Larbucen

Déconvolution avec Siril

Messages recommandés

Bonjour à tous,

 

Je suis encore en train de traiter mon image du Crabe (voir ma question précédente où Jeffbax que je remercie m'a donné la réponse). Je montrerai le produit fini dans le forum astrophoto quand je jugerai qu'elle le mérite.

 

J'utilise Siril qui est super efficace en alignement et empilement pour les poses courtes. Il permet également un pré-traitement assez convivial.

 

Dans mon process j'effectue les actions suivantes:

 

1- Recadrage de l'image.

2-Etalonnage des couleurs.

3-Etirement de l'histogramme.

4-Extraction du gradient.

5-Suppression du bruit vert.

6-Saturation des couleurs.

 

Et enfin, 7-Déconvolution. En y regardant de plus près, je m'aperçois que durant cette dernière étape, des ronds disgracieux apparaissent autour des étoiles. L'image est beaucoup plus nette, oui, mais ce défaut fait son apparition. En conséquence, j'ai peut-être à oublier cette étape sous Siril ou alors être plus doux sur les curseurs?

 

Si être plus doux suffit, à moi d'essayer d'autres réglages. Dans le cas présent, j'étais parti sur une itération à 15 et un sigma à 2,24. Est-ce la solution? Ou bien ai-je encore loupé une étape quelque part? Avec une déconvolution, il y a accentuation des détails. Alors comment protéger les étoiles pour éviter ces halos sombre?

 

Sinon, je zappe et j'effectue une accentuation avec photoshop après avoir protégé mes étoiles avec un masque d'étoiles? Mais là, j'avoue que j'atteins mes limites (c'est pourquoi j'aime bien Siril, il fait tout pour moi). Vous le savez, je ne suis pas un champion. Loin de là.

 

Je vous remercie de vous pencher avec moi sur mes problèmes. Mon image finale sera un peu la votre du coup.

 

Astronomicalement.

 

Simon-Pierre.

  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut, ton process est bon je pense.

 

Perso je n'étire l'histogramme qu'à la fin, surtout en non linéaire (courbes). Si c'est du linéaire (niveaux) ça va. Mais ce n'est pas forcément à suivre, chacun sa pate.

 

Pour la déconvolution il me semble que c'est un Lucy-Richardson sous SIRIL. Quand on force ça génère effectivement des ronds noirs autour des étoiles.

 

Perso je fais un truc doux en tatonnant avec Siril (genre 5 itérations coef 2). JE fignole sous photoshop avec le renforcement si besoin.

 

Mais surtout, quand je fais des accentuations, je traite les étoiles à part sous photoshop avec des calques.

 

Exemple : tu peux faire un RL léger sur une version (pour arrondir les étoiles) et un autre plus fort sur une 2e version (pour la nébuleuse). Ensuite tu composites les 2 sous photoshop en préservant tes étoiles avec un masque.

 

C'est un peu long mais bien plus esthétique.

 

JF

  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 01/03/2019 à 17:46, jeffbax a dit :

Perso je fais un truc doux en tatonnant avec Siril (genre 5 itérations coef 2). JE fignole sous photoshop avec le renforcement si besoin.

Merci, je vais essayer ça en premier, puis je passerai sur Photoshop pour faire une accentuation douce.

 

Sur le Crabe, c'est assez difficile de faire un calque étoiles au niveau de la nébuleuse. Le calque prend tout avec lui étoiles et nébuleuse. Il faut sélectionner les étoiles une à une.

 

Là aussi c'est long.

 

Merci pour ton aide.

Modifié par Larbucen

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 01/03/2019 à 13:46, jeffbax a dit :

(genre 5 itérations coef 2)

Salut,

 

Juste un petit mot pour signaler qu'avec une itération à 5 et un sigma à 2, les ronds disgracieux sont toujours là. Mais plus discret. Vaut-il mieux jouer sur le nombre d'itération ou bien baisser le sigma ?

 

Je continue mes essais.

 

Astronomicalement.

Modifié par Larbucen

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 03/03/2019 à 09:35, Larbucen a dit :

uste un petit moi pour signaler qu'avec une itération à 5 et un sigma à 2, les ronds disgracieux sont toujours là. Mais plus discret. Vaut-il mieux jouer sur le nombre d'itération ou bien baisser le sigma ?

je pencherais pour baisser le sigma, voir le faire 2x de suite...

  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci Stéphane. Oui finalement c’est ce que j’ai fait sur mon Crabe. 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites



  • Contenu similaire

    • Par xmeex
      Bonjour.
       
      Afin d'améliorer les temps de pose pour la photographie solaire, je cherche un filtre ND 3.8 type astrosolar pour mon C11.
      Baader ne produit plus d'astrosolar 3.8 au delà du format A4 pour cause de danger de ... procès au cas où un hurluberlu aurait l'idée de mettre son œil derrière un instrument filtré de la sorte en plein ouverture.
      Leur position se défend, mais si on veut faire de la photo HR du pauvre sur le soleil avec l'instrument qu'on a, le plein ouverture en ND 3.8 est quand même une bonne solution.
       
      L'un d'entrevous connaîtrait-il une alternative ?
       
      Merci beaucoup et bon ciel !
       
      Xavier
    • Par MEDION42
      Bonjour à tous,
      Un de mes amis aurais besoin de vos conseils en matière d’acquisition d’un APN.
      Il souhaite acheter un APN CANON (boitier + objectif(s)) (neuf ou reconditionné) pour faire de la photo classique terrestre pour le moment mais aussi de la photo astronomique du ciel profond avec un instrument à moyen terme.
      Il souhaiterait un appareil non refiltré dans un premier temps et le fera refiltrer ou défiltrer plus tard.
      Compte tenu de l’évolution rapide des APN, quel modèle recommanderiez-vous selon votre expérience sachant qu’il souhaiterait avoir un écran mobile et si possible le WIFI sur cet appareil au minimum ?
      Merci d’avance pour vos suggestions.
      Bon ciel.
      Patrick
    • Par Bigcrunch
      bonsoir ,

      cette image a été prise la même nuit que le triplet du Lion , en suivant,  mais ce coup ci sans la lune ,  
      toujours avec la FS60 et son correcteur et le Sigma FP refiltré.
      147 poses de 60 s à 1250iso 112 poses retenues Prétraitement et traitement sur PI 
      images présentées : full à 1850 px ; crop à 50%; crop à 100%

      bonne soirée 
       
      Olivier
       

       
       
    • Par exaxe17
      La lune est souvent présente lorsque le ciel se dégage.

      C’est un vieux dicton.
       
       
      Donc pour optimiser ces nuits j'ai fait quelques captures d’un objet brillant, l’amas globulaire M3, connu sous la désignation NGC 5272. Il est un des amas globulaires les plus brillants et les plus grands visibles depuis la Terre. Situé dans la constellation des Chiens de Chasse, M3 se trouve à une distance d'environ 33 900 années-lumière. Il est positionné dans la constellation des chiens de chasse. Cette localisation le rend relativement facile à trouver, en particulier pendant les mois de mars, avril et mai, qui sont les meilleurs moments pour l'observer depuis l'hémisphère nord.
      La taille réelle de M3 est impressionnante : il s'étend sur environ 180 années-lumière, ce qui correspond à un diamètre apparent de 18 minutes d'arc.
       
      Juste pour se rendre compte de la taille de l'objet, comparé à la lune (capture du jour même) :

       
      Avec une magnitude apparente de 6.2, M3 est à la limite de la visibilité à l'œil nu dans des conditions d'observation idéales, mais il apparaît pleinement défini dans un télescope de taille moyenne. L'âge estimé de M3 varie entre 8 et 11,4 milliards d'années, ce qui en fait un des plus anciens amas globulaires connus. Il contient environ un demi-million d'étoiles, dont la luminosité est environ 300 000 fois celle du Soleil. La région centrale de M3 mesure 1,1 minute d'arc de diamètre. La grande difficulté se trouve au niveau du traitement, surtout avec les poses courtes, sa luminosité est difficile à gérer, car l’AG doit ressortir tout en préservant le fond. Le traitement de l’image n’a pas été simple, mais j’espère avoir réussi à conserver la netteté caractéristique des étoiles grâce aux lucky imaging :

       
      J’ai utilisé mon télescope Newton de 300 mm d’ouverture F4 pour cette observation, en combinant les capteurs Imx 533 et Imx 585 de chez P.O. Plutôt que de simplement capturer les couleurs, j’ai choisi d’améliorer la netteté en utilisant un filtre IR610, ce qui a rendu le capteur monochrome (NB) plus approprié.
      les temps unitaires:
      camera PO Saturn (imx533)
      IR610: 1s x 6h, in 2 nights.
      UV: 4sx2h.
      camera PO Uranus (imx585)
      Color: 2sx3h
       
      Au fil de mes observations, j’ai exploré différentes longueurs d’onde, notamment l’IR850 et l’UV. C’est là que j’ai fait une remarque intéressante : une étoile au centre de l’amas brille bien plus intensément en UV que ses voisines, et même davantage qu’en IR850 ! Après quelques recherches, j’ai identifié cette étoile comme V154 ou la variable de Barnard(découverte par E.E. Barnard), une étoile pulsante (15jours de periodicité)de type W Virginis , c’est comme une céphéide :


       
       
      En parallèle, j’ai décidé de réaliser des séries d’images prolongées de l’amas globulaire M3 afin de mettre en évidence l’une de ses caractéristiques les plus fascinantes : les RR-Lyrae. M3 abrite environ 230 étoiles variables de ce type. Ces étoiles pulsantes présentent des variations périodiques de luminosité et servent d’indicateurs de distance dans l’Univers. Leurs périodes de pulsation, qui s’étendent de 0,2 à 1 jour, font de M3 un laboratoire naturel pour l’étude de ces étoiles variables. De plus, elles sont essentielles pour mesurer les distances cosmiques. En effet, plus la période de pulsation d’une étoile de type RR-Lyrae est longue, plus sa luminosité intrinsèque (magnitude absolue) est élevée. En mesurant la période de pulsation, nous pouvons déduire directement sa magnitude absolue grâce à la relation période-luminosité. Une fois cette magnitude absolue connue, nous pouvons estimer la distance de l’étoile en utilisant la formule du module de distance. Les périodicités de ces étoiles sont également utilisées pour évaluer la proportion d’étoiles binaires dans les amas et pour mieux comprendre la morphologie de la branche horizontale dans le diagramme HR des amas globulaires.
       
      Capture en IR610, 1sx3h

       
      l'animation suivante est particuliere , elle est faite avec la Uranus de chez PO (imx585) ,. je voulais faire ressortir Le changement de couleur des étoiles RR Lyrae qui est dû à leur pulsation. Pendant leur période de pulsation, l’enveloppe extérieure de ces étoiles gonfle et se refroidit, ce qui fait rougir leur couleur. Ensuite, l’enveloppe se rétracte et se réchauffe, ce qui fait bleuir leur couleur.
      C'est difficile d'affirmer à 100% si ce point est bien fait, les conditions etaient fluctuantes...

      la meme animation mais avec 2 images: depart et fin

       
      et pour finir tranquillement ce long post, un montage video qui regroupe les animations:
       
       
       
      Stephane
       
       
    • Par FrancoisGAP
      Malgré un temps capricieux, rien ne peut arrêter ma passion pour l’astronomie ! Ces derniers jours, j’ai bravé les nuages pour capturer la beauté céleste des amas globulaires et ouverts. Parmi mes cibles se trouvait le classique M13, mais laissez-moi vous dire que la précision de l’optique de mon télescope m’a étonné une fois de plus !
      Ne pas hésiter à plonger dans la full  

      Vous trouverez mon article en cliquant ici !!!
       

       
      Détail du matériel utilisé :
      TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
      Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4)
      EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
      ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
      ZWO EAF
      ZWO EFW 5 positions 2″
      Temps intégration total de 5,13h
      113x10s Gain=100 (-20°C)
      289x60s Gain=100 (-20°C)
      40 Darks Gain=100
      40 Darks Flat Gain=100
      40 Flats Gain=100
      Traitement PSD / Pixinsight
       
       
      Zoom sur la partie Centrale !!!!

       
  • Évènements à venir