deux semaines chez les grouiiiks

[epsilonzéro 16]

Salut, voici d'abord un CROA, celui de not'soirée au cuscione, suivi d'une photo de la voie lactée dans le cygne, faite une semaine avant dans le golfe de lava, tout gentiment au 350D avec un objo de daube à 28 de focale, 7 poses de 4 minutes (eh oui y'a même des nuages des fois, murphy de lache pas comme ça). J'ai utilisé la GC5 de Tom pour le suivi.

Alors, le CROA:

Jeudi 16 Août, les vacances en Corse touchent à leur fin, un séjour sous le signe du beau temps et de la belle température, pensées pour les pinzuti qui ont vu alterner orages et désespoir sur le continent.
La journée était magnifique, le ciel bleu sombre dans le golfe de Lava. On avait eu des nuits magnifiques, un peu brumeuses sur le bord de mer mais nous les parigots, vous connaissez la musique...

C'était prévu, on l'a refait, nous manquait notre dose de grouiiik, alors vers 15h00 je prenais la route d'Ajaccio, le coeur léger comme une molécule d'oxygène. Une jolie route sinueuse qui me laissait entrevoir au loin le massif du Cinto, avec ses sommets mythiques des GR20istes, le Paglia Orba, le Monte d'Oro...

Vite fait je récupère Tom, on prend le scope, les contrepoids, on les compte, on les recompte, on vérifie qu'ils sont bien à bord, chais pas pourquoi, une sorte de réminiscence d'un passé pas si lointain...

Et nous voilà partis, direction Propriano pour le ravitaillement, charcuteries, fromages à faire sauter le Danielle Casanova, confiture de figue, cargaison de Pietra, de Patrimonio. Bref, bonne croûtance en perspective.
Le cawa... arf, comment faire, il nous en faut pour la nuit. Un coup de fil à Tegea, le prévoyant personnage a un bleuet dans sa chariotte, et une popotte. On aura du café, la vie est belle, les cieux sont avec nous.
Arrivée à Sainte Lucie de Tallano,petit village magnifique perché dans les montagnes. On retrouve Tegea et Tonino. On finit de charger le matos de camping, et hop, ni une ni deux, on attrape la route de Quenza. Dans un virage, sous une lumière comme il n'y en a que dans ce coin là vers 19h00, surgissent les aiguilles de Bavella, sculptures majestueuses et dentelées si prisées des randonneurs, en arrière plan d'un décor de vallées boisées sous un ciel tout bleu.

La route se fait étroite, grimpue et sinueuse, le royaume des nids de poule, des ruisselets sur la chaussée, des forêts de châtaigniers. Et au détour d'un virage le décor change, se fait minéral, des chaos de roches, des pentes herbeuses, des fleurs sauvages... Le Cuscione est en vue ! Une joie indescriptible me saisit tandis que s'élève la route, je n'arrive pas à réaliser que ça y est, on remet ça !

Ah, les premiers habitants du lieu... une sorte de gnome informe, un mélange de cochon sauvage et de sanglier haut sur pattes détale devant la voiture. Elle est bizarre celle là, malfatta comme dirait Tom, éclats de rire bruyants.

Enfin, c'est l'arrivée, avec deux trois trous dans la piste bien chauds à négocier (ben oui, on a des scénics de parigots, on a pas de 4x4...) et le gîte du Cuscione s'offre à nous. Il est maintenant condamné, et un panonceau accueillant comme un gardien de maison de redressement indique qu'il est sous vidéo surveillance. La sempiternelle soue à gorets est toujours là, devant les portes vitrées. Bon, on s'installera ailleurs.
1600 m, un ciel d'un bleu profond, un air vif, vif, mais tiens, y'a quand même un vilain relent par là, ah ben grand père cochon sert de repas à ses descendants, spectacle dantesque de cannibalisme porcin...Ils sont tous là, au complet, des hordes sauvages et grouinantes, à grailler les entrailles du pauvre vieux. Beurk, des fois la nature a des façons désolantes, mais bon....

On n'a pas de barrière électrique, mais on a encore les mammouths et les cobras datant de notre dernière expédition il y a deux ans. Garez vos meules les gorets, ça va péter dans le landerneau cette nuit !

On s'installe sur le parking un poil en contrebas du gîte. Pas mal finalement, on est protégés du petit vent, et la quasi absence de déjections porcines à cet endroit montre que ce n'est pas leur lieu de villégiature préféré, on aime autant, ça économisera les munitions.

Deux trois coups de semonce explosent sur le plateau, manière de montrer aux razorbaks qui c'est-y qui commande ici, puis c'est le calme. Ils partent vaquer à leur affreux festin de déviandage en règle de papi goret.

Nous, on se déballonne pas, on installe le camp. La tite table achetée sur le pouce au casino de Propriano, le C10 avec ses deux protections en mousse montées façon colonne grecque qui sert de bar, la pietra est décapsulée d'importance, et c'est parti.

Le soir avance doucement, un joli croissant de lune pas bien vieux s'en va vite rejoindre l'horizon, se posant sur une fraîche prairie un peu au dessus de nous.
On monte la p'tite taka de 60 à tegea, et Tom s'affaire autour du C10. Pendant ce temps là, la coppa est découpée, la quille de casse pattes dévissée, et le repas commence, tandis que la température baisse rapidement.

Jupiter et Antarès apparaissent au Sud, l'Ouest se pare d'un dégradé de roses et les copines s'allument, arcturus, véga, deneb, la grande ourse, la polaire, tout ce petit monde se pomponne en coulisse.

Le voile blanc de la voie lactée se précise. Il fait encore jour, pas croyable ça !

Et le rideau se lève sur une nuit de rêve. C'est le festival. Difficile même de mettre un oeil dans les instruments. On se gave à l'oeil nu. Le cygne au dessus de nos têtes explose littéralement, NGC7000 et tout le complexe autour est évidente, les moutonnements depuis l'écu vers le sagittaire sont d'une intensité fantastique.

Je ne vais pas vous faire la liste complète des objets visités, à l'oeil, aux jumelles, à la lulu et au C10, vous les connaissez bien vous qui avez du bon ciel, nous, on les découvre quasiment. La lagune et sa zone noire, le canard de bain, les piliers, M11, M22 particulièrement énorme, plus étendu que M13. M31 nous barre la vue là bas au nord est, les amas de persée claquent dans la lunette.

Pour tegea et ma pomme, c'est la partie nord qui nous épate ! Ah c'est comme ça le nord ? Y'a autant de monde ? Pas uniquement la polaire et la casserole ? On est là tous les deux les poings sur les hanches, à halluciner!

On part ensuite en visite chez les nébuleuses planétaires, cartes du ciel et lampe rouge en main. On est épatés de la facilité avec laquelle on arrive sur les cibles, avec Tom au telrad, Tegea à la carte et bibi au... hum... comment dire... lézard vert, pour le guidage du telrad. Ben oui, c'est normal, les p'tites étoiles qui sont sur les cartes et qui mènent aux objets, à partir du moment où on peut les voir dans le ciel, c'est gagné, on peut cibler au plus près. Imaginez que chez nous, pour pointer un truc de magnitude 3, on est obligés de faire des repères du genre: l'objet est situé aux 7/13è de la distance entre antarès et capella... ici, on chemine peinards et on tombe dessus sans coup férir.
Et c'est la cat eye pacifique qui inaugure la série. Bien belle, des détails visibles sur le pourtour. Puis c'est le tour de la blue snowball (c'était un chevaaaaal blaaaaaaaanc), belle boule de coton bleuatre.
Le truc de fou c'est la blink. Alors elle si j'ai tout compris, sous un ciel comme ça elle ne blinke pas, elle est trop lumineuse. On pousse à 300 fois, on arrive pas à la faire blinker, la nébuleuse et l'étoile centrale sont visibles en vision directe et en vision décalée. Faut se la faire sous un ciel pourri celle là en fait. Ou alors faudra essayer avec un bout d'astrosolar sur l'oculaire.
Tonino, qui avait du faire un peu beaucoup la java ces derniers temps, regagne de confort douillet de la 406 de tigi, et part en ronflette.
Et nous, on entrecoupe les observations au scope avec des séances à l'oeil nu, et on se demande ce qu'on fout bongu d'bois à habiter à moins de mille bornes de la ville lumière....
parce que le scope c'est sympa, c'est beau et tout, mais on en oublie qu'au dessus de nous y'a toute cette smala monstrueuse, et quand on lève l'oeil de l'oculaire, d'un coup ça nous pète au groin (un petit clin d'oeil à la truie qui s'était malencontreusement approchée du campement y'a quelques heures...). C'est pas possible un ciel pareil, c'est un rêve, pincez moi ! C'est pas de la voie lactée ça, c'est du pur ripolin phosphorescent, ça a été peindu fraîchement juste avant qu'on arrive quoi ! On est un peu paumés dans ce fatras ! Quoi qu'on s'est améliorés depuis la dernière fois, on a retrouvé l'amas du hibou direct, y'a deux ans de ça il nous avait fallu le goto tellement on ne reconnaissait plus rien !

Tiens, voyons voir, Hélix, vous connaissez? Euh non, jamais vue, enfin si en photo. Mais c'est visible ça ? Beuh, j'crois pas. Voyons ça, la carte. Alors, Fomalhaut, t'façons celle là on la voit jamais chez nous, elle est trop basse. A ben là, on la voit bien dis donc. Alors ensuite, une étoile au nom évocateur: skat, une bouse quoi ! Un p'tit rassemblement de deux trois étoiles, on tire vers skat, on la dépasse, ensuite trois étoiles alignées... et.... et... ben mon cochon, c'est bien ça, un énorme disque laiteux, avec un grand trou sombre au centre, des petites zones sombres en périphérie du disque... Hélix, pas croyable... à la lunette, meuhhh non... ah si la vache, elle est là aussi. Aux jumelles ? Challenge, ben vi, aussi ! Là je suis proprement scotché. J'ai observé Hélix, c'est pas vrai ça !
Un petit cawa (bien vu la clé de 10 pour touiller le café quand y'a pas de p'tites cuillères) et les madeleines qui vont bien, et ça repart. Pan, les pléiades se sont levées, quelle pureté dans ces lignes. Mars aussi est levée, mais on n'a pas la tête aux planètes ce soir. Les planètes, on peut se les faire dans le jus de la capitale. Là c'est pas le moment !

Les Hyades apparaissent, avec l'oeil du Taureau... le taureau.... mhhhpffff, oui, pourquoi pas. Et on attend, le coeur battant, on attend le lever de la corne basse. Et là un truc qui ne peut pas non plus arriver chez nous. L'étoile dzeta tauri se lève derrière la montagne, on compte jusqu'à 10 et on pointe. Et pan, M1 qui apparaît. Au ras de l'horizon, la tite patate s'offre à nos yeux. Un quart d'heure plus tard et on grossit, un OIII et hop, les spaghetti apparaissent. On distingue des grouillements en son centre. Fouyaaaaaaa !

La nuit avance, la voie lactée a basculé, le cygne prend sa position d'atterrissage, le cou vers le bas, la théière du sagittaire s'est vidée, pégase est pratiquement au zénith, les amas du cocher ont été dévorés à la lunette.

Je m'offre encore un tour de piste à l'oeil nu quand une lueur gigantesque traverse le cocher, ça fuse jaune vers le bas, j'ai juste le temps de gueuler à tégéa « regarde le monstre ! ». Lui, un poil paniqué, croyant voir surgir de la bande à grouiiik un verrat de l'enfer avec des yeux rouges de braise qui sonnerait notre dernière heure, lève les yeux de la lulu, juste à temps pour voir péter le bolide. Un beau de chez beau celui là. C'est vrai que depuis le début de la nuit, ça fuse de partout, des perséides, des paumées qui viennent d'on ne sait où, mais alors ça c'était du gros calibre, du truc qui vous laisse une belle traînée dans le ciel, et qui semble accélérer brutalement juste une seconde avant d'exploser.
On en voit des trucs cette nuit dis donc, on n'a pas le temps de s'ennuyer !

L'ISS était venue nous faire un passage en début de nuit, cette fois c'est un iridium qui nous fait une jolie démonstration de flash, il monte en puissance, prend son allure de vénus furax, et disparaît lentement.

Le taureau monte, Orion ne va pas tarder. Bellatrix se lève là bas, pas loin d'une espèce de lueur qui semble s'appeler lumière zodiacale.

Rigel s'allume à son tour, puis arrivent dans l'ordre et parfaitement à la verticale Mintaka, Alnilam et Alnitak. Le grand papillon de l'hiver déploie ses ailes.
Tom pointe au scope la région où M42 va apparaître. Je l'entend crier, je fonce. Et là c'est un spectacle que jamais ne pourrai oublier. Les ailes de M42 surgissent de la montagne, verticalement. On voit la crête au loin bien noire dans le champ, et la nébuleuse qui monte lentement (dommage que ce soit inversé, la montagne est en haut du champ et la nébuleuse descend). C'est fantastique de netteté et de précision. Le coeur est maintenant sorti, et c'est l'aile du bas qui se déploie à son tour. J'assiste véritablement à la naissance d'un papillon qui sort, majestueux, de sa chrysalide. La montagne a accouché de M42 !
Et pour clôturer le bal, je plonge mon regard vers la crête sombre, et soudain, une lumière rouge s'allume, quelque part au loin, quelqu'un a basculé un interrupteur et a allumé une lampe rouge dans la montagne. Un randonneur ? Un berger ? Non, cette lumière qui scintille au loin c'est Betelgeuse, incroyable. Je n'avais jamais assisté auparavant à un levé si net, si brutal, pas de transition, c'est le noir, puis elle s'allume en une fraction de seconde.
Et doucement, le ciel commence à pâlir, quelques photos du camp, avec force lasers verts et frontales, et un bon roupillon dans les bagnoles, non sans avoir rangé soigneusement la bouffe sur les toits des caisses pour éviter d'attirer les monstres grouinants (pas possible dans les coffres, le frometon empêche de dormir....).

Un lever peinards et un retour sous un chaud soleil d'août...

Du grand comme y faut quoi, quand vous voulez, on remet ça les cocos !

Et la photo de la voie lactée, ambiance brumeuse mais y'a du monde

Voilà, deux semaines de rêve avec du soleil, de la mer, des étoiles, des potes et de la Pietra bien fraîche, quoi de mieux ?

[Tony 2]

Sympa le CROA Epsi !

Ca donne presque l'impression d'un coin non civilise vot' colonie de grouick en fureur la : tant mieux c'est la-bas qu'on est le mieux pour observer

[Moindrot Sébastien 25]

J'adooore, trop bien, trop beau, trop bon

Paysages sompteux, collègues sympas, du délire, de la bonne bouffe et un ciel magnifique, quoi demander de plus?? à part des vacances pour y aller

seb

[Mezzo 8 824]

Cher Epsi ,
Ton croa , comme d'hab , rien à dire , du qualiteux quoi !

Question photos astro , là y aurait motif à récriminer . Bon on va faire court : Tu ne t'es pas cassé la nénette enfoiré! Une circum et un petit morceau de voie lactée ...

Bravo ! Aux prochaines vacances si tu pars quinze jours en Atacama , tu pourras scanner des cartes postales d'un bistro local et tu nous les posteras !

[epsilonzéro 16]

Salut mon cher Mezzo, on touche là à une subtile différence entre vous et nous... vous, les chanceux du sud qui pouvez quand vous voulez monter un poil et vous torcher une quille de bon rouquin sous un ciel de tuerie, et donc faire de la photo, de l'observation, quand ça vous chante, et nous, les pauvres citadins, qui n'avons que deux nuits potables par an, et qui, lorsque l'occasion se présente comme présentement, laissons immédiatement tomber la mécanique et la filaille pour nous remplir les batonnets de nébulosités trop rares.
Donc là, ben tu vois, je n'ai même pas eu à l'idée de me lancer dans une ouverture de PC, un branchement de tripaille, un réglage de mise au point avec la FWHM, non, que non, la seule idée, c'était lever les yeux et goûter aux bonnes choses, qui comme toute chose, ont une fin, et que je ne suis pas prêt de revoir.
Le p'tit filé, c'était juste avant de se pieuter (d'où le fond de ciel un peu blanc), juste le temps de déguster une dernière Pietra avec un bout de coppa et de frometon.
La voie lactée mal branlée, c'était un soir dans le centre de vacances au bord de la mer, la seule soirée où on a eu des passages de merdouilles. Murphy ne voulait pas de photo, y'a pas eu de photo
Donc vous m'excuserez de la chicherie voire de la radinerie de ces images

[Mezzo 8 824]

Te voila absout !
Avoir choisi le vin à l'ordinateur et aux diverses compositions opto-numériques ouvre d'autorité les portes du paradis sans passer par la case purgatoire !( Au fait méfiez vous , on y touche pas 20 000 balles ! )

[David Vernet 131]

Pffff.... et même pas une sympathique tête de grouiiik en gros plan...
Non là sans dec, ca se relâche sérieux

En tout cas ca rappelle de bons souvenirs…
Z’avez pas eu trop de turbu? Car nous on a jamais bien été gaté la haut de ce coté là…
Maintenant que Tom sait à quoi ressemble une tache de diff dans son C10, ca doit aider aux estimations

[epsilonzéro 16]

turbu ? sisi, ça touillait pas mal, on n'avait pas vraiment des images top nettes des étoiles à fort grossissement, malgré une collimation au jugé pas trop mauvaise. Les aigrettes étaient fines mais les étoiles vachement empâtées et ça clairement à cause de la turbulence.

Mais tu sais, perso j'ai surtout passé mon temps les yeux en l'air

[Fourmi103 286]

Magnifique CROA epsi , ça donne vraiment envie. Et dire qu'y en a qui vont au Chili, alors que la Corse, c'est déjà pas si mal .
'de dieu, va falloir que j'y aille un de ces quatres sur l'Ile de Beauté, ça vaut vraiment le coup on dirait .

[pulsar67 8]

En voyant la deuxième image, je me dis "pinaise, y se sont coincés dans un cratère de météorite ou quoi??" mais finalement, en Corse, y'a pas que les météorites qui font des trous...

Et pis pour le petit vieux qui se fait dévorer, c'est ce qu'on appelle "recyclage".... après tout, dans le gros bouquin, il est écrit "tu es né dans la m*rde et dans la m*rde tu retourneras" non?

[Elie Rousset 2 4 326]

Bonsoir à tous,

Très bon Croa, avec un très bonne énumération et description des objets observés, et un très bon rendu de l’ambiance d’une telle expédition ;o)
Pour notre part nous étions sur le plateau du 19 au 22 juillet puis David (le notre, pas Vernet ;o))) et jacques y sont retournés du 10 au 12 août (moi pas pu à cause du boulot ... snif), normalement nous devrions y refaire un séjour (disons au moins trois nuits) en septembre, envoyez moi un mail si ça vous dit ;o) on a emprunté un petit 4x4
(voir Croa : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/015435.html ) cela nous permet de monter plus haut sur le plateau (en fait juste à coté où on s’était installé en 2005 et 2006 avec David (le vrais ... celui qu’a un 600 ;o))) et là pas besoin de clôture électrique, ni de pétards, c’est beaucoup plus calme

A propos du choix (toujours difficile) entre imagerie et visuel, l’idéal est selon moi de passer au moins deux nuits sur le site, comme ça la première pour les mirettes et la seconde pour faire des photos.

A propos de la turbu sur les 3 nuits du mois de juillet un seule potable sur Jupiter (mais la planète était bien basse ...) sinon à plus de 50° c’était plutôt calme les trois nuits, voir les images du croa.
Pour le week-end du 11 août apparemment de meilleures conditions (au niveau turbu) puisque David a réalisé une bonne image de Jupiter (meilleures que celles que l’on avait fait en juillet) avec le C8 (on va essayer de poster les images).

Amicalement

Elie

[tégéa 15]

Bon, que dire de plus si ce n'est que ce fut une excellente soirée.

Je peux rajouter quelques images :
Alors vous voulez du cochon ? En voilà !

Une petite sieste au soleil

Pépé goret le soir

Et ce qu'il en reste le matin.... Ca a festoyé dur pendant la nuit. Bon, vous avez l'image mais vous échappez à l'odeur : à faire vomir un médecin légiste...

Epsi, Tom et Antoine en pleine action

Mise en station délicate : comment utiliser une roteuse pour pallier à l'absence de niveau à bulle :lol:

Un petit coup de pipeau pour se réchauffer

Les guetteurs pour surveiller les attaques de cochons

Grouiiiiik !!!!!

Hips, .. burp ... prout ...

Le cratère sous un autre angle

Et puis surtout, qu'est ce que c'était beau !

[Ce message a été modifié par tégéa (Édité le 12-04-2017).]

[David Vernet 131]

Salut Elie,

Bon finalement vous avez eu plus de chances que nous on dirait pour la turbu.
Très sympa au passage ton croa que j'avais pas vu. Le coin n'as pas changé on dirait. Ca donne envie d'y retourner rien que pour la beauté du coin et la charcuterie qui vas bien

Tégéa : Ahhh merci, enfin une bonne bouille de cochon, ca manquait

[Mezzo 8 824]

Tom a l'air en forme !
savais pas qu'Epsi jouait du pipeau !

[epsilonzéro 16]

mdr les photos tigi, t'as fait dans le gros plan, perso j'arivais pas à approcher, ça daubait trop ! Pi la tof avec tom et tonino, c'était pendant une âpre négociation, je ne voulais pas risquer de planter le scenic dans la descente en dévers derrière le gîte. Certe l'endroit aurait été plus agréable, gazon et pozzi, mais c'était risqué, pi en plus c'était interdit et on n'avait pas les autorisations

C'est vrai qu'il faudrait passer plusieurs nuitées là haut, mais tu sais ce que c'est, on vient en vacances avec la tite famille, et c'est pas facile de découcher comme des voleurs à la moindre étoile Alors ben là déjà ça nous a remis les compteurs à bloc pour un bon moment, on sait que c'est pas demain la veille qu'on reverra un ciel comme ça

[Elie Rousset 2 4 326]

Salut David ;o)

Ben le virus a été contracté en 2004, puis la maladie a couvée en 2005 et 2006, et en 2007 pas d’amélioration ;o) période de repos obligatoire sur le plateau. ;o))))
Le séjour vaut autant pour le coté « astronomie », avec cette année 3 nuits complètes d’observation, que pour le coté convivial, même s’il n’avait pas fait beau, cela méritait amplement le déplacement ;o) (j’ai d’ailleurs le souvenir d’une nuit en 2005 où ça rinçait pas mal, et que l’on avait passé en attendant que cela s’arrange à se raconter nos anecdotes et nos expérience d’observation ... magique !!)

Sinon effectivement le haut du plateau est plus agréable (absolument gore et horrible l’image du papi cochon en décomposition en train de se faire dévorer par ses congénères) la compagnie des chevaux qui vivent en liberté sur le plateau est quand même beaucoup plus sympathique.

Normalement en septembre nous devrions rencontrer les maires des deux communes qui se partagent le plateau (QUENZA et SERRA), et qui se disent très intéressés par nos activités et séjours sur le Coscione. Théoriquement le centre d’hébergement (la grande bâtisse à l’abandon depuis 5 ans) devrait ouvrir ses portes en 2008, et permettre un hébergement de jour et de nuit (sympathique pour les groupes d’astronomes qui voudraient passer une ou plusieurs nuit sur le site, sans pour autant trimbaler tout le matériel pour camper), De plus la route qui part de Quenza pour arriver sur le plateau (bien détériorée depuis 2 ans) devrait être réparée et entretenue plus régulièrement.

Je serais sans doute un de ces jour tenté par une de vos montées au Restefond (lorsque j’aurais changé de tube) pour faire du planétaire bien sur mais aussi pour du visuel (tant le souvenir de certains objets observés à l’oculaire du 600 reste gravé dans ma mémoire ;o)

D’ailleurs en septembre il n’est pas exclu que l’on monte là haut inaugurer le tout nouveau dobson de l’association (un MEADE LIGHTBRIDGE 400) , bien sur il ne s’agira pas d’un 600 et la qualité du miroir n’aura rien à voir avec certains tubes dans lesquels nous avons eu le privilège de mettre l’œil, mais on attend quand même ça avec impatience ;o)

Amitiés

Elie

[David Vernet 131]

Ah tu sais Elie, le Restefond c'est devenu risqué, voir ici:
http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000705.html

Disons qu'il ne faut pas brailler trop fort la haut

Mais bon, tu est le bienvenu

Sinon, bonne nouvelle, si ils font finalement quelque chose de cette bâtisse. C’était dommage que ca reste à l’abandon… Perso, si je reviens, je pense que je continuerais sur le site du haut en camping sauvage, le coin nous avait vraiment plu et le camping la haut, c’est carrément idyllique.
Faut voir aussi si d’ici là les conditions d’accès au site ne change pas, vous avez redemandé une autorisation au maire de Quenza ?
On pourrait également trouver un autre site histoire de changer un peu. Tant qu’il y a des cochons pas loin pour l’ambiance, ca me vas

[epsilonzéro 16]

ouip, j'ai entendu parler de ce projet de finition du gîte, ce serait un sacré bon truc, comme base de départ pour des camps d'astro. Bien équipé, ce serait un site superbe, accessible, dégagé. La route, ben va falloir effectivement faire quelque chose, le soir encore ça va mais le matin quand on descend la tête dans le brucciu, les ombres des arbres masquent les nids de poule grands comme la méditerrannée, et ça tape dur...
Reste à espérer que l'aménagement permettra de conserver un aspect sauvage au site, qu'il ne va pas se transformer petit à petit en Avoriaz corse...