Thierry

Trouver un objet quand on débute : On va vous aider !

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Ouai vraiment génial ce post ... ca aide vachement
En partant de ce que j'ai vu sur les cartes telrad, je me suis attelé cet après midi ( j'avais pas trop de taff ... ) au logiciel "cartes du ciel" afin de le configurer de facon à ce que je puisse imprimer ce que je souhaite voir la haut.

Et surprise, en zoomant à l'ecran de facon à voir l'occulaire dessiné plein ecran, j'ai reconnu certaines choses que j'ai pu voir là haut, notamment autour de jupiter. Alors je me dit qu'en le configurant tip top, et en jouant sur image inversé , rotation, etc ... si on a la meme chose dans l'occulaire ( en vrai ) ... c bingo ?

Si les experts peuvent répondres Ca semblerait plus simple.

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Une autre méthode qui peut être sympa, si l'on dispose d'une monture équatoriale !

Avec l'aide d'une carte, et d'une règle, il y a la solution des alignements :
a partir de l'objet à atteindre, on trace une ligne en Ascension Droite (AD) ou en Déclinaison (Dec) jusqu'à une étoile suffisamment brillante pour être visible correctement au chercheur ; sur le terrain, on met cette étoile dans l'oculaire, et l'on déplace un des deux axes de la monture, soit en AD, soit en Dec, selon l'alignement choisi. L'autre axe aura été bloqué. Lorsqu'on est approximativement sur la zone, on met l'oeil à l'oculaire et l'on continue doucement à bouger le même axe : l'objet apparait !

Bien entendu, grossissements et champ d'oculaire auront été calculés devant la carte pour être sùr d'avoir l'objet en partant de l'étoile, celle-ci étant plus ou moins centrée dans l'oculaire, au départ !

Cette méthode doit être ajustée selon la qualité du ciel (magnitude visuelle) pour pouvoir facilement repérer les étoiles "guides" ... !

Voilà !

@+
Vincent

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Et il faut bien se dire que tout ceci fonctionne bien dès que le ciel est bon, mais que les moindres perturbations (lune ou pollution lumineuse) vont vite diminuer les chances de voir ces objets.
J'utilise un 250 mm mais en ville de Rennes. Je ne suis pas encore sorti de la ville avec cet instrument pour diverses raisons(mise au point et transport)mais cela va bientôt venir.
Je dois dire que M51 en général, c'est un peu comme les images que montrait DVA ou Z80 sur un autre post(version dégradée), et M101 je ne l'ai vraiment bien vue qu'une seule fois et ce soir là, M51 commençait a laisser entrevoir quelques ramifications. mais bien avant de deviner M101 et de la voir, je savais ou elle se trouvait exactement grace aux cartes et cheminements et le jour ou il a été possible de la voir cela c'est fait sans problème.
Donc ne pas hésiter à pratiquer les cheminements, vous les apprendrez, et saurez les ressortir à propos. mais il faut avoir des cartes suffisament précises pour être sûr de situer un objet sans erreur. Et à partir de là, la pratique vous permettra de lire le ciel comme les cartes.
J'ai toujours utilisé des cartes professionellement et pour mes loisirs et cela avec grand plaisir et c'est devenu une passion.
C'est pour cela que je vous conseille de vous en trouver d'assez détaillées et complète, cela ne pourra que vous servir tout au long de vos soirées astro et même les jours de mauvais temps ou l'on peut y pointer les objets intéressants et préparer ses cheminements et observations futures.
A+
Denis

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Une autre méthode assez facile aussi, c'est de repèrer une étoile visible ayant une Dec ou RA très proche de l'objet rechercher.

Il faut bien sur une monture équatoriale et une mise en station bien faite.

Il suffit, ayant pointé l'étoile de réference au centre de l'oculaire, de faire pivoter la monture dans le sens adéquat jusqu'à ce que l'on tombe sur l'objet recherché.

On peut le faire aussi avec les coordonnées azimutales sur une monture altazimutale ou dobson, mais dans ce cas, il faut une horizontalité parfaite.

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Kentaro et Blacksky, vous me faites penser à deux astuces que j'ai déjà utilisé avec succès :

- Avec une monture équatoriale, on va de l'étoile de départ à l'objet en ascension droite jusqu'à une étoile ou un objet reconnaisable, puis en déclinaison jusqu'à l'objet (ou vice-versa). Par exemple, pour la nébuleuse du Croissant (NGC 6888 - nécessite 200 ou 250 mm, un ciel transparent et un filtre OIII, c'est pas pour les débutants...), je pars de Gamma Cygni, je descend jusque M29, puis je vais à droite. Comme j'ai préalablement placé le filtre OIII (sinon il y a trop d'étoiles ! ) le Croissant apparaît au bout d'un moment.

- Avec un chercheur qu'on peut orienter sur son axe (la plupart sauf ceux des Mewlon, donc), je place le réticule du chercheur dans la direction des ascensions droites et déclinaison. Ensuite, pour pointer un objet, je place le réticule en ascension droite sur une étoile brillante de même ascension droite que l'objet, puis je bloque l'ascension droite, puis je déplace en déclinaison jusqu'à atteindre une étoile de même déclinaison que l'objet (en utilisant l'atlas pour repérer ces étoiles). Normalement, si les deux étoiles sont chacunes sur leur réticule, j'ai l'objet pile au centre du champ. J'ai utilisé cette méthode avec succès quand je faisais de l'imagerie avec une ST6 et un Arcane 205 mm. Le champ était très petit et je ne pouvais pas démonter la caméra, d'où l'obligation de pointer au chercheur à quelques minutes d'arc près. Mine de rien, c'est à cette époque que j'ai le plus progressé dans l'utilisation du chercheur.

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Tiens, ce qui est bizarre, c'est que tout le monde a parlé de la qualité du ciel, mais personne n'a abordé la collimation qui doit être parfaite... vous savez, le truc qui fait peur...

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bah, c' est parce qu' en ciel profond (donc grossissement *relativement* faible), la collimation même parfaite, ne l' est qu' au voisinage immmédiat du centre optique; Donc, du moment que le centre optique est dans le champ de l' oculaire, ça suffit (pour du visuel).
En imagerie et quand on utilise un correcteur de coma, c' est moins vrai (vaut mieux que le centre optique soit au centre du champ). Mais c' est quand meme nettement moins critique qu' en planétaire ...

A+
--
Pascal.

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Voici enfin une carte réalisée avec carte du ciel...
Carte "d'approche" http://img301.imageshack.us/img301/8035/m101m51cdc3mg.jpg

Carte détail http://img202.imageshack.us/img202/7595/m101m51detailcdc8ow.jpg

AVEC DES TRUCS COMME CA ON TROUVE TOUT ....

[Ce message a été modifié par Thierry (Édité le 17-05-2006).]

[Ce message a été modifié par Thierry (Édité le 17-05-2006).]

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Donc en résumé :

1 . Ciel nickel fortement conseillé,
2 . De très bonne cartes,
3 . Tester plusieurs méthodes, cheminement ou pointage direct ( genre telrad ).

Je vais tenter les deux méthodes pour ma part.

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Je ne sais pas si ça va aider mais je vous met ici ce que j'utilise comme méthode :

- sous un ciel pollué : je fais du cheminement d'étoiles directement à l'oculaire. Mon télescope me délivrant 2.6° de champ c'est assez pratique. J'utilise cette méthode car à l'oeil nu trop peu d'étoiles sont visibles, pareil pour le chercheur. Donc en imprimant de bonnes cartes du ciel (avec la magnitude limite qui va bien, c-à-d environ 8.5 pour mon 114 en ville) avec le cheminement repéré par une succession de cercle représentant le champ à l'oculaire, on arrive à trouver des choses.

- sous un ciel un peu pollué ou en ville avec un ciel execptionnellement transparent : j'utilise un chercheur classique type 6x30 qui me permet d'avoir un bon champ et de descendre suffisamment en magnitude pour pouvoir avoir pas mal d'étoiles repères. Je me sert alors de cartes d'atlas (voir l'atlas dispo chez Cloudy Nights ou celui dispo sur le site http://www.asahi-net.or.jp/~zs3t-tk/) et je compare les étoiles vues au chercheur avec le dessin que j'ai sur la carte. Cette méthode marche vraiment bien (pour moi ...)

- sous un ciel pur : un chercheur type "point rouge" ou "Telrad" est ici exceptionellement efficace ! etant donné qu'à l'oeil nu vous pouvez descendre à la magnitude 6 la plupart des étoiles repères vous sont accessibles. Il suffit alors de mettre le point rouge à l'endroit du ciel où se trouve l'objet et vous aurez de grandes chances de tomber sur ce que vous chercher. J'utilise les même cartes (atlas) que précédemment.
Mais je vois deux inconvénients à ce type de chercheurs : tout d'abord la vitre de projection de la cible de visée est généralement pas assez transparente et vous fait parfois perdre l'étoile dont vous avez besoin ; ensuite dans une région du ciel trop ou pas assez dense en population stellaire, le pointage peut s'avérer difficile, et un chercheur classique (type lunette) peut aider, notamment pour des objets nécessitant une étoile repère assez faible.

Dans tous les cas une aide précieuse est l'adoption de la surcorrection de la myopie (si vous êtes myope bien-sûr ;-) (www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000258.html) qui permet souvent de bien mieux distinguer l'étoile repère dont vous avez besoin.

Une paire de jumelles à porter de la main peut aussi servir à dégrossir le pointage.

Si j'ai pu aider ...

Bon ciel !

Brandobras

[Ce message a été modifié par Brandobras (Édité le 17-05-2006).]

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Bonjour à tous.
Ce post est extrèmement interressant, et les réponses apportées très concrètes. Merci beaucoup.
Pour compléter le débat, quelqu'un peut-il expliquer la façon de procéder pour terminer le pointage afin de cadrer sur un capteur de webcam (modifiée longue pose), un objet non visible, ni à l'oculaire, ni sur l'écran.
A+

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oula, pas simple. Par contre si l'objet en question est environné d'étoiles repérables à l'oculaires et sur le capteur c'est jouable. Tu peux faire ta mise au point sur une étoile avec le capteur, enlever délicatement ma webcam ou l'APN, remettre un oculaire, ne pas le serrer, faire une mise au point approximative en le faisant coulisser dans le tube du porte oculaire sans bouger le réglage précédent, pointer tes étoiles repère, et faire la manoeuvre inverse en enlevant l'oculaire et en le remplaçant par la webcam.
C'est délicat car il ne faut surtout pas que la crémaillère ou le crayford bouge, sinon le réglage de mise au point à la webcam est perdu.
Tu lances ensuite une pose pour vérifier que tes étoiles repères sont bien présentes sur le capteur, et si c'est le cas tu fais ton acquisition.

Mais dans ces cas là, un goto bien réglé, ça aide

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A priori en utilisant les étoiles visible dans le champ et en comparant avec un logiciel type "Cartes du Ciel".
Dans "Cartes du Ciel" tu peux afficher un cadre simulant le champ qu tu as avec ton capteur. Ca peut peut-être t'aider.

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Cdespres : j'avais ce problème quand je faisais de la CCD avec une ST6, d'abord avec un Arcane 205/1200 puis avec un Mewlon 210/2415. Avec le Mewlon, le champ était minuscule (environ 13x7' je crois). Eh bien je pointais au chercheur. La méthode consiste à placer le réticule pile poil à l'endroit qu'indique l'atlas. J'utilisais Uranometria 2000 : ses étoiles vont jusqu'à la magnitude 9,5 ce qui correspond en gros à ce qu'on voit dans un chercheur de 50 mm.

Mais l'astuce que j'ai indiqué précédemment (utiliser les réticules orientés du chercheur) était très efficace. Dommage qu'avec le Mewlon je ne pusse [merci le dico] orienter les réticules du chercheur, car avec 2415 mm j'avais grand besoin d'un pointage très précis. D'ailleurs j'avais fini par acheter un flip mirror.

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Merci pour vos réponses. Je constate que c'est chaud !
Bruno ! J'ai effectivement un Miewlon 210 et l'idée du Flip m'était venue. Je ne savais pas si le back focus disponible à l'arrière permettait l'utilisation du Flip.
Tu me le confirmes donc.
Merci beaucoup. A+

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Très intéressante discussions ! Beaucoup de choses dites à juste titre. Repérer un objet du ciel est tout à apprentissage. Dans mon cas de fan de ciel profond (et de comètes), animateur astro et rédacteur de la rubrique "Au méridien" dans la revue Astronomie Magazine, c'est un sujet qui me tient à cœur, et vous avez déjà dit pas mal d'excellents conseils. D'ailleurs en passant, comment trouvez vous mes articles ? Evidemment, il existe tant de méthodes de pointage qu'il est impossible de TOUT dire. (incompatible avec une revue mensuelle). Je propose à chaque fois, 1 ou 2 méthodes de pointage pour chaque objet, avec quelques conseils basiques et des sujets à voir pour une région du ciel donnée. Chacun peut trouver des alignements ou des figures plus aisées et plus proches de la vision que chaque observateur a. Il existe donc pleins de bonnes méthodes, certaines mieux que d'autres… Avoir un atlas et connaître son matériel est primordial. L'avantage des logiciels de cartographie est de faire des cartes appropriées presque pour chaque objet ! Un luxe. S'il y a des intéressés, je suis près à passer un peu de temps sur le terrain cet été pour discuter de ce sujet. Je suis près d'Angers.

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Salut Alexandre Renou

Je lis Astronomie Magazine depuis seulement trois ou quatres mois, en l'achetant régulièrement maintenant, ceci pour dire que je n'ai pas encore beaucoup de "recul" pour apprécier cette revue.

J'apprécie beaucoup tes articles : les cartes constituent une bonne base de repérage, chacun peut ensuite approfondir chez lui avec d'autres documents/logiciels.
Ce que je trouve le plus positif dans tes textes (entre autres choses), c'est la comparaison constante de la vision que l'on va obtenir de l'objet à travers plusieurs optiques ; lulu 60 à 40X, scope de 120 à 40X, etc. Ca permet à l'observateur que je suis de me faire une idée de ce que je risque de voir (plus ou moins bien) dans l'oculaire. L'indication du grossissement étant essentielle !

Bien sùr, à chacun de pondérer ce qu'il espère voir selon la qualité de son site ...

Voilà pour mon bien humble avis !

@+ et beaux cieux en ciel profond !
Vincent

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Je profite de cet excellent post pour demander des témoignages face à ceci : la détection des objets faibles et le "mouvement".
Cela avait je crois été discuté ailleurs (Webastro ?) ...

Voilà le sujet : lorsque je cherche à observer une galaxie faible (M101 par exemple) ou une nébuleuse diffuse, il me semble avoir plus de facilité de vision lorsque je fais bouger doucement le tube optique ?!
Je ne parle pas de vibrations intempestives et rapides, mais par exemple de déplacements doux à la raquette.

Est-ce que quelqu'un d'autre à déjà remarqué ça ?
Quelle serait l'explication ?

@+
Vincent

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Oui j'ai aussi remarqué qu'en bougeant le scope on détecte plus facilement les faibles objets. Très pratique ! quand on est sûr de pointer au bon endroit ....;-)

Pour ce qui est de l'explication, ça doit avoir un rapport avec la vision périphérique mais j'en sais pas plus.
Bruno ? t'as une idée ?

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Blacksky, j'ai constaté cela aussi. En effet, il paraît que l'oeil humain "voit" mieux les objets en mouvement. Cela viendrait des millions d'années passées dans la savane, à chercher le gibier...

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Blacksky : oui, c'est une méthode qui peut marcher. Je crois que l'oeil détecte plus facilement des objets faibles s'ils sont en mouvement. C'est d'ailleurs pareil pour les animaux. Certains ont une très mauvaise vue, sauf si ça bouge, ça leur est utile à la chasse... Par exemple, si tu es face à un tyrannosaure, ne bouge pas et il ne te verra pas ! (je l'ai appris en regardant le film "Le parc jurassique" )

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OK ; donc d'après vous, ce phénomène proviendrait du travail de notre cerveau, et avec peut-être aussi une association avec la "vision décalée".

>Bruno, c'est promis, la prochaine fois qu'un gros Tyrannosaure s'approche en pleine nuit, je coupe le suivi de la monture et reste immobile !!!

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bonjour,
le "celestial sampler" de Sue French corrobore ce que vous écrivez. On peut y lire que l'oeil humain (+ cerveau) est plus apte à détecter des zones diffuses lorsque celles-ci sont en mouvement. L'auteur donne aussi l'astuce de toucher le tube pour le faire vibrer et ainsi détecter ces éventuelles zones diffuses et faibles, je n'ai pas encore essayé parce qu'en général j'évite de faire trembler l'instrument mais ça doit être vrai.

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