etoilesdesecrins 1 736 Posté(e) 11 février Salut, Sortant de plusieurs séances d’observations récentes de ciel profond au T300, je voulais faire un petit retour sur quelques nébuleuses qui m’ont intrigué ou intéressé. Cette fois-ci, c’était au tour de Orion et du Cocher, constellations majeures d’hiver hébergeant beaucoup d’amas mais aussi de nébuleuses. Alors, non, désolé, celles que je vais présenter ne sont pas du M42, ni du M57, elles demeurent un peu (bien !) plus faibles. J’ai appris avec le temps à apprécier les nébuleuses Van den Bergh (VDB). Ce sont des nuages de gaz illuminés par une étoile, brillant souvent par réflexion, et donc sur lesquelles l’usage d’un filtre n’aide quasiment pas. Visuellement, c’est souvent faible et ténu à ce diamètre mais l’on peut avoir de belles surprises. Elles se présentent comme un voile léger entourant une étoile d’éclat intermédiaire, souvent dans les mv 10 environ. Le problème est de confondre ce halo avec celui créé par des optiques présentant un peu de buée, ou un ciel un peu humide et diffusant. Si optiques et ciel sont propres, le truc est de comparer le halo autour de l’étoile en question, avec le halo d’une autre étoile de même éclat dans le champ ou pas trop éloignée. S’il est plus marqué, on a de fortes chances d’avoir détecté la nébuleuse. Voici un site assez intéressant pour comparer ce que l’on voit avec la réalité photo, agrémentée de quelques commentaires astrophysiques : http://www.emilivanov.com/CCD Images/Catalog_VdB.htm Je peux ainsi citer VDB 35, VDB 40 ou VDB 48 entre autres dans Orion, VDB 65, assez facile, dans le Cocher, quasi vue en vision directe, autour d’un joli petit triangle, VDB 27 dans le Taureau, assez facile aussi, ovalisée voire d’aspect cométaire si votre ciel est bon …ou le diamètre instrumental suffisant ! Je conseille aussi, via le prétexte VDB 92 et VDB 95, une incursion dans l’immense nébuleuse IC 2177, de saison, à la limite du Grand Chien et de la Licorne. Complexe, elle contient aussi des amas d’étoiles. Une observation un peu extrême, toujours dans Orion : les objets Herbig_Haro 1 et 2, à environ 5’ S de NGC 1999. Cette dernière n’est déjà pas réputée parmi les classique, mais avec HH1 et HH2 on entre dans une toute autre dimension de difficulté ! Il s’agit de filaments nébuleux témoins de la naissance d’étoiles. J’ai confirmé à 225 X au moins l’un des deux, à la position correcte sans la connaître précisément lors de l’observation. C’est un très faible patch nébuleux uni d’environ 30’’ max vu au mieux 25 % du temps en vision oblique. J'espère ne pas m'être trompé car je n'ai pas trouvé la mv de ces objets, pour vérifier la cohérence de l'observation. A ce régime la proche NGC 1999 fait office de phare gênant, aussi je n’ai guère observé son « trou de serrure ». Le second objet HH proche m’est apparu de façon très incertaine, difficile à localiser, d’ailleurs j’ai noté son emplacement un peu à côté de la réalité. Ces soirées ont été placées aussi sous le signe de nombreuses nébuleuses Sharpless, souvent redoutablement faibles et peu contrastées, étendues, et plus dédiées à la photo. Contrairement aux VDB, l’emploi d’un filtre y est souvent efficace et même nécessaire. J’y ai essuyé plusieurs échecs, Sh 2-257 dans Orion m’est apparue à 96 X OIII comme un vague halo assez bien visible en VI, avec des limites assez étendues mais plus faibles, probablement visuellement assez complexe. Sh 2-241 dans le Cocher s’affiche aux côtés de VDB 65, déjà évoquée plus haut. Elle n’est pas trop difficile malgré un aspect diaphane, comme chez beaucoup de Sharpless. Toujours dans le Cocher, il faut être persévérant pour apercevoir la fantômatique, l’ectoplasmique silhouette de la grande Sh 2-230, quasi dans le même champ que le prestigieux M38 et son collègue NGC 1907. Elle semble réagir au Hbeta, mais franchement 300 mm semble être le diamètre minimal nécessaire, à moins d’observer sous un ciel d’exception. Je l’ai trouvée moins extrême à 96 X Hbeta qu’à 56 X Hbeta. C’est une sorte de halo en bandeau autour d’un trio stellaire, mieux détecté en bougeant le tube, comme souvent dans le cas de plages étendues à contraste très faible. Elle se prolonge assez bien au N du trio d’étoiles, je l’ai notée finalement assez intéressante, pour un objet aussi extrême ! En entracte de ces pâleurs fantômatiques, je me suis offert quelque repos oculaire sous la forme d’amas ouverts, mais toujours dans les catalogues exotiques. Après quelques Teutsch plus ou moins sympathiques dans le Cocher, je dégotte une belle surprise avec Topler 2, que je trouve superbe et spectaculaire (même si, je sais, ce n’est pas M38 …) L’un des fleurons de ces soiréess, le seul objet qui restait inobservé sur mes listes du Cocher, et pour cause, est Abell 8. Les Splendeurs de Laurent Ferrero attribuent à cette faible nébuleuse planétaire la mag de 15.7 ! Pire encore, le site de Bertrand Laville, observateur des plus pointus et cadors s’il en est, lui donne 16.6 ! Tant pis, en fin d’observation du 31/01 dernier, je n’y crois guère mais elle reste non tentée sur mes listes. Le Cocher est au zénith, c’est bien transparent, c’est le moment de tenter. Avec uniquement la précision de l’IDSA, à 96 X OIII je remarque rapidement une présence floue vers l’emplacement prévu. A 170 X OIII, je confirme, l’objet est seulement faible sans plus, visible 50 % du temps environ. C’est une assez grosse masse floue à 2’ O d’une étoile de mag 11, mal définie, probablement ronde sans détails, aux limites mal définies. Mais je note rapidement une nodosité ou un point plus brillant vers le bord SE. Il s’avère qu’il s’agit probablement d’une étoile, dont le filtre OIII perturbe un peu le ressenti de l’éclat, que j’estime à mv 14 environ. Selon certaines sources, je vérifierai par la suite que cette étoile en bord de nébuleuse est donnée à mv 13,5. Cette étoile qui se retrouve tout-à-fait sur les photos valide absolument l’observation, s’il était besoin, car la présence floue ne faisait déjà aucun doute ! Au final, belle surprise, j’estime le rendu visuel de cette NP bien moins difficile que les mag annoncées plus haut, je pense peut-être à mv 13.5 – 14. Il faut dire que ses dimensions de 1’ environ la rendent optimalement détectable à ma configuration instrumentale, par expérience (assez grosse mais point trop, pour garder un certain contraste et éviter la dilution dans le ciel environnant). A noter aussi que, connaissant les mag 15.7 annoncées, je m’étais blindé et préparé à affronter un objet extrême, au seuil de mes possibilités. On ne trouve pas énormément de CR de cette observation, il faut aller chercher chez les cielextrémistes Yann Pothier, Bertrand Laville, Uhwe Glahn, ce site (http://www.deepsky-visuell.de/Projekte/AbellPN_E.htm) ou Fabrice Morat. Ce n’est pas la première fois que je bénéfice de bonnes surprises sur des Abell annoncées très faibles. Du coup, je m’étais interdit celles à partir de mag 15.5 – 16 env, mais elles vont réintégrer mon champ des possibles ! J’avoue avec le temps de plus en plus d’intérêt et d’ »affection » pour ces NP Abell, à fort caractère, même si leur faiblesse ne leur permet pas hélas d’afficher beaucoup de détails à mon diamètre. Enfin, je finirai par une découverte intéressante, et assez facile, une belle surprise, Kohoutek 2-1 dans le Cocher. Observée le 05/02, je la décèle déjà relativement facilement à 96 X OIII alors que le ciel se voile sérieusement avant le repas. Assez faible et pâle, elle est toutefois assez bien visible, VI2 (75 % du temps en vision décalée), quasi collée à une étoile mag 11-12. Elle est étendue avec des limites peu marquées. A 170 X OIII je note une étoile très faible sur le bord O, la nébuleuse est très diffuse, peut-être orientée N/S. A 56 X OIII, elle regagne un peu de contraste, vue son étendue apparente. Après le repas, miracle absolu : les voiles nuageux ont totalement disparu et le ciel est d’une grande transparence ! Je reviens sur cet objet avec donc un peu de gain visuel. A 96 X OIII c’est la meilleure vision, elle est remarquablement déployée au SSO de l’étoile mag 11, et semble légèrement irrégulière, peut-être y a-t-il des zones sombres ? Je note 2 ou 3 étoiles très faibles sur les bords. Voilà, la difficulté avec ces objets un peu en-dehors des boulevards c’est que je n’ai pas beaucoup d’infos avant l’observation, ce qui accroît encore leur difficulté, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. Souvent, il n’y pas grand-chose à voir, ça restera juste une recherche de passage, mais parfois on a droit à quelques surprises, non pas que l’objet soit spectaculaire, mais un de ses aspects nous interpelle. Surprise, comme l’astronomie sait en réserver … 8 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Bruno- 4 006 Posté(e) 11 février Il y a 1 heure, etoilesdesecrins a dit : Les Splendeurs de Laurent Ferrero attribuent à cette faible nébuleuse planétaire la mag de 15.7 ! Pire encore, le site de Bertrand Laville, observateur des plus pointus et cadors s’il en est, lui donne 16.6 ! Voyons l'article original d'Abell... https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/1966ApJ...144..259A -−> page 265, tableau «Photometric Data for the Nebulae ». Deux magnitudes sont indiquées : m_pg = 16,6 m_pr = 14,0 Je crois que : pg = photographic, pr = photored. En général, les magnitudes photographiques sont proches des magnitudes bleues, donc la magnitude visuelle serait entre les deux. Quoiqu'il en soit, Bertrand a utilisé la magnitude photographique, courante dans les catalogues de nébuleuses planétaires, mais qui ne correspond pas à notre œil, et la magnitude de Laurent me semble compatible avec l'article d'Abell : entre bleu et rouge. Il y a 1 heure, etoilesdesecrins a dit : j’estime le rendu visuel de cette NP bien moins difficile que les mag annoncées plus haut, je pense peut-être à mv 13.5 – 14. Tu as observé la nébuleuse avec un filtre OIII, or toutes les nébuleuses ne réagissent pas de la même façon au filtre, donc tu peux en déduire que la « magnitude OIII » n'est pas si élevée, mais tu ne peux pas conclure concernant la magnitude visuelle. Et puis la taille de la nébuleuse compte (Jones-Emberson 1 est de magnitude 12,0 mais est bien plus difficile que bien des nébuleuses − plus petites − de magnitude plus grande). Là on a une nébuleuse qui fait quasiment 1 minute d'arc carrée, donc V = SV (magnitude V = magnitude de surface V). Si on la compare avec une nébuleuse aussi « facile » mais de taille différente, je pense qu'on peut faire approximativement la chose suivante. Mettons qu'elle soit aussi « facile » qu'Abell 39 : V = 12,9 et SV = 15,8. Eh bien une nébuleuse qui ferait 1 minute d'arc carrée serait de visibilité comparable si V = SV = 14,4 (la moyenne). Mais bon, vu ta description ça me paraît en effet douteux qu'elle soit à 15,8 (à moins peut-être de n'émettre que dans le OIII, encore plus que les autres ?), on est au niveau de la magnitude limite stellaire. Tu observes en haute montagne ? 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Adamckiewicz 5 763 Posté(e) 11 février Excellent ce compte rendu!! Tu es aussi un extrémiste!!! Il faudrait vraiment plusieurs générations ou je arriver à bout de tous les objets observables à 300 ou 400mm…. Pour ta pause repas je te suggère de proposer à madame un dîner aux chandelles !! Très bon pour maintenir un peu plus la vision nocturne 😂 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etoilesdesecrins 1 736 Posté(e) 12 février Il y a 18 heures, Bruno- a dit : Tu observes en haute montagne ? Non entre St Etienne et Lyon, dans les Monts du Lyonnais, entre 500 et 600 m alt, hameau non éclairé 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 7 059 Posté(e) 12 février ben de-diou, estomaqué je suis ! ké ciblounettes improbables. J'avoue que c’est vibrant, ça donne envie. Juste qu'il y a des bidules dont j'ignore tout (les HH ????) ce qu'il y a de bien : - chouette site mis en référence, je garde. - et de-diou, ma prochaine sortie ce sera pour Abell 8 !!!!! 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etoilesdesecrins 1 736 Posté(e) 13 février Oui, depuis 1 an ou 2 je cours après mes listes d'objets exotiques ! Embêté je suis, je ne trouve nulle part les mag visuelle des HH 1 et 2 près de NGC 1999, histoire de confirmer la cohérence de l'observation. En effet il faut se méfier des tâchouilles extrêmement faibles vues VI5, quand on ne connait pas exactement l'emplacement, il arrive que ce soit des mirages observationnels, sortes de tâches fantômes. Mais là il m'a bien semblé que la ou les 2 tâchouilles étaient persistantes. Pour Abell 8, tout-à-fait exact @Bruno- je reprécise que mon ressenti d'une mv plus facile que 15,7 émanait bien sûr d'une observation avec le filtre OIII. Disons qu'avec ce filtre, ce que j'avais sous les yeux, cette vague présence, si cela avait été une galaxie par ex observée sans filtre, je l'aurais estimée aux alentours de 14. Le gain lié au filtre OIII m'a paru donc assez fort, et attention je ne remets donc pas la mag 15,7 d'origine en question. D'ailleurs c'est parfois (souvent ? toujours ?) le souci des mag annoncées pour les NP, si elles réagissent beaucoup au filtre. La mag annoncée ne veut pas dire grand-chose au niveau de la perception, de la brillance de l'objet s'il est observé avec filtre 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Farscape 16 Posté(e) 15 février Bonjour, Au sujet d'Abell 8, le gain en Halpha serait plus important qu'en OIII à la vue des flux de raies de la planche du SECGPN (Acker, 1992) ci-joint. Donc le filtre UHC devrait être plus adapté. A l'époque j'étais en relation avec Agnès Acker qui m'avait offert les 2 volumes. La signification des ":" après le flux de OIII n'est pas décrits dans préambule de l'atlas. Depuis, il y a probablement eut une actualisation des mesures. En fouillant dans mes dessins (page ci-dessous), la plus faible NP que j'ai observé est Kohoutek 1-20, ie PK 110-12.1 de magv ~16 sur 37"x31" avec un T450. Ceci confronté à la lecture de @etoilesdesecrins confirme que Abell 8 serait bien de magv ~14-15. http://wsdiscovery.free.fr/astronomie/astro_draw/Sketches/preview.html Par ailleurs, j'avais constitué une base de données pilotable dans un navigateur issues du SECGPN et du site Kent Wallace. Cela permet d'avoir pour un objet ou une catégorie pas mal d'infos dont les pages des Uranometria et Millenium atlas. Mais aujourd'hui Sky Safari a pris la suite. Ci-dessous le lien,ce la peut être utile : http://bmauclaire.free.fr/astronomie/npdb/finder.php3 En bonus, une page dédiée aux proto NP : http://wsdiscovery.free.fr/astronomie/ccd/images/ppn/index.html Benji 1 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Bruno- 4 006 Posté(e) 15 février (modifié) Merci pour les liens ! C'est précieux car le site du SECGPN (Strasbourg-ESO Catalogue of Galactic Planetary Nebulae) semble ne plus exister, en tout cas je ne le trouve plus. Et j'ai l'impression que tes données sont plus complètes. Modifié 15 février par Bruno- Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
yapo 1 778 Posté(e) 15 février HH2 au T445 par très mauvais seeing mais bonne transparence= à 182 & 271x, petite, extrêmement faible, vue VI5/182x sans filtre, observable de 182 à 271x, ovale, environ 25"x20" NE-SO, aux bords indélimitables, homogène, centrale de m=15 ; UHC=0, OIII=0, Hß=0, nébuleuse de type R, étoile de m=13 à 1.5'S, 2 satellites géostationnaires se suivent dans le champ à 23h26TU. [H=37°_97%] Sa "centrale" est de V15.8 mais l'éclat de la nébuleuse est difficile à établir. Je ne suis pas parvenu à voir HH1 un peu plus proche de NGC 1999. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sky runner 765 Posté(e) 15 février Le 11/02/2024 à 15:42, etoilesdesecrins a dit : Je conseille aussi, via le prétexte VDB 92 et VDB 95, une incursion dans l’immense nébuleuse IC 2177, de saison, à la limite du Grand Chien et de la Licorne. Complexe, elle contient aussi des amas d’étoiles. Je suis là dessus en ce moment (vdB 92), les objets satellites d'IC2177 ne manquent pas.... Aux vues des objets de ton programme, tu peux te ranger aussi dans la famille des extrémistes comme l'a remarqué Adam. Un extrémiste du ciel profond peut être aussi un observateur qui pousse loin les extensions dans les Messier comme l'a fait à ses débuts un certain Serge V. Lorsque tu passeras Etoile, et je te le souhaite, à plus gros (calibre) et/ou ou meilleur ciel, ça va faire mal et tu récolteras les fruits de ton travail... Fabrice M. 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etoilesdesecrins 1 736 Posté(e) 16 février Merci les gars pour vos passages, infos et encouragements. Oui en ce moment ce ne sont quasi que des objets sur des listes "exotiques", ayant observé précédemment au cours des années des objets de moins en moins connus. A ce jeu le souci est la réduction d'infos pour comparer / valider ses observations, dès lors que l'on sort du NGC grosso-modo. Après, je n'ai pas non plus le temps de passer tout mon temps à ces recherches d'infos. Il peut donc y avoir des pièges, artéfacts, fantômes observationnels, etc ...quand on est sur le terrain dénué de références pour consolider ou orienter l'observation (je conchie tout support numérique, une fois sous les Etoiles) Mais j'ai hâte aussi de reprendre le dessin d'objets plus connus, grande source de plaisir par ailleurs 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jose Rodrigues 2 130 Posté(e) 19 avril Hello etoiles, Merci pour le texte avec des cibles intéressantes. C'est vrai qu'il en faut plus que ça pour faire le tour d'un T300. Astronomicalement, José 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites