BobSaintClar

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Tout ce qui a été posté par BobSaintClar

  1. Jupiter en 3D pour les loucheurs...

    Ca marche, mais l'écart de temps est excessif
  2. Voilà une image au top qui va me servir de référence ! Oui, parce que je la fais ce soir également, mais au Seestar... Mon petit doigt me dit que je n'obtiendrai pas ce résultat
  3. 144P/Kushida

    Tu peux tenter des poses unitaires de 20s, je crois que c'est le max proposé par le seestar ?
  4. Le pulsar du crabe qui clignote

    Oops...
  5. L'astrophotographie pour les nuls

    Bien le bonjour et tous mes voeux, ami(e)s astronomes de l'Ouest lointain ! Comme vous le savez peut-être, je ne suis plus astrophotographe : désormais, l'essentiel de mon activité d'astronome banni de ses ciels natals est l'observation du CPP (ciel peu profond) aux (grosses) jumelles. Et lorsque je fais des infidélités à mon matériel, ce n'est que pour mieux parasiter celui de mes amis ! Pourtant, me voici tenu de rétropédaler : pour célébrer le douzième annivesaire de nos épousailles, ma femme m'a offert un seestar s50 (comme je l'expliquais au bistrot, elle a sans doute espionné mon historique de navigation et choisi le premier truc qui rentrait dans le budget... ça se passe comme ça, au Japon). Or donc, place au premier test du curieux machin, réalisé il y a deux nuits. C'est un premier jet, évidemment perfectible : je voulais juste m'initier au matériel, sans viser l'excellence (j'en entends deux ou trois rire, au fond. J'ai les noms). De toute façon, je crois comprendre que cette lunette tout-en-un n'a pas l'excellence, mais la facilité en ligne de mire. Place aux images : pour vous donner un aperçu correct de ce que peut faire le seestar, je vous présente à la fois le résultat brut - enregistré en jpg... j'espère qu'on peut récupérer les images au format raw - et sa version retouchée sous Photoshop. Je suis resté assez basique dans mon traitement, considérant que la philosophie de l'engin n'est guère compatible avec un travail acharné en post production : si vous visez la performance, mieux vaut opter pour le bon vieux setup hors de prix avec son bordel de câbles, sa monture à poids, son quadruplet apo, sa caméra refroidie et son portable dédié ! Dans la nuit du 6 au 7 janvier, les conditions de prise de vue étaient bonne : j'étais au bord de la mer, sur l'île de Miyakojima, sous un ciel très peu pollué. La transparence était moyenne (léger halo au tour de Jupiter), la turbulence faible. Observer le ciel et les lointains, bercé par la brise marine et le doux bruit du ressac, avec un matériel conçu pour se faire oublier... l'astronomie comme je l'aime Premier test (je vous les présente dans l'odre chronologique) avec M33, une demi-heure de pose. La brute est à gauche, l'image photoshopée à droite : LC'est plutôt pas mal (je suis bon public quand il s'agit de mes oeuvres), pour une galaxie qui demande du signal. Non ? M31, cinq minutes de pose : Ok, si l'on exclut la voie lactée, M31 est la galaxie la plus brillante du ciel. Mais ma bonne dame, en cinq minutes de pose, je trouve le résultat bluffant. Il doit y avoir moyen de sortir quelque chose de sympa, en une heure ! M46 et NGC 2438, 12 minutes de pose : Comme pour M31, pour un temps de pose très modeste, je suis satisfait du résultat. La nébuleuse planétaire ressort bien, à se demander si persister n'aurait pas tout simplement empâté les étoiles... pour rien. Note : je ne présente pas tout le champs du capteur, mais la moitié (environs). M42, une demi-heure de pose : J'ai réduit l'image à 50% de sa taille originale, pour vous montrer l'ensemble du champs couvert par le capteur. En une demi-heure, j'ai accumulé suffisamment de signal pour générer une image satisfaisante. Elle manque cependant de "piqué", par ma faute : d'une part, étant distrait, je n'ai pas demandé au S50 de refaire la mise au point (ce que j'ai fait précédemment pour chaque objet) et d'autre part, je me suis rendu compte en fin de pose que la lunette était couverte de rosée, et l'objectif embué : en matière de spot astro, la plage n'a pas que des avantages Premier bilan : le cahier des charges étant ce qu'il est (un résultat maximal, à coût réduit, pour zéro efforts), je suis positivement impressionné par ce "jouet". Il ne vous sortira pas du C2PU Jeffbaxé, mais ce n'est pas son propos : compact, à moins de 2,5 kilos l'ensemble (lunette intégrée + trépied), il entre avec vos fringues et votre matos photo dans le bagage cabine. J'ai pu voyager sans valise en soute, c'est très appréciable ! Le bouzin n'est pas exempt de défauts : une image de sortie en jpg (mais c'est peut-être un simple problème de paramètre), un cadrage aléatoire (vous n'avez pas la main sur l'orientation du capteur, dont la forme trop rectangulaire ne rend pas justice au champs réellement exploitable de l'optique), une autonomie perfectible (je pense qu'elle couvre un peu moins d'une nuit entière, et j'imagine que l'option "antibuée" l'ampute sauvagement) sont les petits soucis qui me viennent en tête, à ce stade préliminaire de ma découverte. Conclusion : Si vous êtes déjà équipé pour l'astrophoto, passez votre chemin ! Si vous ne l'êtes pas et que le concept vous convient, voici une offre qui s'envisage, d'autant qu'elle ne vous mettra pas sur la paille. De moi-même, je n'aurais pas acheté cette chose étrange : j'aurais sans doute opté pour une paire d'oculaire supplémentaire, ou une monture à fourche... et sans le savoir, j'aurais eu tort : le s50 est l'instrument complémentaire parfait de mes grosses jumelles. Moralité : Je ne choisis pas toujours ce qui est le mieux, pour moi... Mais mon épouse, elle, ne se trompe jamais
  6. L'astrophotographie pour les nuls

    Je poste la version traitée définitive, à la taille d'acquisition, du casque de Thor enregistré cette nuit de mon jardin (Bortle 5-6) en 39 minutes : Pour mes prochaines cibles, je vais tenter de viser des comètes (comme 62P/Tsuchinshan) : je suis curieux de voir ce que le Seestar va faire. Empiler normalement ? Empiler sur la comète ? Un truc intermédiaire chelou ?? Le ciel est couvert, mais devrait se dégager demain Dimanche
  7. L'astrophotographie pour les nuls

    Je repasse avec de nouvelles données plutôt... intriguantes : Curieux de voir la différence entre des prises de vue d'un même objet, même temps de pose, sous des ciels de qualité très différentes, j'ai (re)pointé M42 et M46 depuis mon jardin. Les précédentes images avaient été enregistrées sous le ciel bio de l'île de Miyako, un ciel de bord de mer qui mérite un 2-3 sur l'échelle de Bortle. Dans mon jardin, je ne descends jamais en-dessous de 5 et ce soir, c'était donc du 5-6 : pas de voie lactée, M33 invisible aux jumelles 8x30... c'est moche. Astronomiquement parlant, je vis dans une morne plaine. Je vous présente donc deux couples d'images, l'un pour M42, l'autre pour M46 : pour chaque couple, une image fut enregistrée à Miyakojima (ciel Bortle 2-3) et l'autre dans mon jardin (Bortle 5-6) en utilisant, à chaque fois, le filtre sélectif intégré au Seestar. Ces images ne sont pas traitées à posteriori (sinon, la comparaison n'aurait pas grand sens). M42, 30minutes de pose (50% de la taille d'acquisition) : A gauche, de mon jardin et à droite, de Miyakojima : franchement, la différence est subtile ! A part l'orientation, le fond de ciel plus cyan et l'ajout d'une étoile mystère (cerclée de rouge, sans doute un artefact), que dire ? Ces deux images se valent, ou peu s'en faut... M46 et NGC 2438, 12 minutes de pose (100% de la taille d'acquisition) : A gauche, de Miyakojima et à droite, de mon jardin : alors là, si j'ose dire, c'est encore pire ! Sauf erreur de ma part, l'image enregistrée près de mon garage, sous le ciel bien pourrave de ma pseudo-campagne, est carrément la meilleure ! Elle est moins bruitée, les étoiles sont plus fines... quelle est cette diablerie ?! A ce stade, la seule hypothèse qui me vient à l'esprit est... le froid : Sur la plage de Miyakojima, la température ambiante tournait - le soir - autour des 20 degrés, à la louche : je n'ai pas fait de mesure, c'est une impression. Je suis resté en bras de chemise, sans gêne aucune, jusqu'à près de minuit. Dans mon jardin, ce soir, il fait 4 degrés. J'ajoute que j'ai sorti le Seestar une bonne demi-heure avant de m'en servir, inquiet de le voir passer du chaud au froid en cours de prise de vue. Ces 15-16 degrés d'écart sont-ils la cause de résultats étonnament bons, sous mon ciel laid ? Histoire de varier les plaisirs, j'ai conclu la soirée en ciblant le casque de Thor : las, les nuages ont gâché la fête, je n'ai pu poser que 39 minutes. J'aurais voulu faire mieux, sortir les tripes de mon jouet... ce sera pour une prochaine fois ! NGC 2359, le "casque de Thor", 39 minutes de pose (67% de la taille d'acquisition) A gauche, l'image "brute" et à droite, l'image traitée Conclusion : je peux facilement imager de mon jardin
  8. L'astrophotographie pour les nuls

    Pas de soucis, tu es en plein dans le sujet ! L'image brute est verdâtre et très peu saturée : j'ai commencé par reéquilibrer la balance des couleurs en me basant sur l'arrière-plan (de sorte à avoir un fond gris, le plus neutre possible). Ensuite, j'ai utilisé l'outil de saturation de Photoshop "à mort", genre +80 ou 85% : les couleurs sont ressorties, mais le bruit également, et pas qu'un peu ! J'ai alors lissé l'image comme un porc (flou gaussien à 10, ou dans ces eaux-là) et je me suis servi de l'image résultante comme d'un masque de couleurs, masque appliqué à l'image d'origine avec l'outil "calques" de PSP. J'ai ainsi associé les couleurs de ce masque à une image détaillée et peu bruitée. Le reste, c'est du traitement assez classique (enfin je suppose) : débruitage, réduction des étoiles les plus lumineuses, gestion du contraste, retouche éventuelle sur les zones très bruitées (par exemple, en bord haut gauche de l'image. Je l'ai notée sur toutes les brutes).
  9. Techniques d'observation

    Rebonjour ! Je reviens pour préciser certains points intéressants relevés par les copains... dans le cas d'une observation aux jumelles. C'est un instrument qui a sa spécificité, à l'usage (par exemple, le cache-oeil avec les grosses binos, c'est très surfait) C'est un point délicat de l'observation aux jumelles (de même pour une tête bino, j'imagine) : le réglage correct de l'écart interpupillaire est essentiel. J'ai remarqué, d'expérience, qu'il variait légèrement lorsque l'on change d'oculaires (ne me demandez pas pourquoi). Inutile aussi d'écrire que l'alignement des deux axes optiques doit être parfait, surtout dans le plan vertical. Pour ces deux réglages, j'ai pris l'habitude de me reculer et de vérifier, lorsqu'une étoile donnée est vue au centre du champs, que les deux petites pupilles de sortie se superposent bien. Malheureusement, ces contraintes propres aux instruments binoculaires en font de de piètres outils pour les soirées publiques... A ne pas confondre avec la méthanisation (si vous observez avec David) Très vrai ! Lorsqu'on choppe un objet difficile une première fois, les fois suivantes (à conditions équivalentes) sont plus aisées. La vision décalée, ça fonctionne mieux en astro qu'en couple Une dernière pensée : j'ai remarqué qu'il était beaucoup plus facile de trouver un objet discret (comme une nébuleuse obscure) lorsque l'on a une idée correcte de sa taille apparente, dans le champs observé. Je me souviens avoir galéré en cherchant le canasson dans mes jumelles, lors de ma première tentative... parce que je n'avais pas anticipé qu'il serait plus petit qu'au T300 ! Ca paraît évident, à posteriori, mais ça va mieux en le disant. Sur le moment, je me suis senti très con
  10. L'astrophotographie pour les nuls

    Il fait des poses de 10s, qu'il empile à mesure. Tu peux passer à 20s de poses unitaires (j'ai vu ça dans les réglages avancés, pour les cibles vraiment faibles je suppose). J'ignore s'il fait de la dérotation... je vais vite m'en apercevoir : pour l'instant, je me suis limité à 30mn, j'irai au-delà la prochaine fois ! Si je m'en sors, n'importe qui peut le faire. C'est assez intuitif à l'usage (je parle surtout de l'application du téléphone, l'engin lui-même ne demande pratiquement aucune manipulation), il m'a fallu une demi-heure de lecture environ avant de me lancer (et je suis lent, mais lent, pour ce genre de chose...) Il y a une boussole intégrée, et je pense qu'il se sert de la localisation de ton téléphone, via l'application dédiée. On n'en est vraiment pas loin. La prochaine génération !
  11. L'astrophotographie pour les nuls

    Super, merci ! Ah oui, le gars a publié plus de 300 videos, tout de même... Fun fact, je vois qu'il a acheté une embase de mise à niveau. J'avais fait de même, c'est en effet très pratique
  12. L'astrophotographie pour les nuls

    Voilà ! Avant j''étais simple, mais inefficace : je progresse Tu m'étonnes... à deux clics près, je recevais un développeur de pénis suédois ! Ben rien, c'est un cadeau ! Mais sinon, le prix au Japon est à 82300 yens taxes incluses (soit 520 euros environs) Oh, tu as un copain astram à Tokyo ? Il poste ici ? Elle fait partie des Triades ..........( au fait y a un docu la dessus à la Tv qui va passer De quoi ? Ma femme tourne dans un film docu ?? Tiens je vous mets une photographie réalisée au fisheye, le soir de mes prises de vue : elle est intéressante parce qu'on voit le seestar qu'elle montre bien la lumière zodiacale, très marquée en première partie de soirée... au point de m'avoir gêné dans le choix de mes cibles ! Saleté de pollution cosmique...
  13. Techniques d'observation

    Tiens, un truc tout con que je fais souvent lorsque je suis confronté en CP à l'observation d'un objet à faible contraste, ou dont les nuances sont difficiles à percevoir : je fais osciller - légèrement, pas comme un goret - ma monture, de sorte que l'objet ciblé se déplace lentement de gauche à droite dans le champs. Ca me permet souvent d'accrocher des subtilités qui m'échappent lorsqu'elles ne "bougent" pas. Note : le fait que je construise moi-même mes montures, souvent quelque peu instables, est un avantage
  14. Yep, une comète qui présente déjà très bien aux grosses binos. Je l'ai admirée Samedi soir dernier (9/12), avec une coma bien ronde, une zone centrale plus dense et un noyau quasi ponctuel. J'ai failli faire un dessin pour un compte-rendu dans la rubrique "observation visuelle", mais j'ai renoncé parce que la comète présentait une apparence strictement sphérique, sans aucune assymétrie visuellement perceptible (genre un départ de queue). Une simple description suffit ! Le même soir, j'ai voulu pointer Pons-Brooks, mais les nuages bas me l'ont cachée. ils n'ont disparu qu'à minuit, c'est pourquoi je n'ai pu cibler que Tsushichan. Je l'ai estimée vers la magnitude 9-10 (c'est du pifométrique de haute précision).
  15. trapéze d'Orion, avec quoi pour voir 5 ou 6 étoiles ?

    Tiens, j'arrive après la bataille, mais je peux apporter mon grain de riz à votre plat cuisiné : cette nuit, j'ai regardé observé admiré M42 avec mes grosses binos et coté trapèze, j'ai pu voir 6 étoiles, donc E et F - qui sont bien positionnées là où vos photos et dessins les placent - en sus des quatre luronnes habituelles. Les deux étoiles faibles étaient noyées dans la turbulence jusqu'à deux heures du matin, mais ensuite, les cieux se sont apaisés. Je ne vais pas prétendre que ces étoiles E et F sont flagrantes : elles m'apparaissaient intermittentes, mais systématiques dès lors que je prenais le temps de les chercher. Maintenant, je vais devoir expliquer à mon fils (10 ans) pourquoi cette figure à six cotés s'appelle un trapèze...
  16. filtre pour la photographie du soleil

    Je suis loin d'être un expert mais en effet, pour avoir pris quelques photos du soleil l'année dernière derrière de l'astrosolar D5 (c'était avant que mon con de chat marche sur le filtre et bien entendu, passe à travers), il est bien assez lumineux pour autoriser des poses courtes. Comme il a l'avantage d'être conçu pour le visuel, aucun risque à observer directement derrière. J'imagine qu'en visuel, le D3,8 est trop permissif ?
  17. filtre pour la photographie du soleil

    Même réponse : j'ai acquis un filtre astrosolar il y a 3 semaines et il me donne des images parfaites en visuel. J'avais des filtres en polymère auparavant, un truc appelé "PET" sur Amazon, qui donnent une image orangée... et floue. A fuir !
  18. Bien SALOPER sa sortie astro : tous mes trucs & astuces

    Konichiwa ! J'en remets une couche avec la nuit précédente (du Samedi au Dimanche 19 nov) : en compagnie de trois autres astronomes amateurs de notre club, je me suis de nouveau rendu au spot du mont Myogi. Nous sommes arrivés, Samedi après-midi, sous la neige ! Vers 17h, les nuages se sont pourtant dissipés pour laisser place... à une véritable tempête ! J'ai juste eu le temps d'observer les comète Lemmon (une grande tache pâle, sans structure ni orientation apparentes, délavée par la Lune trop proche) et Pons-Brooks : cette dernière s'est montrée plus brillante et contrastée que prévu, un joli spectacle à 80x dans les binos, avec un fond de ciel sombre (la transparence étant excellente). J'ai nettement distingué une coma ronde, entourant une zone centrale circulaire plus brillante, sans noyau ni queue visibles. Entre la Lyre et Hercule, le ciel était peu perturbé par notre satellite. Avant de remballer, de peur que la voiture s'envole (elle a une certaine prise au vent...), j'ai bien mémorisé l'image délivrée par les jumelles pour vous la reproduire ici (j'ai indiqué les magnitudes des étoiles voisines): Voilà ! Une soirée pourrie donc (3h de route aller-retour), mais presque sauvée par cette ch'tite boule qui promet !
  19. Ami(e)s astronomes amateurs de piètre talent, sans persévérance et pétris de mauvaise foi, bienvenu(e)s sur ce Post : vous êtes ici chez vous ! C'est vrai quoi, tous ces CROA de champions, ces dessins de furieux, ces textes glorieux écoeurant d'excellence et de performance crasses, pourraient nous faire de l'ombre. Voire nous décourager ? Mais non ! La nature, dans sa magnanime intelligence, nous a judicieusement dépourvus d'amour propre. Donc ? Cette qualité globale glisse sur nos égos flétris comme autant de pets sournois sur la toile cirée de notre indifférence... Oui, bon, tout ça pour vous parler de ma dernière sortie astro, plutôt piteuse. On a les introductions qu'on mérite (si vous, euh... voyez ce que... bref) : Je me suis rendu ce Samedi 14 octobre sur mon spot astro sinon favori, du moins habituel : le parking du temple shinto associé au mont Myogi ! Cette sortie, j'en ai rêvé tout l'été : la météo ne m'a tout simplement pas permis de sortir mes jumelles UNE SEULE FOUTUE NUIT depuis le mois de Juin ! J'étais donc plus qu'impatient de m'y remettre. Seulement m'voyez, la fébrilité, comme la colère, est mauvaise conseillère. Listons donc, avant de les détailler, les petits impairs que j'aurai commis lors de cette fort modeste expédition : - Lecture biaisée des prévisions météo - Destruction de mon thermos de café chaud - Oubli d'un morceau de mon siège à hauteur variable - Confusion entre un pas vissant T2 et 2" Donc, en détails : j'ai consulté, comme d'habitude, différentes sources pour jauger de la météo à venir Samedi soir. Et comme toujours au Japon, j'ai obtenu toutes sortes de réponses, certaines étant franchement incompatibles entre elles. Trop désireux de tenter le coup, je n'ai tenu compte que des prévisions qui m'arrangeaient. Et devinez quoi ? La providence ayant décidé d'essuyer ses bottes crotteuses sur mon visage, le résultat ne fut pas vraiment à la hauteur de mes attentes Le ciel en première partie de nuit : laiteux, brumeux, fadasse, régulièrement souillé par des nappes cotoneuses de nuages d'altitude. Vers l'Est, le manque de transparence éxacerbe le halo de pollution lumineuse de la plaine. Parlons café : anticipant la fraicheur nocturne - le lieu ciblé est à 800m d'altitude, en moyenne montagne - j'avais amoureusement préparé un thermos de café au lait bien chaud. En chargeant la voiture, je le pose sur son toit afin de me libérer les mains. Bien sûr, je l'oublie et dès les premiers mètres, le thermos choit bêtement dans la rue. Au bruit, je stoppe et enclenche la marche arrière... pour mieux détruire ma précieuse boisson en roulant dessus. Quel talent ! Je m'en sors plutôt bien, le pneu n'a pas moufté A peine arrivé, je commence à m'installer. Extirpant ma chaise de repassage de la voiture, j'en cherche en vain la partie mobile... vous savez, ce genre de chaise... je n'ai pas exactement ce modèle, mais c'est du pareil au même : Sans le siège qui monte et qui descend, là où vous posez votre illustre postérieur, ce n'est qu'un mauvais tréteau. Tout de suite moins confortable. Toute la nuit ou presque, j'aurai donc observé dans l'inconfort, en m'asseyant sur une pile instable de trucs divers : roues de remorque de vélo, coussin(s), marchepieds, caisse à outil... Du grand Bob, quoi. Qu'à cela ne tienne : je vais enfin pouvoir tester mon filtre UHC-E - acheté sur yahoo!auction - pour la très modique somme de 8000 yens, soit une cinquantaine d'euros ! Dès ma première observation, pointant mon bitube vers le sud-ouest dans l'espoir d'attraper les dernières nébuleuses de l'été, je décide de visser l'accessoire sur un de mes oculaires... tiens, ça tourne dans le vide ? Un soucis de pas ? Voyons cela ? Ahhhh oui, c'est du pas T2, à ne pas prendre pour du 2 pouces ! Je ne disais aussi, le prix... en fait, la bonne affaire est un vrai gâchi ! Encore une victoire de connard (si on s'insulte soi-même, ça passe ) Bon, avec toutes ces misères, que reste-t-il de ma soirée tant espérée, rêvée, attendue ? Quelques notes positives, tout de même : - J'ai renoué avec l'astronomie en présentiel : nous étions une dizaine d'astronomes sur place, j'ai butiné d'un instrument à l'autre et notamment, admiré Jupiter avec une TOA 120, un Mewlon 180, un C8 et un Newton SW 350. Tous ces instruments, à l'exception du pauvre C8, ont produit une très belle image de la planète (avec des morceaux de tache rouge dedans). Bien sûr, le diamètre a fait sa loi, même si la TOA n'était pas si loin du Mewlon (ce dernier ayant l'avantage de la lumière et donc, montrant plus de couleurs pour le même niveau de détails). - J'ai profité de mes jumelles en seconde partie de nuit, le ciel s'étant grandement amélioré vers 2h du matin : Aspect du ciel à 2h du matin : transparence correcte, pollution lumineuse atténuée (il y a toujours un peu moins de lumières après 11h), objets vedettes de mes jumelles bientôt au méridien (m31, amas dans Cassiopée, M42...) M42 est passée au plus haut avant la fin de la nuit, justifiant à elle seule l'achat de mes grosses jumelles ! J'ai vérifié que la tête de chwal était toujours là (elle l'est), deviné les méandres obscures de la Rosette, observé la comète 103P/Hartkey dans les Gémeaux (comme une tache pâle assez étendue, vaguement triangulaire, sans noyau apparent mais avec une sorte de condensat interne ovoïde. Je ne vais pas vous faire un dessin ?). Mes sièges improvisés m'ont fait mal au cul (et choir deux ou trois fois ) mais globalement, ça en valait la peine - J'ai validé le choix de notre NOUVELLE VOITURE : un MONSTRE de puissance et d'espace interne, la SUZUKI EVERY BUSINESS EDITION Mais quelle beauté ! ( (Non, elle n'est pas accidentée de l'avant ! Vous êtes jaloux, c'est tout !) Ok, mieux vaut ne pas percuter quelque chose par l'avant à grande vitesse,il n'y a pas beaucoup de capot pour dissiper l'énergie à l'impact ! Mais ce sont des malins, chez Suzuki : avec son cx de parachute grand ouvert, le véhicule ne dépasse les 100 km/h (et péniblement) qu'en cas de chute libre. Et encore. N'empêche que le volume interne - c'est tout ce qui m'importe - est conséquent, suffisamment pour que je puisse camper directement sur place : j'ai donc emporté - outre mon matos astro - mon lit au complet, futon, oreiller et couette, ce qui m'a permis de jouir d'un vrai repos avant de reprendre la route, en cours de matinée. En ce qui me concerne, le fait d'avoir une sorte de mini camping-car est un "game changer" : notre prédédente voiture (Suzuki Alto, à mi-chemin entre la Fiat500 et la Twingo) ne le permettait pas. Mon chiropracteur a des soucis à se faire ! Oui, parce qu'au petit matin, tous les astronomes du coin sont repartis chez eux : la météo, déjà douteuse, ne laissait guère d'espoir sur la suite à venir. Le ciel chargé du Dimanche matin. Deux heures plus tard, il pleuvait. Notez comme je semble petit à coté de ma TITANESQUE voiture !! Tout bien considéré, ce fut une bonne sortie ! La prochaine fois, astronome de peu de foi, je n'oublierai pas le Saint Siège
  20. Bon... Je ne sais trop guère où poser ça... Ce Post est le compte-rendu d'un colloque d'astronomes japonais, dixit "le festival astronomique de Koumi" - de mon point de vue de touriste, un simple rassemblement d'amateurs - qui s'est tenu dans une station de sports d'hiver, sur les hauteurs de Koumi, au Japon. A ma connaissance, il n'y a pas de rubrique Astrosurf vraiment dédiée à ce genre de... rapport : Astronomie pratique ? Oui, pourquoi pas... mais le coté pratique, pour des astrams français, est très modeste ! Astronomie générale ? Certes, puisqu'à la base, l'évènement est un colloque. Mais un colloque en japonais ! PascalID mis à part, qui lit le japonais, ici ? Astrophotographie ? Surement pas ! Je rappelle aux distraits que les astro-imageurs nippons sentent mauvais de la bouche, on ne va pas revenir là-dessus ! Observations visuelles ? C'est encore ce qui s'en rapproche le plus, puisque de fait, j'ai passé une partie de ce week-end à admirer la Terre, la Lune et les planètes dans divers TDA (télescopes des autres). Allez, adopté ! Ce festival, organisé sur deux jours et deux nuits, était donc centré sur le discours de plusieurs astronomes professionnels. Ils ont donné trois conférences auxquelles je n'ai pas assisté, je pense que vous devinez pourquoi ! Ceci dit, j'étais bien plus intéressé par le troupeau d'astrams - et la tétrachiée d'instruments associée - que ce brillant aréopage a drainé sur place ! J'ai donc passé deux jours et une nuit à mitrailler compulsivement l'autochtone et son matos, de sorte que vous en profitiez (presque) autant que moi. Notons de suite trois particularités à cette édition 2023 de l'évènement susdit : - Après trois années de vaches maigres (et covidées), j'avais les crocs ! Pas question de manquer l'affaire ! - Compte tenu de la date, j'espérais jouir d'un autre festival : celui des couleurs de l'automne ! Ah ça, je n'ai pas été déçu... - La lune était omniprésente ! Un festival d'astronomie par nuit de pleine lune? Mais c'est bien sûr ! Il suffisait d'y penser (foin de moquerie : il y a un plot twist) Pour vous faciliter la tâche, je vais diviser mon texte en trois Posts : Le cadre, L'astronomie, Le bric-à-brac Comme ça, si la partie "Tonton Bob raconte ses vacances à la montagne" vous gave, vous irez à l'essentiel ! - Le cadre présente le lieu (et les magnifiques paysages qui lui servent d'écrin). - L'Astronomie parle d'une passion bizarre et pour tout dire, assez suspecte. Je crois même qu'on peut parler de secte. Enfin, les goûts et les couleurs... - Le Bric-à-brac est le dernier refuge des images ou des anecdotes que je n'aurai pu classer dans les parties précédentes (Ca sonne mieux que La Poubelle, mais c'est l'idée). Ce post a donc pour thème : LE CADRE Le festival s'est déroulé dans une station de sports d'hiver, à 1500 m d'altitude. Ce qui m'a immédiatement séduit, c'est l'extraordinaire palette des couleurs de l'automne ! Les montagnes en étaient embrasées, je ne savais plus ou donner de la tête ! Le premier parking du site donne le ton... Note : j'ai dessaturé l'image (!), de sorte à rendre au mieux les couleurs d'origine. Comme l'endroit est perché à 1500m, je m'attendais à une nuit glaciale. J'ai donc réservé une nuit dans un gîte local. Je vous passe les détails, mais de l'accueil parfait à l'excellente cuisine, en passant par les bains chauds, je ne regrette pas la somme dépensée ! (*) On dirait l'école d'Harry potter... et de fait, le séjour fut enchanteur (placez vos rires enregistrés ici) Le colloque s'est tenu dans un grand hôtel situé dans la partie haute de la station, tandis que la plupart des astrams se sont rassemblés dans sa partie basse. Tout le monde ou presque circulait de l'une à l'autre via un funiculaire aussi lent que pitoresque La partie basse, où les deux tiers des astrams se sont posés : Tôt le matin, seule une moitié des astrams présents s'est déjà installée Le funiculaire en action (j'aurais pu faire une pose longue, aucun risque de bougé)... L'image en dit long sur la vitesse infernale de l'engin : un passager est déjà complètement endormi, deux autres tournent de l'oeil. C'est bien simple, les piétons qui empruntaient la petite route que vous voyez sur la droite allaient plus vite que nous. Peu m'importait, c'était bien plus fun de prendre le "train" ! La partie haute du site : Il est environs 8 heures, beaucoup de participants manquent encore à l'appel. Au plus épais de l'évènement, je dirais qu'il y avait peut-être 300 personnes ? Vous verrez plus de monde dans le post suivant, sur la partie purement "astro" : restons concentrés sur le paysage ! Depuis le belvédère de l'hôtel accueillant le colloque, je pouvais admirer la forêt et, accessoirement, le sommet agité du mont Asama, un volcan en activité quasi-permanente que je vois également de mon domicile : Vous voyez le petit panache ? Nah, ce n'est pas un nuage ! C'est ballot, je suis sûr que ce volcan ferait un bon spot astro... Et coté ciel, c'était comment ? Les photographies précédentes en donnent un avant-goût mais pour faire court, la météo fut mitigée, mais globalement bonne. En journée, nous avons navigué entre ça... (Oui, c'est mon vélo. J'y reviendrai) ... et ça : La nuit fut à l'avenant : qu'ils soient passagers ou persistants, les nuages n'ont jamais gâché la fête. Si si, il fait nuit ! Il est 22 heures, à peu de choses près... Et souvenez-vous, la lune était pleine : du coup, il n'y avait nulle attente en matière de ciel profond. D'ailleurs, je ne m'étais pas encombré de mes binoculaires, à quoi bon ? Le spectacle astronomique fut planétaire, mais n'anticipons pas : ce sera l'objet du prochain texte (A suivre) (*) Une dépense forcément astronomique : Diner, nuit, petit déjeuner ? 17000 yens, soit 107 euros
  21. <poesie>Le sage a dit : "Mieux vaut des bruits de chantier que des bruits de tant chier !"</poesie>
  22. Lolodobs, tu as très bien fait de repêcher ce Post. J'ai pu découvrir un croa vespéral d'une grande finesse qui embellit mon petit déjeuner ! Un instant, tout à ma lecture, j'ai tenté de transposer l'ambiance des stars-parties françaises au Japon... mais non, ça ne fonctionne pas : lors d'une soirée publique, ici, jamais quelqu'un ne déclarera "au final, je crois que j'en ai rien à foutre" ! Les gens seraient vraiment sous le choc, un silence glacial s'ensuivrait et pour peu qu'un astram local soit vaguement éméché, ça pourrait même partir en vrille Le paragraphe consacré à l'amplificateur de lumière me conforte dans ma résolution, concernant cet accessoire : comme je ne peux absolument pas me l'offrir (*), je me suis juré de ne jamais regarder dedans. Soit cela me plairait, et mes soirées suivantes ne seraient plus que l'ombre d'elles-mêmes, soit cela me déplairait et dès lors... aucun regret. Finalement, je vois ça comme une drogue : que tu aimes ou non, si tu en prends, ça ne peut que mal tourner ! (*) Surtout qu'il m'en faudrait deux
  23. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    Bonne question ! A aucun moment, il n'aura suggéré que les modèles diffèrent en quoi que ce soit, à part pour leur couleur. Je pense vraiment que ce n'est qu'un soucis esthétique. Un tel soin du détail n'est pas si surprenant, au Japon !
  24. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    Oh purée, je viens juste de me souvenir d'une anecdote sur cette bino... Si tu regardes bien, les deux TOA n'ont pas la même couleur : c'est subtil, mais la plus récente a une teinte bleutée, quand l'ancienne tire sur le vert clair. Histoire de faire étalage de mes connaissances pointues (hum), je le fais naïvement remarquer au propriétaire... Son expression change et je prends immédiatement conscience de mon erreur : j'ai mis le doigt sur le sujet qui fâche ! Epic fail La mine sombre (je ne plaisante pas), il m'explique qu'il est bien conscient du problème - parce que oui, c'est un problème - et précise qu'il a longtemps cherché un modèle de couleur identique à celui qu'il possédait déjà, en vain. Il a alors contacté Takahashi en expliquant vouloir acquérir une TOA neuve, mais de couleur verte. Il était prêt à payer un supplément ! Mais rien à faire : la mort dans l'âme, il s'est résolu à investir dans la lunette bleue, ce qui explique ce résultat. Le plus sérieusement du monde, il ajoute qu'il surveille les petites annonces et remplacera l'un de ses deux tubes à la première occasion... Pendant toute l'explication, j'ai affiché une expression de circonstance, mi-neutre, mi contrie, priant pour que le gars ne soit pas télépathe et surtout, ne remarque pas mes chaussettes dépareillées ! Parce qu'elles l'étaient, ce qui rend cette anecdote encore plus cocasse à mes yeux !
  25. VMC200L vs Mewlon210

    Et le Japon, bordel ? On sent de la bouche ?? ああ野郎どもよ!