llacote

Helix - NGC7293 - Pic du Midi - T50 - Ha

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Très belle image, mais mon côté pinailleur a remarqué que les étoiles ne sont pas parfaitement rondes.
J'ai copié ton image dans Prism V11, fonction Analyse : contrôle de la collimation et ça confirme bien mon premier coup d'oeil.


Bon, clairement t'y peux rien ; il y a un réglage à faire au niveau de l'optique. Il va falloir que Cyril Cavadore monte au Pic faire du réglage :-)

J'ai un peu de mal d'ailleurs à évaluer d'où vient le défaut car, comme je te l'ai dit, j'ai exactement la même config et je n'ai pas ce problème ; j'en ai d'autres, évidemment, mais pas de cet ordre là. Ca me laisse d'ailleurs un peu perplexe.

 

Eric

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Je parle de ces traits noirs visibles sur cette capture d'écran du coin supérieur gauche de la full, sur mon téléphone :

 

 

Screenshot_20230901-195517.png.b2c7626405ea75813c350b3076546a89.png

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Merci Messieurs pour vos remarques et analyses.

 

 

Il y a 14 heures, Skyraph a dit :

Je parle de ces traits noirs visibles sur cette capture d'écran du coin supérieur gauche de la full, sur mon téléphone :

 

==> OK, je comprends: c'est un soucis (a minima) sur les dark, comme je disais, pas exactement à la bonne température. Il y a des résidus sur les bruts pré-traitées de pixels chaud.

 

 

Il y a 15 heures, messier63 a dit :

Un poil de collim et ça sera magique..

jérôme

==> Merci  Jérôme, je ne crois pas que la collimation soit à revoir (mais je peux me tromper), elle me semble même plutôt bonne (selon les étoiles défocalisées qu'on a pu voir à l'écran lors de nos MAP)

 

Il y a 20 heures, Jean-Christophe Dalouzy a dit :

La résolution sur Hélix est très bonne, mais j'avais les quelques réserves suivantes :

- présence du gradient, mais cela a été très bien corrigé Billyjoe

- l'allure des étoiles est trop franche : disque saturé sans décroissance douce.

- les parties brillantes d'Hélix sont un peu trop blanche,  ce point et le précédent donne l'impression que le niveau haut a été baissé vers la droite faisant ainsi perdre de la dynamique à l'image

- je suis assez surpris de la coma très marquée pour un télescope de cette classe : utilisez vous un correcteur ?

 

En tout cas, on sent ici le potentiel de l'instrument car sortir l'extension faible à droite n'est pas si simple, reste à affiner les réglages,... et c'est tout à fait normal quand on met en route pareil instrumentation.

 

Jean-Christophe

 

 

 

=> Merci Jean-Christophe.;)

Pour moi, le plus gênant était le gradient, je l'ai corrigé (Merci BillyJoe, pas mal ce SIRIL)

Pour ce qui est des étoiles, je partage moins ta vision (affaire de goût :-)) , la désaturation par SIRIL ne change pas grand chose d'ailleurs ...

En phase avec ta dernière remarque, j'ai  retravaillé légèrement l'image pour mettre un peu plus de relief et désaturer un peu les zones qui l'étaient un peu trop.

Sinon, il y a bien un réducteur, qui porte le rapport F/D de 6.8 à 4.5 env.

 

 

Il y a 15 heures, Eric_B a dit :

Très belle image, mais mon côté pinailleur a remarqué que les étoiles ne sont pas parfaitement rondes.
J'ai copié ton image dans Prism V11, fonction Analyse : contrôle de la collimation et ça confirme bien mon premier coup d'oeil.


Bon, clairement t'y peux rien ; il y a un réglage à faire au niveau de l'optique. Il va falloir que Cyril Cavadore monte au Pic faire du réglage :-)

J'ai un peu de mal d'ailleurs à évaluer d'où vient le défaut car, comme je te l'ai dit, j'ai exactement la même config et je n'ai pas ce problème ; j'en ai d'autres, évidemment, mais pas de cet ordre là. Ca me laisse d'ailleurs un peu perplexe.

 

Eric

 

==> Merci Eric pour ton analyse et ton coté "pinailleur" ;)

En regardant qqs brutes de différents objets de portion de ciel et azimuth différent, ce qu'on voit : 

 -  une coma systématiquement présente, plus accentuée sur le coté gauche de l'image

Cet effet peut être accentué par d'autres facteurs (qualité de suivi du DirectDrive sur de longues poses, perfection de l'alignement polaire de la monture,...) et perpendicularité parfaite du capteur dans toutes les positions.

On va regarder cela de plus prêt.

 

A nouveau merci pour toutes vos remarques, trés utiles :):)

 

 

 

Helix_DeepSkyCatcher-PicMidi-T50-20082023-36x5_50p.jpg

Modifié par llacote

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Quand tu dis qualité du direct drive sur tes poses, euh... clairement non... à moins que le paramétrage ne soit pas bon.
Quand chez moi tout est correct, je monte à 900 sec en bin 1x1 sans bougé notable. Après ça dérive un peu mais ça dépend de l'orientation du télescope en fait ; il peut un peu fléchir (j'ai quelques kg pour l'équilibrage à l'avant du tube, ça n'aide pas...)
Alors avec des poses unitaires de 300 sec, tu ne dois pas avoir de bougé.

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OK Eric @Eric_B, Si j'en crois la doc, la monture est effectivement donnée a priori pour ne pas bouger sur 15 min de pose à 2m de focale, (je ne connais pas ces montures).

Ton expérience confirme que nous avons certainement un réglage à peaufiner : Un test en bin 1 de pose de 10 min montrait un allongement (léger) des étoiles (au centre de l'image) :  alignement polaire  imparfait (il a pourtant été peaufiné récemment), équilibrage,...boh,...?

 

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    • Par Chrishapha2019
      bonjour,
      la saison des observations reprends chez moi sur Paris car le soleil a enfin le bon angle pour permettre les observations depuis mon vélux...
      Aujourd’hui malgré un ciel très diffusant j'ai tenté d'imager une jolie protue fibreuse....  voici les résultats..
       
      Bresser 127L
      ASI 178MM
      spectro- coronographe selon   Francois COSTARD (  L'astronomie  1985 ;  dispo à la SAF)
       
      réseau diffraction par reflection 600t/mm ; 1200 t/mm ; 1800 t/mm et 2400 t/mm
       
      Pas de suivi moteur et pas de Stacking  ; juste image brutes extraites de fichiers .SER puis traitées sous GIMP .
       

       

       

       

       
       

       
       
      Christophe...
       
       
       
       
       
       
       
       
    • Par Sauveur
      Bonsoir les amis 
       
      @MCJC
       
      Alors c'etait la fêtes au villages Sedini et moi bein direction l'extérieur du village ou le ciel est plus noir! et J'esperais le bis Aurore  rien vue mais j'aurai du arrive plus tot et bombarder a l'apn 
      mais  au village c'est déjà mieux que chez moi avec mes beaux lampadaire 
       
      pour le suivi avec une petite galaxie a coté
       
      C2023_A3_(Tsuchinshan-ATLAS)_124x10sec_T20°C_2024-05-11_comete
       
       

       
      je rajoute le suivi de Karl
       

       
      La petite star du moment 
       
      M_51_331x10sec_T17°C_2024-05-11
       

       
       
      Encore la petite de Jupiter et oui son fantôme
       
      NGC_3242_565x10sec_T21°C_2024-05-07_crop_GraXpert
       

       
       

       
      Au C8 et la 462 mc au foyer pas de correcteur peu d'étoile pour le stack avec Siril d'ou Astrosurface en mode Surface et Siril développement 
      Si on regarde le prix d'un C8 la monture le pc la cam et les emmerde bein le Seestar ne sans sort pas si mal
      pas assez de batterie pc pour plus d'une heure 
      Frames captured=4958
       
      2024-05-11-2103_8-U-RGB-Deepsky_sigma_100r_3877reg pose de 500ms gain 500 
       

       
       
       
       
      A la fin j'ai retenter M27 sous ce ciel en ir cut
       
      M_27_198x10sec_T17°C_2024-05-11
       

       
      Pas d'Aurore car mal préparer je m'attentait a un ciel rouge visible bein non
       
      Bonne soirée et bon ciel
    • Par soleil rouge
      En double stack , le super Flare solaire du 13 Mai 2024 avec la lunette de 185 mm Apo Askar
      et deux étalons PST Coronado , camera Player one , Barlow 2x 
      les deux dernières image se situe vers la fin du phénomène 



    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      De retour d’une semaine astro dans les hauteurs provençales joliment profitable à plus d’un titre. D’abord le plaisir partagé de retrouver les copains, de prendre du bon temps ensemble. Et du temps disponible, il y en eut à foison, la météo de début de semaine ayant été particulièrement aquatique, giboulées printanières tant bienfaitrices que destructrices, et conchiée en ce qui nous concerne. Les trois premières nuits étant définitivement hors sujet, seules les débuts de journée montraient un ciel au bleu affirmé ponctué de jolis cumulus qui inexorablement prenaient de l’ampleur et de la noirceur jusqu’à tout masquer et se déverser en copieuses précipitations. Et ces débuts dégagés furent joliment mis à profit pour observer le Soleil, tant en visible avec Astrosolar ou prisme de Herschell, qu’en H alpha avec une belle collection de petites Lunt. Des comparatifs ont mis en valeur une évidence profitable, celle de changer le filtre IFT d’origine par un truc de meilleure qualité à moins de 100 €, offrant ainsi une vision dotée d’une pêche incomparable à l’oculaire – achat à mon avis infiniment plus profitable qu’un double stack en comparaison des coûts.
      Ce Soleil, comme constaté de longue date, présente une santé éclatante, pétante de joie et d’énergie. Dans le visible, un gigantesque groupement de tâches est visible à l’œil nu et se révèle comme une zone vérolée à l’oculaire. On y dénombre une soixantaine de petites formations qui s’agglomèrent en une seule entité. Faute de temps et jugeant l’exercice chronophage, je n’aurais pas l’occasion de la dessiner. En H alpha, l’intégralité du limbe est hérissée de protubérances aux aspects agréablement variés : petites flammèches torsadées ici, arches discrètes plus loin, champ de brindilles autre part, filaments hébergeant pour quelques minutes des éclats de lumière incomparables et cette énooooorme et dodue protubérance. Ce sera mon fil rouge tout au long de la semaine qu’il me plaira d’observer à la Lunt 50 et coucher sur le papier, témoignant de son évolution.
      On note sur le premier du  7 mai ce gigantesque complexe, probablement le plus étendu que je n’ai eu l’occasion d’observer. Il est un amalgame de plusieurs zones actives. Pour la coquetterie et comparaison, j’ai posé un système Terre-Lune pour donner une idée approximative des formidables dimensions.
       

       
      Deux jours plus tard le 9 mai, elle devient une corne monumentale finement texturée dont je n’aurais pas le temps de la détailler entièrement, ces coquins de nuages stoppant la récréation – d’où cette partie plus évanescente en partie basse traitée en esquisse rapide à travers les nuées.
       

       
      Le lendemain 10 mai, l’extrémité de cette griffe rejoint le limbe en une élégante arche bien dense tandis qu’à l’opposé, une extension déjà présente s’affirme davantage.
       

       
      Et le 11 mai, au lendemain de l’extraordinaire évènement nocturne du festival des aurores, cette arche se dissout, comme évaporée, peut-être l’une des origines de la tempête aurorale.
       

       
       
       
       
      La nuit du 10 au 11 mai restera dans toutes les mémoires des innombrables témoins de ce rare phénomène. Pour ma part, il débuta à la fin d’un joyeux diner où l’on jugea bon d’interrompre les agapes et se mettre enfin à la besogne nocturne, le crépuscule étant bien affirmé. C’est alors que, faisant mon pissou au pied d’une haie où déjà chante le rossignol, je remarque cette étrange anomalie, celle d’un ciel tout rouge sur une vaste étendue. Au même instant, la joyeuse équipée explose en Viva tonitruants : les auroooooooores !!!!! Phénomène que nous espérons tous au regard des indicateurs de kp et autres paramètres de circonstance, mais de là à imaginer un tel spectacle… Nous sommes sous le 45° parallèle et, outre ces lumières intenses et colorées, voilà que s’invitent des rayons verticaux formant colonnes et piliers grimpant au-delà de la polaire. C’est le branle-bas, ça cavale en tout sens de peur que le phénomène ne s’estompe et s’achève : « merdum ! Où j’ai foutu mon appareil ? Et mon pied, qui a pris mon pied ??? Gaffe, tu emplafonnes mon instrument !!! Yaaaa, j’suis en teeshirt et ça caille !!! etc… ». Mais le spectacle dura toute la nuit, permettant d’en jouir à satiété, délaissant inexorablement les instruments pour la contemplation béate le nez au septentrion affalé dans des fauteuils.
      Les deux premiers dessins sont réalisés en tout début de nuit, avec une Lune encore présente, probablement vers 22h30. Le rouge-rosé est incomparable, d’une saturation et d’une évidence stupéfiante. Même sous les contrées boréales comme l’Islande où j’ai pu en observer de remarquables, je n’ai jamais perçu une telle intensité dans les couleurs.
       

       
      Quelque temps après (24h ?) le rouge s’évanouit subtilement et fait place à un vert phosphorescent bordée d’un discret bleu-violet. C’est la fin du premier acte et l’on retourne à nos oculaires, sans grand succès le ciel étant délavé de ces lueurs improbables.
       

       
      Et voilà que ça recommence, c’est encore plus étendu que la première fois, tant latéralement qu’en hauteur, baignant le début de la Grande Ourse, titillant le Cygne, montant quasi au zénith. Les piliers forment un gigantesque éventail, quelqu’un a évoqué un bouquet de fleur. C’est un festival coloré où le rouge domine, mais aussi le vert et des nuances bien plus discrètes bleu et violet.
       

       
      Le dernier dessin s’imposait par son côté particulièrement explosif et intense, avec l’incroyable présence d’un bas de draperie verdâtre, quant soudain, un météore s’invite au tableau. Il y a de quoi être comblé et d’abandonner les crayons avec ce point d’orgue, passant inexorablement en mode contemplatif.
       

       
      La suite à venir, car il y eut un peu autre chose que le Soleil et ses caprices... 
       
    • Par soleil rouge
      Entre 15 h 30 et 17 h , cette magnifique éruption avec de nombreuses ramifications s'élevant vers l'espace !
      Réfracteur 185 mm APO / Quark Chromosphérique pour les deux premières photos et Fabry Perot PST optimisé avec barlow 2.5 x  pour la troisième photo !
       
       



  • Évènements à venir