Fourmi103

Actualités de Curiosity - 2013

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Encore merci Daniel, nous ne te remercierons jamais assez pour cette incroyable balade ! 9_9

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Il y a 4 heures, vaufrègesI3 a dit :

La finesse et la beauté des rides de sable martien sont toujours saisissantes

 

Et ces roches façon peau de crocodile le sont tout autant. Elles ont été sculptées par le vent dominant qui attaque leurs strates presque parallèlement à leur planéité j'imagine. Du coup, les roches voisines orientées différemment paraissent presque grossières. Comme un brin de faveur dans une contrée chaotique.

 

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il y a 21 minutes, Adlucem a dit :
Il y a 5 heures, vaufrègesI3 a dit :

La finesse et la beauté des rides de sable martien sont toujours saisissantes

 

Et ces roches façon peau de crocodile le sont tout autant

 

Dans la nouvelle mise à jour Nasa/JPL postée le 16 avril, la géologue Michelle Minitti en parle avec enthousiasme ! :) :

 

Je cite Michelle Minitti, géologue planétaire (c'est moi qui surligne) :

"Mais la véritable révélation de la journée a été la cible "Sawblade". Sawblade fait partie des blocs visibles en haut de l'image ci-dessus - [j'en ai produit une autre ci-dessous] - dont la texture a été décrite par les membres de l'équipe avec des termes tels que "ondulé", "traces de pneus" et "écailles de dragon". Nous avons vu beaucoup de roches stratifiées au cours des 12 dernières années sur Mars, mais celles-ci se distinguent vraiment par le motif vertigineux qu'elles tracent à la surface des roches. ChemCam vérifiera la chimie et la texture de Sawblade et Mastcam acquerra une mosaïque de l'ensemble des blocs afin que nous puissions observer de plus près ces nouvelles merveilles sauvages."

FIN DE CITATION 

 

Agrandissement de l'image de ces blocs de roches stratifiées extraordinaires - cliquer sur l'image :

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Modifié par vaufrègesI3
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Hier soir 17 avril est intervenue une importante mise à jour sur les sites Web NASA de Curiosity et de Perseverance. Celle-ci a modifié assez profondément leur architecture visuelle.

Plus dérangeant, on ne retrouve plus les sites Web Nasa des cartes de parcours des rovers Curiosity et Perseverance !o.O

Même Olivier de Goursac s’en est inquiété sur UMSF..

Espérons que ce n’est que provisoire et simplement en cours de "restructuration", sinon il va être compliqué de continuer à suivre ces missions..

 

En tout cas j’ai été bien inspiré de copier la carte du déplacement de Curiosity du 17 avril juste avant sa "disparition". Environ 19 mètres, toujours en longeant le canal et la crête dont il s’est un peu éloigné.

Les roches sont tellement étonnantes que la Nasa a titré sa dernière mise à jour ainsi : "What is That??"  (Qu’est-ce que c’est ??).

 

POSITION AU 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) :

 

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POSITION RELATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL :

 

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HAZCAM AVANT – 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) :

 

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NAVCAM - 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) :

 

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Vers l'arrière et le Nord - au bout de la vallée à gauche "Chenapau" qui cache en partie "Deepdale" et à droite "Oronico".

À droite de l'image et plus proches, les contreforts de "Kukenan". 

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Vue arrière vers le canal et la crête

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Vers l'Ouest - "Texoli" à gauche, "Wilkerson" à droite et le canal et la crête en avant plan

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Et puis ces blocs rocheux surprenants aux motifs de surface "vertigineux" (dixit les géologues) et qui actuellement font l'objet de multiples investigations. 

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PANO NAVCAM  - 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) – Jan van Driel :

 

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Je cite Michelle Minitti, géologue planétaire :

"Lors de la plupart des sols de planification, l'équipe scientifique fait de son mieux pour équilibrer la collecte de nouvelles observations "typiques" et "inhabituelles". La ligne de démarcation entre les deux est subjective, mais elle s'appuie sur les observations collectives du rover en matière d'imagerie et de chimie au fil des semaines, des mois, voire des années. Nous voulons des observations "typiques" pour nous assurer que nous capturons le type de lithologie dominant et que nous en gardons une trace systématique. Nous voulons des observations "inhabituelles" parce qu'elles peuvent indiquer un changement dans le type de roche ou dans la chimie qui révèle un nouveau processus ou régime géologique sur le mont Sharp"

FIN DE CITATION

 

MOSAÏQUES MASTCAM - Neville Thompson :

 

SOL 4152 - 11 AVRIL 2024 :

Vers l'Ouest et la crête - le canal au premier plan puis la crête et la butte "Wilkerson" à droite

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https://www.gigapan.com/gigapans/234590

 

SOLS 4152-4154 - 11 et 13 AVRIL 2024 :

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http://www.gigapan.com/gigapans/234598

 

SOL 4154 - 13 AVRIL 2024 :

Superbe vue de la crête et de ses roches sombres

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http://www.gigapan.com/gigapans/234609

 

 

CHEMCAM RMI - 16 AVRIL 2024 - Neville Thompson :

 

Vue rapprochée des roches sombres sur la crête

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http://www.gigapan.com/gigapans/234612

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Gros plans sur les roches dont la texture a été décrite par les membres de l'équipe en ces termes : "écailles de dragon" ... "traces de pneus-_-

On va dire que les "traces de pneus"... ça manque un peu d'exotisme.. on va l'évacuer :| :). Mais peu importe...

 

Il semble clair que l'érosion éolienne a œuvré ici à "produire" cette texture, ce qui l'est moins c'est de comprendre comment elle a réussi à aligner ce genre "d'écailles" de façon si harmonieuse sur chacune des fines strates de ces roches. Nul doute que les processus physico-chimiques subis par ces roches sédimentaires au cours de leur diagénèse ont pu aussi, en bonne part, favoriser l'obtention d'un résultat aussi surprenant.  

 

MASTCAM - 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) :

 

 "What is That??-_-

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En couleur :

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Dans la même zone explorée actuellement, Curiosity a rencontré un autre type plus commun de roches sédimentaires, mais dont la finesse des stratifications est remarquable.

Ce qui est difficile à intégrer dans nos esprits de "terriens", c'est que lorsque nous explorons la surface de Mars (non renouvelée par une tectonique) nous parcourons des roches qui se sont formées il y a des milliards d'années et dont beaucoup sont exposées à la surface depuis au moins des dizaines ou des centaines de millions d'années. Il n'y a aucun moyen de ressentir de manière innée l'incroyable ancienneté de ces formations rocheuses tant l'esprit humain à son échelle ne mesure pas facilement les vastes éons de temps qui nous séparent des lieux que nous explorons.

 

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Vraiment intriguant !

 

Une très fine lamination finement feuilleté ! On a déjà rencontré ça plus bas sur le plancher du cratère -- ce type de dépôt de type éolien. Ça me fait pensé à une zone semi humide de type étang sur le bord d'un lac aux eaux semi stagnante dans un environnement plus sec. 

 

La baisse du lac dans le cratère semble avoir persisté plus longtemps que prévus, et après différentes périodes d'inondation et de débâcle sont venue plus tard brasser le tout à partir d'un niveau déjà très bas !!!! 

 

C'est ce que se dit toujours la grenouille dans une barboteuse. Ne bouge surtout pas !!!!! 

 

Je barbote peut-être un peut trop en eau peut profonde !!!!!

 

Modifié par glevesque
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Curiosity continue de progresser vers le Sud en longeant le canal de sable et la crête "Gediz Vallis" qui le surplombe. Il examine et analyse le substrat rocheux brisé dans son espace de travail et continue d’acquérir des images du dépôt de débris rocheux au sommet de la crête.

Deux nouvelles étapes : environ 14 mètres le 18 avril (sol 4159) et 12 mètres le 21 avril (sol 4162)

 

Avec un plan d’activités de trois sols comportant des observations prévues pour étudier de multiples cibles rocheuses avec des textures ondulées intéressantes qui "parlent", des roches flottantes aux tons sombres, et la crête. Avec deux cibles scientifiques de contact, de nombreuses observations à distance ciblées et non ciblées, et un trajet prévu, Curiosity a un plan d’activités bien rempli.

 

POSITION AU 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) :

 

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POSITION RELATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL :

 

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HAZCAM AVANT – 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) :

 

Devant le rover un gros bloc avec des ondulations en surface

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NAVCAM - 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) :

 

Noter l'omniprésence des roches à textures ondulées

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MASTCAM - 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) :

 

Ondulations en surface du gros bloc face au rover - avec présence d'une roche flottante sombre

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Roches flottantes sombres isolées (au milieu des roches natives issues de la roche mère locale)

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En décembre 2022 Curiosity avait repéré des rides de courant d'eau sur les contreforts du mont Sharp dans la  "Marker Band Valley", là où on ne les attendait pas vraiment… Voir image ci-dessous :

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L'équipe de Curiosity avait donc été surprise de découvrir la preuve la plus claire de la formation d'anciennes ondulations d'eau dans les lacs. Il y a des milliards d'années, les vagues à la surface d'un lac peu profond remuaient les sédiments au fond du lac, créant au fil du temps des textures ondulées laissées dans la roche.

"C'est la meilleure preuve d'eau et de vagues que nous ayons vue au cours de toute la mission", avait déclaré Ashwin Vasavada

chef de projet, scientifique de la mission. "Nous avons parcouru plus bas de multiples dépôts lacustres et n'avons jamais vu de telles preuves – et maintenant nous les avons trouvées dans un endroit que nous pensions être sec."

 

HAZCAM AVANT – 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) :

 

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NAVCAM - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) :

 

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PANO NAVCAM  - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) – Jan van Driel :

 

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MASTCAM - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162)  :

 

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PANO MASTCAM – 20 AVRIL 2024 (SOL 4161) – Neville Thompson :

La crête supérieure "Gediz Vallis" semble constituée de débris issus de couches supérieure du mont Sharp. Il est probable qu’ils aient été emportés lors d’un glissement de terrain. Selon  Ashwin Vasavada  - je le cite Parce que le tas de débris qui en résulte se trouve au-dessus de toutes les autres couches de la vallée, c’est clairement l’un des éléments les plus récents du mont Sharp”.

Ci-dessous image de l'extrémité Sud de la crête dont le sommet est constellé de roches flottantes sombres (que l'on retrouve plus clairsemées mais bien présentes dans l'ensemble de la vallée - voir images MasCam ci-dessus) :

 

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https://www.gigapan.com/gigapans/234637

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Il y a 11 heures, vaufrègesI3 a dit :

La roche atypique en gros plan - avec ses alvéoles on jurerait qu'elle a séjourné (longtemps) sous l'eau

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Météorite ?

 

 

 

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Il y a 3 heures, Adlucem a dit :

Météorite ?

 

Possible.. Mais à première vue les images rapprochées MastCam ne semblent pas accréditer cette hypothèse

 

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Il me semble qu'on n'en retrouve pas vraiment toutes les caractéristiques, mais s'il s'agit d'une météorite la noria de géologues de l'équipe ne manquera pas de nous le dire (puisqu'ils semblent s'intéresser à la bête)..

Mais elle est vraiment insolite ici cette roche.. elle ne ressemble pas du tout à une roche sédimentaire, ni à aucune autre dans le coin, à vérifier donc.

 

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Modifié par vaufrègesI3
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Pourquoi le méthane s’infiltre-t-il sur Mars ? Les scientifiques de la NASA ont de nouvelles idées

22/04/2024

 

https://science.nasa.gov/solar-system/planets/mars/why-is-methane-seeping-on-mars-nasa-scientists-have-new-ideas/

 

EXTRAIT :

La révélation la plus surprenante du rover martien Curiosity de la NASA – que du méthane s’infiltre de la surface du cratère Gale – a fait que les scientifiques se grattent la tête.

 

Les êtres vivants produisent la majeure partie du méthane sur Terre. Mais les scientifiques n’ont pas trouvé de signes convaincants de vie actuelle ou ancienne sur Mars, et ne s’attendaient donc pas à y trouver du méthane. Pourtant, le laboratoire de chimie portable à bord de Curiosity, connu sous le nom de SAM, ou Sample Analysis at Mars, a continuellement reniflé des traces de gaz près de la surface du cratère Gale, le seul endroit à la surface de Mars où du méthane a été détecté jusqu’à présent. Les scientifiques supposent que sa source probable est constituée de mécanismes géologiques qui impliquent de l’eau et des roches profondément enfouies sous terre.

 

Si c’était toute l’histoire, les choses seraient faciles. Cependant, SAM a découvert que le méthane se comporte de manière inattendue dans le cratère Gale. Il apparaît la nuit et disparaît le jour. Il fluctue selon les saisons, et atteint parfois des niveaux 40 fois plus élevés que d’habitude. Étonnamment, le méthane ne s’accumule pas non plus dans l’atmosphère : l’orbiteur ExoMars Trace Gas Orbiter de l’ESA (l’Agence spatiale européenne), envoyé sur Mars spécifiquement pour étudier le gaz dans l’atmosphère, n’a détecté aucun méthane.

 

Pourquoi certains instruments scientifiques détectent-ils le méthane sur la planète rouge alors que d’autres ne le détectent pas ?

« C’est une histoire avec beaucoup de rebondissements », a déclaré Ashwin Vasavada, scientifique du projet Curiosity au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, qui dirige la mission de Curiosity.

 

Le méthane occupe les scientifiques de Mars avec des travaux de laboratoire et des projets de modélisation informatique qui visent à expliquer pourquoi le gaz se comporte étrangement et n’est détecté que dans le cratère Gale. Un groupe de recherche de la NASA a récemment partagé une proposition intéressante.

 

Dans un article publié en mars dans le Journal of Geophysical Research : Planets, le groupe a suggéré que le méthane – quelle que soit la façon dont il est produit – pourrait être confiné sous du sel solidifié qui pourrait se former dans le régolithe martien, qui est un « sol » fait de roche brisée et de poussière. Lorsque la température augmente pendant les saisons plus chaudes ou à des moments de la journée, affaiblissant le manteau de sel, le méthane pourrait s'échapper.

Dirigés par Alexander Pavlov, planétologue au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland, les chercheurs suggèrent que le gaz peut également éclater par bouffées lorsque les joints se fissurent sous la pression, par exemple, d’un rover de la taille d’un petit SUV qui roule dessus. L’hypothèse de l’équipe peut aider à expliquer pourquoi le méthane n’est détecté que dans le cratère Gale, a déclaré Pavlov, étant donné que c’est l’un des deux endroits sur Mars où un robot se déplace et fore la surface. (L’autre est le cratère Jezero, où travaille le rover Perseverance de la NASA, bien que ce rover n’ait pas d’instrument de détection du méthane.)

Modifié par vaufrègesI3
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Fascinant tout cela ! 

Moins sérieusement... Je n'imaginais pas que le méthane provoqué des déroutés du cuir chevelu !

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Les scientifiques de la NASA se préparent aux tempêtes solaires sur Mars

29/04/2024

 

https://www.nasa.gov/solar-system/planets/mars/nasa-scientists-gear-up-for-solar-storms-at-mars/

 

Cette éjection de masse coronale, capturée par l’Observatoire Solar Dynamics de la NASA, a éclaté sur le Soleil le 31 août 2012, voyageant à plus de 1448 km par seconde et envoyant des radiations dans l’espace. Le champ magnétique terrestre la protège des radiations produites par des événements solaires comme celui-ci, tandis que Mars n’a pas ce type de protection :

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Le Soleil sera à son apogée cette année, offrant une occasion rare d’étudier comment les tempêtes solaires et les radiations pourraient affecter les futurs astronautes sur la planète rouge.

Dans les mois à venir, deux des vaisseaux spatiaux martiens de la NASA auront une occasion sans précédent d’étudier comment les éruptions solaires – des explosions géantes à la surface du Soleil – pourraient affecter les robots et les futurs astronautes sur la planète rouge.

C’est parce que le Soleil entre dans une période de pic d’activité appelée maximum solaire, quelque chose qui se produit environ tous les 11 ans. Pendant le maximum solaire, le Soleil est particulièrement enclin à faire des crises de colère sous diverses formes – y compris des éruptions solaires et des éjections de masse coronale – qui lancent des radiations dans les profondeurs de l’espace. Lorsqu’une série de ces événements solaires éclate, on parle de tempête solaire.

Le champ magnétique terrestre protège en grande partie notre planète des effets de ces tempêtes. Mais Mars a perdu son champ magnétique global il y a longtemps, laissant la planète rouge plus vulnérable aux particules énergétiques du Soleil.

 

Quelle est l’intensité de l’activité solaire sur Mars ? Les chercheurs espèrent que le maximum solaire actuel leur donnera une chance de le découvrir. Avant d’y envoyer des humains, les agences spatiales doivent déterminer, entre autres détails, le type de radioprotection dont les astronautes auraient besoin.

 

Découvrez comment MAVEN de la NASA et le rover Curiosity de l’agence étudieront les éruptions solaires et le rayonnement sur Mars pendant le maximum solaire – une période où le Soleil est à son apogée. Crédit : NASA/JPL :

 

 

Pour les êtres humains et les biens à la surface de Mars, nous n'avons pas une idée précise de l'effet du rayonnement pendant l'activité solaire", a déclaré Shannon Curry, du laboratoire de physique atmosphérique et spatiale de l'université du Colorado à Boulder. Curry est le chercheur principal de l'orbiteur MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN) de la NASA, qui est géré par le Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland. "En fait, j'aimerais beaucoup que Mars soit le théâtre d'un événement majeur cette année, un événement important que nous pourrions étudier pour mieux comprendre le rayonnement solaire avant que les astronautes ne se rendent sur Mars".

 

Mesurer les niveaux haut et bas

MAVEN observe les radiations, les particules solaires et bien d’autres choses encore depuis les hauteurs de Mars. La finesse de l’atmosphère de la planète peut affecter l’intensité des particules au moment où elles atteignent la surface, et c’est là qu’intervient le rover Curiosity de la NASA. Les données du détecteur d’évaluation des rayonnements de Curiosity, ou RAD, ont aidé les scientifiques à comprendre comment les radiations décomposent les molécules à base de carbone à la surface, un processus qui pourrait affecter la préservation des signes de vie microbienne ancienne. L’instrument a également donné à la NASA une idée de la quantité de protection contre les radiations à laquelle les astronautes peuvent s’attendre en utilisant des grottes, des tunnels de lave ou des falaises pour se protéger.

 

Curiosity-RAD.jpg.fbf5a968f0a6ab48ce549d1ef3cda6c2.jpg

 

Lorsqu’un événement solaire se produit, les scientifiques examinent à la fois la quantité de particules solaires et leur énergie.

"Vous pouvez avoir un million de particules de basse énergie ou 10 particules de très haute énergie", a déclaré le chercheur principal de RAD, Don Hassler du bureau de Boulder, Colorado, du Southwest Research Institute. "Alors que les instruments de MAVEN sont plus sensibles aux instruments de faible énergie, RAD est le seul instrument capable de voir ceux de haute énergie qui traversent l’atmosphère jusqu’à la surface, où se trouveraient les astronautes."

 

Lorsque MAVEN détecte une grande éruption solaire, l’équipe de l’orbiteur en informe l’équipe de Curiosity afin qu’elle puisse surveiller les changements dans les données de RAD. Les deux missions peuvent même assembler une série chronologique mesurant les changements à la demi-seconde près lorsque les particules arrivent dans l’atmosphère martienne, interagissent avec elle et finissent par frapper la surface.

La mission MAVEN dirige également un système d’alerte précoce qui permet aux autres équipes de la sonde spatiale martienne de savoir quand les niveaux de radiation commencent à augmenter. L’avertissement permet aux missions d’éteindre les instruments qui pourraient être vulnérables aux éruptions solaires, ce qui peut interférer avec l’électronique et les communications radio.

 

L'eau perdue

En plus d’aider à assurer la sécurité des astronautes et des engins spatiaux, l’étude du maximum solaire pourrait également permettre de comprendre pourquoi Mars est passée d’un monde chaud et humide semblable à la Terre il y a des milliards d’années au désert glacial qu’elle est aujourd’hui.

La planète se trouve à un point de son orbite où elle est la plus proche du Soleil, ce qui réchauffe l’atmosphère. Cela peut provoquer des tempêtes de poussière qui recouvrent la surface. Parfois, les tempêtes se confondent, devenant mondiales.

Bien qu’il reste peu d’eau sur Mars – principalement de la glace sous la surface et aux pôles – une partie circule encore sous forme de vapeur dans l’atmosphère. Les scientifiques se demandent si les tempêtes de poussière mondiales aident à éjecter cette vapeur d’eau, la soulevant au-dessus de la planète, où l’atmosphère est dépouillée lors des tempêtes solaires. Une théorie est que ce processus, répété suffisamment de fois au cours des éons, pourrait expliquer comment Mars est passée de lacs et de rivières à pratiquement pas d’eau aujourd’hui.

 

Si une tempête de poussière mondiale devait se produire en même temps qu’une tempête solaire, ce serait l’occasion de tester cette théorie. Les scientifiques sont particulièrement enthousiastes parce que ce maximum solaire particulier se produit au début de la saison la plus poussiéreuse sur Mars, mais ils savent aussi qu’une tempête de poussière mondiale est un événement rare.

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