bricodob300

Oculaires longue focale

Messages recommandés

Bonsoir,

Ou peut-on trouver des oculaires longue focale, disons de 55 à 70 mm

Merci

JP

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Bonsoir JP

C'est vrai qu'il y a peu d'oculaires avec des focales aussi longues.
En 55mm il y a un tele vue.
La marque Siebert optics fait des oculaires de 2 à 4 pouces. On peut alors commander des très longues focales.
Il est possible de trouver aussi d'occasion des oculaires Clavé qui allaient jusqu'à 75mm.
Il y a eu l'an passé une conversation sur les oculaires à très longue focale : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/032629.html

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j'me suis toujours demandé ce que donneraient des objectifs photographiques : ils ont de la qualité, et il y a toutes les focales possibles (avé les fonctions de zoom). Faudrait juste les mettre à l'envers et ça devrait le faire....

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Serge

A titre d'anecdote, je connais une personne qui a fait adapter un rv sur son objectif Canon. Cela fonctionne très bien quelque soit le grossissement.

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J'ai fait quelques essais avec un 50mm minolta. La qualité optique est impec, mais le champ apparent minable. Pas fait pour ;-)

Attention, au delà de 30-40mm, le coulant du 1"25 ne suffit plus.

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Merci pour ces infos, je posssède un objo de 50 mm faudra que j'essaie ça. Mais c'est vrai que c'est pas facile, il s'agira d'équiper mon futur Gregory ouvert à 23 en "petit" grossissement.
Un truc me revient à l'esprit concernant peut être un oculaire à miroir qui serait réalisable par un amateur, je cherche ça et je vous montre.... les aficionados du grattage de verre vont pouvoir peut être m'en dire plus.

JP

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Sur le site de "l'optique délinquante", j'avais trouvé cela :

Donc une lentille à miroir, (une parmi tant d'autres proposées sur ce site) qui, au point de vue fabrication avec des moyens amateurs, ne me paraît insurmontable à réaliser.

Bon le champ est courbe....

Qu'en pensez-vous ?

Jean Pierre

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Et ici, le détail du truc :


Karl Schwarzschild a conçu vers 1905 un télescope sans aberrations fait uniquement de deux miroirs sphériques. C’est tout à fait exceptionnel dans le monde des appareils à miroirs. Il a envisagé sa forme inversée, donc avec un miroir primaire convexe plus petit que le secondaire concave, et dont le foyer primaire est à l’infini. Nous allons respecter son choix, mais on pourra constater sur le croquis ci-dessus que son invention est éminemment réversible.


Cet appareil est un véritable bijou. On peut dire sans exagérer qu’il approche de la perfection. C’est l’extrême simplicité de sa construction qui retient d’abord l’attention. Les passionnés d’optique, qui ont l’habitude des appareils relativement complexes, ne voudront pas croire au premier abord qu’un système aussi élémentaire puisse produire une image aussi précise. La liste de ses qualités est impressionnante:

- Pas de coma. Pas d’astigmatisme. Pas de distorsion.
- Pas d’aberration de sphéricité malgré les miroirs sphériques.
- Pas d’aberration chromatique puisqu’il n’y a pas de correcteur.
- Pas de reflets nuisibles.

Karl Schwarzschild ne connaissait pas la pupille d’entrée, découverte par Schmidt en 1930. Il ne savait pas que son appareil était anastigmat. Il l’a mis au point en considérant sa forme inversée avec primaire convexe et il constata qu’il était irréalisable en tant que télescope à cause du miroir concave trop grand. Il fut utilisé plus tard en spectrographie sous le nom de « caméra de Bowen ». On peut se demander comment il se fait qu’un appareil aussi merveilleux, inventé depuis si longtemps, soit si peu utilisé et qu’il soit pratiquement inconnu. La réponse est toute simple: le champ est courbé. Or depuis Seidel, les opticiens ont toujours considéré que la courbure de champ était une aberration. On trouvera à l’annexe 6 un vibrant plaidoyer en faveur de la courbure de champ : la véritable aberration, c’est de considérer que la courbure de champ est une aberration.

Un exemple d’application entre mille est la possibilité de fabriquer des circuits intégrés à l’aide d’un masque gravé au moyen des rayons « X ». On sait que la longueur d’onde de ces rayons est extrêmement courte. Le disque d’Airy est très petit, et des valeurs de ƒ/ 1 sont possibles. Les miroirs sont sphériques, et puisqu’il n’y a pas de correcteur en verre, on peut utiliser les rayons « X » les moins « durs ». Un brevet d’invention qui traite de ce genre de masque cite cet appareil en soulignant qu’il est « vraiment excellent » mais qu’il ne peut pas être utilisé « parce que le champ est courbé ». En réalité, il suffirait que le masque soit courbé, et la puce aussi. Comme on l’a mentionné ailleurs, c’est une difficulté mais pas un obstacle.

À cause des contraintes liées à sa géométrie, il est impossible de varier la distance de l’objet ou le grandissement sans provoquer de l’aberration de sphéricité. On peut par contre utiliser des miroirs secondaires interchangeables disposés sur une tourelle, comme on le fait couramment avec les microscopes. Le grandissement doit être supérieur à cinq pour dégager le champ au-delà de la perforation. Comme dans tous les Cassegrain concentriques, l’obstruction est alors supérieure à 33 %. Le premier anneau du disque d’Airy est donc accentué, mais la grandeur de l’image est telle que sa précision générale est absolument remarquable.

D’ailleurs, puisque l’aberration de sphéricité est nulle, cet appareil peut être utilisé avec une pupille décentrée ; il n’y aura plus d’obstruction dans le faisceau des rayon lumineux et le disque d’Airy sera intact. De la même manière, il peut être utilisé avec un scanner étroit et courbé. Si on fait pivoter un tel appareil sur son centre de courbure, il peut produire en format Mercator une image parfaite, sans aberrations et sans distorsion, sur 360 degrés. Même si c’est difficile à croire, cette image pourrait comporter non pas des millions, mais des milliards de pixels.


Si on détermine un axe passant par le centre du miroir convexe et par le centre de courbure commun, on peut repérer sur cet axe un foyer primaire libre d’aberration de sphéricité, de coma et d’astigmatisme. Ce foyer est situé au-delà du centre de courbure, du côté opposé aux miroirs. La focale « F » entre ce foyer et le centre de courbure vaut 80 % du rayon de courbure « R1 » du miroir primaire convexe (le miroir convexe vient en premier). Ce pourcentage correspond à une constante « K » qui vaut sensiblement 0,8 et varie à peine de 0,005 selon le grandissement, comme l'indique le tableau ci-dessous. Cette constante est un repère très utile pour situer le foyer primaire. La focale « F » de ce foyer ne respecte pas la formule de Descartes : elle est constante. Mesurée à partir du centre de courbure selon le rayon « R1 » du miroir convexe uniquement, elle vaut :

F = KR1 K = 0,8 F = 0,8 R1

L'appareil peut comporter aussi un foyer secondaire, situé sur l'axe dans la direction opposée au foyer primaire, n'importe où entre le miroir convexe et l'infini. Il est lui aussi libre d’aberration de sphéricité, de coma et d’astigmatisme. Pour que ce foyer existe, en l’absence d’aberration de sphéricité résiduelle, le rayon de courbure « R2 » du miroir concave doit être supérieur à 2,618 fois celui du miroir convexe « R1 »:

R2 > 2,618 R1

Si R2 = 2,618 R1 on aura un faisceau de rayons parallèles du côté du foyer secondaire. Celui-ci est alors présumé être à l'infini et la constante vaut 0,809. Si R2 < 2,618 R1 on obtient un faisceau de rayons divergents dont la structure possède les mêmes propriétés. Enfin, si on a R2 > 2,618 R1 le grandissement varie entre 1 fois et l’infini selon le rapport R2 / R1.

La pupille de Schmidt au centre de courbure est obligatoire : on explique à l’annexe 2 pourquoi un appareil dont les éléments sont sphériques et concentriques présente alors des avantages remarquables. Le tableau ci-dessous montre les variations selon le rapport R2 / R1. Il donne aussi les variations de la constante « K », et les variations de la distance Ls » entre le foyer secondaire et le miroir convexe. Elle est comparée à la distance « Lps » entre les miroirs primaire et secondaire (pour indiquer le dégagement du foyer secondaire à travers la perforation). On indique aussi le taux d’obstruction. Ces chiffres ne sont vraiment précis que si l’ouverture relative du miroir concave vaut ƒ/ 1, donc en présence d’aberration résiduelle : cet appareil présente un résidu d’aberration de sphéricité si ses miroirs sont très fortement courbés (voir à l’annexe 4).

Grandissement R2 / R1 K Obstruction Ls / Lps

3 5,7449 0,80716 26,2 % 0,3 (miroir non perforé)
4 4,5096 0,80308 30,7 % 0,63 (miroir non perforé)
5 3,9644 0,8024 33,3 % 1,016 (foyer non dégagé)
6 3,66 0,8026 35,2 % 1,434
8 3,3327 0,8036 37,6 % 2,327
10 3,1602 0,8046 39,0 % 3,262
25 2,8057 0,8080 42,4 % 10,63
50 2,7034 0,8094 43,5 % 23,17
infini 2,608 (2,618) 0,811 44,8 % infini

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Bonjour

Cette combinaison de miroirs est utilisée depuis longtemps comme objectif de microscope; il est vendu en particulier par Edmund Scientific.
Cordialement
Pierre

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