à filtres, car cela peut faire planter le HUB. Il faut connecter la roue à filtres directement sur le HUB.

 

Une fois ces petits problèmes détectés et corrigés, j’ai pu réaliser une mise au point approximative sur une cible se situant à 1,5 kilomètres de distance, ce qui m’a permis de tester le bon fonctionnement de l’ensemble avec mes logiciels d’imagerie favoris. Je devrais la refaire avec les bagues permettant d’avoir le bon tirage.

 

J’ai ensuite cherché à reproduire mes problèmes de déconnection avec la caméra d’autoguidage. Une fois les tests réalisés, je me suis rendu compte que mes problèmes sont provoqués par un jeu entre la prise de la caméra et le câble USB. Ce problème n’ayant pas pu être résolu avec de la pate de fixe, j’ai en commandé une autre.

 

La prochaine session de tests sera à conduire en journée pour déterminer la mise au point approximative avec le tirage recommandé pour le réducteur de focale. La session suivante quant à elle devra être conduite sur ciel. Vivement que la météo s’améliore.

 

Vincent

essais integration logiciel 1.PNG

devoniak

Bonjour,

 

Je me suis inscrit au festival astronomique de TAUTAVEL qui aura lieu du 1er au 4 août 2019.

 

Je dormirai sur place au gymnase et je prévois de venir avec le celestron 9 et probablement le SKYVISION de 300mm.

 

Il y a des animations tous les jours à partir 14h, séance d'observation au terrain de rugby le soir si la météo le permet.

 

Plus d'information sur  : lien et lien sur astrosurf

 

Vincent

 

tautavel 2019 definitive.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Voici un premier « jet » de ma session de prise de vue de IC1318 traitée avec SIRIL.

 

Durant la soirée la turbulence était de l’ordre de 20 à 30 secondes d’arc ce qui m’a obligé réduire la focale a 200mm…

 

Dans la précipitation je n’ai pas fait le niveau et le vent qui était très fort en début de soirée a fait bouger la monture ce qui a faussé la mise en station.

 

Cette image résulte de l’addition de 180 poses unitaires de 60 secondes à 3200 ISO au 6D, le SQM était de 20.7. Elle a été traitée avec 40 flats de 0,5 secondes / 6 darks de 60 secondes / 50 offsets sous SIRIL.

 

Je referrai un traitement sous PIXINSIGHT quand j’aurais plus de temps.

 

Lien vers la full :  IC1318

 

Vincent

IC1318180x60sec-3200iso-6d-siril-1080p.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Je suis allé à la cabane pastorale des FORQUETS hier soir pour évaluer le ciel par tramontane avec des rafales de 30 km/h. J’y ai été rejoint par plusieurs copains d’astronomie. Dont Bernard.

 

Il était convenu que je lui montre comment faire des astro paysages avec son appareil photo reflex et un simple trépied et qu’il fasse une démonstration du téléphone google pixel.

 

Au début de la soirée, j’ai monté la star adventurer mini avec le 6D et l’objectif 24/105mm IS STM pour faire des essais de prises de vues avec suivi. Le but était de m’habituer à cette monture.

 

J’ai fait très rapidement et simplement une mise en station avec le viseur polaire incorporé (sans pole master contrairement à mon ancienne star adventurer qui avait un défaut). Comme je souhaitais pour cet essai prendre en entier la constellation du Cygne, j’ai réglé la focale sur 35mm.

 

J’ai ensuite fait la mise au point manuellement, effectué le cadrage puis lancé la séquence de prise de vues. La photo en bas de cet article résulte de l’empilement sous SIRIL de 72 poses de 27 secondes puis d’une légère retouche sous lightroom.

 

Vous pourrez remarquer plusieurs nébulosités rouges près de Deneb et de Sadr.

 

J’ai ensuite monté le C9 ma monture AZ EQ6 (que j’ai configurée, pour l’occasion, en mode azimutal).

 

Après une collimation rapide, le ciel s’est avéré très décevant sur le plan du SEEING (saturne sans les anneaux, pas de bande sur Jupiter), l’impression de voir les objets du ciel profond comme s’ils étaient vus au travers de l’eau.

 

En ce qui concerne le SQM, il était compris entre 21,51 et 21,72.

 

En conclusion en cas de tramontane et de rafales de vent qui passent par-dessus les montagnes, ce site :

-        - est très bon si vous souhaitez faire de la photo avec des focales très courtes (genre 135mm ou moins)

-        - il sera très décevant à cause du seeing en visuel et en photo avec des focales plus importantes.

 

Il sera à évaluer une nouvelle fois (je l'ai déjà fait lorsque j'ai pris m57 en photo il y avait de la turbulence localisée sur certaines zones du ciel) ) quand il n’y aura pas de vent qui passe par-dessus les montagnes.

 

Vincent

cygne_72x27sec_35_mm_3200iso-1080p.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Toujours dans le but de préparer des prises de vues mettant en valeur le ciel et les paysages du Vallespir et d’Arles-sur-tech en particulier, voici un autre type de rendu réalisable sans grande difficulté avec ma nouvelle star adventurer mini, mon appareil photo 6D et l’objectif Samyang de 14mm.

 

Ce Time laps a été réalisé dans la nuit de Vendredi à samedi depuis ma terrasse. Il est constitué de 148 photos prises avec la star adventurer mini en mode « Time lapse astro ». Dans ce mode, la monture suit le mouvement du ciel pour que les étoiles restent ponctuelles, puis à la fin de chaque pose revient à la position de départ.

 

Ainsi l’avant-plan ne bouge pas et il possible de rendre visible des objets du ciel qui autrement ne le seraient pas. Seul un léger flou de mouvement rend l’avant-plan moins net.

 

Afin d’éviter d’avoir un flou de mouvement trop important, j’ai limité le temps de pose unitaire à 30 secondes. Puis à l’aide du logiciel SEQUATOR, j’ai empilé les images en mode TIMELAPSE. Ainsi chaque image de ce film est en réalité l’addition de 5 images et est donc l’équivalent d’une image avec 2 minutes 30 secondes d’exposition avec un flou de bouger de 30 secondes (les avantages sans les inconvénients).

 

J’ai ensuite retravaillé la première image de la série ainsi obtenue sous LIGHTROOM (correction de la distorsion de l’avant-plan, ajustement de l’exposition, réglage de la balance des blancs etc.), puis j’ai appliqué ces paramètres à la série tout entière. Je l’ai ensuite exporté au format JPG.

 

Le Time laps a été réalisé sous VIRTUALDUB à partir des images exportées.

 

Je suis pleinement satisfait de mon nouveau matériel. Il va me permettre d’aller faire des paysages nocturnes depuis les différents endroits que j’ai repérés. J’espère pouvoir un jour avoir des partenaires pour pouvoir en réaliser.

 

Vincent

essais_3200iso_30sec_suivi-3.avi

devoniak

Bonsoir,

 

Voici une photo prise avec la star adventurer mini depuis ma terrasse à Arles avec mon 6D et l’objectif SAMYANG de 14mm ouvert à 2,8.

 

Cette image est composée de :
• 1 avant-plan pris à 100 isos avec un temps de pose de 30 secondes sans suivi ;
• 10 images prises à 3200 isos avec un temps de pose de 120 secondes avec suivi et qui ont été empilées sous SIRIL.

 

Le tout a été assemblé ensuite sous Photoshop.

 

Pour une première je suis satisfait, mais j’ai des problèmes d'assombrissement des coins de l'image qui sont liés au vignettage, et il va falloir que je trouve une méthode transportable en sac à dos pour faire des flats afin de corriger ce problème.

 

On peut voir l’abbaye sainte marie avec en fond les montages et la constellation du Corbeau et un bout de la vierge.

 

Vincent

abbaye_ste_marie_6d_14mm_100iso-30sec_3200iso-5x120sec_sa_mini_arles-sur-tec.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Depuis dimanche, je teste mon nouveau matériel pour faire de la photo sur ma terrasse.

 

Avec le Celestron 9, je rencontrai des problèmes de perte de mise en station en cours de session que j’imputai à des flexions du trépied, à des possibles glissements occasionnés par la pente de la terrasse, ainsi qu’à des tassements du sol.

 

J’ai donc fait l’acquisition d’une lunette TS OPTICS 76 EDPH beaucoup plus légère, ne nécessitant qu’un seul contrepoids au lieu de trois. J’ai également changé le trépied et collé des morceaux de carrelage pour l’empêcher de glisser.

 

Dans le même temps, et dans un souci de simplification, j’ai acquis un boitier ASIAIR PRO et fait équiper la nouvelle lunette d’une mise au point automatisée EAF. Pour alimenter le tout, j’ai remplacé mes batteries au plomb par une batterie au lithium ARTESKY avec un régulateur de tension.

 

Comme je souhaite automatiser le déclenchement de mes résistances chauffantes, l’alimentation est gérée par un boitier PEGASUS ASTRO.

 

Le pilotage du boitier ASIAIR PRO est tellement simple que j’ai pu réaliser dès ma deuxième session une photo de M101 en LRGB (en une heure au total - sans aucune prétention). La mise au point se fait automatiquement à chaque changement de filtre ou en cas de changement de température. Le pointage est fait par PLATESOLVE.

 

Par acquit de conscience j’ai fait la mise en station au POLEMASTER. J’ai pu constater que cette dernière ne bougeait pas d’une session à l’autre. Ce soir (un troisième test est en cours), elle n’avait pas bougé par rapport à hier et avant-hier.

 

Je suis conquis.

 

Bon ciel

 

Vincent

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devoniak

Bonjour,


La nuit dernière j’ai attendu que l’éclairage publique soit coupé pour prendre en photo la comète ZTF.


Je m’étais assuré que cette dernière serait bien visible depuis ma terrasse.


Ces 3 images ont été réalisée avec le boitier CANON R6.


La première est la deuxième sont faites avec l’objectif 15/35mm RF ouvert à 2.8. Les ISO sont réglés à 6400.


La première montre l’église saint sauveur, la grande ourse et la petite ourse, l’image a été faite avec une focale de 15mm et une pose de 8 secondes. Les étoiles sont ponctuelles ce qui est normal.


La deuxième montre la petite ourse pour mieux situer la comète. L’image a été recadrée pour ne voir que cette dernière. La pose était de 8 secondes ce qui laisse apparaitre un léger filé d’étoile ce qui est normal (je ne voulais pas monter les ISO pour éviter le bruit, mais je me demande si j’ai bien fait car cela ne me semble pas esthétique).
La troisième a été faite au 70-200mm ouvert à 4. Le temps de pose était de 1 seconde. Les ISO ont été poussé à 32000.


Dites mois ce que vous en pensez.

 

Le SQM était de 20,80.

 

Vincent

 

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devoniak

Je suis retourné observer le ciel et faire de l’astrophoto au refuge des conques dans le haut vallespir à LA PRESTE (commune de PRATS DE MOLLO) dans la nuit du 15 au 16 Février 2020.

 

Les prévisions météos détaillées disponibles sur l’application de LA CHAINE METEO pour la PRESTE LES BAINS, annonçaient le passage de nuages de haute altitude entre 19h et 24h00 environ, puis un ciel totalement dégagé.

 

Dans le même temps elles annonçaient des nuages de basse altitude pour les communes se trouvant aux alentours. Les prévisions de METEOBLUE allaient dans ce sens. Cela laissait penser qu’il pourrait y avoir la mer de nuage.

 

Par ailleurs le taux d’humidité annoncé était très bas.

 

Comme j’avais observé la veille au soir, je n’étais pas très motivé, mais mes amis m’ont convaincu d’y aller, malgré la fatigue. Je me suis alors fixé comme objectif de :

• Tester le calfeutrage de mon AZ EQ6 et de l’ensemble des périphériques nécessaires à la prise de vue avec un APN et mon ordinateur portable ;

• Faire un timelapse ou un nightscape avec mon 6D sur un trépied ;

• Observer en parallèle ;

• M’assurer que le lentilles sont une solution acceptable pour observer

 

Je suis arrivé vers 18h00. Une fois sur place, j’ai commencé à monter mon matériel. Tout s’est bien passé tant qu’il y avait la lumière du jour et j’ai avancé rapidement et de façon ordonnée. Une fois que l’obscurité est arrivée, j’ai commencé à ne plus savoir comment m’organiser, et tout a semblé beaucoup plus compliqué. Cela montre que je dois pratiquer l’astrophoto plus souvent.

 

J’ai calfeutré la base de ma monture, le HUB USB, le POWER HUB, le CABLE ACTIF USB 3 avec un film plastique noir pour le jardinage. Cela s’est avéré très efficace et les diodes n’ont incommodé personne pendant la soirée, malgré un ciel très noir.

 

Comme j’avais oublié ma tente de PC (j’avais également prévu un film plastique pour la calfeutrer et faire disparaitre les lumières qui étaient encore visibles), j’ai installé mon portable dans ma tente FRESH AND BLACK.

 

Cela s’est avéré très efficace et très confortable et je pense que je recommencerai. Je n’utiliserai la tente de PC que lorsque la présence du portable sera nécessaire à proximité de ma monture (lors de la mise en station au POLEMASTER par exemple).

 

Conformément aux prévisions le ciel s’est couvert progressivement et a commencé à se dégager complétement vers 23h30. Durant ce laps de temps, j’ai tout de même pu voir le pourpre dans ORION en profitant de trous dans la couverture nuageuse.

 

Quand le ciel s’est dégagé et que j’ai entendu un de mes amis énoncer des SQM de malades (entre 21,66 et 21,74) alors que je paramétrai ma session de prises de vue, j’ai commencé à faire des erreurs et j’ai trouvé le long tellement je voulais mettre l’œil à l’oculaire.

 

Dans la précipitation, je ne me suis même pas rendu compte que j’avais réglé les ISO à 160 au lieu de 1600 et j’ai oublié de lancer le logiciel BACKYARD RED pour rendre l’affichage de l’écran moins gênant pour l’accoutumance à l’obscurité, ce qui m’a quelques peu perturbé et fait perdre un peu (et même beaucoup) du spectacle.

 

J’ai pu malgré tout lancer une session photo avec autoguidage (avec une erreur de paramétrage certes), et faire un timelapse.

 

Dans le même temps, j’ai pu observer plusieurs objets : M51, M81, M82, Le trio du LION, M104, M97 et M108, la nébuleuse du clown et sa couleur bleutée. Comme à chaque fois que le SQM avoisine 21.7 les objets sont transfigurés, les bras spiraux des galaxies deviennent visibles, c’est un régal.

 

Dans le même temps, j’ai pu valider le fait que les lentilles pour corriger la vue de loin sont très adaptées à l’observation au télescope (je suis myope, presbyte, et astigmate) pour peu que l’on se tienne bien droit (la lentille pour astigmate est lestée et ce point est donc très important) .

 

La difficulté survient quand on travaille sur un écran, ou que l’on regarde un livre ou un atlas ou une carte du ciel, il faut alors prévoir une paire de lunette en complément des lentilles et les avoir autours du cou.

 

En conclusion cette soirée a été un succès :

J’arrive à bien isoler mon matériel et rendre la pratique de la photo compatible avec l’observation visuelle. Je peux lancer deux sessions photos en parallèle tout en observant au télescope et je pense avoir trouvé la solution pour rendre mon astigmatisme non gênant pour la pratique de l’observation visuelle .

 

Il me tarde de recommencer.

 

Vincent

devoniak

Bonsoir,

 

Voici une deuxième version de mon image de IC 1318 prise le 29 mai dernier.

 

Cette version a été prétraitée et traitée avec PIXINSIGHT.

 

J’ai utilisé la méthodologie décrite sur le site de LIGHTVORTEX pour prétraiter l’ensemble.

 

Je n’ai gardé que 127 images sur 180 sur la base des critère suivant ECC < 0,65 (étoile ronde), FWHM < 20 secondes (plusieurs images avaient des FWHM de 30 secondes).

 

J’ai ensuite suivi un tutoriel de ASTRO IMAGE PROCESSING pour traiter l’image.

 

Je n’ai fait aucun traitement sous PHOTOSHOP hormis un redimensionnement.

 

Pour mémoire les images ont été acquises sur ma terrasse à ARLES SUR TECH, le SQM était de 20,80.

 

L’objectif utilisé était un 70/300 CANON 4/5,6 IS II USM. Le 6D était monté sur une STAR ADVENTURER.

 

Lien vers la plein format ici.

 

Vincent

ic1318-127x60secsur180-3200iso-6d-05-29-1080p-PIX.png

devoniak

Bonsoir,

 

Voici mes deux dernières photos prises dans la nuit du 14 au 15 février 2020 au refuge des conques à 1600m d'altitude dans la haut vallespir.

 

Je suis un peu déçu du rendu dans mon image avec orion, et je vais en refaire une le plus tôt possible avec plus de poses (11 de 15 secondes à 6400iso au 6D avec le samyang de 14mm ouvert a 2.8).

 

En revanche je suis agréablement surpris de ma circumpolaire. Elle est constituée de la superposition de 835 poses de 8 secondes pris toutes les 9 secondes (6400iso au 6D avec le samyang de 14mm ouvert a 2.8).

 

Il me reste a préparer le compte rendu de la deuxième soirée ...

 

Vincent

circumpolaire_les_conques__835x8sec_6400isi_6s_14mm_2-8-1080p_p.jpg

orion_taureau_les_conques_11x15sec_6400isi_6s_14mm_2-8-1080p_p.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Ce soir je suis monté au pin parasol qui se trouve à 2km de distance et 100m plus haut que mon appartement.

 

J’en ai profité pour faire plusieurs relevés SQM (je ne sors jamais sans):

·         Sur ma terrasse il est environ de 20,50 / 20,55 (moyenne sur les 4 points cardinaux à 45 degrés de hauteur et d’une mesure au zénith) ;

·         Au pin parasol, j’ai fait une mesure a 21,36, avec une moyenne qui se serait situé aux alentours de 21,10 / 21,15.

 

Ces résultats m'ont surpris. Je pensais qu'ils seraient moins bons, en effet les images faites un soir précédent ou il devait y avoir des nuages et de la brume montrent les ravages de la pollution lumineuse .

 

Il me tarde d’aller observer plus en altitude vers CORSAVY ou MONTFERRER😊Le ciel que j'avais eu à l'époque la bas me paraissait bien meilleur. Les mesures vont elles confirmer ce ressenti ?

 

Je ferai part ici même de mes relevés.

 

Je poste ici une photo du point de vue depuis le pin parasol  :)

 

Vincent

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devoniak

SOIREE DU 1ER AOUT

 

Lors de la soirée du 1er aout, j’ai fait une fasse manipulation à cause du stress et de la fatigue accumulée depuis plusieurs mois.

 

J’ai cassé le connecteur du câble d’alimentation de la monture AZEQ6 : le câble s’est enroulé et la partie plastique du connecteur femelle s’est retrouvée sectionnée dans le connecteur mal. Une partie de cette dernière est toujours enfichée dans le connecteur mal et je n’ai pas encore trouvé de méthode pour la retirer.

 

J’espère qu’il n’y a pas plus de dommages et que je n’aurais qu’à changer le cordon.

 

Je me suis rabattu sur une série de prises de vues destinées à faire le TIMELAPSE que vous pouvez regarder.

 

SOIREE DU 2 AOUT

 

Je suis allé chercher mon vénérable DOBSON SKYVISION daté de 2005 (numéro de série 2).

 

Celui a permis malgré un ciel moyen (on ne va pas au festival de TAUTAVEL pour avoir un ciel parfait, mais pour l’ambiance et l’échange et le partage avec des novices ou d’autres amateurs).

 

Si vous recherchez un ciel parfait, je vous invite à considérer le festival off à MANTET, qui est la suite du festival du TAUTAVEL à 1700m d’altitude dans une réserve de ciel étoilé.

 

Lors de la soirée du 2 aout, le SQM qui était de 20.50 au zenith est monté petit à petit 20,94.

 

Lors de cette soirée ceux qui sont venu me voir ont pu admirer :

·        Les satellites et les bandes équatoriales de Jupiter (3 étaient visibles, des détails ont pu être aperçus sur la plus grosse), l’assombrissement des pôles ;

·        Saturne, ses anneaux et 6 satellites ;

·        M13 qui était résolu dans son cœur et dans lequel nous pouvions plonger ;

·        La nébuleuse M57 de couleur bleu turquoise, son étoile centrale ;

·        La nébuleuse M27 de couleur verte, son étoile centrale, de nombreuses extensions et des étoiles visibles en surimpression ;

·        Les dentelles du cygnes, visibles sans filtre et d’une beauté « indécente » selon certains….

 

Au plaisir de vous y rencontrer.

 

Vincent

 

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devoniak

Bonjour,

 

Voici le compte rendu de la soirée de Vendredi.


Tout d’abord, je tiens à remercier Bernard et Pierre de m’avoir motivé, car sans eux je me serai contenté de faire des images depuis ma terrasse.

 

Je suis monté rejoindre Bernard et Pierre malgré les prévisions qui annonçaient une humidité importante et la présence de nuages.

 

Fort de nos expériences lors des soirées avec des prévisions météo similaires, nous avions décidé de nous rejoindre à Corsavy plutôt qu’a la serre de Montferrer pour limiter les nuisances occasionnées par la brume.

 

Les prévisions de SEEING (turbulence) étaient excellentes pour la totalité de la nuit.

 

Comme la Lune ne se couchait pas avant 3h du matin, je me suis fixé comme objectif de pratiquer l’astrophoto pour tenter de faire une mise au point soignée avec mon C9 et faire mon premier timelapse censé montrer le déroulé de la soirée avec en fond un joli paysage.

Je précise que j’avais passé une semaine assez chargée sur le plan professionnel et que j’enchaine les journées à rallonge. Je précise également que pour évacuer le stress il m’arrive de faire une à deux heures de sport certains jours, ce qui fait que j’étais assez fatigué et pas du tout conditionné pour faire une soirée astro.

 

Je ne m’étais pas préparé non plus sur le plan matériel et certaines choses se sont faites dans la précipitation.


Par ailleurs j’appréhendais depuis le début de l’après-midi le fait de devoir descendre, depuis le troisième étage sans ascenseur, ma grande valise contenant mes deux APN et tout le matériel qui va avec, ma STAR ADVENTURER, mon ordinateur portable et l’écran à flat.

Je suis arrivé vers 21h30. Le temps de discuter un peu (même beaucoup), j’ai mis en place le 6D pour faire le timelapse (il était environ 22h30), j’ai ensuite monté le reste de mon matériel. Il m’a bien fallu une heure pour y arriver (qu’est-ce que j’ai trouvé ça long).

Contrairement à d’habitude j’avais un câble d’alimentation en trop, mais je me suis dit que cela était normal. Lors des étapes suivantes j’ai trouvé que la mise au point était horriblement lente, mais comme je n’ai pas l’habitude de me servir de mon matériel, je n’ai pas réalisé que cela était anormal.

 

Après avoir réglé le chercheur et monté pour la première fois le click lock, j’ai fait la mise en station, puis j’ai collimaté (réglé) mon télescope à 2D. J’ai constaté par la suite que la collimation faite à l’oculaire et à la caméra était strictement identique, contrairement à ce que voyais les fois précédentes.

 

J’ai alors tenté de faire une synchronisation des coordonnées de la monture par pointage astrométrique. Je me suis alors heurté à la lenteur de la mise au point et j’ai mis une heure à comprendre ce qui se passait : je n’avais pas relié le système de pilotage de la mise au point au boitier d’alimentation (ce qui explique le câble en trop).

 

Après avoir pris une collation avec Bernard et Pierre et de nouveau beaucoup discuté, j’ai commencé à tester la procédure de mise au point (il était plus d’une heure du matin). Comme la lune se couchait derrière les montagnes, j’ai alors tenté de faire cette dernière sur une étoile.

Malheureusement le SEEING s’est dégradé d’un seul coup et j’ai dû me contenter d’une mise au point approximative comme d’habitude à 500 pas moteurs près.

 

J’ai alors fait quelques images qui ne sont pas représentatives de ce que pourra produire mon matériel quand je le maîtriserai. Par ailleurs j’ai autoguidé avec le chercheur plutôt qu’avec la lunette guide (j’avais la flemme de la monter et vu ce qui m’était arrivé).

 

J’ai eu également des problèmes perte de la mise en station que j’impute :
- Au sol meuble qui a dû s’enfoncer (les défauts de mise en station semblaient suivre les déplacements du tube) ;
- A un niveau initial que j’ai négligé de faire correctement ;
- A des contraintes au niveau de l’axe d’azimut probablement liées au déplacement du poids du tube et de la barre de contrepoids (elles même amplifiées par le mauvais niveau initial et par le tassement du sol meuble).

 

La procédure de correction des problèmes de ce type m’a permis de de faire des poses de 6 minutes a 2350mm de focale. Mais je ne pense pas que j’aurais pu en enchaîner plusieurs.

 

Avec mon matériel actuel, je ne pourrais résoudre ce problème qu’en posant mon télescope un sol dur et en faisant un niveau correct.

 

Dans un futur proche (du moins je l’espère), je vais devoir acquérir un trépied dont les pieds peuvent s’enfoncer dans le sol pour limiter ce genre de problèmes.

 

J’ai également constaté que lorsque la résistance chauffante fonctionne, la monture m’indique que la tension qu’elle reçoit se trouve dans limite basse de ce qu’elle tolère. Je vais donc devoir alimenter la résistance chauffante avec une batterie séparée pour éviter de dégrader le matériel.

 

En regardant les images du futur timelapse, j’ai constaté que ma tente de PC n’isole pas bien l’écran de l’ordinateur portable et que la lumière de ce dernier sera gênante lorsque les nuits seront propices à l’observation visuelle dans de bonnes conditions. Je devrais donc la recouvrir d’un drap épais.

 

J’ai également pris conscience des nuisances occasionnées par les leds de mon télescope. Contrairement à ce qui préconisé sur internet, je ne vais pas les masquer car elles permettent en cas de problèmes de faire un diagnostic. Je vais plutôt couvrir, comme je le pensais, le trépied soit avec une bâche soit avec un drap.

 

J’ai aussi conclu que je dois pratiquer plus souvent à l’extérieur de chez moi afin de mieux gérer mes émotions (quand on fait un effort pour sortir le matériel, on veut gagner du temps pour pratiquer le plus possible et du coup on se précipite et on fait de grosses erreurs) et les galères que l’on rencontre sont potentiellement différentes.

 

A la relecture du timelapse, j’ai constaté que j’ai dû me tromper dans les réglages de mon 6D (j’ai voulu en tester de nouveau mais je ne les maitrise pas) : J’ai trois fois moins d’images qu’attendu. Je devrais donc être plus attentif de ce côté-là aussi.

 

Je vous montre NGC2024 et M1 a 2350mm de focale au 1300D non defiltré à 1600 ISO, poses de 6min sans offset ni dark ni flat.

 

Le timelapse viendra un peu plus tard.

 

Vincent

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devoniak

Bonsoir,

 

Hier soir, je suis allé montrer les beautés du ciel à deux amis. Nous nous sommes donné rendez-vous au terrain de football de la commune de Corsavy à une quinzaine de minutes de voiture de chez moi. C’est un endroit où j’ai coutume de faire de l’imagerie car lorsque les conditions sont réunies, la turbulence peut y être très faible.

 

Les prévisions météo étaient bonnes, hormis une humidité assez forte. Il ne devait pas y avoir de vent et donc la turbulence locale devait être nulle. Cela s’est vérifié lorsque j’ai fait la collimation. Ce point était primordial à mes yeux, car du fait la présence de la lune, en dehors des planètes, seul certain type d’objet allaient être jolis à regarder (ce qui s’est vérifié par la suite).

 

Tout comme lors de ma dernière sortie, j’ai pu assembler mon « nouveau » télescope (un Skyvision de 300mm et 1200 mm de focale remis à neuf par StellarView) en une dizaine de minutes. La collimation a été un véritable jeu d’enfant (ce qui s’explique en partie par le fait que le barillet de mon télescope n'a que trois vis à tourner pour régler le primaire alors que le barillet des dobsons classique en a  six).

 

Mes amis sont arrivés peu de temps après, il était 20h15 environ.

 

Nous avons alors commencé par regarder Saturne, d’abord avec le Nagler de 16mm, puis avec celui de 7mm. Il était possible de voir en plus de la division de Cassini sur les anneaux, l’ombre de la planète sur ces derniers, une bande sombre sur le globe, ainsi que plusieurs satellites dont Titan, Rhéa, Tethys, Dioné et Japet et peut-être par même par intermittence Encelade.

 

Nous avons ensuite pointé Jupiter. Là aussi nous avons commencé par regarder au Nagler de 16mm, puis nous avons utilisé ceux de 7mm et 5mm. Nous avons pu voir trois des quatre satellites Galiléens , IO se trouvant derrière la planète. Plusieurs bandes équatoriales, dont une avec des échancrures, étaient visibles (quatre à cinq), mais la grande tache rouge ne l’était pas encore.

 

Nous avons ensuite fait un détour par la lune, que nous avons contemplée avec les Nagler de 16mm, 7mm et 5mm. Mes amis ont été scotchés. La vue des cratères, les pics et reliefs ainsi que leurs ombres m’ont donné envie de m’attarder peut-être un peu plus sur cet objet à l’avenir. Il se pourrait que je ne fuie plus les nuits avec un quartier de lune pour faire du visuel.

 

Par la suite nous avons regardé plusieurs objets du ciel profond. Pour les localiser et bien que je sache comment en pointer certains, j’ai fait appel à l’ordinateur d’assistance au pointage (un Nexus) et j’ai fait bouger mon télescope uniquement avec le DOBDRIVER. Le pointage a été encore plus précis que la fois précédente. J’ai noté que la précision de ce dernier dépend du choix des deux étoiles.

 

La première cible a été l’amas d’Hercules M13 que l’on voyait en vision décalée à l’œil nu. Du fait de l’humidité et de la lumière de la lune, ce dernier nous a semblé fade au Nagler de 16mm. Il était nettement plus beau avec ceux de 7mm et 5mm. Avec ces derniers les étoiles en surimpression étaient visibles. Mes amis ont décrit la forme de cet amas comme ressemblant à un insecte écrasé (en ce qui me concerne j’y vois une araignée).

 

Nous avons ensuite regardé la nébuleuse planétaire M57. Tout comme lors de ma dernière sortie, le bleu de la nébuleuse était visible, bien que moins prononcé. Les deux petites extensions qui font comme des sortes de poignées qui se trouvent de part et d’autre de l’anneau étaient visibles également. La petite étoile qui se trouve à côté de la nébuleuse, quant à elle, était à peine perceptible à la différence de la fois précédente.

 

Mes amis sont ensuite partis. J’ai décidé de poursuivre ma soirée. J’ai alors pointé la nébuleuse planétaire M27 qui m’a déçu : cette dernière étant très étendue (c’est une exception pour ce type d’objet) elle se détachait à peine du fond de ciel quelques soit le grossissement. Je me suis alors dit que je devais trouver autre chose à observer que ce que j’observe habituellement (j’observe souvent dans un ciel sans lune).

 

J’ai alors fait appel à la fonction Planificateur de l’application SKYSAFARI PRO pour constituer une liste d’objets ayant une chance d’être beaux à voir compte tenu des conditions d’observation. Les paramètres retenus étaient les suivants : Altitude (hauteur par rapport à l’horizon) d'au moins 45 degrés, une magnitude inférieure à 10, objet de type Nébuleuse Planétaire ou Amas Globulaires.

 

J’ai alors pointé l’amas globulaire  M71, qui m’a paru très faible (quelques soit le grossissement) mais qui était semble-t-il résolu pour ce que je pouvais en voir. J’ai ensuite pointé l’amas globulaire M56, qui était faible, lui aussi au Nagler de 16mm et qui qui semblait un peu mieux au Nagler de 7mm. J’en ai déduit que les amas globulaires s’accommodent mal d’un ciel avec de l’humidité et la présence de la lune. J’observerai de nouveau ces deux objets dans de meilleures conditions.

 

J’ai ensuite pointé la nébuleuse planétaire NGC 7027 qui apparaissait comme une étoile bleue au Nagler de 16mm (c’est d’ailleurs ce qui a attiré mon attention car j’aurais pu la prendre pour une étoile avec cet oculaire). Elle conservait sa couleur bleue au Nagler de 7mm et avec celui de 5mm. Sa forme au Nagler de 7mm était une boule, tandis qu’au Nagler de 5mm elle semblait être une quadrilatère.

 

J’ai ensuite pointé la nébuleuse planétaire NGC 6826 (Blinking Nebula). L’effet clignotant était perceptible quelques soit le grossissement utilisé (Nagler de 16mm et Nagler de 7mm): elle semblait tantôt être un point , tantôt être une boule. Par ailleurs, j’ai noté une couleur verte jaune au Nagler de 7mm.

 

La fatigue a commencé à se faire sentir, il était près de 23h et un vent très froid à commencer à souffler. J’ai alors décidé de plier le matériel. Toutefois, j’ai jeté un dernier coup d’œil à Jupiter : la tache rouge commençait à être visible, cela m’a enchanté. La matériel a été plié en une dizaine de minutes.

 

J’ai pris durant cette soirée la décision de toujours avec moi un dictaphone pour enregistrer mes observations, comme je le faisais pendant la période 2005-2008. Je me suis promis également de m’attarder sur les objets et de prendre le temps de les détailler avec chacun de mes oculaires et filtres si besoin.

 

Je développerai prochainement mon retour d’expérience sur l’utilisation de lentilles souples pour régler les problèmes posés par l’astigmatisme car je commence à avoir du recul et je pense que cela peut constituer, sous conditions, une solution.

 

Bon ciel à vous et au plaisir de vous croiser un soir 😊

 

Vincent

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devoniak

Bonsoir,

 

Je suis l’heureux propriétaire de l’un des premiers Dobson de marque Skyvision commercialisé (un 300 / 1200). Ce dernier n’avait pas été révisé depuis sa fabrication en 2005. C’est désormais chose faite depuis le mois de Septembre dernier.

 

Les optiques ont été traitées, la motorisation type « DOB DRIVER 2 » devenue inopérante a été remise en état. La caisse du primaire qui était extrêmement lourde a été allégée sans pour autant perdre en rigidité. La cage du secondaire a été remplacée par une cage métallique plus rigide.

 

Le système d’assistance au pointage de type SKYCOMMANDER a été remplacé a par un NEXUS beaucoup plus performant.  Il permet d’avoir sur le téléphone une représentation dans l’application SKYSAFARI de ce qui figure à l’oculaire.

 

Il me tardait de le tester, et j’attendais avec impatience des conditions clémentes pendant un week-end pour pouvoir le faire. En effet contrairement à l’astrophoto, je ne suis pas en mesure de m’en servir sur ma terrasse.

Après avoir été rejoints par Pierre, nous avons décidé au vu des paramètres météo de nous rendre sur un site se trouvant sur la départementale D2 entre Caixas et Saint Michels Llotes. Ce site est situé à 600m d’altitude et il permet d’avoir un ciel avec un SQM de 21.1/21.2 au maximum.

 

Selon le modèle de la chaine météo, l’humidité devait augmenter progressivement en cours de nuit et devait devenir gênante à partir de 2h du matin. Le vent dans cette zone devait être nul, ce qui permettait d’avoir de bonnes conditions de turbulence locale.

 

Une fois sur place, le matériel fut monté en moins de 15 minutes, et après avoir pris un bon repas nous avons été rejoint par Bernard. Nous avons alors commencé la séance d’observation. Le SQM était alors de 20.8 au zénith et de 20.50 environ sur l’horizon.

 

La collimation a été réalisée au laser puis a été affinée sur une étoile légèrement défocalisée à D de grossissement puis à 2D.  La turbulence ne permettant de voir la tâche d’Airy, j’aurais pu l’affiner encore un peu plus sur les SPECKLES, chose que je n’ai pas faite.

 

Nous avons commencé par regarder Saturne sur laquelle nous avons vu par intermittence la division de Cassini, une bande équatoriale, l’ombre de la planète sur l’anneau. Le spectacle était saisissant au Nagler de 7mm.  Je ne me rappelle plus si nous avons grossi plus.

 

Nous avons ensuite pointé Jupiter. Ce fut le premier objet où tous les trois avons commencé à faire des commentaires du type « c’est magnifique ». En effet nous avons pu voir de nombreux détails sur le disque : Multiples bandes équatoriales avec de subtiles nuances  colorées, des échancrures, etc. Nous avons pu nous servir sur cette planète du Nagler de 5mm.

 

Nous avons ensuite regardé l’amas M13 dans la constellation d’Hercules et nous avons été déçus. En effet celui-ci bien que parfaitement défini manquait de « peps » par rapport à d’autres fois où il avait plus d’éclat. La pollution lumineuse y était sans doute pour beaucoup. En effet le groupe observe souvent dans des conditions ou le SQM est supérieur à 21.5.

 

Nous avons ensuite pointé M57 dans la Lyre. Nous avons été tous les trois été scotchés. Le bleu de la nébuleuse était saisissant au Nagler de 16mm. Cette couleur était toujours perceptible avec le Nagler de 7mm et quasi inexistante avec le Nagler de 5mm.

 

Les deux petites extensions qui font comme des sortes de poignées qui se trouvent de part et d’autre de l’anneau (qui est en réalité ovale) étaient visibles. Une des moitiés de l’anneau semblait plus sombre. La zone centrale se détachait du fond du ciel.

 

Nous avons ensuite pointé M27. Là aussi le spectacle était au rendez-vous. Au Nagler de 16mm la nébuleuse avait la forme d'une haltère avec des extensions sur les côtés. Elle offrait peu de de détails à ce grossissement.

 

Nous avons pu voir des détails de structures dans la partie en forme d’haltère et dans les extensions avec le Nagler de 7mm. Avec cet oculaire quelques étoiles pouvaient être perçues en vision directe et la centrale apparaissait en vision décalée. Cette dernière devenait visible en vision directe avec le Nagler de 5mm.

 

Nous nous sommes ensuite attardés sur les dentelles du Cygne. La grande dentelle et le balai de la sorcière nous ont là aussi offert un spectacle magnifique au Nagler de 16mm avec le filtre OIII. Ce n’a pas été toutefois la meilleure vision que j’en ai eue. Il me tarde de revoir cet objet dans de meilleures conditions.

 

Nous avons ensuite vu NGC 891 et M33, mais du fait de la dégradation progressive des conditions météo le spectacle fut décevant. Ces objets ne se détachaient pas du fond du ciel. Nous avons vu quand même la bande d’absorption de NGC 891 au Nagler de 7mm (elle n’était pas visible au Nagler de 16mm).  Nous ne nous sommes donc pas attardé dessus.

 

Nous avons terminé la soirée sur M31. Il était possible de  voir les deux galaxies satellites en même temps que la grande galaxie d’Andromède et une de ses bandes d’absorptions avec le Nagler de 20mm. Le spectacle était là aussi saisissant, mais on sentait que l’on pouvait faire nettement mieux sous un meilleur ciel.

 

Au final je suis pleinement satisfait de mon nouvel instrument, et il me tarde de pouvoir m’en servir à nouveau dans de meilleures conditions.

 

PS : voici un paysage avec la voie lactée, le Canigou et des arbres 😊

 

Vincent

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devoniak

Bonsoir,

 

J’ai pu comparer l’effet de l’autoguidage sur la rondeur des étoiles avec la configuration de prise de vues que j’utilise le plus souvent.

 

J’ai eu l’occasion de faire ce test en commettant une erreur : un soir j’ai lancé l’acquisition d’une série de 40 poses de 180 secondes avec ma lunette 76 EDPH et ma caméra ASI 183mm PRO sur la nébuleuse NGC 281. J’ai constaté l’absence d’autoguidage en venant surveiller la bascule méridien.  

 

18 images sur les 40 prévues étaient déjà réalisées. J’ai alors décidé de refaire l’intégralité des 40 poses tout en conservant les images déjà prises pour faire une comparaison entre la série réalisée sans autoguidage et celle réalisée avec.

 

L’échantillonnage étant de 1,41 secondes d’arcs et ma monture ayant une erreur périodique de +/- 8  secondes d’arcs avec une pente très lente (9% de la vitesse sidérale) et une périodicité de 480 secondes, je ne savais pas trop à quoi m’attendre.

 

A première vue, les étoiles semblent rondes sur les deux séries. Il pourrait donc être tentant d’utiliser les images réalisées sans autoguidage lors de l’empilement. Toutefois étant méfiant de nature, j’ai mesuré avec le process SUBFRAME SELECTOR de PIXINSIGHT les caractéristiques des deux séries.

 

Le paramètre qui permet de savoir si une étoile est ronde est le paramètre « Eccentricity ». Selon le tutoriel LIGHTVORTEX, une valeur de 0,42 est proche de la perfection même en faisant très attention, et une valeur de 0,60 est acceptable.

 

La médiane de la série réalisée sans autoguidage est de 0,476 tandis que celle de la série réalisée avec l’autoguidage est des 0,439. L’écart est donc difficilement perceptible mais il est aisément quantifiable avec un outil de mesure de la qualité des images tel que le SUBFRAME SELECTOR de PIXINSIGHT.

 

J’ai donc décidé de ne pas utiliser les images réalisées sans autoguidage.

 

PDF MESURE SANS AUTOGUIDAGE

PDF MESURE AVEC AUTOGUIDAGE

fichier reprenant l'ensemble des paramètres sans autoguidage

fichier reprenant l'ensemble des paramètres avec autoguidage

 

Vincent

devoniak

Bonjour,

 

Comme je n'ai pas mes lentilles adaptées à ma vue (je me suis fait opérer de la cataracte en janvier dernier et que j’ai eu des problèmes pour faire calculer ma nouvelle correction) et que la météo était clémente, je me suis rabattu sur une soirée d'astrophotographie sur ma terrasse.

 

J'ai décidé de lancer deux projets simultanément :

-          commencer la prise de vues de la galaxie m101  avec la lunette 76 EDPH sur monture AZ EQ6 asservie par un boitier ASIAIR PRO.

-          faire un timelapse montrant les lueurs du couchant et celles du levant (je dis ça parce que ma poignée grip a lâchée 1h avant le lever du soleil que j’avais prévu de capturer) avec l’Eglise saint sauveur et le début du VALLESPIR en fond. J’avais également pour objectif de profiter des quelques heures séparant le crépuscule et l’aurore astronomique pour faire une circumpolaire avec les images capturées durant cette période.

 

Après avoir retiré les deux bâches protégeant mon matériel, j’ai constaté que celui-ci était resté bien au sec malgré plusieurs mois de mauvaises météos. Je dispose donc désormais d’un poste fixe ou semi-fixe que je ne compte plus faire bouger tant le fait de pouvoir disposer de mon matériel en cinq minutes est pratique.

 

J’ai pu réaliser durant cette session mes darks, offsets à -10 degrés avec un gain de 111, la couche rouge et ses flats ainsi que la couche verte et ses flats. Il me reste à faire la couche bleue et la couche luminance avec les flats qui correspondent.

 

Je vous présente ce soir la circumpolaire réalisée avec un canon R6 et un objectif RF 15-35mm série L réglé sur 15mm. Le boitier était réglé en mode priorité ouverture. Cette dernière était fixée à 2,8. Les ISO maximum pour une sélection automatique étaient réglés à 6400.

 

J’ai utilisé une commande externe que j’ai configurée pour déclencher une pose toute les 9 secondes (pour avoir des étoiles ponctuelles, l’application photopills, avec la règle NPF, donne pour ce boitier, cette focale et cette ouverture une pose de 9,28 secondes maximum) et un nombre illimité de poses.

 

Cette image résulte de superposition sous le logiciel SIRIL de 1 931 images, le process a été le suivant : importation des images au format en cochant l’option « dématricer », puis dans l’onglet empilement utilisation de la méthode empilement du pixel maximum.

 

Elle a ensuite été enregistrée au format TIFF puis traitée sous LIGHTROOM : correction manuelle de la distorsion de l’objectif, légère baisse de l’exposition etc…

 

Bientôt le timelapse et j’espère l’image de M101.

 

Vincent

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devoniak

En attendant chez l ophtalmo, je pense au choix du site d observation ou je me rendrai si la météo de demain soir se confirme.

 

Les modèles prévoient :

Un vent en provenance du sud est;

Une absence totale de nuages sur la plaine ;

Des nuages en montagne.

 

Il y a à ma connaissance deux sites valables dans ces conditions : la bataille du boulou qui en plaine et un autre située entre castelnou et saint Michel de llotes à prêt de 600m.

 

Je ferai a cette occasion,  si la meteo se confirme, des mesures SQM dont je ferai part ici même :)

 

Vincent 

devoniak

Bonsoir,

Hier soir, nous sommes allés Bernard, Alex et moi prendre des photos du village de Castelnou dans les Pyrénées Orientales.

La session a duré environ 2h de 22h a minuit.

Mes photos sont toutes réalisées avec le Canon R6 et l’objectif RF 15-35mm ouvert a 2,8.

On peut voir sur certaines quelques reflets ou les effets du vent.

Le traitement a été réalisé sous LIGHTROOM.

Vincent

 

Lien vers les photos : https://www.flickr.com/gp/vdesvaux/FEk051Nrs0

devoniak

Je me suis rendu compte que les étoiles sur mes photos donnent l’impression que la mise au point est loupée (grosse taille) alors qu’en réalité je réalise celle-ci en mesurant la FWHM dans mon logiciel d’acquisition (APT ou BACKYARDEOS).

 

Lors de cette dernière, je constate souvent l’existence d’un palier plus ou moins long où la variation de la FWHM ne peut plus être évaluée correctement (malgré le fait qu’elle soit calculée sur une moyenne de 30 ou 40 images).

 

J’en suis arrivé à la conclusion qu’il fallait que je mesure le seeing de mon lieu favori de prise de vue pour pouvoir me faire une idée de ce qui se passe. J’ai alors calculé la FWHM moyenne de plusieurs séries d’images à l’aide du SUBFRAMESELECTOR de PIXINSIGHT.

 

J’ai compris que le seeing de mon lieu de prise de vue favori est compris entre 6 et 12 secondes d’arcs. Ce qui correspond à ce que j’observe en visuel : en effet, il y a des nuits ou je ne peux pas voir les anneaux de SATURNE ou les satellites de JUPITER.

 

Mon SQM étant bon (supérieur à 20,50 avant que la commune n’opte pour des lampadaires qui éclairent le sol), je désire continuer à faire des photos depuis cet endroit. J’ai donc cherché à déterminer les paramètres de prise de vue idéaux en fonction du seeing.

 

En fouillant sur internet j’ai lu que les étoiles sont saturées devaient avoir une taille de de 2 à 3 photosites. J’en ai déduit le tableau suivant :

image.png.1c36e0a4e3bd9801b54421a3886de38c.png

Ayant acheté récemment un canon 6D, je me rends compte que les bonnes nuits (seeing estimé à 6 secondes) celui-ci sera adapté à la prise de vue avec la lunette 80ED.

 

L’objectif photo (300mm de focale maximum) que j’envisage d’acheter, quant à lui, sera adapté aux nuits les plus mauvaises (seeing à partir de 12 secondes).

 

Il me faudra acquérir très certainement une lunette pour combler le fossé qu’il existe entre 600mm et 300mm et permettre la prise de vue en grand champ avec le 6D. La 72ED avec son réducteur serait-elle le candidat idéal  (elle semble adaptée pour un SEEING de 10 secondes)?

 

Celle-ci faisant uniquement 420mm de focale, il manquera un instrument pour pouvoir réaliser une prise de vue les nuits ou le SEEING sera compris entre 6 et 10 secondes (ce qui je pense est le cas le plus fréquent). Quelle sera la solution ?

 

Je joins le fichier permettant de faire soit même ses propres calculs :)

 

Vincent

calcul focale ideale.xlsx