BobSaintClar

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Tout ce qui a été posté par BobSaintClar

  1. En attendant l'éclipse

    La météo annonce entre 70 et 90% de couverture nuageuse du début à la fin du phénomène... une prévision à 30 heures de distance, c'est en général assez fiable. Ca craint ! Je vais quand même tout préparer (un trépied et tête photo, une lunette, un APN : y'a plus compliqué comme combo)
  2. La rainure de la Vallée des Alpes... Au smartphone S7

    L'astrophoto comme je l'aime : ratio plaisir/emmerdement stratosphérique, pour un résultat décoiffant ! Et si David n'avait pas éternué sur le primaire, ce serait même meilleur !
  3. Essai 1er quartier (25/01/2018)

    Pause toujours, tu m'intéresses ! Et merci pour ton appréciation
  4. Essai 1er quartier (25/01/2018)

    Bonjour, Dans le but avoué de photographier le soleil, (à terme, lorsqu'il daignera s'activer), je commence à m'entraîner sur la lune ! Pour l'instant, j'exploite le matériel dont je dispose : une lunette NP 127, une barlow x2, un boîtier Pentax K1 défiltré et un filtre UV/IR cut (chinois, sans marque). N'ayant pas de tube-allonge de longueur adéquate, c'est un renvoi coudé qui m'a permis de trouver le foyer. J'ai eu quelques peines à effectuer une mise au point précise : ma monture - un simple trépied photo - convient pour du visuel à grossissement modéré, pas davantage. Cette image résulte d'une pause unique, à 1/250ème, 800 ISO. Je l'ai traitée sous Photoshop (gestion de la dynamique et accentuation). L'original est en couleurs, mais ces dernières sont plutôt bizarres : trop de rouge dans les tons sombres, une dominante bleue-verte dans les tons clairs... sans doute un problème lié au capteur défiltré, que l'UV/IR cut premier prix corrige très mal. Je suis donc passé en N&B. Je referai un ou deux autres essais ces nuits prochaines, notamment parce que j'aimerais tenter le mode "pixel shift resolution" du K1. A suivre
  5. Essai 1er quartier (25/01/2018)

    Merci les gars, votre urbanité matutinale fait ma journée ! Le but est d'exploiter ce que j'ai, une NP127 et un boîtier K1, de toutes les manières possibles en astronomie : visuel planétaire et CP, photographie lunaire et solaire, puis planétaire (par projection oculaire, pour éviter d'enquiller quatre barlows à la suite). Ne me manque qu'une vraie monture équatoriale pour faire de l'astrophotographie CP à longue focale (ça sera pour l'année prochaine). Du coup, j'aurai une configuration me permettant de faire à peu près correctement "presque tout" : je veux m'amuser longtemps sans me ruiner davantage, responsabilités familiales obligent, avec un équipement que je puisse balader sans faire appel aux déménageurs bretons ! Prochainement, j'espère bien tester l'astrotracer du K1 (équipé d'un petit télé) en CP grand champs, donc sans suivi, dès que j'aurai l'opportunité d'aller sous un bon ciel... Bref, je (re)débute, je tâtonne, je vais tenter des trucs... puis vous les soumettre
  6. Et le soleil ?

    Sauf erreur de ma part (peut-on mépriser d'entrée cette hypothèse humiliante ?), il y a peu d'observateurs / dessinateurs du soleil dans cet espace dédié à l'astronomie visuelle. Est-ce parce que : - Le soleil ne se lève qu'au Japon. - J'y ai déjà laissé un oeil et comment dire, on ne m'y reprendra plus ! - J'ai pas fabriqué un gros dob pour taper dans les magnitudes négatives... - Les étoiles jaunes, c'est de très mauvais goût (blague Bistrot approved) - L'astronomie, ça se pratique de nuit ! - Le soleil, je l'observe tous les onze ans. - Depuis qu'un type fufpect m'a fauvagement mordu, la lumière du jour ne convient pas à mon teint de pêche blanche Dès que j'ai projeté d'acquérir une lunette plutôt qu'un télescope (pour plein de raisons), j'ai commencé à m'informer sur les filtres dédiés à l'observation du soleil. Sitôt mon instrument à domicile, j'ai fabriqué un porte-filtre et passé commande chez Thousand Oak, puis Astrosolar. Malheureusement, ces derniers temps, notre étoile favorite - et haïe à la fois - est restée calme, très calme... Sinon, parmi nous, qui l'observe régulièrement ? Aujourd'hui, pour l'anecdote, j'ai repéré un (trop petit) groupe de trois taches : pas de quoi s'énerver. J'ai quand même installé la NP et regardé vite fait, alors que les nuages dégradaient déjà la scène. Cela et la turbulence ne m'ont pas permis de distinguer de détails marqués. J'ai immortalisé le moment à l'Iphone, comme toujours tenu à main levée, devant l'oculaire. Amateurs de haute résolution, régalez-vous !
  7. Et le soleil ?

    Une chose est sûre, l'activité solaire de ces dernières semaines - plus tôt, je n'avais pas d'instrument justifiant de m'en soucier - est des plus discrète : je n'ai observé qu'un seul groupe de trois petites tachouilles. C'est ballot, parce que je bénéficie d'une météo favorable. Vindematrix> C'est le choix de deux longueurs d'onde distinctes qui explique l'aspect de chacune de tes images ?
  8. Le premier CROA de l'année

    Je vous écris de l'avenir : je suis déjà demain ! Je suis en 2018 ! J'aurais pu rester couché, mais je me suis réveillé tranquillement, sans aide, à 5 heures du matin. Comme prévu ! L'idée d'observer un ou deux amas globulaires, Jupiter et Mars au 1er Janvier me titillait depuis quelques jours, la météo s'annonçant clémente. J'ai donc pris mon courage à une main, ma lunette de l'autre, et je suis sorti m'installer dans le jardin. Passons au présent de narration, plus apte à décrire les scènes d'action : Oh putain ça caille ! La pelouse blanche de givre croustille sous mes pas, mes mains nues et mon nez sont instantanément saisis, piqués de mille aiguilles glacées. J'ai un thermomètre à laser dans l'atelier, mais j'ai la flemme d'aller le chercher : j'ai autre chose à faire. Je mets des gants avant que mes doigts ne meurent, j’arrête de respirer et je monte l'instrument. Ca va vite, j'ai acquis les petits automatismes qui vont bien. Première cible : M13 Les lueurs de l'aube taquinent l'horizon Est, il est 5h20, le trapèze herculéen commence à pâlir, pas de temps à perdre. M13 sera ma seule observation en "ciel profond", je me suis levé un peu tard... Je le repère au Nagler 31, qui me sert de chercheur : c'est une boule de coton sur fond clair, sans étoiles (pas le Nagler, l'amas). Inutile de tergiverser, je passe directement à l'ES 6,7 : ahhh, mon dieu... c'est plein d'étoiles ! Il y a un bon paquet d'année, j'ai eu l'occasion d'observer M13 avec une lunette Syntha 120/600 sous un excellent ciel ardéchois : le résultat m'avait vraiment déçu. L'amas était vaguement grumeleux et encore, sur les marges, en vision indirecte... Là, il est entièrement résolu, en vision directe ou non. Je suis très agréablement surpris ! Ce sont les 7mm de plus qui font la différence ? L'apochromatisme ? Le grossissement supérieur ? Sans doute un peu des trois, parce que ma vue ne s'est certainement pas améliorée. Deuxième cible : Mars J'ai passé beaucoup de temps sur M13, jusqu'à ce que la baisse progressive de contraste ne devienne flagrante : le jour se lève ! La lunette est en température, je l'oriente vers la planète rouge. Voyons voir... oui, c'est rouge. A 100x, la petite boule dansante - bordel, ça tressaute dans tous les sens ! La turbulence 2018 est en pleine forme - ne présente aucun détail, si ce n'est un résidu de chromatisme atmosphérique dont je me passerais bien. Je passe à 200x, histoire de... non, c'est brouillon, je n'en vois ni plus ni moins, et les corps flottants de mon œil directeur s'invitent à la fête. Troisième et dernière cible : Jupiter C'est plus sympa, forcément ! Les deux bandes équatoriales sont bien là. Elles présentent des nuances marquées, trop fugaces à mon goût, turbulence oblige. Les satellites galiléens ressemblent à des étincelles de chandelle fantaisie, c'est pas cette nuit que je verrai les volcans de Io... Comme le ciel est de plus en plus clair, le contraste diminue mais mon œil travaille mieux : plus j'observe, plus j'en vois. Je reste longtemps scotché à l'oculaire, les mains gantées dans les poches, les orteils de plus en plus douloureuses (les bonnes chaussettes dans des chaussures de sport ? Mauvaise idée). A 6h30, je me redresse et commence à remballer. Tripoter les parties métalliques de l'ensemble (trépied alu, tube, visserie) est un vrai bonheur, par ce froid ! Je rentre vite fait, dis bonjour aux deux chats étalés devant le poêle du salon, passe à l'atelier puis ressort avec le thermomètre laser, par curiosité. La pelouse, léchée par les premiers rayons solaires, annonce -6,8. Le muret du jardin, -8. Le garage, qui a sans doute piégé le froid mordant de la nuit, est à -9,9. Ben voilà, j'avais froid... c'est pour ça ! Je rentre, cette fois pour de bon. La plaque sommitale du poêle est à 330 degrés. Je réfrène l'envie de m'asseoir dessus, je me fais un café, et j'allume l'ordi. Vous connaissez la suite Bonus souvenir : Jupiter et ses satellites à l'Iphone, au-dessus de l'oculaire ES. J'ai pris de très hautes résolutions pour 2018, et ça se voit !
  9. Et le soleil ?

    J'ai remarqué que certains UHC et OIII laissaient passer du rouge, mais pas d'autres. Je m'en suis aperçu il y a des années, lorsque j'observais avec une lunette achro de 150/750 : elle permettait une très fine analyse des bandes passantes, grâce à sa focalisation différentielle en fonction de la couleur J'imagine que ce rouge réduit le contraste ; bon à savoir, merci !
  10. Et le soleil ?

    Oui, merci pour ton commentaire ! Depuis mon dernier Post à propos des lunettes Petzval, je suis allé surfer sur Cloudynights. Il en ressort deux choses plutôt rassurantes : 1/ Plusieurs utilisateurs de NP101 et au moins un propriétaire de NP127 observent régulièrement le soleil en lumière blanche, avec un hélioscope : aucun ne signale le moindre problème. 2/ Al Nagler, à qui la question a été posée, assure que ses lunettes supportent l'observation directe du soleil sans échauffement excessif des lentilles internes, du fait que le doublet arrière est suffisamment éloigné du foyer. Du coup, je pense continuer à utiliser mon filtre astrosolar - je dois juste le consolider - et quand je voudrai évoluer, soit vers du visuel plus pointu, soit vers de l'imagerie, je passerai à l'hélioscope. Une dernière chose : j'ai lu je ne sais plus où que le filtre OIII pouvait être utilisé avec profit en observation solaire. Est-ce vrai ? Je pose la question parce que j'en ai un...
  11. Et le soleil ?

    J'ai un réfracteur de type Petzval... Alors c'est réglé : ce sera astrosolar dans un support amélioré (le mien est susceptible de se décrocher en cas de forte rafale. Ce n'est jamais arrivé, mais c'est l'impression qu'il me donne, à l'usage). Coté filtre oculaire, que me conseillez-vous ? Juste l'UV-IR cut ? Ai-je intérêt à y ajouter un filtre coloré ou interférentiel (et si oui, lequel) ?
  12. Pas "à cause", mais "grâce" : c'est du bon ces deux cailloux, et comme votre scope semble également au top, ça va watter !! Pour le champs max, BL Lac a bien résumé l'affaire : en 2", ces trois oculaires (Pano 35, Nagler 26, Ethos 21) donnent à peu près le même champs réel. Mais l'oculaire à plus courte focale - ici l'Ethos - t'offrira certainement la meilleure image, à qualité optique égale : le fond de ciel sera plus sombre et les détails observés mieux perçus (du fait du grossissement supérieur). Tiens aussi compte de la pupille de sortie : 35mm sur un instrument ouvert à 3.8, ça fait une pupille de 9.2mm... seuls les calmars géants - et l'ami alien de Lyl - peuvent en profiter ! Même le Nagler 26mm est vraiment limite pour toi, avec une pupille de 6.8 (mais le paracorr la réduira de 15% soit 5.9mm, si j'ai bonne mémoire). L'Explore scientific de 25mm à 100° est peut-être ce qui te donnerait le plus grand champs réel vraiment exploitable sur le ciel (avec paracorr, pupille de sortie = 5.7mm), aux alentours de 1°. Ceci étant, je choisirais quand même le Nagler 26 : d'une, il est réputé excellent et de deux, il est nettement moins cher
  13. Et le soleil ?

    Nan, à Quimper J'ai trouvé un lien sur la transmission de l'astrosolar dans l'infrarouge : même si la courbe montrée n'a pas d'échelle en ordonnée (ce qui n'est pas malin), je note qu'ajouter un filtre UV-IR-cut ne peut pas faire de mal. Ceci dit, l'astrosolar est certifié par l'UE (il y a eu toute une campagne de tests organisée à l'occasion de l'éclipse de 1999 en Europe).
  14. Et le soleil ?

    Fichtre, vos commentaires sont un zeste anxiogènes ! Dès que j'ai reçu l'astrosolar et que je l'ai monté dans un support adapté à mon objectif, je me suis interrogé sur la robustesse de l'ensemble : l'astrosolar, ça se transperce d'un doigt. Et le support, ça tombe, sous l'effet sournois de la gravité ou d'une rafale de vent. Ma lunette a un diamètre de 127mm, c'est bien suffisant pour me cramer la rétine... Du coup, selon vous, quelle serait la chaîne optique idéale pour une observation visuelle du soleil sur mon réfracteur ? Filtre en verre 1/100.000 + filtre UV-IR cut (j'en ai déjà un en 2") ? Filtre en verre 1/10.000 + hélioscope "standard" + UV/IR ? Les piqûres dans l'oeil, ça me parle... ma mère, qui souffre de DMLA, en reçoit deux (une pour chaque) par mois. Cette maladie, d'ailleurs, survient d'autant plus tôt dans l'existence qu'on a joué au c... avec sa rétine, en particulier lorsqu'on ne s'est jamais protégé du soleil en montagne ou en mer. Croyez-moi, je suis bien conscient du problème
  15. Et le soleil ?

    Eheh ! C'est bien moi !
  16. Et le soleil ?

    Attends de voir mes œuvres (quand je m'y mettrai), tu relativiseras l'adjectif "pourri"... L'observation du soleil comporte ses dangers, bien sûr. D'ailleurs à ce propos, j'ai une question : pour le moment - et à priori pour longtemps, sauf contre-indication - j'utilise un filtre astrosolar, donc pleine ouverture, pour un usage avant tout visuel. Ce genre de filtre est-il adapté à une observation de longue durée ? Si je me mets au dessin solaire, je ne vais pas passer deux minutes l’œil à l'oculaire, mais plusieurs dizaines. L'astrosolar bloque-t-il efficacement toutes les longueurs d'onde susceptibles d'agresser la cornée ou la rétine, de sorte que rester 30 secondes ou 30 minutes, c'est également inoffensif ? Si tu parles de poster ses images, je te comprends : la galerie "astrophoto" fait beaucoup trop l'éloge de la technicité et de la performance à mon goût , je ne me sens pas du tout d'entrer dans ce jeu. En revanche, j'aime beaucoup l'esprit qui règne entre dessinateurs ; plus tard, j'espère bien y participer
  17. Quels oculaires pour photos par projection oculaire ?

    Perso, utiliser ma lunette F/D=5 avec mon APN pour le plaisir de faire des images de la Lune, des taches solaires et peut-être des planètes sans prise de tête.
  18. Et le soleil ?

    En tout cas, depuis que j'ai ma lunette et que je vérifie (aux jumelles) tous les matins l'état du soleil à son lever, c'est la misère... Mais bon, je suis patient ! Lorsqu'il se réveillera, je le saurai C'est assez vrai : il y a eu une effervescence, sur les forums, aujourd'hui retombée. J'ai le sentiment que peu d'amateurs, pourtant bien équipés, ont vraiment persévéré... coté photos, pas coté dessins. Incontournable ? Je ne suis pas d'accord. Lorsque j'étais minot, j'observais le ciel avec une lunette Perl 60/800 (que j'ai toujours), soleil inclus : à l'époque, je vissais un filtre solaire sur mes oculaires 24,5 - en priant pour qu'il résiste - et je voyais déjà de belles taches, détaillées, tout-à-fait dignes d'être dessinées. La course à l'armement n'est pas nécessaire sur le soleil, surtout lorsqu'on l'observe visuellement. Une raison parmi d'autres de la relative désaffection pour le soleil, c'est qu'un équipement dédié ambitieux (genre Lunt & Cie) est non seulement coûteux, mais exclusif.Ceci dit, tes images - notamment la seconde - sont magnifiques !
  19. M37, la belle surprise

    La classe ! NGC 7789, c'est parce qu'il y a 7789 étoiles dedans ?
  20. M37, la belle surprise

    Pas peu fier de mon nouvel acquêt, un oculaire Ethos 4,7mm offrant 110° de champs apparent (on voit ses oreilles), j'ai décidé de l'essayer sans plus attendre ! Cette nuit, dans ma campagne au ciel hivernal toujours pâlot mais bien transparent, la météo est parfaite : le froid est piquant, -6°C, mais nulle bise n'alourdit la facture. Petit bonus appréciable, puisque je vais tester un oculaire de courte focale : la turbulence est faible. Pour un peu, la Lune me manquerait... Je commence par le tout-venant : Orion et sa nébuleuse, d'abord (re)visitée à l'ES 6,7 - qui m'en a jusqu'ici donné la meilleure image, avec et sans filtre - puis à l'Ethos 4,7 : ah oui, ça grossit davantage... et ce champs ! De 82 à 110 degrés, il y a un monde ! En fait, en dépit de leurs différences, ces deux oculaires m'offrent presque la même scène : 0,83° contre 0,78° (à la louche : je ne tiens pas compte des éventuelles distorsions). L'image délivrée par l'Ethos est très spectaculaire et comme avec l'ES, le fort grossissement permet de s'affranchir de l'UHC sans problème : avec ou sans filtre, l'image est belle. Les étoiles montrent des anneaux de diffractions agités, malgré l'astigmatisme toujours présent. Je me demande un bref instant s'il vient bien de mon œil et non de l'optique, alors je tourne la tête : tous les petits bâtonnets du champs tournent à l'unisson... Je change de cible, direction le Cocher et ses amas, lassé du sempiternel double de Persée (derrière la maison, j'ai la flemme de tout déplacer) : je repère Messieurs 36 et 37 au Nagler 31 (c'est mon chercheur, désormais). Il me les montre tout petits, granuleux, sans reliefs, noyés dans un vaste champs urbano-salopé qui les accable. Je choisi - au pif - M37 et passe directement à l'Ethos 4,7. Et là, mais que... mais, mais... mais c'est magnifique ! Pute borgne, quelle beauté ! Je n'avais pas d'attente particulière en pointant cet amas, supposant qu'il m'apparaîtrait, ma foi... assez faible, juste résolu, sans grand éclat ? Raté ! Messier 37 occupe la moitié d'un champs colossal très sombre - pupille de 0,9mm oblige - qui le met particulièrement en valeur, d'autant que l'atmosphère est très sage : chaque étoile - l'amas est parfaitement résolu - est une tête d'épingle que mon astigmatisme crasse n'arrive même pas à enlaidir. L'ensemble est si riche qu'il évoque un amas globulaire dont le centre serait trop dispersé. Quelques étoiles sortent du lot, juste assez pour donner du relief à la scène. Cet objet, dans la NP127, est une délicieuse surprise ; j'ai hâte de le revoir sous un très bon ciel, sans savoir si cela changera vraiment la donne. Et ma femme qui est partie se coucher, tsss... Je passe du temps sur M37, jusqu'à ce que le froid m'incite à écourter l'affaire. J'oriente alors mon tube vers la Grande Ourse, plus particulièrement vers le couple de galaxies M81-M82. Déjà, pour calmer vos ardeurs : ces deux nébuleuses sont invisibles dans mes jumelles 8x30. Ca ne donne pas envie d'investir dans un Sky Quality Meter (j'aurais trop peur de griller son capteur)... Bref : repérées au chercheur de luxe, je les observe à l'Ethos 4,7. M82 montre parfaitement sa structure très allongée et par moments, je perçois les tourments de sa partie centrale sans pour autant les détailler : ils sont fugaces, toujours devinés en vision décalée. Là encore, merci à l'oculaire qui "éteint" le fond de ciel sans trop massacrer son faible sujet ! M81 est plus ovalisée, sans autre détail qu'une zone centrale claire aux limites imprécises. A l'évidence, de tels objets méritent un meilleur ciel ! A minuit et demie, je conclue ma soirée. J'en retiens la découverte d'un oculaire excellent, bien piqué - si l'atmosphère est de bonne humeur - et pourvu d'un champs gigantesque, garant d'observations vraiment spectaculaires. J'en retiens aussi LA bonne surprise de ce début d'année : Messier 37. Dans ma lunette, à fort grossissement, il est somptueux ! A consommer sans modération
  21. Et le soleil ?

    Avec un pseudo pareil, tu charries ! Et si tu observais le soleil plus souvent, tu ferais d'une pierre deux coups... Une chose est sûre : quand je me (re)mettrai au dessin, le soleil sera une de mes cibles privilégiées : enfin une étoile à la portée de mon diamètre instrumental, et qui se rit de la pollution locale ! J'ai toujours trouvé les taches esthétiques, dans le visible (mais pas dans les autres LO, allez comprendre). Mais encore ce matin, ben... déconfiture au petit déjeuner
  22. Quels oculaires pour photos par projection oculaire ?

    Rien, je ne sais pas vraiment ce qu'il valent en projection... en matière d'oculaires dédiés, je ne connais que les XP. Ensuite, seuls les retours de gens ayant testé par eux-mêmes (ou maîtrisant leur sujet, comme Lyl) pourront t'aider.
  23. Quels oculaires pour photos par projection oculaire ?

    Je me suis posé la même question, récemment : j'envisage à terme l'achat d'un oculaire dédié à la projection. Il ressort de mes modestes recherches qu'il existe au moins une gamme d'oculaires conçus d'origine pour cet usage : la série Pentax XP. Ils ne sont plus fabriqués mais se trouvent encore en occasion autour de 200 euros pièce (avec des variantes selon le pays). Ils existent en focale 3.8mm, 8mm et 24mm. Leur réputation en usage visuel est très bonne. Mais attention : leur coulant est le 24,5mm (un adaptateur 24,5 - 31,75 est requis). L'avantage, c'est qu'il sont étroits et donc, s'insèrent aisément dans n'importe quel montage optique. Pour te donner un exemple : il y a un Pentax XP 3.8mm en vente sur les PA japonaises à 14000 yens, soit 108 euros environs. Perso, quand je me mettrai à la projection, c'est l'un de ces oculaires que je rechercherai en premier lieu
  24. Ce n'est pas facile de vous suivre Pourquoi revendre un oculaire qui vous plaît au profit d'un autre certes excellent, mais qui vous donnera un peu moins de champs ? Ne vaudrait-il mieux pas investir dans ce qui vous manque, à savoir une courte focale ? Le Nagler 12 type 4 est bon, j'ai le même et j'en suis content (il ne faut juste pas mettre la Lune en bord de champs, elle se mue en ballon de rugby. Mais qui met la lune en bord de champs ?). Le Nagler 7mm type 6 et l'Explore Scientific 5,5mm à 100° sont deux choix intéressants : ils vous donneront à peu près le même champs réel, mais l'ES sera sans doute un poil plus confortable (relief d'oeil) et plus spectaculaire (100°) tout en offrant un grossissement supérieur. En ciel profond (sans même parler du planétaire), avec un fond bien sombre, un télescope à F3,8 fonctionnera très bien avec un oculaire de cette focale !