Que font les français dans l'espace ?

[Pepe 9]

L'ISS c'est le nec plus ultra du tourisme.

[Alain MOREAU 7 330]

Bah...

Quelques singeries en orbite basse - gauloises ou autres - mobilisant somme-toute d'assez modestes accessoires (tels que balle de golf ou boomerang) ne coûtent guère plus que la plupart des loufoqueries télévisuelles financées par nos redevances.

Quant à nos militaires, chérissons-les ; sans doute représentent-ils notre dernière planche de salut : ils détiennent la solution la plus expéditive à notre dramatique explosion démographique et sur consommatrice !

Or tout le monde semble à présent s'accorder sur l'urgence et la gravité de la menace constituée par l'épuisement accéléré de nos ressources naturelles.

Investir massivement dans les armes de destruction massive apparaît donc désormais comme la meilleure preuve de sagesse pour ceux qui aiment lucidement leur prochain et qui ont enfin développé une véritable conscience écologique.

Que représentent finalement quelques milliards de victimes humaines et les inévitables dommages collatéraux pour le reste du vivant, si ce généreux sacrifice permet aux survivants de couler à nouveau des jours insoucieux sur une planète enfin débarrassée de sa gangrène "civilisée" ?

Mmmmh ???

[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 06-05-2008).]

[baroche 8 513]

Ah, la belle pensée noire... je veux être un des survivants!

[Capitaine Frakass 0]

Il est de la nature humaine d'explorer son milieu.

Son territoire à la Préhistoire, son pays plus tard, les contrées lointaines de continents inconnus à la Renaissance, la Terre au XIXe, l'espace aujourd'hui.

Il est de la nature humaine de prévoir qu'un jour elle portera son exploration plus loin encore.
Que la Terre est son berceau et qu'un jour peut-être elle le quittera.

Dire (écrire) que l'exploration spatiale ne sert à rien c'est dire que Magellan n'a servi à rien, Colomb pas plus, qu'Apollo guère mieux...c'est tout de même faire preuve d'une certaine étroitesse d'esprit.

C'est une vision bien rétrograde et bien peu encourageante pour l'humanité. Faut-il toujours que les choses "servent" à quelque chose ?

A mon humble avis ...

[Joël Cambre 1]

Alain Moreau, je ne sais pas si c'est du 1° degré ou du second mais je sens comme une hostilité envers la civilisation technicienne dans tes propos... Tu proposes quoi au juste mis à part de virer l'homme de l'espace?

[vaufrèges 0]

Et oui Joël :

Noir c'est noir !....
Il n'yyy aaaa pluuus d'eespoiiiir !!!

Tiens, au fait.. vous êtes au courant ?
Il y a un tas de tôles nommé "Phoenix" qui va bientôt se poser sur Mars...
Ca a vraiment l'air de passionner les foules ces engins robotisés..

Il aurait fallu y mettre au moins un singe, non ?

[Joël Cambre 1]

Vaufrèges mort de rire! Un singe...

Ps: T'as pas honte? Envoyer une pauvre bête dans cet espace qui tue?

[Kaptain 5 883]

""""""""C'est une vision bien rétrograde et bien peu encourageante pour l'humanité. Faut-il toujours que les choses "servent" à quelque chose ?"""""""""

Euh, ben, vu l'état des caisses, ça serait bien, oui...

[vaufrèges 0]

Kaptain, c'est pas parce que l'aut' là, le Super-anti-astronaute-primaire n'est pas là actuellement qu'il faut en faire.. des caisses pour le remplacer !...

C'est vrai ça... Qu'est ce qu'on est bien sans Brunier !!

(Oui... je met des smylets, on sait jamais... parfois.. s'il rôdait)

[Gordon 0]

Capitaine Frakass "Il est de la nature humaine d'explorer son milieu."

C'est sûr que l'espace, c'est le milieu de l'être humain.

[Joël Cambre 1]

Gordon, à ton avis, le fond des océans, c'est le milieu des êtres humains? Pourtant on y va.

[vaufrèges 0]

J'irais plus loin.
Pas mal d'astronautes seraient effrayés d'avoir à affronter chaque jour le périphérique et le métro parisien aux heures de pointe...

Il est clair que c'est au moins aussi risqué et hostile comme milieu que l'espace et le fond des océans..

Et pourtant ils y vont ! Et même pas pour explorer..

[Gordon 0]

Joël Cambre : "Gordon, à ton avis, le fond des océans, c'est le milieu des êtres humains? Pourtant on y va."

Certes, encore que le milieu océanique est infiniment plus proche de chez nous (dans tous les sens du terme) que la radicale étrangeté hostile du vide spatial...

On y va, pas trop profond, pour y agir, parce que l'on parvient à recréer des conditions quasi humaines (avec tout de même la respiration de gaz spéciaux, sous pression) et quand on va plus profond, c'est dans une bulle d'observation passive. Et jamais très loin - en temps comme en distance - du milieu naturel des humains.

Cela dit, la comparaison avec l'exploration spatiale, est intéressante. Je ne suis pas un spécialiste de la science des océans, mais j'imagine que si on avait consacré 90 % des crédits à leur "exploration habitée", au détriment de tout ce qu'on a pu faire comme recherche océanographique sans pour autant aller immerger des bipèdes, on n'en serait pas loin dans la connaissance de ce milieu.

[Joël Cambre 1]

Gordon, pour un homme du temps des Romains, l'exploration du fond des océans c'est aussi fou que pour nous celle de l'espace. Du moins je le crois.

[Capitaine Frakass 0]

ne sommes nous pas "poussières d'étoiles"!

[Bruno- 3 987]

C'est pourquoi ç'aurait été une mauvaise idée, du temps des Romains, d'aller explorer les océans. Attendons d'être prêts...

[ChiCyg 0]

Il me paraît bien naïf d'expliquer que des humains ont marché sur la lune par l'inextinguible désir d'explorer l'univers. Ce peut être le cas lorsque les moyens nécessaires sont réunis par quelques individus aidés de quelques sponsors, ce n'est pas (encore) le cas pour "l'exploration spatiale". Ce n'était, d'ailleurs, déjà pas le cas à l'époque de Collomb et des autres "grands explorateurs", mandatés par les états de l'époque pour étendre leurs possessions.

La station spatiale internationale s'explique par l'état des relations internationales à la fin de la guerre froide. Si, en prime, cette station avait un intérêt scientifique en rapport avec son coût, pourquoi pas. Mais aucun des invités de cette émission impliqués dans cette "aventure" ne semble convaincu, si on ne s'arrête pas à leur discours convenu.