RIGEL33

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Tout ce qui a été posté par RIGEL33

  1. Escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026 C’est le vendredi 9 juin, à 5h15 du matin, que nous décidons de prendre la route vers l’Espagne avec Denis, Joël, Chara et moi-même, afin de faire du repérage pour l’éclipse solaire totale de 2026. La zone de centralité allant d’ouest en est, d’Oviedo à Castello de la Plana, est visible sur la carte ci-dessous. L’éclipse totale se verra sur la zone entre les traits bleus, le maximum étant sur la ligne rouge. La préparation consiste à contacter tous les campings présents entre Burgos et Soria, lieux les plus proches de Bordeaux en terme de kilomètres routiers, en tentant de se rapprocher le plus possible de la ligne rouge. Le premier à nous répondre est le camping el Concurso près d'Abejar, à gauche de Soria. Les autres ont répondu un peu plus tard. Partis de Bordeaux en ligne directe par l'A63, il nous faut deux heures pour atteindre la frontière à Irun (Behobi) au Pays Basque. Une fois la frontière franchie, première pause à 7h15 pour un café et un changement de conducteur. Puis nous prenons la direction de San Sebastian car, ma première idée est d'aller à Burgos et de redescendre vers Soria. Cependant, le mail du camping d'Abejar me parut tellement sympathique que je décide qu'ils auraient la primeur de notre visite. On décide donc de dévier vers Logrono dans la région La Rioja. Puis direction Soria en Castillon-et-Leon avant de bifurquer juste avant vers la gauche en direction d'Abejar. A 9h45, nous faisons une halte dans une station service... la voiture a faim ! Puis nouvelle halte à 11h30 pour une pause café et casse-croûte. La région est très vallonnée, on a l'impression de monter et descendre en permanence. Denis est gêné car ses oreilles se bouchent. Nous passons je ne sais combien de tunnel dont le plus long fait 5 km de long. Nous montons jusqu'à une altitude de 1.700 mètres pour tomber sur des travaux de réfection assez importants sur des routes de stations de ski. Un ouvrier nous arrête et nous parle en espagnol. Il ne parle ni anglais, ni français. Je tente d'utiliser mon traducteur sur le téléphone, mais à cet endroit, pas d'internet. Notre premier contact avec un Espagnol et la barrière de la langue s'impose à nous brutalement. Mais l'ouvrier finit par nous faire comprendre avec des mots simples et des gestes, que la route était en travaux sur une sacré longueur et qu'il faut rouler doucement. Après l'avoir remercier, nous repartons tout doucement... impossible d'aller plus vite car, effectivement, la route est bien défoncée. De gros engins travaillent, parfois pour défoncer le bitume, parfois pour le refaire... et sur environ un kilomètre de distance. C'est avec soulagement que nous quittons cette zone bien chaotique et reprenons notre route. Peu de temps après, vers 12h30, nous arrivons au camping qui est assez simple à trouver. Pour moitié, il est rempli de mobilhomes et de caravanes qui stationnent à l'année. Certaines ont des auvents, la plupart des carports. Très peu sont occupés en ce début du mois de juin mais il y a quand même quelques vacanciers. L'autre moitié du camping se sépare en emplacement tentes et camping-car. Et puis, répartis ça et là, quelques bungalows en bois. Nous avançons vers l'accueil où une charmante jeune femme nous demande le but de notre visite. Joël, en utilisant la langue de Shakespeare, lui explique qu'on vient pour voir les logements que le camping peut nous proposer. Elle le comprenait mais on voit que son anglais est primitif. Je lui montre sur mon téléphone notre échange par courriel et elle semble nous remettre. Elle nous donne quelques papiers dont le plan du camping et nous montre deux rangées de bungalows tout au fond du site, du côté du camping appelé "le mirador". Elle désigne une dame qui va nous servir de guide pour aller les visiter. Nous grimpons alors en pente douce vers ce fameux mirador... quelques minutes de marche et voilà l'alignement des bungalows devant nous. Il y a en de plusieurs sortes mais ceux qui nous intéressent le plus, sont les 6 places. La dame ne parle ni anglais, ni français. Mais jusque là, nous n'avons pas beaucoup d'échanges verbaux, uniquement des gestes et des sourires. Elle nous fait visiter un bungalow qui nous convient parfaitement. Apparemment il y a en bien plus que ce dont nous avons besoin. Nous tentons de lui expliquer, via l'application de traduction, que nous souhaitons réserver pour dans 3 ans et lui en expliquons aussi la raison. Elle semble comprendre la démarche, nous dit que des observateurs d'étoiles viennent souvent chez eux car le ciel est très bon. La vue est imprenable ici, c'est vrai mais l'horizon ouest est bouché par de grands arbres. Alors elle nous montre un château d'eau au loin, plein sud, de l'autre côté de la route. Elle nous dit que c'est là que les observateurs des étoiles vont souvent. Puis un homme arrive en voiture. Il semble s'occuper de l'entretien. Mais en fait il s'agit du patron et, au miracle, il comprend un petit peu le français. Quand nous lui expliquons nous intention de réserver pour dans 3 ans, il nous demande de redescendre à l'accueil pour voir cela sur l'ordinateur. En quelques minutes, nous revoilà à l'accueil. Le patron nous explique en mi-français mi-espagnol qu'il peut faire la réservation. J'indique donc qu'il nous faut 7 bungalows de 6 personnes pour deux nuits, celle du mardi 11 et celle du mercredi 12 août 2026. Il faut répéter plusieurs fois, histoire de ne pas se tromper. Je lui tends une carte du club afin qu'il ait toutes les coordonnées. Il tente de nous expliquer que le prix indiqué aujourd'hui ne sera pas forcément le même dans 3 ans. Bien sûr on comprend. Il me tend alors un papier où notre réservation paraît en toutes lettres. Je l'avertis qu'il risque d'avoir d'autres demandes d'ici quelques mois pour la même raison. De ce fait, je souhaite payer un acompte et je dégaine la carte bleue. Mais il refuse. Il préfère attendre janvier 2026 pour ce genre de paiement. Par contre, il nous assure que les bungalows seront bien réservés pour notre groupe. Nous repartons rassurés concernant le logement. Maintenant il s'agit de voir où observer. Nous reprenons la voiture en direction de ce château d'eau. Il faut entrer dans le village d'Abejar et suivre le site touristique "Torre de Abejar". La route se transforme vite en chemin qui passe à travers un lotissement qui semble plutôt récent. On gare la voiture tout près du château d'eau. En allant vers l'ouest, nous constatons que la "Torre de Abejar" n'est plus que ruine éparse assez basse. L'image d'une ancienne tour se devine à peine. Par contre, de gros tas de bois sont entreposés de ci de là et quelques cabanons semblent être la demeure de meutes de chiens de chasses. Un homme arrive et commence à actionner la serrure d'un des cabanons. Avec Joël et Denis, nous l'approchons rapidement pour le questionner sur le lieu. Là encore, l'espagnol ne parle ni anglais ni français, alors nous dégainons l'application. Il est très accueillant et souriant, ce qui nous rassure sur la collaboration. On lui explique dans un premier temps ce que nous sommes venus faire ici. Nous lui demandons si le site est public ou privé. Il nous confirme que c'est bien un site public et touristique ouvert en permanence aux touristes, un peu comme le Mémorial de la Ferme de Richemont où nous observons habituellement. Après moultes remerciements, nous le saluons et il retourne aussitôt à ses occupations. De notre côté, nous faisons le tour du site et une fois derrière les tas de bois, on constate que l'horizon ouest est parfaitement dégagé. Quelques montagnes au loin mais rien de très haut ne seront pas gênantes. Avec l'application Stellarium qui s'adapte aussitôt au lieu, nous avançons le temps jusqu'au 12 août 2026 à 20h15. Nous sommes alors parfaitement rassurés... nous pourrons voir l'éclipse totale sur ce site. Nous continuons à explorer le plateau. Au nord, il y a le camping... on distingue bien les bungalows sous "le mirador". Ce site d'Abejar est l'idéal... nous n'avons pas besoin d'aller plus loin. A 14h15, nous commençons à avoir faim. Je vois sur Google Map qu'il y a une cafétéria juste en bas du village. Nous nous y installons à une table en terrasse car les chiens ne sont pas admis à l'intérieur. Joël et Denis entrent dans l'établissement pour faire leur choix. Puis, à mon tour, je vais passer commande. Au retour, quelques gouttes de pluie commencent à tomber. On se précipite alors avec nos couverts vers la terrasse couverte. A cette heure-ci, personne. Nous serons tranquilles. Nous prenons trois quarts heures pour nous restaurer tranquillement et refaire le point sur nos trouvailles en vu de l'observation de l'éclipse solaire. Un esquimau clôturera la pause. Nous repartons à 15h... nous avons 3h15 de route pour rejoindre la frontière française. Nous empruntons la nationale en direction de Soria, puis remontons au nord vers Pampelune. Nous quittons la Castille et traversons un petit bout de La Rioja où nous faisons la petite pause pour finir le thermo de café, donner la gamelle à Chara et changer de conducteur. Très vite, un panneau nous indique le changement de région... nous sommes en Navarre. Depuis quelques minutes, le paysage très vallonné a fait place à des étendues plutôt plates de terres cultivées entre blé et vigne. Au loin, des cumulo-nimbus gris nous montrent les voiles de pluie et des éclairs qui tranchent sur le fond sombre des nuages d'orage. Nous allons droit dessus, ce que nous confirment les voitures que nous croisons tous phares allumés. Et bien sûr, on n'y coupe pas. Très vite, nous nous retrouvons sous une pluie battante, éclairs et tonnerre se disputant la vedette. Nous réduisons la vitesse de 120 à presque 60 par moment... Cet épisode dure un petit moment, ce qui rallonge notre temps de route. Nous finissons par arriver à Pampelune et, très vite, tout proche de la frontière française à Behobi, un village "ventas" proche d'Irun. Il est presque 19h. Nous décidons de faire une pause repas. Mais avant, nous profitons des magasins encore ouverts pour acheter quelques spécialités du coin. Pour le dîner, nous allons chez Sergio, une petite brasserie que nous connaissons et où on mange bien et vite. A 20h15, nous voilà à nouveau en voiture... il nous reste deux heures de route qui seront faites d'une traite jusqu'à Bordeaux. Nous refaisons le plein de diesel au niveau de la Rocade et continuons sur l'A62 pour rejoindre la maison à quelques minutes. Joël y retrouve sa voiture et nous quitte avec la promesse de se revoir dès le lendemain pour une partie de pétanque et notre sortie astro. C'est donc bien fatigués que nous repensons à ce périple de plus de 1.000 km en Espagne, nous remémorant cette escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026, avec en poche la promesse d'un logement et d'un site d'observation pour la quarantaine de membres de notre club AG33. Ci-dessous la vidéo résumant le voyage :
  2. De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète est la 12ème à avoir été classée comme comète périodique, du fait de son voyage dans le système solaire qui la ramène à proximité du Soleil tous les 71 ans environ. On l’observe depuis au moins 1385 mais ce n’est que très récemment qu’on a découvert ses différents passages. Il est possible que la comète ait été enregistrée dans des sources chinoises en septembre 245. C’est une comète cryovolcanique de type Halley. Ce sont Jean-Louis Pons (astronome français) qui la découvre en 1812, et William Robert Brooks (astronomie américain) qui la redécouvre en 1883, qui auront la paternité de sa découverte. Son périhélie (approche au plus près du Soleil) se fera le 21 avril prochain. Plus elle se rapproche, plus le rayonnement solaire fissure son noyau d'environ 30 km de diamètre. Ce dernier est entouré d'une coma constituée de glace et de gaz qui s’échappe du noyau. Suite à un sursaut en octobre 2023, cette coma a formé deux « cornes » la qualifiant de "comète du diable". Les éruptions (sursauts) qu’elle subit au fur et à mesure de son approche, la rendent de plus en plus visible dans le ciel nocturne. 12P/Pons-Brooks est probablement la comète responsable de la pluie d’étoiles filante des kappa-Draconides, active du 29 novembre au 13 décembre, ce qui lui a valu l’autre surnom de la « Mère des Dragons ». Enfin les bonnes conditions météo de cette mi-avril m’ont permis d’aller sur notre site d’observation à Saucats pour l’imager. Il était grand temps car avec la Lune croissante et le passage de la comète dans l’hémisphère sud, nous n’aurons plus l’occasion de la revoir avant son prochain périhélie en 2094 ; Poses uniques de 2 s prisent le 11 avril 2024 à Saucats (33). Canon 40D défiltré avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec les satellites de passages… (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full) Version annotée (cliquez sur l’image pour voir la full) Poses uniques de 2 s prisent le 12 avril 2024 à Saucats (33). Canon 400D avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec le public venu en profiter (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec le public venu en profiter (annotée) (cliquez sur l’image pour voir la full)
  3. Pourtant, quand j'ai parlé de cette comète sur le terrain, le public me demandait où était la comète du Diable ou la mère des dragons... Au début, je n'avais même pas compris qu'il s'agissait de 12P... je l'ai appris qu'après coup. De ce fait, j'ai cherché des infos pour pouvoir définir ces surnoms... même si je n'y adhère pas, il faut pouvoir parler le même langage que les simples curieux si on souhaite qu'ils nous comprennent ou viennent lire nos explications. Sinon, ils ne regarderont même pas et louperont de vraies infos. Pour le cryovolcanisme, je n'étais sûre de rien mais je l'ai vu sur plusieurs sites de sciences... cela serait l'explication de ces sursauts ? Mais si toi, l'expert des comètes, tu dis que ça ne veut rien dire, je veux bien te croire Merci de ton passage
  4. Le Triplet du Lion

    Voici un triplet bien connu qui se situe sous l’arrière-train du Lion céleste. A défaut d’originalité, faisons le tour des galaxies qui le composent. Une galaxie est comme une maison pour le gaz et la poussière de l’Univers. L’univers peut être considéré comme une ville. De ce gaz et de cette poussière, naissent les étoiles et, éventuellement, des planètes. Il y a des galaxies de toutes les tailles. Les plus grandes ont un objet massif en leur centre, souvent un trou noir. Elles sont aussi appelées des Univers-îles et se situent bien sûr en dehors de notre propre galaxie de la Voie Lactée. Ce triplet est à une distance moyenne de 35 millions d’années-lumière et comporte trois galaxies spirales. Les deux galaxies, les plus à droite dans l’image, ont été découvertes par Charles Messier en 1780. Celle du haut a été cataloguée M65 et celle du bas M66. M65 ne se présente pas complètement par la tranche, vu depuis la Terre, ce qui permet de voir sa structure spirale et son noyau bien rond. Pour M66, elle est orientée de deux tiers face à nous, ce qui nous montre son statut de spirale barrée (le centre possédant une barre). Ses bras spiraux sont plutôt déformées ce qui indique une interaction gravitationnelle avec un objet massif à proximité. C’est sûrement une des deux autres galaxies du triplet. Comme M65 est la plus lointaine, on pense plutôt à NGC 3628 (à droite dans l’image) qui se situe à approximativement la même distance. NGC 3628, communément appelée la galaxie du Hamburger, se présente à notre vue par la tranche. Elle a été découverte par William Herschel en 1784. Elle aussi est légèrement déformée par les forces de marées gravitationnelles dues à sa rencontre avec M66 par le passé, rencontre qui a généré pour les deux galaxies, une bouffée d’activité créatrice d’étoiles. En scrutant l’image, surtout vers le bas à droite, on peut voir d’autres galaxies mais qui sont bien plus lointaines. Les étoiles à aigrettes sont des étoiles de premier plan de notre propre galaxie de la Voie Lactée. Photo prise le 6 mars 2024 à Allons (47). Canon 40D défiltré (avec correcteur de coma) au foyer d'une lunette 100ED sur monture Orion Sirius EQ-G motorisé (sans autoguidage ni goto). 95 poses de 60 s – ISO 1600 – 25 DOF – Traitement Siril (cliquez sur l’image pour voir la full)
  5. Le Triplet du Lion

    Merci Jacks J'ai aussi repris le traitement pour décramer les cœurs...
  6. C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) est une comète à longue période qui a été découverte en 2023, de façon indépendante, par l'Observatoire de la Montagne Pourpre (Tsuchinshan) situé en Chine, et l'Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System (ATLAS) situé en Afrique du Sud. Quand j’ai imagé cette comète, elle se situait dans la constellation de la Balance, en dessous des pieds de la constellation de la Vierge. Dans l’image alignée sur les étoiles et annotée, quatre galaxies sont visibles. Si elle survie à son périhélie (passage au plus près du Soleil) fin septembre 2024, elle se rapprochera de la Terre, en octobre 2024, à environ 70 millions de km, ce qui pourrait la rendre parfaitement visible à l’œil nu. Elle pourrait être plus spectaculaire que Néowise en 2020 ! Mais pour l’instant, elle passe inaperçue, occultée par sa consœur 12P/Pons-Brooks, prénommée la comète du Diable. C/2023 A3 est encore bien faible et éloignée d’un peu plus de 2 UA, soit environ 300 millions de kilomètres. Cependant, elle affiche déjà une petite queue et semble vraiment prometteuse ! Photos prises le 7 mars 2024 à Allons (47) – Canon EOS 40D défiltré au foyer d'une lunette Skywatcher 100ED sur monture Orion Sirius EQ-G motorisée (sans autoguidage ni goto). 85 poses de 60 s – ISO 1600 – 25 DOF – Traitement Siril Le film LES PHOTOS Aligné sur les étoiles (cliquez sur l’image pour voir la full) Aligné sur les étoiles (annotée) (cliquez sur l’image pour voir la full) Aligné sur la comète (cliquez sur l’image pour voir la full) Aligné sur la comète (annotée) (cliquez sur l’image pour voir la full)
  7. Une comète prometteuse pour 2024

    Merci Sauveur
  8. Le Triplet du Lion

    Merci pour vos retours Oui j'avoue ne pas avoir fait assez de poses que ce triplet mérite. Cela m'aurait évité de forcer un peu sur le traitement. Là aussi, je ferais la même réponse qu'à Alain... j'y reviendrais un jour prochain
  9. Une comète prometteuse pour 2024

    Merci les amis
  10. Voici mon image sur cette comète prometteuse faite le 7 mars
  11. La nébuleuse Dark Vador

    Merci Ah oui... en tournant l'image, ça le fait bien
  12. La nébuleuse Dark Vador

    En mai 2023, lors des Nuits Astronomiques de Touraine, grâce à une météo favorable, j’ai pu pointer quelques objets célestes. Avec le setup grand champ, j’ai pointé une nébuleuse vers la constellation de Céphée. NGC 7822 est une grande nébuleuse en émission située au nord de Céphée. C'est en fait la nébuleuse en émission la plus septentrionale du ciel. Pour être précis, NGC 7822 est la désignation de la nébuleuse rouge ondulée à gauche, alors que la zone de nébulosité la plus brillante à gauche en dessous du centre de l’image s'appelle en fait Cederblad 214. Une autre désignation pour l'ensemble du complexe est Sharpless 171. Le joli petit amas constitué de quelques étoiles juste à gauche du centre s'appelle Berkley 59. Un autre amas situé en haut de NGC 7822, à côté d’une brillante étoile, est cataloguée NGC 7762. Il s’agit d’une grande région HII typique de la Voie lactée avec une structure tridimensionnelle complexe. Elle a un rayon de 150 années-lumière. L’ensemble se trouve à environ 3.000 années-lumière. Ses composants les plus jeunes n’ont pas plus de quelques millions d’années. De nombreuses nébuleuses sombres peuvent également être vues dans cette zone, la plupart superposées au sommet de la nébuleuse. La nébuleuse abrite également l'une des étoiles les plus chaudes à proximité de notre planète. C’est un système binaire incluant une étoile de type spectral O5V d'une température de surface d'environ 45.000°C et d'une luminosité d'environ 100.000 fois celles de notre Soleil. Dans son ensemble, cette nébuleuse me fait penser au casque de Dark Vador, le grand méchant de la saga Star Wars. A droite, la nébuleuse ; bien ronde et bien rouge, est cataloguée comme SH 2-170 et porte le nom populaire de « la nébuleuse de la Petite Rosette ». Photos prises le 17 mai 2023 à Tauxigny (37) – Canon 40D défiltré avec objectif 70-300, focale à 214 mm, ouvert à f/5.0, sur monture StarAdventurer motorisée (sans autoguidage ni goto). 181 poses de 115 s – ISO 1600 – 25 DOF – Traitement Siril (cliquez sur l’image pour voir la full)
  13. La nébuleuse Dark Vador

    Merci les amis
  14. Bravo, superbes prises Com et Nicolas ! Ce week-end, pour les chanceux qui auront des éclaircies, elle traversera l'astérisme du Cintre
  15. Le ciel de Laponie fait le spectacle

    Magnifique Michel tu as su bien profiter de ton séjour
  16. Le samedi 16 mars, sous l’égide du Forum des Arts et de la Culture de la commune de Talence, dans la métropole bordelaise, plusieurs associations se sont réunis afin d’offrir au public des animations autour de l’astronomie. Le but est de préparer la population talençaise à recevoir le futur planétarium de 80 places qui devrait ouvrir en 2026. Sur la place Alcala de Henares, les animateurs d’AG33 et de Jalle Astronomie ont installé leurs instruments afin d’observer le soleil. Un jeu ludique était proposé aux petits et aux grands avec, à la clef, une paire de lunettes à éclipse. A l’intérieur du Forum, une conférence était donnée par Jalle Astronomie. Des séances de planétarium étaient proposées par Cap Sciences. Et l’exposition Echelles Célestes se visitait en famille. Par chance, le soleil était présent, ce qui n’était pas gagné au vu de la météo de ces derniers jours. L’animation sur la place a attiré un peu plus de 200 personnes. Quelques photos de cet après-midi :
  17. Le Bouton de rose cosmique

    Les tests ont été faits et je sais maintenant d'où vient le problème... c'est mon APN Canon EOS 7D... pourquoi, je n'en sais rien... si quelqu'un a une piste ?
  18. Le Bouton de rose cosmique

    En mai 2023, lors des Nuits Astronomiques de Touraine, grâce à une météo favorable, j’ai pu pointer quelques objets célestes. Un défaut apparaît comme un reflet rouge à côté des étoiles les plus brillantes. Je ne sais pas d’où ça vient mais c’est en cours de test. Au centre dans l’image ci-dessus, NGC 7129 est un amas d’étoiles ouvert associé à une nébuleuse par réflexion situé dans la constellation de Céphée (dans la mythologie époux de Cassiopée). Il a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1794 L’amas contiendrait une dizaine d’étoiles seulement et se situe à environ 3.000 années-lumière de la Terre. Aussi appelé la nébuleuse du Petit Amas, il a reçu le surnom bien plus poétique du Bouton de Rose Cosmique. L’amas ouvert est un amas stellaire groupant jusqu’à environ 10 000 étoiles de même âge liées entre elles par la gravitation, Les nébuleuses par réflexion sont des nuages de poussières qui réfléchissent la lumière d'une ou plusieurs étoiles voisines. Ces étoiles ne sont pas assez chaudes pour causer l'ionisation des gaz, comme dans le cas des nébuleuses en émission, mais sont assez lumineuses pour permettre une dispersion suffisante pour rendre la poussière visible. En bas à gauche de l’amas, se situe un autre amas d’étoiles ouvert catalogué NGC 7142. Cet amas très vieux, entre 3 et 4 milliards d’années, a aussi été découvert par William Herschel deux ans plus tard. Cet amas contient environ 550 étoiles et se situe à environ 7.000 années-lumière de nous. Photos prises le 19 mai 2023 à Tauxigny (37) – Canon 7D défiltré (avec correcteur de coma) au foyer d'une lunette 100ED sur monture Orion Sirius EQ-G motorisé (sans autoguidage ni goto). 106 poses de 90 s – ISO 3200 – 25 DOF – Traitement Siril (cliquez sur l’image pour voir la full)
  19. Le Bouton de rose cosmique

    Merci pour ton essai... mais je n'ai pas Pix. Comme dis, je vais tenter de voir ce qui cause ce reflet entre mon réducteur de focale et mes filtres... Par contre, même si je trouve, je risque de sortir encore quelques images comportant ce défaut car j'ai du retard dans mes traitement
  20. 12P/Pons_Brook, ça décoiffe !

    Elle est super belle... bravo !
  21. RAAGSO XIV Jeudi 14, Vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 septembre 2023 tout le week-end Camping du Causse à Ambeyrac (dans l'Aveyron) Inscription obligatoire sur le site des RAAGSO Passages de l'ISS A venir Crédit : heavens-above.com Éphéméride (heure locale) Jeudi 14 septembre Coucher du Soleil : 20h05 Crépuscule astronomique : 21h45 Coucher de Lune : 20h10 (fraction éclairée 0%) Lever de Jupiter : 22h10 Lever de Saturne : 19h25 Vendredi 15 septembre Coucher du Soleil : 20h05 Crépuscule astronomique : 21h45 Coucher de Lune : 20h25 (fraction éclairée 0,5%) Lever de Jupiter : 22h05 Lever de Saturne : 19h20 Samedi 16 septembre Coucher du Soleil : 20h00 Crépuscule astronomique : 21h40 Coucher de Lune : 20h45 (fraction éclairée 03%) Lever de Jupiter : 22h00 Lever de Saturne : 19h15 Quelques photos d'ambiance de l'édition précédente : Cliquez ICI Venez nombreux