Roch

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Tout ce qui a été posté par Roch

  1. Du coup si je passe par RREGISTER, il faut que je sélectionne manuellement les deux étoiles avant l'alignement. Donc pas de script possible. Ok, à voir ? On m'a aussi dit que c'était lent Je verrai, peut-être que je prendrai la version d'essai pour voir. Le passage dans PIPP je le fais de toute manière si je choisis IRIS. Pour moi il y a deux moments ou c'est utile d'être en x2 : l'alignement et le traitement. Donc c'est toujours utile ( je trouve ) de traiter en x2 même après un alignement x1, notamment si on fait subir des transformations à l'image du type déconvolution. Mais aucun intérêt pour l'empilement, donc autant agrandir l'image après c'est plus rapide Et comme tu dis, les infos sont "perdues" oui. Bon pour le moment j'ai ma solution temporaire ( IRIS et RREGISTER ), ça devrait le faire Et pour les cas désespérés ( moins de deux étoiles ) l'option rotation de AS3 fonctionne aussi même si moins précise à la longue je pense. Romain
  2. Le problème n'est pas le "gros" décalage. Que les images soient décalées de 1° ou de 80°, l'alignement sera aussi bon. ; soit ça marche soit ça marche pas. Donc c'est pour ça qu'il me faut une dérotation exacte d'une manière ou d'une autre ; le pb sera le même si les images sont "à peu près" alignées. Je tourne déjà la caméra petit à petit, mais c'est surtout pour gagner en champ. Une fois toutes les 1h ou 2 suffit pour en garder une proportion convenable. ( et évidemment je refais la MAP du même coup ) Si je décide par exemple de faire des films plus longs et de ne pas stopper le film quand je recentre l'image, je peux très bien utiliser IRIS du coup pour traiter ce temps là d'un seul coup. Ca me gagnera déjà pas mal de temps. Oui le dark c'est la première étape, mais ça tous les logiciels savent faire c'est pas un souci.
  3. ça me dit qu'il faut au moins 3 étoiles et j'ai pas moyen d'en détecter plus que 2 sans arriver dans le bruit de fond, même en changeant la valeur sigma avec SETFINDSTAR.
  4. Oui, bah à 2 fps on commence à pouvoir parler de films... en plus c'est enregistré au format .SER ; j'ai donc un seul fichier pour toutes mes images tant que je ne m'arrête pas. Donc... un film ? Pas essayé ta commande encore, vais regarder ça. Edit : je viens de tester, nan ça foire direct
  5. quand je fais des prises, je stoppe les films tous les 20/30mn pour recentrer et parfois refaire la map. Si j'assemble tous les films, l'étoile va donc "sauter" d'un coup d'un endroit à un autre dans l'image, donc je suppose que cet alignement ne pourra pas suivre ce saut. Ou alors il faut que je mette une taille de zone de détection plus grande que les sauts éventuels, là ça pourrait marcher... si je sélectionne bien les 2 étoiles les plus lumineuses du champ. Mais parfois si les étoiles sont saturées ce n'est pas non plus la meilleure idée...
  6. Messier 100 / Newton 510mm

    Très belle joli champ !
  7. Bon, alors je suis retourné sur IRIS, et RREGISTER marche du feu de dieu tant que le film est contigu, c'est impec. Par contre, même avec un ajustement du "setfindstar", il trouve bien moins d'étoiles que SIRIL ; on reste à... 2, centre de la galaxie compris donc ça passe, mais tout juste. Siril arrive à aller en chercher 7, et à l'oeil je dirais pareil. La différence vient du fait que sur SIRIL on peut pré-entrer la FWHM "attendue" pour mieux discriminer les étoiles du bruit, j'imagine ? Une petite brute seuils tirés pour que vous voyiez ce que ça donne : Après IRIS a toujours quelques limitations... notamment le fait qu'on ne puisse arriver qu'en 15 bits sur l'image finale. Avec 40.000 poses j'aurais besoin de plus... va falloir faire des stacks intermédiaires pour finir dans SIRIL, on reste dans du bricolage Et puis... IRIS reste leeennnttttt... ( même si l'alignement avec rregister n'est pas des plus lents, en drizzle x2 c'est quand même chaud ) Bon sinon, sharpcap a l'air d'avoir des options vraiment sympa aussi ( notamment pour affiner la sélection des étoiles ) mais encore une fois c'est l'absence de possibilité de traitement en taille x2 qui me fait préférer autre chose. Bon à savoir qu'il puisse ne travailler qu'avec 3 étoiles. Oui mais non le drizzle doit se faire avant le recalage car c'est le recalage qui induit une perte de piqué avec des transformations sur des pixels non-entiers comme la rotation. Sur ces images j'avais une FWHM de 4 pixels au minimum et 5 en moyenne, donc l'effet est minime et le drizzle x1 reste ok. Mais par une bonne nuit j'ai pas envie de perdre en résolution à cause de ça. En général je passe en drizzle x2 avec une fwhm sous 4 pixels. Je ne connaissais pas ce logiciel ceci dit, ça a l'air intéressant aussi. Oui mais c'est très proche de la "registration sur une étoile" qui existe déjà dans pas mal de softs. C'est exactement comme ça que ça fonctionne, avec une zone de détection glissante et ça marche très bien pour une étoile ; il suffirait donc de faire la même chose pour 2 avec le paramètre rotation en plus dans la correction de l'alignement. L'avantage étant aussi qu'on peut sélectionner manuellement les étoiles que l'on veut au début, de manière à avoir celles qui ont le plus fort RSB par exemple. C'est bien ce que fait IRIS avec la commande rregister. Si je ne dis pas de bêtise, aligner avec une étoile qui a un très bon RSB restera plus intéressant que d'aligner sur quatre qui en ont un mauvais. car sur une étoile à RSB faible, la position calculée de celle-ci est forcément plus imprécise. Non ? Merci pour tout ce que tu fais d'ailleurs, je ne me suis toujours pas penché sérieusement sur astrosurface mais tout ça m'en donne furieusement l'envie aussi En conclusion IRIS gagne pour le moment. Donc si je suis en zone peu dense en étoiles, c'est comme ça que je ferai. Merci à tous pour votre participation Romain
  8. Ok, à tester alors. Après j'ai jamais eu non plus de problème avec le 150 à f5, et je n'ai jamais eu besoin de faire d'alignement monopoint... du coup je pensais pas que ça poserait problème à f2.9, même avec 1.6m de focale Là même en 2s unitaire j'avais pas ce qu'il fallait je pense. Après il reste que je ne peux du coup pas faire l'opération à postériori avec un drizzle x2 je suppose... ?
  9. Oui, mais c'est lié à la turbu uniquement ; 500ms est suffisamment court pour ça 10mn ça va, même 20 en général. Parfois il se passe 1h et la cible est toujours au milieu... Après j'aimerais automatiser le processus, je crois qu'avec sharpcap c'est possible justement ; je suis en train de plancher sur la question.
  10. Hum, oui je connais bien sharpcap aussi, mais de mémoire, c'est également soumis à un minimum de 10 étoiles... même combat donc A moins que ça ait changé récemment ?
  11. Excellent ça Ben Siril, à ma connaissance c'est 10 étoiles minimum. Les autres je ne sais pas, mais un alignement 2 étoiles me semble pas "compliqué" dés lors qu'on choisit de rester sur les 3 transformations que notre instrument va vraiment faire subir aux images ( déplacement x, y et rotation ) et d'ignorer totalement les autres. Sur une image petit champ ( susceptible d'avoir peu d'étoiles justement ) peu probable que la distorsion vienne jouer un rôle, sauf si on veut s'amuser à lutter contre la turbu mais là il faut justement des étoiles sinon c'est pas possible Romain
  12. Tu veux dire DSS ? Si c'est ça, pas testé depuis très longtemps, et a l'époque je préférerais largement iris. mais à voir si ça peut aider... Aaah !! excellent !! décidément IRIS n'a pas fini de me surprendre... Bon je teste ça en rentrant.
  13. Ok, je connaissais pas RREGISTER ! vais essayer ça, c'est prometteur Après tant que j'ai 10 étoiles siril marche du tonnerre, j'ai aucun problème. Mais même si IRIS est génial, il a quand même quelques points faibles face à siril : - la vitesse, et c'est important quand on fait 40.000 images en une nuit. ( je pense que siril va au moins 10 fois plus vite ) - le fait qu'avec siril on puisse modifier les paramètres de détection d'étoiles afin d'en récupérer de plus faibles. Pas sûr qu'IRIS soit capable de détecter les 6 étoiles que j'arrive à détecter avec Siril sur mes brutes de m64. - le fait que quand iris plante, tout s'arrête. Quand siril n'arrive pas à aligner une image en multipoint, parce qu'elle est moins bonne que les autres et qu'il ne trouve pas assez d'étoiles par exemple, ben l'image est automatiquement ignorée et supprimée de la liste en sortie. C'est comme ça que je m'en suis sorti sur mon image du héron ; j'avais 12 étoiles sur les meilleures brutes et siril a pu m'en aligner 60%, les autres n'ont pas participé au stack final. Quand je fais un alignement global avec iris et qu'il plante sur une image, je dois manuellement valider la boite de dialogue qui m'indique le plantage, et au bout de 6 plantages il s'arrête complètement... autant dire qu'avec le héron je serais arrivé à 6 plantages bien avant les 12.000 images que j'ai faites Oui bien sûr. Le setup est compatible, j'ai de la marge, mais j'ai peur que ça devienne une usine à gaz oui, j'imagine bien, l'asi120 a un champ encore plus petit. Essaye la dérotation avec as3, l'option est dans "advanced features" ou un truc comme ça Tu peux aussi charger un dark pour prétraiter ton image du même coup. Romain
  14. Abell 39 au CT16

    Très sympa bravo ! Marrant, ya saturne qui se planque à gauche Romain
  15. Un mini quartet du Lion

    Très très joli bravo !
  16. Abell 2256 au CTA320+ASI2600mc

    ouh là ! on "sent" que c'est loin tout ça ! c'est superbe !!
  17. Fwhm et rapport f/d

    oui c'est ça qui m'inquiète Je ferai ça pendant la prochaine pl ! là je préfère tenter m64 Romain
  18. Fwhm et rapport f/d

    La fwhm de l'image de diffraction idéale d'un 200mm est de 0.6" dans le vert, un peu plus dans le rouge. Donc à moins de changer les lois de l'optique, aucun moyen de faire mieux que ça avec mon filtre r610 et un 200mm mais j'essayerai quand même comme tu dis, ce sera toujours instructif. Oui mais ce que ta courbe ne montre pas, c'est que bien que le rapport de strehl diminue avec le diamètre, la résolution augmente ( au moins au début ) si on suppose le seeing constant. Un télescope de 400mm avec un rapport de strehl de 0.2 aura une meilleure résolution angulaire qu'une lunette de 60 à 0.5. Si je cite une thèse de 2003 ( Tubbs ) voilà ce que ça dit : "If the best 1% of exposures are selected, Hecquet & Coupinot (1985) showed that the Strehl resolution achieved is greatest for apertures with diameters between 4r0 and 7r0. The Strehl resolution decreases relatively quickly for apertures larger than 7r0" Bon malheureusement je n'ai pas trouvé accès pour la thèse originale ( en français en plus, dommage ) Mais j'avais une autre référence aussi qui tendait vers ce chiffre "optimal" à 7r0, mesures à l'appui. Je ne retrouve plus. Donc pour résumer, ça signifie qu'avec un seeing de 2" dans le vert, on obtiendra la meilleure résolution possible en lucky imaging avec un scope de 420mm. ( 60mm x 7 ) Si on met plus ou moins, ce sera moins bon. Après en pratique, en cp on manque toujours de lumière donc le diamètre plus gros gardera son avantage quand même. ça rejoint un peu le point de @Nathanael et son diaphragme... peut être qu'en pose longue ce rapport d/r0 optimal n'est pas le même ? Edit : à la réflexion je ne suis pas sûr que le passage cité corresponde exactement à ce que j'avance... ? Bref je continue à chercher. Romain
  19. Fwhm et rapport f/d

    Je ferai, pendant la prochaine pl si j'ai du ciel je ferai aussi. En revanche, je suppose que l'idéal est en pose longue et sans sélection ? Parce que avec mon protocole décrit plus haut je descend sous 0.6" de fwhm donc impossible qu'un T200 fasse mieux Ça rejoint peut-être ce que tu veux dire, mais j'avais lu des études pour déterminer le diamètre idéal pour du lucky imaging en fonction du seeing ( ou du paramètre r0 ce qui revient au même ) rappel : le r0 est la dimension correspondant à l'instrument qui donnerait une image de diffraction de la taille du seeing. Donc par exemple, avec un seeing de 2" dans le vert, le r0 est de 60mm car le pouvoir séparateur d'un instrument de 60mm est 2". Et le résultat était que le rapport ( diamètre instrumental ) / r0 idéal pour faire du lucky imaging était autour de 7. Donc, par un seeing de 2" encore une fois, en faisant du lucky imaging un instrument de 420mm de diamètre est idéal. Après là on parle de "lucky imaging" comme l'entendent les pros, c'est à dire à 200 fps. Pas à 2 fps Si vous voulez en savoir plus, pour les anglophones je conseille l'excellent papier "Lucky imaging : beyond binary stars" par Tim Staley ; ce dont je parle est mentionné page 27 et renvoie vers un autre papier antérieur ( que j'ai lu aussi ) Bon, 160 pages d'expériences et de protocoles pour du lucky imaging... faut s'accrocher mais c'est hyper intéressant ; je l'ai lu plusieurs fois et à chaque fois j'en comprends davantage. Romain
  20. Messier 98

    ah oui splendide encore une fois Bravo ! Romain
  21. Vraiment superbes toutes ces images beau piqué et cibles intéressantes ! Romain
  22. Salut finalement fausse alerte, le backfocus constructeur est le bon. c'est moi qui me suis planté dans le calcul, je n'avais pas le chiffre correct du tirage de la caméra. Tu peux retrouver mon test ici, ça reste instructif : ( page 7, 6ème post ) Du coup vais éditer mon premier post en conséquence pour ne pas mettre des gens sur des fausses pistes.
  23. Bonsoir à tous C'est à la fois un projet mûri depuis plusieurs années qui se concrétise, et un rêve de gosse qui se réalise ; je vous présente mon tout nouveau LUcky-imaging DObson, alias LUDO Donc laissez moi tout d'abord vous présenter ce magnifique instrument et le concept qui se cache derrière Je suis mordu d'astro depuis très très longtemps, mais parmi toutes les possibilités de ce loisir formidable, jamais un domaine ne m'a autant fasciné que le "lucky imaging" en ciel profond. J'entrevois par cette technique d'imagerie à la fois un potentiel encore sous-exploité d'obtenir des images fantastiques, mais également un moyen pratique de s'affranchir de certaines contraintes. J'ai commencé dans ce domaine avec un T150/750 qui m'a donné entière satisfaction et plus encore, mais rapidement j'ai eu envie de pousser plus loin, beaucoup plus loin. La question se pose alors : Quel est l'instrument le plus adapté à cette pratique ? Petit rappel, le lucky imaging consiste à réaliser des photos en pose courte ( de quelques secondes au plus long, à beaucoup moins si possible ) afin de s'affranchir en partie de la turbulence atmosphérique en sélectionnant les meilleures images avant de les empiler. Pour du lucky imaging, il faut poser court. Pour poser court, il faut beaucoup de lumière. Pour de la lumière il faut du diamètre. Le plus possible. Pour du lucky imaging, nul besoin d'une monture équatoriale de compétition ; il suffit d'un suivi correct en alt-az puisque la rotation de champ ne pose pas de problème avec des temps d'exposition rapides et un alignement des images correct. Pour du lucky imaging, il est appréciable d'avoir un instrument transportable afin de profiter d'emplacements ou la turbulence atmosphérique est plus clémente. Pour du lucky imaging, il faut un instrument à l'optique et la mécanique de grande qualité afin de pouvoir obtenir le plus fin détail possible. J'ai un temps lorgné sur des diamètres intermédiaires... 250mm ? 300mm ? Mais finalement pourquoi ne pas viser plus haut ? Le concept est solide, et je me connais assez pour savoir que cette passion ne s'évanouira pas du jour au lendemain. Donc changement de plan et de catégorie : ce sera l'instrument d'une vie. Rapidement je me tourne vers Frédéric Géa ( Stellarzac Instruments ) pour la structure et conception générale, et vers Térence Pelletier ( Bigowlbinoscope ) pour les optiques. Après de longues heures passées au téléphone avec Fred pour réinventer le télescope parfait les caractéristiques finales de l'instrument sont établies : - Diamètre 560mm - Focale 2240mm - F/D=4 - Miroir primaire en quartz, épaisseur 38mm en ménisque sur barillet astatique 18 points - Miroir secondaire de 140mm - Obstruction 25% - Champ de pleine lumière 30mm - Motorisation azimutale, Stellarcat + Nexus-DSC - Porte oculaire motorisé TCF-LEO Tout ceci en fait un instrument extrêmement adaptable à mes besoins actuels et futurs. Il est évidemment compatible avec mon matériel d'acquisition actuel, à savoir les correcteurs de champ GPU x1, ASA x0.73, et la barlow correctrice APM x2.7, ainsi que les caméras QHY290M et QHY462C J'ai ainsi un échantillonnage de 0.36"/pixel avec le réducteur ASA, 0.27"/pixel avec le correcteur GPU, et 0.10"/pixel à la barlow. Avec mes caméras, le champ est assez étroit ; cependant, mon but avoué étant la haute résolution, j'avoue que ça ne me préoccupe pas plus que ça, même si cela amène quelques contraintes supplémentaires. Mais la sortie du foyer est confortable, et le tube est conçu pour pouvoir supporter un âne mort à l'oculaire donc j'ai de quoi voir venir si je veux faire évoluer le setup. Caméra plus large, dérotateur de champ, et plein d'autres joyeusetés qui me trottent évidemment dans la tête, mais pour l'heure, on va déjà essayer de pousser la bête avec ce que j'ai Question encombrement et déplacement, le tube rentre sans problème dans une voiture à coffre haut ( type scénic ) ; le principal souci pour le moment étant que je n'ai pas de voiture Donc ce tube restera un certain temps utilisé sur ma terrasse de petite ville, à moins de 100m d'altitude, avec une pollution lumineuse certaine mais au seeing parfois bon. Question orientation, ma terrasse me donne accès à toutes les cibles au nord jusqu'à une déclinaison de +20° environ. ça peu paraître "dommage" de ne pas avoir tout le ciel, mais j'estime avoir de quoi faire dans cette zone du ciel sans m'ennuyer pour quelques années au moins de toutes façons. Qui plus est, dans l'esprit de "lutte contre la turbu", on aime bien avoir les objets le plus proche possible du zénith ; donc les objets situés plus bas ne montent jamais très haut dans tous les cas. Et pour le planétaire, ce ne sera pas non plus pour tout de suite. Mais ce n'est pas mon domaine de prédilection de toute manière. Le télescope est arrivé chez moi il y a quelques jours, et murphy a été plus que clément puisque j'ai pu entamer un marathon avec neuf nuits complètes d'affillée ! C'est un vrai bonnheur à utiliser ! Le télescope est toujours hyper stable et respire le solide, soit tout le contraire des instruments que j'ai pu avoir auparavant Avec un peu de pratique niveau montage, si à 20h le tube est au chaud à l'intérieur et que je décide de sortir imager, à 21h je peux lancer les poses avec un tube collimaté et une motorisation opérationnelle ; et quand c'est fini, tout est plié en 15 minutes. Un régal Evidemment, un tube comme ça ne s'apprivoise pas non plus du jour au lendemain ; la période de pleine lune a été propice aux différents tests, réglages, et erreurs de débutant inévitables... avec en prime quelques tuiles, du genre une soudure qui lâche dans le boîtier du Nexus qu'il a fallu réparer, ou le viseur point rouge acheté pour l'occasion qui décide de ne plus fonctionner du tout après deux utilisations. Le pointage "à l'oeil" au T560, c'est une epérience enrichissante je ne dis pas... mais là il va vraiment falloir que je me retrouve un chercheur Mais malgré tout, les images que je tirais durant cette première semaine n'étaient pas à la hauteur de ce que j'attendais vraiment. Des images certes "pas mal", un signal monstrueux comparativement au temps passé par cible , surtout en considérant la pleine lune mais question résolution, c'était entre mauvais et moyen. Pourtant, ni l'instrument ni la turbulence n'étaient en cause : en ajoutant la barlow, j'ai obtenu une résolution impressionnante sur le centre de m13 entre autres. Alors quoi ? que reste-t-il dans la chaine optique ? Le correcteur de champ évidemment ! Je ferai certainement un post dédié pour expliquer la chose en détail, mais après un peu de recherche, ( je découvre que la distance correcteur/capteur recommandée par les fabricants pourrait être trop faible pour mon usage. ) EDIT du 08/05 : La distance préconisée était finalement la bonne, mais le calcul de la distance sur mon montage était faux. Du coup mon correcteur était bien trop près du capteur quand même. Le ciel se dégage après plusieurs jours de temps couvert, et je peux vérifier mon hypothèse le soir même. Le résultat est immédiat, l'amélioration crève les yeux Bien que j'aie passé quasiment toute la nuit à déterminer les positions optimales pour mes différents correcteurs, j'ai tout de même gardé un peu de temps pour une véritable "première lumière" en fin de nuit. La lune se levait, et j'ai un peu galéré au traitement car je manque d'étoiles dans le champ pour aligner ; tout ceci est encore très perfectible sur beaucoup de points. Mais ça reste néanmoins un bon aperçu des possibilités de ce scope, et la première d'une longue série j'espère Voici donc le héron, couple formé par les galaxies NGC5394 et NGC5395, sur fond de pétouilles T560 à F2.9, QHY290M, 4214x500ms soit 35 mn retenues sur 1h30 de prise de vue totale. Image à 120% de la taille d'acquisition. La FWHM avoisine 1.3" au centre de l'image après empilement. Vive l'astro, et a très bientôt Romain
  24. Fwhm et rapport f/d

    Salut ici Bon je reviens avec des mesures effectuées sur le ciel samedi dernier... qui montrent en fait que le backfocus indiqué par les constructeurs est le bon c'est moi qui étais dans le faux, sur mes images ratées des jours précédents le backfocus était mauvais. Pourtant je m'y étais repris à plusieurs fois pour vérifier la distance, mais je n'avais pas le chiffre correct du tirage de la caméra, ce qui n'aide pas... Néanmoins je vais partager mon test quand même car ça reste instructif je trouve. @Nathanael j'espère que ça ne te dérange pas que je poste ici, mais comme tous les intervenants sont là et que ça rejoint quand même pas mal ton sujet, je me dis que c'est le plus simple. Si ça t'ennuie, dis le moi, je supprime et je fais un post dédié. Résumé : je cherche à mesurer si une variation du backfocus de mes correcteurs de champ empâte ou améliore l'image. Je m'intéresse ici uniquement piqué au centre du champ, donc pas aux aberrations que l'on cherche à corriger en général avec un correcteur de champ. ( coma et courbure ) mais plutôt à l'aberration de sphéricité qu'une telle épaisseur de verre supplémentaire dans la chaine optique est susceptible d'ajouter. Protocole : je réalise des films de l'étoile polaire en pose très courte ( moins de 1ms ) avec un filtre R610, puis je sélectionne les 10% meilleures images, les aligne et les empile afin d'obtenir une image aussi dénuée de turbulence atmosphérique que possible. L'avantage de l'étoile polaire étant qu'elle reste à la même hauteur, donc la turbulence ne variera pas dans le temps à cause de ça. Evidemment, d'autres facteurs peuvent faire varier la turbulence dans le temps, mais je n'ai pas trouvé mieux pour comparer Je fais des films d'environ 1000 images en décalant le backfocus du correcteur de champ de 5mm entre chaque film et en refaisant la mise au point du mieux possible évidemment. Je fais ça avec le correcteur GPU x1 et avec le correcteur ASA x0.73 Voilà le résultat de la mesure de la FWHM réalisée avec SIRIL, par un processus automatique ( pas de sélection manuelle avant le calcul de la fwhm car j'ai remarqué d'expérience que cela influe sur le résultat ) La FWHM est exprimée en pixels, mesurée après un alignement en drizzle x2 puis empilement par somme ( il faut donc diviser le nombre par 2 pour obtenir la valeur réelle en pixels "d'origine" ) ; le premier chiffre est la fwhm mesurée sur la plus grand diamètre de l'ellipse formée par l'image de l'étoile, et le second chiffre sur le plus petit diamètre. Donc pour le correcteur GPU, j'ai : 49mm : 6.82 / 6.25 ( valeur peu sûre car en passant à 54mm, j'ai constaté une amélioration du piqué mais également que ma collim n'était pas parfaite et j'ai donc recollimaté légèrement après cette prise ) 54mm : 4.12 / 4.07 59mm : 4.36 / 4.34 64mm : 5.69 / 5.45 et pour le ASA, j'ai : 49mm : 6.55 / 6.39 54mm : 4.45 / 4.38 59mm : 3.59 / 3.36 64mm : 4.44 / 4.42 Les backfocus "constructeur" recommandés pour mon setup sont environ de 54.5mm pour le GPU et de 66mm pour le ASA ; cependant la lentille de ce dernier étant enfoncée de 7mm environ dans le filetage, je dirais qu'il me faut une longueur de tube "réelle" d'environ 59mm. En observant les chiffres, on voit donc bien que le piqué au centre de l'image est maximal pour les valeurs de backfocus annoncées ; le piqué semble admettre un minimum quelque part entre 54 et 59mm pour le GPU ( plus proche de 54mm ), et quelque part autour de 59mm pour le ASA Il serait intéressant que je retente la chose en déplaçant de 1mm à chaque fois plutôt que 5mm ; j'avoue que je ne m'attendais pas à obtenir un résultat aussi facilement lisible. Cependant ce sont des mesures qui prennent du temps donc je crois que je vais m'abstenir puisque finalement les chiffres annoncés et mesurés semblent correspondre. On remarque aussi que j'obtiens une fwhm de 1.75 au minimum avec le correcteur ASA... pas mal Mais donc conclusion principale : respectez les chiffres donnés par les constructeurs, ça semble bien fonctionner Romain