Pierre-Marie

PO d'un Newton sur monture allemande

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Bonjour à tous ; je pose ma question. Si vous deviez construire un Newton sur une monture allemande ne disposant pas de colliers rotatifs, où placeriez-vous de façon définitive le porte-oculaire - pour une pratique exclusivement visuelle et sachant que toutes les régions du ciel sont accessibles – parallèlement à l’axe de déclinaison et du même côté que les contre-poids, du côté opposé aux contre-poids ou perpendiculairement à cet axe et, dans ce cas, de quel côté ? J'ajoute que j'ai en tête des instruments aux focales supérieures à 1500, 1800 mm donc impliquant parfois des positions mal commodes et l'usage fréquent d'un escabeau.

Merci pour vos réponses.

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Il y a 1 heure, Pierre-Marie a dit :

pour une pratique exclusivement visuelle

Ne pas pouvoir orienter un PO sur une monture équatoriale en visuel... je dirais que tu vas vite galérer, surtout avec l'usage d'un escabeau en plus.

Je ne m'y risquerais pas.

Ce serait un tube serrurier ?  Parce qu'avec un tube  plein il ne manque pas de solutions.

 

Edit :  Ah je viens de voir le cumulus après une petite recherche : http://www.astrosurf.com/topic/122391-le-409-dit-“cumulus”-sort-d’un-coma-long-de-15-ans/

Ce ne serait pas bien difficile de faire ou faire faire des anneaux qui, sans être des rotatifs de compétition, te permettraient quand même d'orienter le PO

Sur un  250 que j'avais modifié (anneaux d'origine orion optics) : http://www.reto.fr/modif/imagepages/image31.html

Sur celui que j'utilise actuellement :  http://www.reto.fr/modif/imagepages/image31.html

Juste de la feutrine sous les anneaux pour le glissement.

Modifié par den b

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@den b Merci pour ta réponse. Je sais que c'est mal commode, puisque j'ai toujours fait comme ça. Les colliers rotatifs dans des diamètres de plus de 300 et de 500 ne doivent être ni courants ni bon marché ni légers. Les faire en bois, je n'y tiens pas, mon matériel restant toujours dehors et sans abri et quand l'un des tubes fait 24 kg, l'autre en fait plutôt 55. Et puis, des colliers, quand les tubes ne sont ni parfaitement lisses ni réguliers de forme, impliquent des déformations et des efforts qui vont ruiner la collimation. Question d'âge ; quand j'ai fait mes tubes, l'usage était de les faire carrés. Mais j'avais posé ma question dans ce sens.

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Bonjour ,

 

J'ai eu un T300 /1200 ,je confirme que sans pouvoir déplacer le PO c'est très inconfortable . J'étais parfois en équilibre sur l'escabeau ...

Impossible d'observer dans ces conditions .

Résultat : vendu !

 

Ph

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salut,

bon gros tuyau de poelle !!!

ben, je dirais plutôt : t'observes tes objet favoris, et tu notes à quel moment çà commence à faire "chier" ...

tu te positionnes autour du télescope là ou tu penses que ce serait mieux. Tu marque l'endroit avec un de l'adhésif, histoire de ne pas pourrir le tube.

T u t'assures qu'au long de la nuit çà pourrais te convenir.

Ensuite, tu réalise un porte secondaire rotatif - c'est pas très compliquer à faire - et t'installes un second porte oculaire.

Si tu es précis, la collime bouge peu, et il ne te faut que quelques instants pour la refaire.

Plus simple que des gros collier bien rigide pour un T400.

 

Xavier

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Vu les particularités de mes monture splitring, j'ai réfléchi pas mal au fil du temps à la conception de porte secondaire ou même cage secondaire rotatifs mais je n'ai jamais eu le courage d'essayer.

Avec un secondaire marqué et parfaitement positionné sur l'axe optique et une collimation déportée pour pouvoir la faire l'oeil à l'oculaire, cela réduit la galère, mais reste encore loin de l'ergonomie que j’affectionne.

 

Il y a 2 heures, Pierre-Marie a dit :

Les faire en bois, je n'y tiens pas,

Je pensais plus à du gros plat d'alu et le cumulus a quand même l'air bien circulaire. 

Il est aussi possible de bricoler un serrage /desserrage rapide qui permet de bien libérer le tube lors de la rotation. Mettre alors un cercle supplémentaire fixe sur le tube pour  l’empêcher de glisser longitudinalement.

Exemple :

2820c.jpg.69aba8a262c46c527ebd0f164725e8ca.jpg

 

Modifié par den b

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Je vous remercie pour votre participation. Le meilleur compromis serait sans doute de placer le PO comme on le fait, le plus souvent, sur une monture à  fourche ou à berceau, soit parallèlement à l’axe de déclinaison, afin qu’il soit à l’horizontale quand on vise le méridien. Et le côté opposé aux contrepoids sera le plus dégagé.

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Bonjour Pierre-Marie.

 Permets moi de mettre les pieds dans le plat. Je te parle d’expérience de par l' usage régulier de newton altaz et équatoriaux.

 

Mon premier newton, jadis,  un 200 Pierre Bourge/Texerau. Fourche équatoriale donc, qui s'apparente au Splitring. Epoque d'indécision pour usage mixte photo visuel, le trip de l'instrument polyvalent tout ça... En photo la décence m'interdit de publier :P. En visuel, l'horreur. Le pointage, l'accès au chercheur et l'observation relèvent de l'acrobatie. Mais à l'époque la doxa interdisait de penser autrement un télescope amateur.

 

Mon deuxième newton, un dobson 400. La révolution. Déjà j'avais constaté que la photo enthousiasmait moins que le visuel. Un souci en moins. Adieu la polyvalence. Et en visuel quel bonheur. C’était l'instrument providentiel après dix années de galère. La table équatoriale a été le deuxième miracle permettant le suivi visuel, efficace au point d'aborder la photo planétaire facilement. Petit retour timide vers la photo... 

 

Mon troisième newton, un 300 pour lequel le virus de la polyvalence me contamine à nouveau. Il sera mixte, dobson/équatorial.

La construction est aisée et la structure "Serrurier" (demi en fait... donc pas Serrurier du tout xD, mais on se comprend ) permet un démontage et un transport facile permettant d'envisager l'utilisation nomade facilement. Le principe est simple. A la base, un dobson classique, suffisamment trapu pour avoir une rigidité convenable pour l'imagerie, suffisamment léger pour être embarqué sur une monture équatoriale EQ6 ou supérieur. Donc deux tourillons amovibles (les "haches"...) ou une queue d’aronde Losmandy amovible elle aussi. Au choix. Et ça marche B|.

 

Le pied en visuel, l'univers de l'imagerie accessible. Au choix selon l'humeur.

 

Le porte oculaire me diras tu? Positionné classiquement pour un dobson F/D4 de petite taille, c'est à dire à 45° par rapport à l'axe d'altitude, il se révèle épouvantable en imagerie pour des raisons d’équilibrage. La position idéale étant sur l'axe de déclinaison évitant ainsi tout porte à faux. Il me fallait donc améliorer le tube optique par un artifice. J'ai tout simplement fixé la cage secondaire sur un anneau qui me permet d'adopter les différentes configuration par simple rotation de celle ci.

 

006.JPG004%2520%25282%2529.JPG

 

Le joujou bien plié pour son transport.

 

20130831_200733_1.jpg20130831_200607.jpg

 

En piste :)

 

img1747resize.jpg&key=64937c126c22386f61

 

Mon message? Pourquoi continuer à se pourrir la vie en visuel avec des newtons sur monture équatoriale, alors que le concept altaz du dobson est validé depuis longtemps maintenant. Un SC, une lunette, OK. Mais un newton... faut arrêter.

 

En visuel, un newton amateur, c'est dobson. "Epi c'est tout" :P 

Modifié par Bernard Augier

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Vi. Monture altaz. Et pour 1/8ème du prix de la monture "altaz" de Bernard, on a un kit de motorisation complet stellarcat ou autre qui permet même de suivre l'objet observé.

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Seb t'es vache quand même. xD

 

La photo c'est juste pour illustrer le passage du mode Dobson au mode équatorial, que je déconseille absolument en visuel. La monture Dobson, sur la  photo c'est bien le petit cube rouge tout mimi, bien pratique et léger hein, on est d'accord? N'appelle pas altaz une AP 1200 quand même, c'est Roland Christen qui va rire!

 

J'insiste, si si, parce que ça traîne tout le temps dans les forums cette quadrature du cercle imposant une gymnastique impossible pour s'astreindre à observer en visuel avec un Newton en équatorial. Faut arrêter le massacre. Allez avec Sébastien répétez tous en cœur "Le Newton en visuel, c'est en monte Dobson altaz". L’équatorial c'est pour les Schmidt-Cassegrain, lunettes et consorts. Ou pour l'imagerie bien sur.

Modifié par Bernard Augier

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