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outil de collimation , le qulle et le mieux ??

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Je trouve que l'avantage du laser par rapport au cheshire, c'est d'éviter le va et vient entre l'oculaire et les vis de collimation .

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looney,
Hélas, comme beaucoup d'autres, tu fais un fâcheux amalgame entre conception et collimation.
Ce sont deux notions dissociées et le laser ne corrigera pas une conception boiteuse. Le décentrement et la taille du secondaire font partie des règles géométriques de base à prendre en compte au moment de la conception du télescope (Champ de pleine lumière, taille du secondaire, orthogonalités diverses,...). Des épures permettent de prendre en compte toutes ces données et d'atteindre une cohérence de l'ensemble du télescope.
La collimation, c'est autre chose et ça ne consiste qu'à faire fonctionner le miroir primaire sur son axe optique, là où les images sont optimales. C'EST TOUT !

Pour le secondaire, la seule contrainte est de l'orienter de façon à ce que le laser, placé dans le PO, pointe le centre du primaire (pastille). Si la conception mécanique est correcte, il doit être possible de voir la totalité du primaire, quelle que soit la position de l'oeil, dans le plan focal, à l'intérieur du champ "de pleine lumière" que l'on s'est fixé.

Le primaire peut alors être réglé pour renvoyer le rayon laser incident sur sa cible. Il travaillera alors dans les meilleures conditions optiques.
La COLLIMATION est TERMINEE.
C'est vraiment une opération simplissime qu'il ne faut surtout pas diaboliser par un tas de considérations parasites conceptuelles et faussement rebutantes.

[Ce message a été modifié par Toutiet (Édité le 27-12-2005).]

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Je taquine gentillement, ça va de soit...

Bien d'accord pour séparer conception-réalisation mécanique et collimation. Sur les Strock-250 du club, on a eu le cas de collimation qui ne tenaient pas la nuit. D'où investigations et découverte que c'était les barres de triangulation qui avaient du jeu. Après correction la collim ne bouge plus d'un poil.
Même chose pour le positionnement du secondaire, par conception nous avons deux vis pour l'orientation et une pour l'altitude. Cette dernière est réglée en atelier, n'est plus manoeuvrée ensuite et ne bouge plus. On n'a que l'orientation du secondaire à reprendre. Et même si il y a des variations d'altitude produite par le réglage d'orientation par deux vis cela n'a pas d'effet notable.

Et bien d'accord pour dire que la boite de pelloche trouée est le meilleur rapport qualité prix. Car même si on trouve des Lasers à 2€ sur les marchés (made by slave children in Asia...) il reste à les mettre en tube 31,75... Dailleurs ça me fait penser qu'on va s'en fabriquer une douzaine au club car l'explication du réglage par boite de pelloche n'est jamais retenue ou comprise par les débutants malgrés son apparente simplicité...


Pierre


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Oui, Pierre, mais la boîte de peloch ne fait pas tout : elle permet simplement de centrer l'oeil dans le PO et d'avoir, en retour, un répère du centre du PO. L'appréciation visuelle des centrages restent quand même assez subjective et, même si l'utilisation du laser peut être évitée, elle reste quand le moyen infaillible de maîtriser les réglages optiques.
A propos, les tubes de plomberie en PVC qu'on trouve chez Cast... sont en 32 mm extérieur. Un bon coup de toile émeri, assorti d'un peu de patience, en vient à bout et ramène facilement le tout à 31,75.

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Méthode encore plus rapide, enfin, bon surtout moins fatiguante je trouve : scier le tube de 32mm de kastorama dans le sens de la longueur à la scie à métaux (pas en deux le sciage hein? juste une fente), recoller le tube en le pressant dans un étau et voilà le diamètre réduit à la bonne taille (essayer pour s'en assurer avant le collage).
a+, yann

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Toutiet : Helas, tu joues sur les mots...
Conception, realisation ou alignement, désolé de le dire mais lorsqu'un miroir se dérègle il ne prend guère en considération l'un ou l'autre de ces termes. Malheureusement je n'ai JAMAIS vu un miroir se dérégler seulement sur le bon axe, qui fait en sorte qu'un simple ajustement de son angle d'incidence le ramène comme par magie... Si quelque chose a bougé, il est fort probable que cela soit aléatoirement et surtout sur bien des axes différents.

Peut etre as tu réalisé toi-même de façon irréprochable ton Newton et ton miroir ne se déregle que selon tes désirs...
Pense aux milliers de gens qui possèdent des telescopes du commerce et qui n'ont pas cette chance. Leur dire "Noooooon ne touchez QUE l'inclinaison de votre miroir, rien d'autre" est suicidaire !
Peut être aussi as tu une confiance aveugle dans la réalisation de ton telescope et tu te contentes d'un reglage moyen puisque tu omets de verifier d'autes points tout aussi importants pour optimiser ton telescope. Ne pense pas qu'un réglage, même au 1/100 lors de la fabrication te dispense d'une telle verification des mois ou des années plus tard, malheureusement.
Peux tu nous dire à quel grossissement tu "valides" ta collimation une fois sous les étoiles dans de bonnes conditions ?
Anyway, ca ne change rien au débat qui tend plutôt à démontrer que le laser peut être parfois un allié précieux mais en AUCUN CAS un moyen absolu pour collimater. Le cheshire, si l'on devait réaliser un "classement" lui est bien supérieur car validant un nombre de points plus importants nécessaires à un réglage parfait.

Maintenant comme je l'ai dit, si tu vis heureux avec ca, tout est parfait, mais fais attention à ne pas induire en erreur des gens qui n'ont pas l'habitude de la collimation, les documents que tu as produits (et qui constituent un excellent boulot en soi) sont incomplets et peuvent porter à confusion.

Bons cieux

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Mais qu'est-ce que tu racontes...
Si un miroir se dérègle, comme tu dis, ce n'est pas un problème de conception ou de réalisation géométriques de la structure ! Il n'a pas à s'interroger...

J'insiste encore une fois pour dire que la "collimation" ne concerne que la nécessité de faire fonctionner le miroir primaire sur son axe, et donc de procéder au seul et unique réglage de son orientation. C'EST TOUT.

Chacun fait comme il veut, avec les complications qui l'inspirent... s'il aime les complications inutiles.

Tu parles de centièmes dans la précision de réalisation, mais elle n'est absolument pas nécessaire puisque, précisément, la "collimation" finale du primaire permet de rattraper les éventuelles imprécisions de construction.

C'est d'ailleurs ce qui permet à l'amateur modestement équipé, ou malhabile, de réaliser d'excellents télescopes... en bois, avec une imprécision de réalisation qui peut atteindre voire dépasser, pourquoi pas, le millimètre !.

Quant au Cheshire, il n'apporte aucun avantage optique supplémentaire par rapport au laser et il ne "valide" pas "un nombre de points plus importants et nécessaires" (?!?!?!...)comme tu le dis. Il lui est simplement équivalent dans le résultat atteint, c'est tout.

Ah si, il présente un avantage indéniable : celui de ne pas consommer de piles !

[Ce message a été modifié par Toutiet (Édité le 27-12-2005).]

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Bonjour!
Tout à fait d’accord avec Looney quand il dit que le laser ne permet que de vérifier l’orientation du secondaire, mais pas son positionnement. (A moins d’avoir fait une marque à sa surface et encore au bon endroit ce qui n’est pas évident et... dommage pour sa surface )
En cela, l'oeil derrière le PO (sans boîte de pellicule pour apprécier les deux cercles délimitant le coulant) apporte immédiatement un vérification supplémentaire, celle que le secondaire est circonscrit dans le coulant du PO.
Si ce n’est pas le cas (léger pb de conception pas grave), qques rondelles judicieusement placées sous la platine du PO et c’est réglé.
Pour l’orientation du secondaire, je pense que le réglage à l’œil (derrière la boîte de pellicule percée) est suffisament précis, quand on raisonne en terme de contours. Il y’a moyen de régler assez finement en rendant d’égale largeur celle de l’anneau entre image du contour du primaire et contour du secondaire.
Ensuite, pour le préréglage du primaire, quand l’araignée a une allure à peu près symétrique depuis le petit trou de la boîte de pellicule, on doit pouvoir passer sans trop de difficulté à peaufiner la collimation du primaire sur la polaire défocalisée.
J’ai eu un laser, ça ne m’a pas convaincu. Sans doute parce qu’il nécessite de marquer les optiques, ce que je ne me résoudrai jamais à faire.
Le souci du réglage en position du secondaire se fait une fois pour toute, plus besoin d’y retoucher normalement.
L’orientation du secondaire, ça se fait rapidement quand les vis de réglage s’accèdent en même temps qu’on peut viser depuis le PO. Juste prendre la précaution de ficeler sa clé allen à son doigt pour éviter qu’elle ne tombe sur le primaire si on l’échappe...
Quant au primaire, en deux ou trois coups, même avec des aller-retours entre l’oculaire et les vis du miroir, ça ne prend pas plus de 5 minutes avec un peu d’habitude.
Je crois que le mieux est de tester, se faire son idée, comparer les méthodes...
Quand on arrive à collimater soi-même en ayant bien compris le principe, qu’on n’y passe pas trop de temps et que les images nous le rendent, que demander de mieux?
Bon cieux

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Tout à fait d'accord, Simon, mais le positionnement du secondaire ne fait pas partie de la collimation : c'est un problème de conception.
Par ailleurs, le laser ne sert pas à "vérifier" l'orientation de secondaire mais bien à "régler" cette orientation. Son rôle est actif.
Encore une fois, il faut dissocier conception et collimation.

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Toutiet, ce sera ma derniere intervention, vis avec tes certitudes, simplement je ne te demanderais jamais de regler mon Newton...
Tu joues sur les mots et tu n'as pas l'air d'avoir une grande experience dans la collimation sinon tu te préoccuperais des points auxquels je fais mention. J'ai réglé bien des télescopes d'amateurs débutants (et oui, ca m'arrive bien des fois malheureusement dans une année et même en un mois) qui m'arrivaient avec des secondaires complètement déréglés et ce même s'ils étaient PARFAITEMENT "collimatés" d'après ta simple définition.
Si j'insiste pour soulever ces points importants c'est que parfois, parmi ceux-ci figuraient des amateurs persuadés d'avoir un réglage parfait puisque le laser de collimation le leur disait...
J'irai plus loin, la majorité des telescopes que j'ai eus entre les mains venaient du commerce et même sortant de leur emballage pouvaient montrer un décentrement du secondaire par rapport à l'axe du porte oculaire IMPORTANT mais passé inaperçu car les secondaires aujourd'hui ont tendance à être (sur)dimensionnés pour obtenir un bon champ de pleine lumière. Ces gens là se plaignaient de la performance de leur telescope alors même que l'orientation de leurs miroirs était "correcte".
Maintenant joues encore sur les mots, moi ca ne m'amuse plus, j'ai disons quelques longues heures de collimation à mon actif et commence à savoir où sont les défauts des telescopes que la majorité des gens possèdent.

Tu dis enfin qu'il n'est pas nécessaire de positionner correctement l'ensemble des pièces optiques du moment que leur orientation se compense l'une-l'autre. Permets moi de te dire que c'est toi qui n'a pas tout compris et je te renvoie encore une fois vers l'excellent site de Ciel Extreme pour que tu puisses comprendre tes erreurs ! http://www.astrosurf.com/cielextreme/page180F.html

Bons cieux

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Toutiet, tu commets une GROSSE erreur: "le cheshire ne consomme pas de piles "

Et si ! Faut bien l'éclairer dans le noir, sinon on ne voit rien !

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looney,
Il est regrettable qu'à ton niveau d'expérience tu n'aies pas saisi la finalité de la collimation, la VRAIE, la fondamentale, dépouillée des considérations parasites dont tu fais un joyeux amalgame, et qui n'en font pas partie.

C'est grave, car c'est vraiment de l'optique élémentaire et pas autre chose. Tout le reste n'est qu'embrouillamini.
Mais peut-être cette simplicité t'échappe-t-elle...?

Je t'incite très sincèrement à te repencher sur la question et j'espère qu'à force de réflexions, tu finiras par assimiler l'évidence de la chose !

Je suis sûr que le temps va porter ses fruits...

PS :
Tu trouveras aussi, si nécessaire, d'autres précisions dans le sujet du 5/12/05 :
"Collimation de Newton : l'enfer sur Terre" ...
...ainsi qu'une photo du simulateur que j'ai réalisé.

[Ce message a été modifié par Toutiet (Édité le 27-12-2005).]

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Toutiet, même si je m'étais engagé a ne pas poursuivre, je déroge non pas pour argumenter sur ce que je te dis depuis plusieurs jours maintenant mais pour te répondre à toi directement et à tes "conseils".
Je pense qu'il est inutile d'insister sur le sujet, autant pour toi que pour moi, tu n'es même pas allé lire les différents documents que je t'ai fournis en liens alors que moi-même j'ai pris soin de visiter les pages que tu as faites... Et qui sont incomplètes puisque ta "théorie" omet des points importants necessaires à une collimation parfaite.

Je pense que c'est toi qui n'a pas bien saisi la finalité de la collimation en la reduisant à une simple affaire d'orientation de miroir. Le decallage du secondaire ca te dit quelque chose ??? Que tu le veuilles ou non cela fait partie des choses à verifier lors d'une bonne collimation comme son centrage et la bonne position du porte oculaire, que ca soit lors de la fabrication (tiens, puisqu'on joue sur les mots depuis le début, comment appelles-tu le moment où pour la première fois dans la fabrication de ton telescope, tu montes et règles tes miroirs ? ) ou lors des reglages posterieurs (voir par exemple "l'erreur 2" du site ciel extreme cité). Pour information, souvent le simple fait de "pousser un peu trop" avec les vis de collimation du secondaire implique un mauvais centrage de celui-ci et necessite de "jouer" avec la vis centrale de support pour ratrapper cette erreur dans les cas extremes.

Ce que tu qualifies "d'embrouillimini" est-il peut être le fait que tu te sois arrêté à des notions d'optique TROP élementaires justement ?...

Maintenant, si tu veux faire avancer les choses, lis ATTENTIVEMENT TOUT le site sur la collimation de Ciel Extreme dont je t'ai donné le lien précédemment, j'espere que cela t'ouvrira la conscience. Si tu suis les 7 étapes conseillées, alors nous serons d'accord...
Tu definis la collimation à ta sauce, soit. Je ne dis pas que tu as tort mais simplement que tes idées sont incomplètes et tout dumoins insuffisantes pour parfaire une collimation.
Lis aussi l'ouvrage anglais dont je t'avais mentionné l'existence, tu le trouveras dans tous les bons magasins d'astronomie. Je ne ferai pas l'affront à l'auteur de t'en faire une copie.
Certes le temps portera ses fruits, te concernant il y a tellement de ressources à consulter pour te faire comprendre ce que tu t'entêtes à refuser d'admettre que nul doute que d'ici que tu reviennes sur tes "principes optiques" de l'eau aura coulé sous les ponts.

Bons cieux

[Ce message a été modifié par looney (Édité le 28-12-2005).]

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Looney, je crois que tu fais un mauvais proces à Toutiet . Il essaye de faire prendre concience aux débutants des seuls éléments cruciaux suceptibles de dégrader sérieusement l'image . Celà ne veut pas dire que tout l'ensemble de la "chaine " ne mérite pas d'être réglée comme il faut . Les messages récurents depuis des semaines montrent à l'évidence qu'il est difficile de faire la part des choses entre les réglages essentiels et ceux qui le sont moins . Quand on est peu expérimenté c'est bien de faire la part des choses .
D'autre part j'ai relu pour la ixième fois Nils Olof Carlin et je n'y vois que la confirmation de ce que Toutiet rabache sur le forum .

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Euh, Looney, je relève une erreur ahurissante sur l'article sur la collimation du site de Ciel Extrême : http://www.astrosurf.com/cielextreme/page180F.html

Il s'agit de "l'erreur 2" : il y est décrit l'importance du bon positionnement du miroir secondaire en translation.

Le schéma montre que le faisceau réfléchi converge au mauvais endroit (décalé sur l'axe optique du porte-oculaire).

Regarde les "rayons" (gris et rouge, selon le cas de figure) dessinés au départ des bord du primaire : ils joignent les bords du secondaire comme s'ils infléchissaient leur course selon la position de ce dernier !

Or c'est absurde !!! Le primaire réfléchit toujours les rayons incidents de la la même manière, et une translation du miroir secondaire, qui est plan, ne peut en aucun cas faire converger le foyer ailleurs, sauf s'il est mal orienté (mais pas mal positionné en translation) !

Le seul effet d'une mauvaise POSITION (et non pas orientation) est le vignettage : une partie de la lumière réfléchie par le primaire rate sa cible et est renvoyée dans l'espace...

La position du secondaire ne joue donc que sur le champ de pleine lumière, pas sur la position résultante du foyer optique.

Comme indiqué plus haut, il suffit de positionner, et surtout d'orienter le secondaire, pour que le primaire soit visible en entier dans le porte-oculaire. Un secondaire surdimensionné rendra simplement cette opération moins critique.

L'orientation détermine à elle seule la collimation.

Le seul point sur lequel j'émets des réserves concernant l'usage du laser est lié à l'alignement mécanique et à la précision de la quincaillerie du télescope.

J'affime qu'il est possible de collimater aux petits oignons un télescope mal fichu en utilisant un cheshire, parce que rien n'empêche de regarder légèrement de travers dans l'oeilleton pour centrer le primaire : on ne s'en rendra même pas compte... A noter que selon toute vraisemblance, cette collimation ne sera valable que pour une position spécifique du porte-oculaire, je viens tout juste d'y songer...

En revanche, le laser regardera dans une direction fixe, dans l'axe de la bague dans laquelle il est serré... Et si cette bague est mal tournée (ce qui semble le cas sur la crémaillère chinoise : la bague amovible est voilée), cet axe ne coïncide pas tout à fait avec celui du porte-oculaire, d'où un décalage important, tout simplement parce que le laser ne pardonne aucune approximation.

En tout cas, ça m'ouvre une perspective intéressante pour améliorer mon instrument : je vais commencer par réaligner correctement le porte-oculaire au moyen de ses vis de réglage (il est tout de même réglable : c'est déjà ça !)

J'ai déjà des images de folie avec une collim au cheshire quand le seing est bon, alors qu'est-ce que ça va être après !

[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 28-12-2005).]

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Quelques remarques annexes :

- Marquer le centre du secondaire n'aide pas à la collimation, du coup, mais seulement à le positionner pour collecter le plus lumière possible...

- Le centre optique du secondaire n'est pas forcément son centre géométrique (décalage pour capter tout le faisceau réfléchi du primaire, plus large en "bas").

- Le plus chiant à régler finement, c'est la rotation du scondaire sur lui-même (vis centrale), parce qu'une rotation minime est difficile à détecter.

Est-ce qu'un laser peut aider ?

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Merci Phil et Z80,
Je sens que je commence à faire des adeptes !

Z80,
Si l'axe du laser est légèrement de travers par rapport au tube PO, cela n'est pas bien grave et n'empêche pas d'orienter le faisceau retour du laser en direction du centre du PO, qui est la SEULE finalité de la manip.

La légère incidence sera que le plan focal primaire ne sera pas exactement coplanaire avec le plan focal oculaire. Mais, de combien ? De la valeur angulaire du jeu du laser dans le tube PO, divisée par la longueur du tube PO. Il faut ensuite rapporter cette valeur au champ (en mm) de l'oculaire pour s'apercevoir que cette erreur de mise au point est largement absorbée dans la tolérance de netteté de l'oculaire ou les capacités d'accomodation de l'observateur.

(Evidemment, comme je l'ai antérieurement précisé, il faut impérativement bloquer le jeu du laser dans le tube PO, tout au long de la manip de collimation, pour maintenir la cohérence optique nécessaire aux réglages).

PS : je viens de lire ton message Z80.

Si, répérer le centre du primaire est FONDAMENTAL dans le processus de la collimation, car ce point central est obligatoirement UN POINT de l'axe optique du primaire. Ensuite, on agit sur ses vis de réglage pour faire tourner le rayon réfléchi du laser (qui a rencontré ce point à l'aller) de façon à viser le centre du PO (matérialisé par le centre de la cible du laser). A ce moment, il y a coïncidence entre les rayons aller et retour et SURTOUT avec l'axe optique du primaire, ce qui était le but recherché.

Ce mécanisme est vraiment très simple, trop peut-être et la plupart cherche de la difficulté là où il n'y en a pas !

Tout le reste n'est que "BBB" (Balivernes, Billevesées et Blabla) (Hi, Hi,..!)

[Ce message a été modifié par Toutiet (Édité le 28-12-2005).]

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Alors là, Toutiet, autant je pense que le problème provient de l'alignement mécanique de la quincaillerie du télescope, autant je suis formel :

En l'état actuel des choses, si j'oriente le secondaire pour que le faisceau frappe le centre du primaire et que j'oriente ensuite le primaire pour aligner le faisceau retour, j'obtiens des figures de diffraction complètement décentrées sur les étoiles, garanti sur facture !

Seule le réglage au cheshire donne actuellement des résultats parfaits en quelques secondes : figures de diffraction parfaitement centrées.

Il me semble néanmoins déceler un léger astigmatisme, qui n'est pas dû à une contrainte du primaire (ça, je l'ai constaté en serrant trop les griffes : vis d'origine trop courtes après transformation du barillet en 9 points, j'ai dû en mettre des plus longues pour régler le problème), mais plutôt à un défaut de rotation du secondaire.

Pour ne pas aider, le miroir secondaire est collé de traviole sur son support (les axes des deux ellipses ne coïcindent pas)...

C'est pourquoi je suis preneur d'une procédure pour régler finement cette rotation. J'ai bien essayé le carton triangulaire, mais ça dépend trop de la manière de le placer sur le secondaire... Et en prime, j'ai peur de le rayer (il y a de la poussière partout, ici) !

A mon avis, je vais procéder comme suit :

- Démontage de l'araignée, réglage fin de l'orthogonalité du porte-oculaire
- Réglage fin de la position et de la rotation du secondaire (je ne le décollerai pas tout de suite, le mieux étant parfois l'ennemi du bien... Je laisserai ce soin à JML début 2007 lors du superpolissage ! :P)
- Recollimation... Et là, on verra bien si le laser est "d'accord" avec le cheshire !

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Z80
On se croise encore !
Ta constatation me laisse perplexe car le Ceshire n'est autre, au fond, qu'un laser "passif". Les deux processus, laser et Ceshire, devraient, DOIVENT forcément aboutir, en final, à une unique et performante collimation.
Pour l'instant (mais je vais y réfléchir, si tu m'y autorises), je ne vois qu'une seule raison à cette différence : un mauvais alignement du laser, mais il me semble en avoir déjà parlé et je crois que tu l'as vérifié, non ?

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>Euh, Looney, je relève une erreur ahurissante sur l'article >sur la collimation du site de Ciel Extrême : >http://www.astrosurf.com/cielextreme/page180F.html
>
>Il s'agit de "l'erreur 2" : il y est décrit l'importance du >bon positionnement du miroir secondaire en translation.
>
>Le schéma montre que le faisceau réfléchi converge au >mauvais endroit (décalé sur l'axe optique du >porte-oculaire).
>
>Regarde les "rayons" (gris et rouge, selon le cas de >figure) dessinés au départ des bord du primaire : ils >joignent les bords du secondaire comme s'ils >infléchissaient leur course selon la position de ce dernier >!
>
>Or c'est absurde !!! Le primaire réfléchit toujours les >rayons incidents de la la même manière, et une translation >du miroir secondaire, qui est plan, ne peut en aucun cas >faire converger le foyer ailleurs, sauf s'il est mal >orienté (mais pas mal positionné en translation) !

Il faudrait en parler à Carlin (je peux me faire l'intermédiaire si vous le souhaitez, je maitrise l'anglais au moins aussi bien que lui ), mais il ne me semble pas que dans le schéma cité il s'agisse des rayons d'incidence 0° par rapport à l'axe optique. Il s'agit plutôt des limites du champ de pleine lumière, c'est-à-dire si je comprends bien (je suis nul en optique), du champ où chaque point du foyer "voit" tout le miroir primaire.

a+ yann

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Yapo -> Suit les traits rouges et tu verras qu'il s'en sert pour prétendre que le foyer se trouve décentré...

Toutiet -> Si je tourne le laser dans le P.O., le spot ne bouge pas ; si je tourne la bague amovible du P.O., le spot décrit un cercle... Alors ?

Fais un effort d'imagination : soit un tube porte-oculaire pas droit... Si je mets un collimateur laser dedans, il sera parallèle au p.o. tordu et il sera vain de collimater avec. Alors que si je regarde dans un oeilleton, je vais pouvoir tourner légèrement mon regard pour observer la sortie du tube bien en face et centrer le primaire.

De ce fait, je vais ignorer l'angle indésirable que fait le p.o. et je vais utiliser un axe "trou du cheshire -> sortie du tube p.o." bien droit, mais PAS parallèle aux parois du tube !

Tandis que le laser, lui, n'a pas le choix !

L'oeilleton permet de centrer le regard, mais n'impose aucune direction. Et voilà comment on collimate impeccablement un télescope qui semble au départ conçu par Numérobis !

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Z80 -> pas le foyer (puisque primaire et orientation du secondaire à 45° restent inchangés), le champ de pleine lumière. Pour moi, foyer=plan focal, non ?

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OK, Z80, j'ai fait le (petit) effort.

Si je comprends bien, tout se passe comme si on utilisait un laser légèrement de travers dans un tube PO correct. En faisant ainsi tourner le laser sur lui-même, son spot (sur le primaire) décrirait aussi un cercle.

Fais aussi un (petit) effort (Hi, Hi...!) :

Ceci n'est pas grave pour autant que ce "travers" reste identique à lui-même tout au long de la manip de collimation. Dans ton cas, tu bloques tout (le laser dans la bague et la bague dans le PO). OK. Maintenant, tu fais ton réglage d'orientation du secondaire pour que le spot tombe au centre de la pastille, puis le réglage du primaire pour que le rayon retour tombe sur la cible du laser. Très bien. Ceci conclue la collimation (selon ma "théorie", comme dirait looney). C'est à dire que l'axe optique du primaire percute bien la cible du laser. Bon.

Maintenant, que se passe-t-il si tu tournes ta fameuse bague "malaxée" (Hi!) ?

Eh bien, le spot décrit un petit cercle sur le primaire.

Est-ce pour autant que le PRECEDENT réglage qui avait été conclu CORRECT est remis en cause ?
Ben non, puisque le primaire n'a pas été touché du tout. Son axe est resté immuable, forcément !

Alors, où est le "truc" ? Il n'y a pas de truc. Tout simplement, l'axe optique ne pointe plus tout à fait le même point qu'avant, au niveau du PO.

Comment sentir ce décalage ?
C'est très simple : une fois que tu as constaté que ton spot s'est décalé, disons d'un cm, par rapport au centre du primaire, tu te dis : tiens ma collimation n'est pas parfaite et je dois, comme la procédure me le demande, tourner légèrement (vraiment TRES légèrement) le secondaire pour que le spot tombe au centre du primaire.

MAIS, et c'est là toute la subtilité du paradoxe, il n'y a pas à retoucher au primaire PUIQU'IL ETAIT BIEN ORIENTE (C'était la conclusion de la première collimation).

Alors, que se passe-t-il ? Eh bien, puis que le secondaire a été très légèrement tourné (vraiment TRES légèrement), l'axe optique primaire ne percute plus tout à fait au même endroit (par rapport à la première collimation) le champ du PO.
Un petit calcul angulaire, converti ensuite en 1/10 ème de mm, montre que c'est tout à fait négligeable et que la collimation est toujours aussi bonne.

C'est pourquoi j'ai insisté, depuis le début de ces échanges, sur la nécessité de bloquer le laser dans le tube PO tout au long de la manip de collimation, et de n'attacher aucune importance au fait que le laser a un peu de jeu dans le tube PO.

Ouf ! J'ai tout dit.

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Il y a tout de même un certain intérêt à avoir un laser précis et sans jeu dans le PO . C'est celui de permettre de matérialiser tous les jeux possibles dans la chaine optique . Par exemple aprés un transport il permet de visualiser l'élément qui a bougé et éventuellement de pouvoir apporter les modif suceptible d'amméliorer ça .

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Non Toutiet, tu n'as pas tout à fait tout dit.
j'ai maintenant un laser Baader très bien collimaté puisque le spot ne se déplace nullement quand je le tourne sur lui même, et ceci, même avec un tube d'1m50.
Par contre :
lorsque je fais une collimation parfaite du secondaire à l'oculaire de collimation et que j'introduis ensuite mon laser, le spot tombe à 2 cm du centre du primaire !
Alors je m'amuse à re régler le secondaire (en orientation) pour que le rayon frappe bien le centre du primaire. Et là, si je repasse à l'oculaire, c'est une catastrophe, car mon primaire n'est plus du tout centré. J'ai une patte de fixation super visible quand les deux autres ont disparus depuis longtemps.
Explication : mon porte oculaire n'est pas droit. Mon laser ne pointe donc pas dans la bonne direction.
Alors je me paluche la colimation du PO pour que le laser tombe enfin sur la pastille du primaire ALORS QUE l'oculaire valide son bon centrage.
Bref, pour que les deux outils soient d'accord.

Ensuite, le réglage du primaire reste à faire et bien sûr, quand l'oculaire et le laser tombent d'accord pour l'orientation du secondaire, ils tombent aussi d'accord sur celle du primaire.
Mais sans ce réglage du PO, suivre le seul laser m'aurait fait aboutir à un mauvair réglage, car ne bénéficiant pas de la pleine lumière du primaire.

Conclusion des courses : Laser et oculaire !
Car seul leur accord entre-eux me permet d'être sûr de l'alignement primaire / secondaire / PO.
Oculaire seul : primaire et secondaire impeccables mais mon regard n'est pas parallèle à l'axe du PO. Le faisceau arrivant n'aurait donc pas été perpendiculaire à l'oculaire d'observation.
Laser seul : certes tout est bien réglé et le faissceau revient parallèlement au PO, mais placé au centre du PO, je ne vois pas tout le primaire : ballot non ?
Oeilleton et Laser : enfin tout est d'équerre quand les 2 disent pareil.
Aujourd'hui que mes deux outils disent la même chose, je peux utiliser le laser pour régler le secondaire, mais avant, ce n'était pas le cas.
Alors et seulement alors, je peux dire que j'ai un instrument collimaté.

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