xavierc

Nuit du 3 au 4 septembre 2022 au T508

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Dobson Factory Mirrosphère 508/1920
Au milieu de mon jardin de la maison à Fors dans les Deux-Sèvres

12 dessins : 10188 à 10199

Le télescope est monté puis réglé vers 21h30.
Je ressors à 22h15 quand la nuit est plus sombre.
La Lune en croissant fort gêne à l'ouest, mais elle est déjà cachée par le mur de la terrasse.
La Voie Lactée apparaît dans le Cygne, assez timidement, ça sera bien mieux après le coucher de la Lune peu avant minuit.
La température de l'air est correcte avec le manteau ouvert sur le tee-shirt, je n'ai pas trop chaud.

Ma première cible est une nébuleuse planétaire du Cygne.

Observation 10188 : PK71-2.1.
Je la repère à 85x par blinking avec le filtre Oxygène 3.
Je la confirme à 201x. Elle est très faible sans filtre et faible avec.
A 201x, elle reste ponctuelle, mais devient un poil plus floue que les étoiles à 631x, toutes victimes d'une forte turbulence de 4 sur 5.
PK71-2.1obs10188.jpg

Il y a comme des bruits de feux d'artifice à l'est à 22h40 mais ce n'est pas ça, aucune lumière ne les accompagne.
Des gamins joueraient avec des pétards que ça ne m'étonnerait pas.

Je pointe un riche amas ouvert du Cygne.

Observation 10189 : NGC6940.
Houlà, cet amas ouvert est riche à 85x!
Il est horrible à dessiner, je m'y perds et il est étendu. J'ai sûrement zappé des étoiles secondaires.
NGC6940obs10189.jpg

Le chien à l'Est aboie par moments.
Il est 23h40, la Lune va se coucher bientôt.

La baisse de la luminosité sélène est le signal pour tenter des galaxies faibles, d'abord une galaxie Arp du Dragon.

Observation 10190 : NGC6412.
Arp 38 est vue comme une faible tache diffuse à 85x.
Je décèle des nodosités à 201x, moins faciles à 276x, la galaxie de faible brillance surfacique s'efface à ce grossissement.
Ces nodosités sont dures VI4 à 5, tandis que le centre est très faible à VI1.
NGC6412_Arp38obs10190.jpg

Le chien oriental s'excite.
Je pars en pause casse-croûte.
Puis je croque en dessert une galaxie de la Petite Ourse.

Observation 10191 : NGC6324.
Repérée à 85x mais petite et peu contrastée, elle est faible à 276x, allongée, et son centre plus brillant se détache.
NGC6324obs10191.jpg

A 0h40, des nuages morcelés passent et commencent à gêner.
J'arrive néanmoins à observer une galaxie du Dragon, parmi ces nuages encore présents à 1h.

Observation 10192 : NGC6786.
Je la repère petite à 85x.
A 276x, elle est faible, condensée, son centre stellaire apparaît en vision décalée.
La turbulence est moyenne de 3 sur 5.
NGC6786obs10192.jpg

Je passe ensuite à un groupe de galaxies Hickson du Dragon.

Observation 10193 : Hickson 78.
Je soupçonne 2 de ses galaxies à 85x, elles deviennent évidentes à 276x.
J'ai vu dans l'ordre PGC56067 faible à très faible, PGC56079 très faible à VI1, et PGC56086 vue VI3 à 4 avec son repérage compliqué par l'étoile proche VI2 à 3, l'oeil saute de l'une à l'autre dans la vision imprécise que donnent les bâtonnets de la rétine.
Hickson78obs10193.jpg

Les nuages sont partis alors que retentissent des voix dans le jardin à l'est à 1h40, des couche-tard!

Une pause est nécessaire, mais ayant baissé ma garde, des nuages ré-envahissants m'accueillent au retour de la pause.
Ca ne m'empêche pas de redessiner un groupe de galaxies Shakbazian de la Petite Ourse, dans les trouées, le premier Shakbazian que j'aie vu, aux NAT.

Observation 10194 : Shakbazian 166.
Il y a du monde, même si les nuages gênent.
Le groupe faible est décortiqué à 201x, après avoir repéré à 85x la plus brillante PGC59174.
PGC59211 est vue VI3, PGC59157 est très faible à VI1, PGC2785443 est très faible, PGC3099127 est VI2, PGC59179 très faible à VI1, PGC59120 VI4 ainsi que PGC2785331, ouf!
Shakbazian166obs10194.jpg

Des chiens lointains à l'Est se laissent entendre.
Le boulanger commence son travail à 3h, l'odeur de levure parvient à mes narines, décidément tous les sens quasiment sont sollicités.
Les nuages freinent le dessin suivant d'une galaxie de la Petite Ourse

Observation 10195 : NGC6324.
Cette petite galaxie à 85x s'allonge à 201x, faible à très faible.
A 276x, j'y détecte des nodosités et confirme 2 étoiles adjacentes.
Argh je me rendrai compte en journée que je l'ai déjà observée en début de nuit, je suis dans Memento ou quoi?
NGC6324obs10195.jpg

A 3h20, j'ai mal aux jambes à force de rester debout.

Je dessine une galaxie du Dragon.

Observation 10196 : NGC6340.
Facile à 85x, elle est considérablement faible.
Son centre ponctuel est visible à 276x.
A 201x la galaxie très diffuse éveille en moi l'impression de spires, mais c'est limite VI5.
NGC6340obs10196.jpg

J'entends un bruit de soufflerie dans le hangar à l'est.

Fatigué à 3h40, je m'octroie une pause dans le fauteuil du salon pendant 20 minutes.
Puis j'enquille les dessins de 3 objets voisins de Céphée suite au dossier Ciel Extrême de Yann Pothier dans le dernier numéro d'Astrosurf Magazine : dans l'ordre un amas ouvert, une nébuleuse diffuse IRAS, et une nébuleuse planétaire.

Observation 10197 : NGC7423.
L'amas ouvert vu laiteux à 85x est en partie résolu à 201x, en étoiles faibles à VI5.
NGC7423obs10197.jpg

Je subis un gros retour de nuages après le dessin de l'amas ouvert à 4h45 sous les bruits des canards.

Observation 10198 : IRAS 22534+5653.
A proximité de NGC7423, cette nébuleuse vue à 201x est le plus difficile des 3 objets du dossier de Yann Pothier.
Très diffuse, elle est dure VI3 à 4, et s'éteint à 402x.
IRAS22534+5653obs10198.jpg

J'ai encore droit à ces nuages perturbateurs pendant le dessin de la nébuleuse planétaire, ils deviennent de plus en plus gênants.

Observation 10199 : PK107-2.1.
A côté des 2 précédents objets, la nébuleuse planétaire est vue à 201x, répondant fortement au filtre Oxygène 3 ce qui aide à la repérer.
Considérablement faible à faible, et de petit diamètre à 201x, elle n'en montre pas plus à 631x par forte turbulence.
Elle est intermédiaire en difficulté entre les 2 prédécesseurs.
PK107-2.1obs10199.jpg

Les coqs en folie à 5h40 accompagnent le remballage des affaires humides, sous la fatigue, l'aube en approche et les nuages.

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Encore une belle série ! Avec cette météo tu te rapproches de la date courante ! et pour moi tu te rapproches des dates des dernières observations potables de CP ! xD

 

Jolies NGC 6340 et 6412, ainsi que belle chaîne Shakbazian.

Le Dragon souvent peu évoqué contient pourtant de beaux objets.

J'avais eu le temps de passer dans la Petite Ourse cet été avant la dégradation météo, mais au 300 beaucoup de petites galaxies difficiles !

 

NGC 6940 est un amas majeur déjà intéressant au 10X50

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Il y a 1 heure, etoilesdesecrins a dit :

Encore une belle série ! Avec cette météo tu te rapproches de la date courante

 

Encore 8 nuits avant!

Mais effectivement avec ma trachéite j'ai râté au moins 4 nuits potables.

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Au moins il est vivant ton quartier, même de nuit :)

Bonne soirée,

AG

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    • Par Benjamin Poupard
      L’histoire dans laquelle vous allez entrer est certainement une histoire que l’on peut qualifier de fantastique ! Pour preuve, vous y traverserez le Mordor, y croiserez un Grand Ancien, et il arrive même qu’on y mange des madeleines ! Mais c’est pourtant bien une histoire d’étoiles. Et elle commence avec… une liste !
       
      Peut-être que vous aussi, vous tenez une liste de trucs à vivre au moins une fois dans votre vie ? Comme, vous savez, visiter le Machu Pichu … ou manger de la purée avec les doigts. L’astronome qui sommeille en moi tient également une telle liste, d’ailleurs assez longue. Dans cette longue liste, j’ai déjà pu cocher “observer une éclipse totale de Soleil”, “observer une pluie d’étoiles filantes”, “voir la lumière zodiacale”, et d’autres trucs plus exotique comme “voir Triton” ou “dessiner une supernova”... Mais la case “aurores boréales” restait encore à cocher !
       
      Pas la case la plus facile à remplir, soit dit en passant, puisque pour des raisons mêlant géographie et magnétisme terrestre, les aurores restent rares aux latitudes qui sont habituellement les miennes, obligeant alors à envisager de voyager plus vers le nord. Il arrive toutefois qu’en période d’intense activité solaire, on arrive à en photographier quelques bribes rougeoyantes jusque chez nous. Mais voilà, de mauvais concours de circonstances ont fait que je n’avais jamais réussi à photographier une aurore boréale … jusqu’à cette soirée du 10 mai. 
       
      Mais je me perds déjà, et commence mon histoire par la fin !
       
      Il faut donc remonter le fil de cette histoire, revenir quelques heures en arrière, au matin de ce 10 mai, et surtout jeter un oeil à 150 millions de kilomètres d’ici : c’est en effet à la surface du Soleil que tout commence.
       
      Et en ce moment, notre Soleil est sacrément vénère ! Suivant un cycle de 11 ans, il est actuellement en période de maximum d’activité. Installée sur mon téléphone, mon appli de monitoring solaire (oui oui, pour les non-astronomes, sachez que ça existe) me tient constamment au courant des sautes d’humeur de notre étoile. Et depuis le début de la semaine, je reçois des “X-ray alerts” à un rythme particulièrement soutenu. En cause, une tache solaire particulièrement active, baptisée AR3664, qui balance allègrement des grosses bouffées de plasma (autrement dit un joyeux mélange de protons et d’électrons baignés par des champs magnétiques  - je vous la fais courte) dans l’espace !
       
      Un peu plus tôt dans la semaine, pas moins de six bouffées de plasma ont quitté la surface du Soleil en une journée … Expulsées à une vitesse qui avoisine les 1000 km/s, elles doivent rencontrer la Terre quelques jours plus tard.
       
      Ce vendredi matin, les bouffées de plasma sont encore à quelques millions de kilomètres. Sur Terre, et plus particulièrement dans mon jardin, il fait beau. Et en dehors de quelques mauvaises herbes à arracher, je n’ai pas grand chose à faire … J’installe donc la lunette entre les rosiers et le séchoir, je sors le filtre de Herschel, une caméra et me prépare à faire connaissance avec AR3664.
       

      Le Soleil, photographié à la L100/900, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Il faudrait avoir oublié de mettre le filtre de Herschel pour ne pas la voir (conseil : ne faites pas ça.). Car, oui, AR3664 est énorme !

       
      Petite parenthèse en passant : au-delà d’une certaine taille et un certain degré d’activité, il ne me semblerait pas irraisonnable que les taches solaires se voient attribuer un nom en lieu et place de leur numéro. Un peu comme on le fait sur Terre pour les cyclones et les tempêtes. D’ailleurs, je me lance ! Et c’est en fouillant dans le bestiaire des monstres de la littérature fantastique, en traversant l’imaginaire lovecraftien, que je tombe sur la créature qui incarne au mieux ce monstre solaire… Chtugha. 
       
      “Cthugha est décrit comme une entité liée au feu et à la chaleur, émergeant des abysses incandescents de l’univers. Ses origines sont enveloppées de mystère, mais il est souvent associé à des phénomènes cosmiques tels que les étoiles en fusion et les incendies célestes.” MAIS OUI !!!Dans l’oculaire, ce que je vois, c’est exactement ça : un véritable monstre aux ramifications multiples évoluant au milieu du feu solaire, qui pourrait engloutir plusieurs dizaines de planètes Terre ! Va pour Cthugha !
       

      AR3664, photographiée à la L100/900 + Barlow x3, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Un peu plus tard dans l’après-midi, je pars pour une nouvelle séance d’observation, mais cette fois derrière le Coronado du planétarium. Cthugha est toujours aussi en colère : ses yeux me dardent de rayons incandescents ! Au même moment, mon appli me signale d’ailleurs qu’une nouvelle éruption vient d’avoir lieu, là, juste sous mes yeux ! A cet instant, la colère du Soleil se manifeste un peu partout, à sa surface sous la forme de taches brillantes, sur son pourtour sous la forme d’immenses protubérances. J'emmagasine les images, qui occuperont quelques soirées pluvieuses.
       

      Le Soleil au Coronado 70, photographié avec la QHY 178MM, et une turbu assez dingue ...
       
      Pendant ce temps, le plasma fumant de Cthugha touche bientôt au but. De retour à la maison, je constate d’ailleurs que la fièvre s’empare des groupes astro sur les réseaux sociaux : “la tempête solaire n’est prévue que pour la fin de la nuit, mais tenez vous prêts, chargez les batteries de vos appareils-photo, videz les cartes-mémoires et prévoyez une réserve confortable de madeleines, car on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !”.
       
      Observation solaire le matin, observation solaire l’après-midi : la besace à images est déjà bien pleine. Mais y ajouter une photo d’aurore boréale, ce serait la cerise sur la madeleine.
       
      Je prépare mon matériel, et croise les prévisions météo terrestre avec les dernières infos concernant la progression de la tempête afin de caler un point de chute : ce sera près de Rocquigny, en pleine Thiérache.
       
      Pour ceux qui ne connaissent pas, la Thiérache, c’est la Terre-du-Milieu-de-Nulle-Part, c’est l’équivalent ardennais du Mordor ; il suffit juste de remplacer la tour de Sauron par des éoliennes.
       
      C’est d’ailleurs au nord de Rocquigny, au pied de l’une de ces éoliennes que j’installe mon pied-photo. Histoire de prendre la température, je lance une première pose mal cadrée, plein nord, et … l’écran est déjà tout rouge ! La soirée commence à peine, et j’ai déjà coché une case supplémentaire de ma liste des trucs à vivre au moins une fois ! J’ai photographié une aurore boréale !
       

       
      Alors que Jérémy, puis Geoffroy et Stéphanie arrivent, l’aurore s’impose comme une évidence. Pour être plus précis, comme une sorte de lueur crépusculaire intense, à ceci près qu’elle est au mauvais endroit et au mauvais moment.
       
      Puis sonnent les douze coups de minuit (bon, on n’a rien entendu, rapport au bruit des éoliennes), et c’est à ce moment que la soirée a brusquement basculé dans quelque chose qui n’était pas du tout prévu : soudainement, le faux halo crépusculaire s’élève et devient de plus en plus brillant, et en une poignée de minutes, se structure en colonnes de lumière qui atteignent presque le zénith ! Sur les écrans de nos appareils-photo, c’est un feu d’artifice coloré ! A l’oeil nu, les couleurs s’estompent (on devinera par moments quelques nuances rouge, vertes ou bleues), mais le spectacle se déploie en format panoramique.
       

       
      Et me revient cette impression, que j’avais ressenti lors de l’éclipse totale de Soleil en 2006 : les aurores boréales sont certes formidablement photogéniques, mais le cadre étriqué de la photo nous prive de la dimension immersive du phénomène : comment rendre la majesté de ces piliers de lumière qui se dressent devant nous comme les tours d’une cathédrale occupant la moitié du ciel ?
       
      En plus du téléphone, j’avais emmené avec moi mes jumelles “hiboux”, des 2X50 à très grand champ, qui permettent de détailler finement ces piliers, et d’observer leurs lentes translations. C’est beau, c’est grandiose, c’est … incroyable (adjectif utilisé plusieurs centaines de fois ce soir-là ; Jérémy lui préférant toutefois l’expression “mais qu’est-ce qui se passe !”).
       
      Par moments, les colonnes de lumière semblent converger au-delà du zénith, et se livrent à une danse curieuse : les traits de lumière apparaissent, convergent et disparaissent aussitôt, parfois en quelques secondes ! Ce phénomène, s’il porte un nom, reste le plus surprenant de cette soirée !
       

       
      Un peu avant 3h du matin, la tempête retombe, alors que Geoffroy et Steph nous quittent. Malgré la fatigue, Jérémy et moi profitons jusqu’au bout du spectacle … qui redémarre de plus belle ! Et qui se poursuivra jusqu’à se mélanger avec les lumières de l’aurore terrestre, marquant la fin de cette soirée … incroyable !
       

       
      Et alors que Cthugha continue de souffler sur nos têtes, je réalise que je vais pouvoir cocher une case supplémentaire dans ma liste : ce soir, j’ai … vu … une aurore boréale !
       
      --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
       
      Les images d'aurores ont été réalisées avec un Google Pixel 7Pro, en mode "astrophotography"
       
      Vous pouvez également jeter un oeil sur le time-lapse de cette magnifique soirée (n'en jetez plus) :
       
       
    • Par tosi philippe
      Bonjour à tous, un séjour astro mémorable au centre de Suc en haute Ariège géré par notre fidèle Sébastien et son équipe !
      Les observation du soleil et du ciel profond ont ravi les participants !
      70 personnes ont assisté à diverses conférences sur les galaxies avec des astronomes professionnels comme Vincent Coudé, Dominique Proust etc...
      Nous avons vibré sous une très violente éruption solaire type X-4 responsable des fameuses aurores boréales qui ont illuminé le ciel du Sud de la France, ...une féérie pyrotechnique venue de l'espace !
      Images solaires réalisées avec une VAF 150mm F/7 APO Lichtenknecker + modif PST + BF-15 + barlow 3x
      Phil : photoastro.com

      Circumpolaire de 50 min avec Nikon D7500 à 2200 iso + 20mm F/5.6
       

       
      AR3664  offband + bombes d'Ellerman (petits points blancs)
       

       
      Le 9 Mai à 11H26 locales, le flare X-4 responsable des aurores :
       

       
      10 minutes avant...
       

       
      La gigantesque protubérance du 11 Mai
       

       
      Les piliers...
       

       
      La protubérance du 10 Mai 
       

       
      Phil : photoastro.com
       
    • Par BobSaintClar
      Chers ami(e)s complètement à l'Ouest,
       
      J'ouvre un Post, que j'alimenterai à mesure pour éviter l'indigestion, consacré à la dernière édition de la Deep Sky Star-Party d'Aichi (les japonais l'appellent la DSP, sans doute parce que la Deep SS party n'attire pas le même public ). Pour celles et ceux qui fréquentent les publications du groupe de tordus "Jumelles et Binoculaires, le ciel en vision 3D", j'ai déjà assisté à cet évènement en 2019.
       
      Ces dernières années, la Covid a rayé plusieurs rassemblements amateurs japonais des tablettes : RIP, les éditions 2020-2023 de la DSP ! Comme elle n'accueille que 60 participants et nécessite une invitation, vous n'êtes jamais sûr d'en être. Je fus donc aux anges lorsque mon nom (Djanne-Ruisse-San, ou parfois Jeong Grui) est sorti du chapeau ! Du Vendredi 10 au Dimanche 12 mai, j'ai eu la chance et le privilège de rejoindre 59 autres élu(e)s à l'observatoire municipal de la forêt de Soboe, que Google traduit par "Centre d'échange d'expériences forestières". Selon votre niveau de japonais, vous pouvez donc venir si vous aimez observer les étoiles, ou si vous sortez avec un ours.
       
      Contrairement à ce que vous supputez, je suis venu en tant qu'astronome amateur ! Pour remettre votre curiosité sur les bons rails et ne pas saturer les ondes, je me contenterai d'une première photographie : aussi incroyable que cela puisse paraître (encore qu'avec les derniers posts de la section Astrophotographie, vous devriez m'accorder plus de crédit), nous avons observé les signes lointains de l'immense aurore boréale qui embrase les ciels polaires... à 35,1° degrés de latitude Nord ! Il a fallu que je vienne au Japon pour voir ma première aurore, après un demi-siècle de vie en France ? C'est vraiment n'importe quoi 
       
      Cette image est un panorama horizontal à 360°. Le Nord est au centre :

       
      A très bientôt pour la suite (j'ai une bonne centaine de photos à revoir/classer/légender et adapter au site) !
    • Par Gildas974
      UN AMAS GLOBULAIRE ET UN AMAS OUVERT : NGC 3201 et NGC  6025
       
       
      Bonjour à tous,
       
      Les nuits pures et sèches défilent désormais sur le département réunionnais....que c'est bon !
      Voici deux observations effectuées ce week end et pas plus tard qu'hier. 
       
      NGC 3201
      C'est bel amas globulaire situé dans la constellation des Voiles. Voici une petite carte : 
       

       
      L'amas est peu dense et affiche une magnitude de 7m. Autant dire qu'il n'offre aucune difficulté à être résolu au C11.  
       

       
       
      NGC 6025
       
      Hier, ce fut la lunette FC100 qui fut de sortie pour contempler un joli amas du sud : NGC 6025. Il se situe dans la constellation du Triangle austral. 
      Sa forme  quelque peu sinueuse lui vaut une allure très esthétique. Les principales composantes de l'amas sont blanc bleutées.  
       

       
      Voici le dessin réalisé à l'aide d'un oculaire de 40mm essentiellement couplé à la lunette Takahashi FC100. 
       

      La suite de la soirée fut consacrée à la contemplation passive de l'amas des Bijoux, mais aussi de ce monstre Oméga du Centaure que je n'ai de cesse de visiter à cette période de l'année...
       
      Enjoyyyy the sky !
       
      Gildas
    • Par Adamckiewicz
      Quelques dessins issus des observations trop rares mais fort riches du printemps!
       
      Une soirée du 6 mars dans des conditions médiocres, avec pour commencer un aperçu de Pons Brooks au T150 entre les lampadaires, 
       
      Puis après l'extinction des feux,  M97 au 400, avec deux étoiles en vision indirecte <50% :

       
      et la baleine avec le baleineau, laissant apparaitre de multiples nodosités en grossissant correctement :

       
      Ensuite, nuit en montagne au col d'Issarbe, le ciel se découvrant après une journée très couverte, laissant un ciel clair mais très humide. Le ciel semblait très stable mais impossible de grossir, et une perte de transparence trop pénalisante pour mon programme de petites galaxies...

       

       
      On commence avec C/2023 A3 Tchansinchan qui croise devant NGC 4904 :
       

       
      et plus en detail :

       
       
      Quelques galaxies ensuite :
       
      La crosse de Hockey :
       

       
      et NGC 4559 :
       

       
      Enfin, la fameuse nuit du 10 mai, au club de Monein, marqué évidemment par l'aurore boréale qui nous a retournée de l'oculaire !!! :

       
      pose automatique de 3s au téléphone :

       
      une version retraitée pour essayer de rendre la vision réaliste :

       
      Et M64 malgré tout , dans le halo rosâtre du fond de ciel :
       

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