Z80

Test : "LidlScope" 70/700 !

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Eh oui, je n'ai pas pu résister : j'ai ramené de France le fameux (en fait, la fameuse) LidlScope à 61 roros...

Première constatation, que laissait supposer le bleu reconnaissable entre mille du tube optique : il y a bel et bien écrit "Meade Europe GMBH" au cul du carton... Bon, on sait grosso modo où on va : Guang Sheng inside...

*

La monture est vraiment sympa pour le prix (c'est le moins qu'on puisse dire ! ) : une classique équatoriale chinoise avec la fixation pour moteur synchrone. Notons avec tout de même une nette amélioration par rapport à mes anciennes daubes : l'entraînement en déclinaison est assuré par une vis sans
fin solidaire de la fixation de l'instrument et n'est donc pas limitée en débattement comme sur les montures courantes de cette catégorie, ce qui est un vrai soulagement !

En revanche, comme toujours, le flexible d'ascension droite viens faire chier dès que l'instrument s'en approche. Dans le temps, je le virais et j'entraînais en tournant le pignon destiné au moteur à cause de ça... Ben même punition ! ^_^

Le trépied est en honnête tube d'acier (chinois, donc gaffe de pas trop serrer quand on le déploie, je présume), d'une stabilité suffisante pour un petit instrument. L'écartement est assuré conjointement par un système de barres d'écartement genre baleines de parapluie et un système hyper astucieux de fixation du plateau porte-accessoires, qui se pose simplement dessus et verrouille tout l'ensemble par rotation d'un tiers de tour : simple, rapide et terriblement efficace !

L'équilibrage de la petite lunette de 70 est assuré par un contrepoids en fonte de 5 kg avec un trou d'un diamètre de 16 mm, donc hélas incompatible avec l'EQ6. Dommage ! La barre de contrepoids est amovible (vissée) comme sur toutes les montures de ce type.

Notons que tout le reste (monture, trépied et lunette) pèse aussi 5 Kg en tout et pour tout !!! Bref, un instrument très transportable.


D'une manière générale, le plastique se réduit aux caches, baffles et autres enrobages de carters ou de têtes de vis, ainsi que le bac porte-accessoires). Le reste est en honnête fonte d'aluminium : rien d'exotique, on est en terrain connu.

Et le plus beau pour la fin : la tête de la monture est équipée d'une queue d'aronde standard (standard chinois, bien sûr) !!!

Bref, une petite monture toute simple, très sympathique et particulièrement ergonomique : on en a déjà pour ses 61 euros !

*

L'instrument, à présent...

La première chose qui apparaît, c'est le collier équipé d'une large queue d'aronde : voilà une lunette qui va se retrouver vite fait bien propre sur l'EQ6 en attendant le retour de mon miroir de 10" de chez l'ami Jean-Marc !

Côté objectif, un imposant pare-buée coiffé d'un bouchon bien fixé prolonge le tube. L'objectif inspire confiance, les diaphragmes internes ne semblent pas réduire le diamètre effectif de l'instrument de manière exagérée ; en tout cas, on peut apercevoir tout le diamètre de l'objectif depuis le tube porte-oculaire . L'intérieur est intégralement peint en noir mat ne présente pas de réflexions indésirables. L'objectif semble honnêtement traité antireflets.

En revanche, l'instrument comporte beaucoup plus de plastique. Le pare-buée et le bouchon, bon, c'est logique. Mais le collier est entièrement en plastique (traditionnel, en deux demies coques avec serrage latéral par une vis moletée articulée) ; seule la queue d'aronde est en dural (quand même ! Ouf !).

Quant au corps du porte-oculaire, vissé au tube optique en tôle par 3 vis, il est intégralement en plastique ! Une résine noire mat qui au demeurant semble plutôt solide, en fait. Le tube coulissant est en bête laiton chromé ainsi que la crémaillère (un grand classique là aussi) ; l'intérieur est également peint en noir mat et diaphragmé.

Là où ça commence à craindre un peu, c'est le porte-oculaire lui-même : un anneau de la même résine plastique vissé au cul du tube coulissant, et portant deux traditionnelles vis de serrage de l'oculaire à 120°. Enfin bon, les oculaires sont maintenus fermement et sans jeu, c'est déjà ça. Reste à savoir si ça tiendra dans le temps... Mais surtout, c'est du coulant standard de 1"1/4, et pas de la daube en 24,5 mm !

Mais le pire reste à venir... Les 3 oculaires fournis sont aux aussi taillés dans le même plastique, avec toutefois une jupe en métal (laiton chromé ?) ; en revanche, et c'est la mauvaise surprise, le renvoi coudé (à miroir) est intégralement en plastique, y compris la jupe 1"1/4, en plastique chromé !!!

Bon, si on excepte la barlow / redresseur en plastique, qui restera dans la boîte, le renvoi coudé est LA mauvaise surprise du lot. Cela dit, étant donné que je n'ai rien d'autre, j'ai testé l'instrument avec, et, bon, il fonctionne de manière satisfaisante. Mais tout de même... Jim propose un renvoi coudé à 19 $ (Antarès, je suppose), je ne vais pas me faire prier ! Au moins, il est en métal...

Les oculaires sont d'honnêtes Kellner. Ils donnent une image propre et nette, mais très étroite. Trois oculaires sont donc fournis : 25, 10 et 4 mm. Tous sont réellement exploitables avec l'instrument. Ils sont munis d'une bonnette en caoutchouc repliable classique, très correcte.

Inconvénient tout aussi classique : le tirage d'anneau dépend fortement de la focale. Si le confort des 4 et 10 mm est correct (les lentilles d'oeil sont déjà nettement plus larges que celle des vulgaires Huygens qui accompagnent souvent les instruments bon marché), le 25 mm oblige en revanche à éloigner l'oeil de la bonnette : pas très pratique... Mais si on va par là, j'éprouve exactement la même difficulté avec mes Nagler type 6 (7 et 9 mm) : si ces andouilles avaient placé le support de l'oeilleton en caoutchouc plus haut (ou l'avaient fait plus long), ces oculaires auraient été parfaits !

Pour terminer, quelques mots sur le petit chercheur 6x30 fourni... Tout d'abord, il est tout en plastique (mais le corps est peint en bleu Meade)... Le pied se fixe à la lunette par un sabot muni d'un système de serrage par lame souple (en plastique, bien sûr !) et il comporte un système de fixation et d'orientation du chercheur qu'on trouve sur des instruments plus coûteux : un ergot à ressort et deux vis nylon à 120°. Le problème est qu'il n'est pas évident d'aligner un aussi petit chercheur... Mais bon, on y arrive à peu près.

En revanche, question optique, il s'avère tout à fait correct, puisqu'il suffit déjà à montrer des objets du ciel profond en zone urbaine. Le réticule n'est pas éclairé, ce qui est dommage, car il manque tout de même de la clarté des chercheurs 9x50 chinois, qui éclaircissent le fond de ciel au point de rendre visible le réticule même sans éclairage...

En revanche, et c'est une excellente surprise, il est entièrement redressé !!! S'agissant d'un chercheur droit, il devient alors aisé de viser les deux yeux ouverts, et d'amener la cible au centre du réticule. Le démontage montre une lentille située dans le tube optique, en amont du réticule collé au foyer de l'oculaire du chercheur. Pourquoi diable ce montage n'est-il pas systématiquement employé sur les chercheurs plus coûteux ???

*

Vendredi 23 mars, profitant d'une accalmie, je procède enfin aux essais de l'instrument sur le ciel. Je l'avais testé en France début février, mais j'avais été gêné par la Lune. Mais les résultats étaient déjà encourageants.

Pas de chipotage : je sors l'EQ6 ! Trépied, monture, raquette, alimentation électrique... Pour ne pas me retrouver à observer à quatre pattes, Je déploie complètement le trépied : la hauteur de l'EQ6 est impressionnante... Mais s'avèrera idéale. J'ai dû renforcer les pieds en insérant du tuyau haute pression blindé à l'intérieur, car cette cochonnerie d'acier chinois plie au moindre serrage. Maintenant, on peut l'utiliser normalement...

La lunette est enfin juchée sur la monture, la queue d'aronde serrée... Impeccable ! Le contrepoids de 5 Kg est décevant : il ne manque que quelques millimètres au diamètre du trou. Tant pis ! Je déploie toute la barre de contrepoids et je visse au bout la rallonge en inox achetée chez ScopeStuff et rabattue par tournage à 18 mm : sa densité plus importante que le laiton de la barre d'origine suffit à équilibrer à peu près la petite lunette ; l'important est de ne pas faire souffrir inutilement les rouages de l'EQ6...

Mise en station rapide (au jugé, comme d'hab), alignement sur Acrux et Sirius, et en avant marche ! L'alignement s'avèrera potable pour toute la soirée : toutes les cibles tomberont dans le champ du Plössl chinois de 25 mm.

Comme ça fait presque 3 mois que je suis frustré de ciel, je vais droit à l'essentiel : Eta Carène (NGC 3372). Aaaah, mais oui ! Au 25 mm, elle apparaît plein champ, en totalité, avec son chenal sombre au centre. Magnifique ! Evidemment, on est loin des somptueuses draperies observées dans le 10" avec un filtre O-III, mais bon... C'est bien, très bien, même, pour ce petit instrument.

Et si on grossissait un peu ? C'est là que ça devient amusant, car mon oculaire à grand champ le plus proche qui passe en 1"1/4... C'est le Nagler 12 mm type 4 ! Je vais donc ôter la rallonge de jupe 2" qui l'équipe en permanence et enfiler le coulant 1"1/4 du monstre dans le renvoi coudé en plastique... La vis de serrage passe par une fente ménagée à cet effet dans la jupe 2" de l'oculaire... Ca tient ! Observons... Génial ! Déjà, le champ est à peine réduit, et la nébuleuse est encore visible intégralement, mais bien plus belle et détaillée. L'instrument semble en tout cas tenir ses promesses en ciel profond.

Continuons le tour d'horizon de la région polaire : l'amas globulaire géant Oméga du Centaure (NGC 5139) me tend les bras. Avec le Nagler 12 (58x), l'image est belle, mais l'amas reste très cotonneux. Avec le Nagler 7 mm type (100x), l'amas est résolu et entre encore tout juste dans le champ (normal, c'est pareil avec le Nagler 12 sur le 254/1200), mais force est de constater que la luminosité d'un instrument de 70 mm de diamètre d'objectif est sans commune mesure avec celle de mon 254... Néanmoins, ce petit instrument permet quand même d'observer confortablement.

Tant qu'à faire, continuons sur la galaxie Centaurus A (NGC 5128). Eh bien, l'image est certes très faiblarde, mais cette belle galaxie reste tout de même observable, au 25 et même au 12 mm. Je n'ai jamais réussi à pratiquer la vision décalée, donc c'est tout ou rien ! Bon, évidemment, là, je regrette le 10"...

Le Scorpion se lève, voyons M4. C'est un amas relativement peu lumineux, pour lequel le Nagler 7 mm sur le 254 est idéal : il le révèle véritablement, car non seulement l'amas est complètement résolu, mais une sorte de rideau d'étoiles moins serrées est visible à l'avant plan et donne véritablement l'apparence du relief à ce joli amas globulaire. Ici, dans la lunette de 70, l'image reste hélas terne et manque cruellement de lumière, mais l'amas est néanmoins résolu sans difficulté.

Essayons l'instrument planétaire, à présent. Le temps que Jupiter se lève, je peux profiter de Saturne. Cette fois-ci, la lumière est là ! Avec le 25 mm et en affinant la mise au point, on a déjà une belle image : anses bien découpées, et même une fine ombre des anneaux sur le disque planétaire. Cette fois-ci, pas de chipotage : zoom Nagler 3-6 mm en action !

L'image la plus belle est obtenue en position 4 mm : on ne gagne rien à grossir plus. On aperçoit deux bandes plus sombres entre l'équateur et le pôle, la division de Cassini, et l'ombre des anneaux est très nette. Pour une achromatique de 70, je trouve que c'est très honnête : ma bouse catadioptrique 114/1000 était loin de faire aussi bien ! Je me suis même payé le luxe d'enfiler le Taka Hi-LE 2,8 mm, et l'image était tout à fait exploitable (bien que pas plus détaillée) ! A noter qu'aucun chromatisme n'était décelable sur Saturne (ni en ciel profond, bien entendu).

Jupiter commençant à prendre de l'altitude, il va être temps de savoir ce que la lunette a vraiment dans le ventre... Hum, bon, ça turbule encore considérablement : image tremblottante, fort chromatisme atmosphérique qui nimbe encore le disque planétaire de rouge et de bleu... Néanmoins, on distingue déjà plusieurs bandes nuageuses, avec quelques détails dedans, mais il va falloir attendre que la planète soit plus haut dans le ciel pour observer dans de meilleures conditions. Cette fois-ci, par contre, une légère frange violette autour du disque de Jupiter est nettement visible à fort grossissement : pas de doute, ce n'est pas un apochromat !

Je me suis amusé à faire des comparaisons des oculaires : les Kellner livrés avec la lunette, les Plössl SkyWatcher livrés avec le 10", les Nagler. Les images sont bonnes dans tous les cas, très piquées. Par contre, la différence de champ est impressionnante : les Plössl font autour de 50°, les Kellner doivent faire à peine 40° de champ apparent... Des oculaires qui resteront inutilisés, quoi...

Quelques essais de photographie au foyer ont surtout montré que ma mise en station était perfectible, et aussi qu'il faudrait que je pense sérieusement à démonter entièrement l'EQ6 pour la regraisser : en l'équilibrant, déjà, j'avais constaté des points durs...

Cependant, la photo est tout à fait envisageable. Les objets du ciel profond ressortent bien, et la crémaillère permet de réaliser une mise au point assez fine après quelques tâtonnements et vérifications à l'écran du 350D, en grossissant la prise de vue au maximum. La mécanique du porte oculaire supporte bien l'appareil photo, raccordé au moyen du corps de la barlow chinoise livrée avec le 10", qui comporte un filetage M42 pour la bague T. J'ai toujours du mal à prendre les planètes (même avec le 10" : les images sont surexposées), et les franges violettes sont évidentes en photo sur Saturne, alors qu'on ne les perçoit pas à l'oculaire. En tout cas la barlow les aggrave.

En ciel profond sans la barlow (je ne conserve que le corps vide), en revanche, les 700 mm de focale de la lunette ouvrent d'intéressantes perspectives pour la photo à grand champ.

*

Conclusion : un instrument nomade d'appoint tout à fait honorable et très léger (10 Kg avec la monture, les accessoires et le contrepoids), pour un prix défiant toute concurrence... La monture pourra supporter toutes sortes d'instruments légers munis d'une queue d'aronde stadard, la lunette elle-même pourra être recyclée en instrument guide ou exploitée en photo à grand champ... Un de ses principaux atouts étant d'être équipée au coulant standard de 1"1/4, ce qui m'a permis d'y adapter tout ce que je voulais (des oculaires à grand champ à l'appareil photo) sans la moindre difficulté.

En tout cas, un instrument d'initiation tout à fait à conseiller à qui hésite et ne souhaite pas se ruiner sans être sûr d'accrocher : rapport qualité-prix imbattable ! Et aussi un instrument d'appoint à usages multiples, et qui permet réellement d'observer, voire même de photographier !

Une petite bestiole bien sympathique, en tout cas...

[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 25-03-2007).]

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Comme vous avez été sages et avez bien avalé le gros pâté ci-dessus, je vous livre le dessert : quelques photos de la bestiole (mes prises de vue au foyer sont trop filées - la mise en station était déplorable, tant pis) :

Photo en pied de la bête sur l'EQ6 :


Gros plan du monstrueux Nagler 12 type 4 sur le pauvre renvoi coudé en plastoc, qui supporte stoïquement l'épreuve :


Adaptateurs employés pour brancher le 350 D : de gauche à droite :

- La lentille (amovible) de la barlow chinoise ;
- Le corps de la barlow avec le filetage M42 ;
- La bague T avec la bayonnette Canon ;
- Le raccord M42 au coulant de 2" que j'emploie habitellement avec le newton (en temps normal, la bague T y est vissée à demeure, en fait).

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Content de te relire.

Bravo pour ce test très approfondi !

Au moins je suis sûr d'une chose, j'aurais dû en prendre une au lidl du coin....
Pas osé de peur que cela soit de la mer..
Avec ce petit test, dès qu'il ressortent la promo...hop j'y court.

Cordialement
Dominique.
http://sky-astro.ifrance.com

[Ce message a été modifié par domi60 (Édité le 25-03-2007).]

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Salut Z80

Et bienvenue dans le club des (heureux) possesseurs de cette maintenant fameuse lulu !

Test très complet, super ; par contre, j'ai encore jamais osé la mettre sur l'EQ6 du 254 ...

Bonnes observations avec ton nouveaux jouet !
@+
Vincent

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Compte-rendu excellent.
Vincent

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Super compte-rendu, j'ai aussi été étonné par la qualité. J'en ai acheté une en solde au LIDL de Montargis pour 50 euros!
Petite question: quel moteur d'AD mettre si on veut motoriser la monture? (je n'y connais rien en monture, je n'ai qu'un dobson de fabrication personnelle)

Gérard

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Très bon compre rendu, petits rectificatifs, l'objectif n'est pas traité anti-reflets, du moins sur la mienne, et le contrepoids de la monture ne pèse qu'un kg.

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Ah, ben justement, pour la motorisation...

Je sais que dans le temps, on trouvait des moteurs synchrones 220V "boîte en fer-blanc"... Sauf qu'ils étaient hors de mon budget de l'époque, sans compter la difficulté à en trouver un qui tourne dans le bon sens pour l'hémisphère sud !

A vrai dire, j'aurais préféré trouver un moteur disposant d'une régulation à quartz. Or celui de l'EQ2 semble (d'après photos) compatible au niveau du montage mécanique (et il est réversible), mais comment en être sûr ?

Ce qui est certain, c'est qu'il est plus cher que l'instrument, en tout cas !

Pour la masse du contrepoids, je pèserai précisément... En tout cas, le tout pèse pile 10 kg, emballage compris (du moins si les balances d'Air France sont justes).

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Merci pour ce test approfondi qui confirme mes propres observations avec ce petit instrument très sympa (surtout pour le prix !) que j'ai offert à mon fils de 12 ans pour son anniversaire. Il fait ses premières armes en astro avec et je suis agréablement surpris des images obtenues.

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Comme Debricon, l'objectif de la 70/700 de ma copine n'est pas traité anti-reflet, ce qui expliquerait la longueur importante du pare-buée peut être...
Pare-buée que j'ai flocké

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UP!

Ne pas oublier de vérifier la position des lentilles dans le barillet (elles ne sont pas toujours dans le bon sens! ) et également le serrage de l'anneau qui maintient les lentilles dans le barillet...sur la 70 de ma copine c'était serré bien trop fort !!!! lentilles contraintes à fond (facilement visible au star-test), maintenant c'est nettement mieux!

[Ce message a été modifié par zirkel 2 (Édité le 26-03-2007).]

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Ah ah Epsi a encore frappé !

Bon, alors, quelques rectifications, en effet :

- Le contrepoids pèse en fait 1,100 Kg tout mouillé...

- L'objectif semble présenter quelques reflets mauves, mais rien de probant en définitive : non traité ? Ca ne semble pas l'empêcher de produire des images correctes, en tout cas ! ^^

- J'ai ôté le pare-buée et contrôlé la fixation des lentilles : rien à signaler. De toutes façons, vu que ça donne de bonnes images, je ne vais pas tripoter outre mesure ! ^^

- Tout est peint en noir mat à l'intérieur, y compris le tube coulissant. Je ne vois pas d'intérêt vital à le "floquer" avec de la feutrine, ni d'enlever le diaphragme, dans la mesure où l'objectif est visible en entier (ce qui n'est pas souvent le cas sur les chercheurs ou lunettes bon marché, par exemple) : on a bien affaire à 70 vrais mm. Pour la même raison, pas besoin a priori de raccourcir le tube coulissant (mais je peux me tromper, bien sûr).

- J'ai remarqué que le diaphragme du corps de la lunette présente des bavures de plastique proéminentes, mais qu'elles ne venaient pas chevaucher le trajet optique a priori (dans la mesure où, encore une fois, elles n'atteignent même pas les bords lentille, vue depuis le tube porte-oculaire. Faut-il y remédier, ou est-ce qu'on s'en fout ?

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Epsi : t'inquiétes donc pas pour moi mon garçon

quote:
Ah ah Epsi a encore frappé

frappé??? frappé quoi? il t'en faut pas beaucoup...

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Pour ce qui est de raccourcir le PO est le debafflage de celui-ci, cela depend peu-être du miillesime. Sur la mienne, c'était réellement necessaire.

Pour ce qui est du flocage, en effet, le glocage du tube n'apporte pas grand chose. En revanche, le flocage de l'interieur du PO amelliore franchement le contraste.

En ce qui me concerne, cela doit compenser un peu le debafflage de ce même PO.

[Ce message a été modifié par Thx8411 (Édité le 27-03-2007).]

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Pour Z80 et les autres, voici le montage que j'ai réalisé pour le suivi : en fait les moteurs d'EQ2 sont "à peu près" compatible.

Il est necessaire de donner un petit coup de meule sur l'axe motorisable afin de pouvoir faire le serrage avec la motorisation:

Mais là arrive une deuxième difficulté : le système de fixation du moteur ne se trouve pas du bon côté de la monture! Il faut donc faire appel à un autre type de sérage : dans mon cas j'utilise un serre joint (suis preneur d'une solution plus pratique!!!) :

Finalement un petit coup de meule sur l'autre extrémité de l'axe de fixation moteur permet de fixer un flexible :

Au bilan comme on peut le voir sur le deuxième cliché, et comme déjà évoqué, on rencontre régulièrement des difficultés pour certaines positions de la monture de part la taille importante du moteur!

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Précision supplémentaire : le moteur étant du "mauvais" côté, il faut inverser le sens moteur (utiliser le sens hémisphère sud)

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En fait, je pensais plutôt à celui-là, qui semble pouvoir se raccorder au bitognot métallique...

http://www.skywatchertelescope.net/SingleEQ2.html

La monture dispose d'un entraînement très classique, qu'on rencontre sur beaucoup de modèles chinois : fixation sur un cylindre à gorge, placage au pignon d'entraînement par un ressort, débrayage par un levier incorporé à la monture...

Maintenant, je ne sais pas trop si ce modèle s'adapterait effectivement (ni si le rapport de démultiplication conviendrait).

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Bon, on déterre le sujet, comme ça on évite d'en créer des tonnes...

Déjà, la motorisation et la monture...

Après recherches, il s'agit d'une "Astro-3". La motorisation existe : http://www.teleskop-service.se/en/mounts/start/mountsstart.html#astro3

Va falloir que je voie ça, parce que c'est vrai que cette petite monture a du potentiel.


Ensuite, la lunette.


Je lui ai fait le lifting habituellement conseillé :

A savoir, raccourcissement du tube du porte-oculaire et suppression du diaphragme interne pour limiter le vignettage, démontage complet et peinture en noir mat des zones qui le nécessitaient. J'emploie cette bombe de peinture, trouvée en quincaillerie, plutôt que de la feutrine... Bah, faudra voir à l'usage.

Le tube se coupe simplement à la scie (une boîte à onglets aide à couper droit). Surprise : il est en plastique argenté !!! J'en reviens pas... La crémaillère est moulée d'une pièce avec le tube... On croit rêver.

Le diaphragme se fait simplement sauter en insérant un manche de tournevis à l'intérieur du tube et en poussant un peu : il est simplement bloqué dedans.

Les lentilles de l'objectif étaient montée dans le bon sens, au passage...


je me suis ensuite attaqué au porte-oculaire proprement dit, au moyens de deux bandes de PTFE (téflon) adhésives :

Elles sont collées en suivant des nervures longitudinales situées à l'intérieur, mais sans les recouvrir, bien sûr.

Sur la photo, c'était le premier jet. En fait, comme d'habitude, devrais-je dire, le support en mousse les rend trop épaisses. J'ai dû tout décoller, virer l'épaisseur de mousse double face et recoller le téflon directement... A la super glue.

Maintenant, le tube coulisse droit, sans gigoter dans tous les sens... ^^

Ce qui me gêne le plus, à présent, c'est le diamètre des molettes de mise au point, nettement trop petites. Mais je ne suis pas parvenu à les désolidariser de l'axe ! Quelqu'un a réussi ?

Notez au passage le nouveau renvoi coudé Antarès à 19 $, en métal, celui-là ! Non, parce que les tubes en plastique argenté, ça va 5 mn, hein !


Petit échantillon de photo au foyer de la lunette sur EQ6, derrière une barlow 2x chinoise équipée d'un filetage T2 (AKA la barlow à tout faire ^^) : 350D, 1/15è de seconde à 800 ISO :

L'image est fortement réduite et convertie en JPEG, mais ça donne une idée...

Si vous zoomez un peu, le chromatisme devient évident (franges violettes), sans pour autant être abominable...


Un petit retour sur les accessoires, à présent...

Le chercheur 6x30 est redressé au moyen d'un bloc de prismes situé juste derrière l'oculaire réticulé.

un redresseur terrestre 100% plastique faisant office de barlow 1,5x est également fourni avec l'engin, et j'avoue qu'il me laisse perplexe...

Au bout du corps (en plastique) se trouve une partie dévissable (en plastique ^^) formant une jupe 1"1/4 et comportant un long tube étroit qui remonte jusque vers le milieu du corps du redresseur. A l'extrémité haute de ce tube, se trouve une lentille (ou un doublet ?) divergent(e) - sans doute la seule partie qui ne soit pas en plastique ?

Pas trace de prisme, cette fois ci... Mais les faits sont là : ça redresse bel et bien l'image ! Quelle est la formule optique de ce truc ?

Je me suis amusé à l'employer avec un plössl de 25 mm et l'objectif d'un chercheur 9x50 chinois, et le résultat est intéressant... Avec un Kellner de 40 mm, par exemple, il y aurait moyen de moyenner, je pense... Idée à creuser !

Le chercheur droit redressé est une très bonne idée, mais le 30 mm manque de clarté... Avec un objectif de 50 mm, ça prend déjà une autre dimension ! J'ai un sabot pour chercheur chinois, y aurait qu'à percer et fixer... ^^

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Salut Z80,

Au sujet des molettes de mise au point, sur la mienne (modèle de l'année dernière), il suffit de prendre l'ensemble molettes/pignon en main par les molettes et de dévisser...
L'axe est fileté aux deux bouts, mais si je me souviens bien, il y a un peu de loctite ou autre colle donc il faut forcer un peu (encore une fois, sur la mienne du moins).

Au fait, il n'est peut etre pas inutile de vérifier l'alignement du PO avec l'axe optique de l'engin:
avant de remonter l'objectif, un laser dans le PO + un disque de papier à la place des lentilles (la pointe du compas fait un excellent centre!!)suffit à s'en assurer.
La mienne était dans les choux de plus de 5mm=>règlage en ovalisant les trous des 3 vis de fixation du PO sur le tube.
Après ça, ça roule du tonnerre compte tenu du prix!! (Je me suis meme permis la lune avec un Baader eudiascopique 3.8!!!)
En plus, comme autoguider, elle est particulièrement légère.

Bon ciel et bon amusement avec cette lulu.

BGI


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Ah tiens, merci, BGI, je tenterai de désolidariser les molettes... Mais j'ai un peu peur : il y a manifestement des roues dentées en laiton noyées dans le plastique... Les extrémités de l'axe seraient donc filetées ?

Je vais également vérifier illico presto la collimation au moyen du laser.

Les images étaient très bonnes, je n'ai donc pas vérifié... mais c'est vrai qu'avec mes acrobaties de la dernière fois... ^^


Au fait, je ne vous ai pas dit : j'ai séparé Antarès sans problème.

J'ai sorti le Taka Hi-LE 2,8 mm pour l'occasion : très belles figures d'Airy, anneaux bien concentriques brisés par endroit (ça turbulait, mais pas trop méchamment, apparemment : quelques détails intéressants sur Jupiter, mais le pouvoir séparateur de l'objectif de 70 est nettement limité), les deux taches centrales se chevauchaient très légèrement, mais apparaissaient sans ambiguïté : Antarès, rouge vif, et son compagnon, vert intense !

Avec le newton, j'ai dû recourir à un filtre UHC pour y parvenir : les étoiles étaient alors très séparées, d'au moins deux diamètres de la tache de diffraction centrale, mais la trop forte luminosité d'Antarès m'empêchait de voir le compagnon sans le filtre !

Pour la séparation d'étoiles doubles très brillantes, le faible diamètre et le fort assombrissement résultant deviendraient alors un avantage ?

Je retenterai le coup quand mes miroirs seront revenus, et j'essaierai avec un filtre neutre, et aussi à grossissement de goret (Taka ou zoom Nagler avec une Powermate)...

Il est également possible qu'à ces forts grossissements, l'état de surface ait eu son mot à dire.

Etat de surface, turbulence... La lunette a un pouvoir séparateur trop faible, mais montre des figures d'Airy idéales. Elle fera un très bon étalon pour juger de l'amélioration apportée par la retouche des miroirs.

CROA étoffé en perspective !

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J'ajoute ma petite Pierre ;-)

Une mosaic brute a la toucam :

Une fois ma monture motorisée, voila le resultat :

La photo est archi mauvaise, mais je n'ai que ça sous la main.

Les finitions sont maintenant bien meilleures !

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Salut,

heu...ça fait celui qui la ramène, mais voici ce qu'on peut obtenir sur la lune avec cette super lulu ! ( que j'ai payée seulement 40 € chez Lidl ! )
J'en connais un qui pourrait donner aussi des exemples ( vjac )
Valère


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Voici une autre image prise avec la 70/700 et un apn kodak 7460 monté en afocal avec oculaire de 20 mm.

J'ai un peu forcé sur le traitement couleur et le contraste, c'est plus joli en noir et blanc. Cette lunette vaut vraiment le coup.

[Ce message a été modifié par Zebulon29 (Édité le 13-05-2007).]

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