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Grossissement max d'une lunette.

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Dragesco donne, suite à ses observations en 1942 et 1943, des valeurs à peu pres deux fois plus petites que celles de Danjon et Couder (30" pour des contrastes moyens). Il s'agissait là d'observer des taches circulaires.
Pour des lignes sombres il tombe aux alentours de 7".

Pickering et Maunder avaient déjà démontré il y a plus d'un siècle que l'on pouvait voir un fil télégraphique de moins d'1" .
Mêmes conclusions pour Legrand et Fabry en 1937 .

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Je lis ca avec amusement... :
"Bon,certains ne seront pas d'accord,mais pour une bonne apo,et bien cette régle c'est n'importe quoi!"
Ben oui, clairement...
J'observe normalement à 2D dans ma FS102, et ca pourrait bien aller au dessus quand le seeing est bon, mais reste quand même plus beaucoup de lumière... . J'ai déjà regardé un peu au dessus, mais bon, je prefère un peu plus petit et plus de lumière qu'une plus grosse image plus sombre.
Sinon je pense qu'il faut rajouter dans une "petite" apo, disons de moins de 150mm. Ensuite sur des plus gros instruments, c'est la turbulence qui cause. Quand on a un télescope qui résoud la seconde d'arc, ben on peut grossir plus que les 2.4 fois. Mais dans un instrument qui résoud 0.1", même déjà le grossissement résolvant, c'est bien rare. Dans les plus grands télescopes, déjà à D/2, on a des images planétaires très bien, lumineuses, colorées, et il faut vraiment la nuit d'enfer pour tenter plus haut.
Pour le reste, chacun fait comme il sent confortable, dans un sens comme dans l'autre (grossissement plus faible, plus fort). Il faut juste rester réaliste, et ne pas annoncer de conneries non plus, du genre observations à 3000 fois et je ne sais quoi d'autre.
Alain

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Oui les petits instruments sont avantagés...
Avec une 63mm (Zeiss) on peut grossir comme une brute par rapport au diamétre même si c'est vrai le pouvoir séparateur est atteint trés rapidement...
Je me souviens d'avoir observer la lune pendant une demi-heure sans me rendre compte ... que j'avais mis un Clavé de 4mm...pourtant cela faisait 210x mais l'image me plaisait.
C'était un grossissement banal alors que bon le pouvoir séparateur sur la lune doit être atteint à 60x !
Du coup je lui ai collé une barlow 2x et j'ai constaté qu'elle avait toujours la mise au point.

Maintenant ne me faites pas dire que j'en vois plus à ces grossissements hors norme...
Les régles d'optique sont là pour l'ensemble des instruments...mais il se trouve que certains instruments sont plus précis que d'autres genre lunette apo ou miroir superpoli.

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Pour le 127 je ne sais pas mais pour le petit Mak 102/1300 je l'ai poussé à 270x sur la lune. (nagler 4.8)

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Si l'instrument est bon, on peut grossir sans empâter et on ne perd pas trop en détails. Mais attention, comme signalé dans un article d'astrosurf magazine, la pupille baisse de diamètre, la luminosité baisse et en définitive, l'aspect "physiologique" reprend le dessus. C'est sans doute pour cela que les observateurs ne sont pas d'accords... car leurs yeux ne répondent pasforcément de la même façon avec des pupilles en dessous de 0.5mm.

C'est un choix personnel... 2D se fait bien sur un bon instrument... mais 1.4 ou 1.5D donne une image complètement résolue et lumineuse. J'observe un coup à 2D et à 1.5D et j'alterne...

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alors oculaire de 6mm et de 8mm a qq chose pres !! 4,8mm sur un mak 102 ça laisse effectivement songeur..(dans le bon sens du terme ). Je vais donc analyser les posts pour determiner quel oculaire a le plus d'avantage pour la communauté, d'une connaissance et d'une richesse inouie ceci dit en passant...merci!

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Le choix du grossissement max dépend beaucoup de la turbulence du moment. Pour ma part, qu'il s'agisse de lunette apo ou de scope de bonne facture, par turbu nulle j'estime qu'au delà de 2,5D la perte de contraste commence à l'emporter sur ce qu'apporte le grossissement.

Donc au delà de 3D en planétaire, bof. Le top étant 2,5D.
Des 5D et plus comme je le vois ici ne peut se concevoir que pour l'observation des doubles, ou un star test, ou collimation des optiques.

Mais, bon, ça dépend des goûts de chacun. Je me souviens d'une phrase de Phil qui demandait à qq'un qui faisait du 5D en planétaire, s'il s'asseyait toujours au premier rang quand il allait au cinéma... ça résume assez bien ma pensée.

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Bonjour à tous,
j'ai lu les post (lumineux !) de Bruno et Laurent mais je peine un peu.
Vous dites tous les deux que lorsque l'on grossit trop on perd en luminosité. D'où vient le phénomène? Est-ce le rétrécissement de la pupille de sortie ? J'ai dans l'esprit que grosso modo, la lumière qui rentre d'un côté ressort de l'autre uniquement déviée par des lentilles et des miroirs. Peut-elle se perdre?
Si quelqu'un peut m'éclairer...
Merci par avance.

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C'est simple. Si je te donne un gramme de peinture rouge, tu peux faire une petite tache bien rouge sur un mur. Si tu étales copieusement, le rouge sera bien dilué.
En astro c'est pareil, si tu grossis, tu étales la lumière de l'objet, et elle sera moins intense.

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La théorie vaut ce qu'elle vaut et j'imagine que cette fameuse valeur de 2.4x le diamètre en mm sort de quelque part. Quoiqu'il en soit, moi je ne crois que ce que je vois . Il y a des instruments avec lesquels je n'ai jamais pu pousser au-delà de 1.5x le diamètre. Je pense à mon 115/900 qui a 200x était à bout de souffle. Avec un TSC-225, j'ai déjà erré dans d'excellentes conditions de seeing à plus 800x sans que la bête ne frémisse et j'ai déjà poussé mon C14 au-delà des 1000x sur les planètes sans qu'il n'eût exprimé le moindre signe de faiblesse!

Si l'optique est correcte, que la collimation est nickel et que le seeing est de notre côté, les limites d'un instrument sont au-delà de ce que prévoit la théorie semble-t-il.

[Ce message a été modifié par Olili (Édité le 26-01-2005).]

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Voilà, pareil que Phil. C'est comme pour les galaxies, à magnitude égale les plus grandes sont moins luminseuses, car la lumière est étalée sur plus de surface.

De toutes façons, ces histoires là c'est ridicule car il faut PLUSIEURS grossissements ! Parce que les soirs où ça turbule, Saturne sera pas potable au dessus de 1,5 à 2D, et les soirs exceptionnels où vous serez à 3D en train de vous dire bon sang mais c'est encore bon, vous aurez envie de grossir encore pour voir. Et que pour certaines doubles ou pour collimater il faut parfois aller à 4 ou 5D pour avoir un gros disque d'Airy.

Savoir quel est le grossissement max utile de son instrument est une chose que chacun doit déterminer selon ses goûts, mais surtout que chacun doit déterminer les soirs de turbu quasi nulle. Les soirs où Saturne est à en chialer, faites le test 200X, 300X, 400X, 500X, 600X...

Plus on grossit, plus les détails sont gros et plus ils sont faciles et confortables à voir. MAIS plus on grossit plus on perd de luminosité donc l'image est moins jolie et moins contrastée. Il y a donc une limite au niveau de laquelle la perte de lumière l'emporte sur le gain de grossissement des détails. Cette limite est fonction de chacun, de sa vue, de ses goûts, mais aussi de la qualité de toute la chaîne optique, du rapport, F/D, etc...
Donc ça sert à rien de vous prendre le chou pour savoir si la vérité c'est 2,4 ou 2,5D ou 3D... C'est bête.

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Je suis d'accord. Olili (il ne faut pas se facher tout rouge), c'est vrai qu'il y a des instruments qui sont "épuisés" à 1.5D... ceux là, ils sont "mauvais" et on n'en parle plus.

Après, pour ceux qui sont bons , ils doivent supporter 2D sans perte notable de contraste (c'est d'ailleurs une façon de tester un scope sans star-test). Mais est ce que c'est mieux d'observer à 2D et à 1.5D, c'est affaire de gout.

Le "mieux" c'est effectivement d'avoir plusieurs oculaires autour de ces grossissements là et de changer... jusqu'à trouver ce qui convient le mieux à l'objet, l'oeil et la turbulence.

Je ne sais absolument pas d'où vient ce 2.4D qui paraît une limite scientifique et précise !... sauf que je l'avais vu dans le livre de P Bourge.

[Ce message a été modifié par Laurent (Édité le 26-01-2005).]

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