M31

Mars express

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Je viens d'aller voir les commentaires sur le site de l'ESA:
http://www.esa.int/export/SPECIALS/Mars_Express/SEMWF0474OD_0.html

C'est écrit que ces paysages ont été principalement crée par l'érosion provoqué par l'eau.

Je croyais que la présence d'eau passée ou présente n'a jamais été prouvée formellement? Je suis à coté de la plaque ou quoi
-> je suis un peu surpris de lire cela sur le site de l'ESA en fait.

[Ce message a été modifié par Patrick Y (Édité le 20-01-2004).]

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Non Mat, moi c'est le scénario que j'écris... ceci dit, j'ai vu cette image au journal de la nuit sur France 2 et c'est la réflexion que je me suis faite... on dirait du dessin en 3D...

Cathie

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Le rendu graphique est particulier, on dirait une image colorisée...
Si un spécialiste ( ou une ) pouvait donner des détails je suis preneur!

------------------
A+
Damien

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Ils ont récupéré l'image dans "Mission to Mars"

Serge

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***********************
LX200 GPS 8"
Observe dans l'Essonne et les Deux-Sèvres
http://perso.wanadoo.fr/astro-obs/
***********************


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j'ai eu du mal aved cette image... il pourrais donner plus d'info a l'esa! En fait la veritable image c'est le plan du haut, le plan du bas est une reconstitution de cette image en 3D . C'est le jeu d'ombre qu'ils ont rajouté qui trompe... bizar quand meme...

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ben l'instrument utilisé est une caméra stéréoscopique, l'image n'est donc pas tout à fait comme si on la prenait en photo. Je ne connais pas trop le 3D et les rendus, mais évidemment il y a un traitement pour rendre en 2D la vision stéréo.
En tout cas, oui c'est très beau

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Merci Celinedl
cette image n'est donc pas une photo mais une reconstitution graphique à partir d'autres données c'est ça ?

Au départ j'ai cru que c'était une maquette en coutchouc !

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Frédéric Mallmann

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Une phrase d'explication sur le site ESA:"
This perspective view was generated on a computer from the original image data. One looks at a landscape which has been predominantly shaped by the erosional action of water."

Donc OK pour la vue 3D créé sur ordi. mais ce qui me gêne c'est " a landscape which has been predominantly shaped by the erosional action of water"

--> ca n'a pas l'air de vous émouvoir + que cela?
Mais au fait, est ce qu'il y a une preuve de la présence passée d'eau sur Mars? A ma connaissance non.
C'est bien pour cela qu'il y a un rover sur Mars et plein de sonde qui tournent autour.--> pour essayer de le prouver justement.
Alors je trouve assez choquant ce commentaire sans nuances.

[Ce message a été modifié par Patrick Y (Édité le 21-01-2004).]

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Patrick ,moi je traduit la phrase "One looks at a landscape which has been patati patata..." par "L'une d'elles ressemble à un paysage qui à été patati patata..." .

Donc à priori ils n'affirment pas que ce paysage à été érodé par l'eau ,c'est juste une comparaison .

C'était la minute linguistique p .

a+ , Maxime .

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Waouarf --> ben voilà je savais que je n'aurais pas du arrêter les cours d'anglais.
Merci bien Max --> tout est clair.

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Patrick,

Mars, depuis, très très longtemps, génère des commentaires sans nuance et beaucoup beaucoup d fantasmes... Entre Lowell qui voyait des canaux et les gogols qui confondent des structures minérales (Banyans trees, etc) avec des formes de vie !!!!!! il y a de quoi rigoler quelques siècles !!!!!!!

La légende photo de l'ESA m'a fait tiquer aussi... Valles Marineris est essentiellement une structure tectonique, faite de grabens. En revanche, c'est vrai que les "loupes" d'effondrement gigantesques et les dépôts évoquent des terrains gorgés de glace qui se seraient effondrés.

Le scandale, ici, est de laisser accroire qu'il s'agit, au fond, de l'équivalent du canyon du Colorado... C'est scandaleux... Il n'y a probablement jamais eu de rivière au fond de Valles Marineris...

Nick Hoffman, un planétologue australien, dont je suis depuis plusieurs années l'ardent "avocat " en France (Science et Vie, France Info, censure sur tous les autres médias !!!!!!), affirme même que le seul liquide qui est jamais coulé sur Mars, c'est le C02 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sans aller jusque là, (l'hypothèse la plus raisonnable est que Mars a toujours été un désert froid et sec) des planétologues plus raisonnables que les mickeys du Seti Institut et de la Planetary Society, qui prennent Mars pour un "Paradis perdu" et un futur Disneyland, considèrent que oui, l'eau a coulé sur Mars, uniquement lors d'épisodes catastrophiques (volcanisme, impacts) voici 4 milliards d'années....

Alors quand je vois l'ESA jouer aux services de presse de la Nasa, ca me déprime un peu....

heureusement, le "réel" gagne toujours !!!!!

En effet Spirit, que ces crétins de la Nasa voyaient déjà barbotter dans d'anciennes mares (Sleepy Hollow) vient de trouver de l'olivine dans le premier caillou de Gusev !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quel gag..............................

Aucun géologue sérieux, au delà des images fantastiques (même si on les trouve déprimantes) que Spirit envoie, n'a jamais cru une seule seconde qu'on pouvait "prouver" que Gusev était un "lac" en grattant la surface superficielle d'un désert usé par l'érosion éolienne depuis des centaines de millions d'années...
Pour faire un travail sérieux, il faudrait un GPR, un radar à haute résolution, les planétologues américains qui feignent de voir en Gusev un ancien lac à partir des images de Spirit se foutent de notre gueule...

La découverte d'Olivine, dans ce cadre est très rigolotte. Elle prouve que ce sont des éjectas volcaniques qui couvrent le "lac", et ce depuis très très très longtemps... Les traces "d'eau" il va falloir qu'il creuse, Spirit !!!!!

S

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Va savoir, c' est peut-être un ancien lac de lave :-) ...
Quant à avoir des la preuve de présence de rivières de CO2, ça serait surement aussi incroyable que si c' était de l' eau ...
Comparer les phases liquides sur les 2 diagrammes : (la flotte)
et [URL=http://www.chemicalogic.com/download/co2_phase_diagram.pdf]http://www.chemicalogic.com/download/co2_phase_diagram.pdf
(le CO2)

Je parie sur la flotte.

[EDIT: hemm, je viens de voir ça : http://www.earthsci.unimelb.edu.au/mars/Water.html
C' est le bon Nick ? Alors lui il parie clairement sur le CO2 ... Comme c' est son job et pas le mien, j' ai bien peur que les dés soient pipés ... ]


...
--
Pascal.

[Ce message a été modifié par PascalD (Édité le 21-01-2004).]

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Houlà il m'a l'air superénervé le Serge!!!
Et j'ai l'impression qu'il a bien raison.
Ce qu'il décrit serait-il un exemple de désinformation "éthique" à but financier pour la NASA?

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 21-01-2004).]

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Nan,
Patrick, je suis pas superénervé, mais le décalage qu'il y a entre les communiqués de presse "publics" et la science qu'il y a derrière devient pénible à la longue...

Pascal, oui, tu as raison, le C02 est une théorie très exotique, et peut-être en grande partie fausse, mais une grande partie des arguments fondateurs sont, eux, justes....

Ce modèle exotique a eu un fantastique résultat... Elle a obligé les planétologues à réagir sur le modèle de "Mars Disneyland" et ils ont compris que le délire de "Mars-fut-jadis-ya-longtemps-un-monde-de-rêve-avec-de-l'eau-pi-de-la-vie" ne tenait pas debout...

Mars n'a jamais été chaude, n'a jamais connu d'effet de serre, n'a jamais connu une érosion par l'eau globale...
les coulées d'eau, si il y en a eu,ont été ponctuelles, catastrophiques.

La découverte de l'olivine un peu partout refroidit les partisans de Mars-Disneyland, mais bon, reconnaissons-le, ils l'admettent eux-mêmes....

S


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Serge, tu a écrit :
"Mars n'a jamais été chaude, n'a jamais connu d'effet de serre, n'a jamais connu une érosion
par l'eau globale... les coulées d'eau, si il y en a eu,ont été ponctuelles, catastrophiques."

Bon ! si je me réfère au communiqué de novembre dernier du Dr. Michael Malin qui dirige l'exploitation de l'imagerie sur la sonde MGS, on a maintenant la preuve indiscutable (smoking gun) que l'eau a coulé sur Mars pendant une longue période :
""Smoking Gun" Evidence for Persistent Water Flow and Sediment Deposition on Ancient Mars" d'après le delta observé près du cratère Holden (24°Sud).
Plus d'infos sur :
http://www.msss.com/mars_images/moc/2003/11/13/
http://spaceflightnow.com/news/n0311/14marsrivers/

Pas question de coulées volcaniques, mais plutôt de sédiments et je ne parierai pas un centime d'euro sur le CO2
dans ce cas sachant aussi qu'il est admis que les pôles sont constitués essentiellement de glace d'eau (sous une fine couche de CO2 qui se sublime partiellement ou totalement en été) et que Mars Odyssey en a détecté pas mal dans le sous-sol. Et qui dit coulées persistantes dit climat plus chaud ! CQFD
Le "delta" en question :


Question: peut-on réfuter l'interprétation du Dr. Malin et avec quels arguments ??

[Ce message a été modifié par BobMarsian (Édité le 22-01-2004).]

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Par contre, Serge, tout à fait d'accord avec tes remarques autour de la découverte de l'olivine, de son origine volcanique probable et sur la naïveté de la NASA pour nous faire croire que Spirit nous donnerait rapidement des preuves lacustres dans Gusev.
Pas évident 2,5 milliards d'années après la disparition du présumé lac et vu la présence de l'imposant volcan Apollinaris Patera à 250 km au Nord dont les éjectas risquent de masquer le fond du "lac".
Cependant, la topographie indique clairement que ce qui a visiblement coulé dans Ma'adim Vallis a du forcément remplir Gusev et ce n'était pas de la lave !
Bon ! il ne faut pas désespérer. Dans le fond d'un petit cratère à 250 m au NE de Spirit, l'analyse des matériaux (étrangement très sombres) provenant de couches profondes pourraient bien nous donner la clé du lac.

Histoire et géologie du Gusev :
http://cmex-www.arc.nasa.gov/CMEX/data/SiteCat/sitecat2/gusev1.htm
http://cmex-www.arc.nasa.gov/CMEX/data/SiteCat/sitecat2/gusev2.htm

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L'histoire de l'eau sur Mars n'est toujours pas tranchée,
et peut-être pas près de l'être, surtout si on continue de dépenser plus pour la poudre aux yeux que pour se doter des vrais moyens de comprendre.
A tout autre égard que politique, les deux rovers américains sont une imbécilité, de même que l'atterrisseur européen.
Même en terme de stratégie c'est une erreur ; Julios Beaucarne disait : "à force de péter plus haut qu'on l'a, on finit par avoir le cul à la place du cerveau !"
Pour un budget équivalent et un pari technologique beaucoup moins aléatoire, on peut accéder en orbite à des infos scientifiques bien plus riches sur des sites beaucoup plus prometteurs, variés, étendus.
Tout comme Serge, je commence à trouver « fatigant » ce hiatus délirant entre la recherche fondamentale, ses mobiles, ses outils, et la façon dont on cherche en permanence à nous la vendre, avec une maladresse qui frise le foutage de gueule (quand ce n’est pas la malhonnêteté).
Est-il véritablement indispensable de ne prendre le clampin moyen que pour un primate, dans le seul but (inavoué) de le motiver en tant que contribuable ?
La première raison de son ignorance tient le plus souvent à l’opacité voulue et à l’incroyable niaiserie de la communication employée par encore trop d'organismes de recherche en direction de ce « grand public » bâilleur de fonds…
Si l’on veut s’assurer du soutien solide de contribuables prêts à mandater leurs élus pour cautionner le financement de recherches coûteuses, il faut commencer par cultiver la confiance auprès du public, non par le mensonge mais par l’éducation.
Il faut lui parler VRAI.

Tout comme l’homme accompli ne peut trouver son équilibre qu’entre comprendre et ressentir, qu’entre apprendre et inventer, qu’entre utiliser et créer, une société humaine ne peut espérer se développer ni se perpétuer qu’en prenant soin d’entretenir une collaboration bien comprise entre ses différents acteurs et ses différentes compétences.
Produire de la science demeure sans doute l’une des activités les plus exaltantes auxquelles puisse se livrer l’Homme. Mais pour que certains puissent se consacrer exclusivement à cette tâche avec un sentiment de profit partagé par tous, il faut que la société dans son ensemble en comprenne globalement la pertinence, voire la nécessité.
Ce n’est pas en poussant un bobard sensationnel pour en effacer un autre manifestement éventé, qu’on va convaincre durablement les représentants des contribuables d’ouvrir le robinet des fonds publics pour une autre planète que la nôtre.
A moins d’être persuadé qu’ils sont aussi crétins que la majorité de leurs électeurs… ce qui, à part une exception notable et manifeste outre-atlantique, semble loin d’être partout avéré !

L’exploration et la quête de sens ne requièrent pas que les meilleures capacités cognitives et créatrices, pour des entreprises souvent risquées et par définition pas toujours couronnées de succès : il leur faut aussi des moyens considérables.
Si la rentabilité financière n’est jamais l’objectif premier de la recherche fondamentale (alors qu’elle est toujours celui de la recherche appliquée, même dans les domaines où elle est sensée œuvrer pour le bien de tous, comme en médecine, en prévention des risques naturels ou autres gestions de ressources planétaires) seuls les plus motivés parviennent à la financer… puis à en exploiter les retombées.

N’est-ce pas alors uniquement parce que notre « économie » est désormais presque exclusivement régie par des logiques de profit immédiat, c’est à dire ne repose plus fondamentalement que sur un système de valeurs marchandes, que les recherches aux perspectives les plus absconses ou lointaines en sont réduites à devoir mentir pour se vendre ?

Il existe pourtant en chacun de nous comme aux premiers temps de l’humanité, une capacité à s’interroger et à agir sans objectif de rendement. Une capacité à consacrer du temps à l’inutile et au superflu, comme celui par exemple de s’exprimer ici sur ce forum.
Même dans les sociétés les plus primitives et les plus démunies (surtout ai-je envie de dire dans ces sociétés-là), chacun consacre une partie de sa vie – peut-être la part la plus importante sinon en quantité mais en qualité – à des activités sans rapport avec la course à l’argent ou au pouvoir, et même bien avant cela, sans rapport avec la simple nécessité de manger. Il arrive même encore que dans nos sociétés "évoluées", la vie entière d’un individu s’organise autour d’une quête spirituelle, intellectuelle, artistique ou sentimentale…

Comment se fait-il alors que nos sociétés pourtant hypertechnologiques, donc à priori matérialistes, survalorisent ainsi le travail spéculatif des chercheurs, dont c’est pourtant la fonction sociale reconnue non seulement de s’interroger et de fabriquer du rêve, mais ensuite d'apporter des réponses, c'est à dire du possible ?
N'est-ce pas parceque la curiosité qui sommeille en chacun de nous est d'abord irrationnelle, que la science "dure" pour se vendre doit à la fois revendiquer sa fonction locomotrice d'une société, génératrice de tous les possibles, mais à la fois pour y parvenir, mobiliser tous les artifices subliminaux qui parlent si bien à notre inconscient ?
Ce mensonge ne la sert qu’à court terme, car à force d’abuser d’arguments manipulateurs, on ne passe pas seulement pour peu fiable dans son propre milieu, mais aussi auprès du public qui finit toujours par réaliser qu’il s’est fait berner.

Chercheurs, j'ai envie de vous dire : « n’opposez jamais connaître et naître con : un con qui s’ignore est toujours dangereux ; il ne peut que potentiellement devenir plus lucide, et ne pas aimer qu’on l’ait pris pour définitivement plus con qu’il n’était longtemps possible de le demeurer ».

Si l’on admet que le partage des connaissances est, en contrepoids de celui des croyances, un vecteur d’humanisation, alors la responsabilité de ceux qui les produisent est d’en assurer la meilleure diffusion, avec la plus grande clarté possible : le rôle de la science n’est-il pas de produire des connaissances dont la prétention d’universalité se modère de réfutabilité, juste assez crédibles et fonctionnelles pour être adoptées momentanément, voire utilisées, par le plus grand nombre ?

Lorsque la science se met à fonctionner comme la religion, elle cesse de participer à l’équilibre global de la civilisation parce qu’elle renonce à endosser l’habit de la raison au profit de celui du prêche : cette science-là risque de devenir à la connaissance ce que la religion peut être à la foi… une possible perversion.

Alain

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