BobSaintClar

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Tout ce qui a été posté par BobSaintClar

  1. Techniques d'observation

    Rebonjour ! Je reviens pour préciser certains points intéressants relevés par les copains... dans le cas d'une observation aux jumelles. C'est un instrument qui a sa spécificité, à l'usage (par exemple, le cache-oeil avec les grosses binos, c'est très surfait) C'est un point délicat de l'observation aux jumelles (de même pour une tête bino, j'imagine) : le réglage correct de l'écart interpupillaire est essentiel. J'ai remarqué, d'expérience, qu'il variait légèrement lorsque l'on change d'oculaires (ne me demandez pas pourquoi). Inutile aussi d'écrire que l'alignement des deux axes optiques doit être parfait, surtout dans le plan vertical. Pour ces deux réglages, j'ai pris l'habitude de me reculer et de vérifier, lorsqu'une étoile donnée est vue au centre du champs, que les deux petites pupilles de sortie se superposent bien. Malheureusement, ces contraintes propres aux instruments binoculaires en font de de piètres outils pour les soirées publiques... A ne pas confondre avec la méthanisation (si vous observez avec David) Très vrai ! Lorsqu'on choppe un objet difficile une première fois, les fois suivantes (à conditions équivalentes) sont plus aisées. La vision décalée, ça fonctionne mieux en astro qu'en couple Une dernière pensée : j'ai remarqué qu'il était beaucoup plus facile de trouver un objet discret (comme une nébuleuse obscure) lorsque l'on a une idée correcte de sa taille apparente, dans le champs observé. Je me souviens avoir galéré en cherchant le canasson dans mes jumelles, lors de ma première tentative... parce que je n'avais pas anticipé qu'il serait plus petit qu'au T300 ! Ca paraît évident, à posteriori, mais ça va mieux en le disant. Sur le moment, je me suis senti très con
  2. L'astrophotographie pour les nuls

    Il fait des poses de 10s, qu'il empile à mesure. Tu peux passer à 20s de poses unitaires (j'ai vu ça dans les réglages avancés, pour les cibles vraiment faibles je suppose). J'ignore s'il fait de la dérotation... je vais vite m'en apercevoir : pour l'instant, je me suis limité à 30mn, j'irai au-delà la prochaine fois ! Si je m'en sors, n'importe qui peut le faire. C'est assez intuitif à l'usage (je parle surtout de l'application du téléphone, l'engin lui-même ne demande pratiquement aucune manipulation), il m'a fallu une demi-heure de lecture environ avant de me lancer (et je suis lent, mais lent, pour ce genre de chose...) Il y a une boussole intégrée, et je pense qu'il se sert de la localisation de ton téléphone, via l'application dédiée. On n'en est vraiment pas loin. La prochaine génération !
  3. L'astrophotographie pour les nuls

    Super, merci ! Ah oui, le gars a publié plus de 300 videos, tout de même... Fun fact, je vois qu'il a acheté une embase de mise à niveau. J'avais fait de même, c'est en effet très pratique
  4. L'astrophotographie pour les nuls

    Voilà ! Avant j''étais simple, mais inefficace : je progresse Tu m'étonnes... à deux clics près, je recevais un développeur de pénis suédois ! Ben rien, c'est un cadeau ! Mais sinon, le prix au Japon est à 82300 yens taxes incluses (soit 520 euros environs) Oh, tu as un copain astram à Tokyo ? Il poste ici ? Elle fait partie des Triades ..........( au fait y a un docu la dessus à la Tv qui va passer De quoi ? Ma femme tourne dans un film docu ?? Tiens je vous mets une photographie réalisée au fisheye, le soir de mes prises de vue : elle est intéressante parce qu'on voit le seestar qu'elle montre bien la lumière zodiacale, très marquée en première partie de soirée... au point de m'avoir gêné dans le choix de mes cibles ! Saleté de pollution cosmique...
  5. Techniques d'observation

    Tiens, un truc tout con que je fais souvent lorsque je suis confronté en CP à l'observation d'un objet à faible contraste, ou dont les nuances sont difficiles à percevoir : je fais osciller - légèrement, pas comme un goret - ma monture, de sorte que l'objet ciblé se déplace lentement de gauche à droite dans le champs. Ca me permet souvent d'accrocher des subtilités qui m'échappent lorsqu'elles ne "bougent" pas. Note : le fait que je construise moi-même mes montures, souvent quelque peu instables, est un avantage
  6. Yep, une comète qui présente déjà très bien aux grosses binos. Je l'ai admirée Samedi soir dernier (9/12), avec une coma bien ronde, une zone centrale plus dense et un noyau quasi ponctuel. J'ai failli faire un dessin pour un compte-rendu dans la rubrique "observation visuelle", mais j'ai renoncé parce que la comète présentait une apparence strictement sphérique, sans aucune assymétrie visuellement perceptible (genre un départ de queue). Une simple description suffit ! Le même soir, j'ai voulu pointer Pons-Brooks, mais les nuages bas me l'ont cachée. ils n'ont disparu qu'à minuit, c'est pourquoi je n'ai pu cibler que Tsushichan. Je l'ai estimée vers la magnitude 9-10 (c'est du pifométrique de haute précision).
  7. trapéze d'Orion, avec quoi pour voir 5 ou 6 étoiles ?

    Tiens, j'arrive après la bataille, mais je peux apporter mon grain de riz à votre plat cuisiné : cette nuit, j'ai regardé observé admiré M42 avec mes grosses binos et coté trapèze, j'ai pu voir 6 étoiles, donc E et F - qui sont bien positionnées là où vos photos et dessins les placent - en sus des quatre luronnes habituelles. Les deux étoiles faibles étaient noyées dans la turbulence jusqu'à deux heures du matin, mais ensuite, les cieux se sont apaisés. Je ne vais pas prétendre que ces étoiles E et F sont flagrantes : elles m'apparaissaient intermittentes, mais systématiques dès lors que je prenais le temps de les chercher. Maintenant, je vais devoir expliquer à mon fils (10 ans) pourquoi cette figure à six cotés s'appelle un trapèze...
  8. filtre pour la photographie du soleil

    Je suis loin d'être un expert mais en effet, pour avoir pris quelques photos du soleil l'année dernière derrière de l'astrosolar D5 (c'était avant que mon con de chat marche sur le filtre et bien entendu, passe à travers), il est bien assez lumineux pour autoriser des poses courtes. Comme il a l'avantage d'être conçu pour le visuel, aucun risque à observer directement derrière. J'imagine qu'en visuel, le D3,8 est trop permissif ?
  9. filtre pour la photographie du soleil

    Même réponse : j'ai acquis un filtre astrosolar il y a 3 semaines et il me donne des images parfaites en visuel. J'avais des filtres en polymère auparavant, un truc appelé "PET" sur Amazon, qui donnent une image orangée... et floue. A fuir !
  10. Bien SALOPER sa sortie astro : tous mes trucs & astuces

    Konichiwa ! J'en remets une couche avec la nuit précédente (du Samedi au Dimanche 19 nov) : en compagnie de trois autres astronomes amateurs de notre club, je me suis de nouveau rendu au spot du mont Myogi. Nous sommes arrivés, Samedi après-midi, sous la neige ! Vers 17h, les nuages se sont pourtant dissipés pour laisser place... à une véritable tempête ! J'ai juste eu le temps d'observer les comète Lemmon (une grande tache pâle, sans structure ni orientation apparentes, délavée par la Lune trop proche) et Pons-Brooks : cette dernière s'est montrée plus brillante et contrastée que prévu, un joli spectacle à 80x dans les binos, avec un fond de ciel sombre (la transparence étant excellente). J'ai nettement distingué une coma ronde, entourant une zone centrale circulaire plus brillante, sans noyau ni queue visibles. Entre la Lyre et Hercule, le ciel était peu perturbé par notre satellite. Avant de remballer, de peur que la voiture s'envole (elle a une certaine prise au vent...), j'ai bien mémorisé l'image délivrée par les jumelles pour vous la reproduire ici (j'ai indiqué les magnitudes des étoiles voisines): Voilà ! Une soirée pourrie donc (3h de route aller-retour), mais presque sauvée par cette ch'tite boule qui promet !
  11. Ami(e)s astronomes amateurs de piètre talent, sans persévérance et pétris de mauvaise foi, bienvenu(e)s sur ce Post : vous êtes ici chez vous ! C'est vrai quoi, tous ces CROA de champions, ces dessins de furieux, ces textes glorieux écoeurant d'excellence et de performance crasses, pourraient nous faire de l'ombre. Voire nous décourager ? Mais non ! La nature, dans sa magnanime intelligence, nous a judicieusement dépourvus d'amour propre. Donc ? Cette qualité globale glisse sur nos égos flétris comme autant de pets sournois sur la toile cirée de notre indifférence... Oui, bon, tout ça pour vous parler de ma dernière sortie astro, plutôt piteuse. On a les introductions qu'on mérite (si vous, euh... voyez ce que... bref) : Je me suis rendu ce Samedi 14 octobre sur mon spot astro sinon favori, du moins habituel : le parking du temple shinto associé au mont Myogi ! Cette sortie, j'en ai rêvé tout l'été : la météo ne m'a tout simplement pas permis de sortir mes jumelles UNE SEULE FOUTUE NUIT depuis le mois de Juin ! J'étais donc plus qu'impatient de m'y remettre. Seulement m'voyez, la fébrilité, comme la colère, est mauvaise conseillère. Listons donc, avant de les détailler, les petits impairs que j'aurai commis lors de cette fort modeste expédition : - Lecture biaisée des prévisions météo - Destruction de mon thermos de café chaud - Oubli d'un morceau de mon siège à hauteur variable - Confusion entre un pas vissant T2 et 2" Donc, en détails : j'ai consulté, comme d'habitude, différentes sources pour jauger de la météo à venir Samedi soir. Et comme toujours au Japon, j'ai obtenu toutes sortes de réponses, certaines étant franchement incompatibles entre elles. Trop désireux de tenter le coup, je n'ai tenu compte que des prévisions qui m'arrangeaient. Et devinez quoi ? La providence ayant décidé d'essuyer ses bottes crotteuses sur mon visage, le résultat ne fut pas vraiment à la hauteur de mes attentes Le ciel en première partie de nuit : laiteux, brumeux, fadasse, régulièrement souillé par des nappes cotoneuses de nuages d'altitude. Vers l'Est, le manque de transparence éxacerbe le halo de pollution lumineuse de la plaine. Parlons café : anticipant la fraicheur nocturne - le lieu ciblé est à 800m d'altitude, en moyenne montagne - j'avais amoureusement préparé un thermos de café au lait bien chaud. En chargeant la voiture, je le pose sur son toit afin de me libérer les mains. Bien sûr, je l'oublie et dès les premiers mètres, le thermos choit bêtement dans la rue. Au bruit, je stoppe et enclenche la marche arrière... pour mieux détruire ma précieuse boisson en roulant dessus. Quel talent ! Je m'en sors plutôt bien, le pneu n'a pas moufté A peine arrivé, je commence à m'installer. Extirpant ma chaise de repassage de la voiture, j'en cherche en vain la partie mobile... vous savez, ce genre de chaise... je n'ai pas exactement ce modèle, mais c'est du pareil au même : Sans le siège qui monte et qui descend, là où vous posez votre illustre postérieur, ce n'est qu'un mauvais tréteau. Tout de suite moins confortable. Toute la nuit ou presque, j'aurai donc observé dans l'inconfort, en m'asseyant sur une pile instable de trucs divers : roues de remorque de vélo, coussin(s), marchepieds, caisse à outil... Du grand Bob, quoi. Qu'à cela ne tienne : je vais enfin pouvoir tester mon filtre UHC-E - acheté sur yahoo!auction - pour la très modique somme de 8000 yens, soit une cinquantaine d'euros ! Dès ma première observation, pointant mon bitube vers le sud-ouest dans l'espoir d'attraper les dernières nébuleuses de l'été, je décide de visser l'accessoire sur un de mes oculaires... tiens, ça tourne dans le vide ? Un soucis de pas ? Voyons cela ? Ahhhh oui, c'est du pas T2, à ne pas prendre pour du 2 pouces ! Je ne disais aussi, le prix... en fait, la bonne affaire est un vrai gâchi ! Encore une victoire de connard (si on s'insulte soi-même, ça passe ) Bon, avec toutes ces misères, que reste-t-il de ma soirée tant espérée, rêvée, attendue ? Quelques notes positives, tout de même : - J'ai renoué avec l'astronomie en présentiel : nous étions une dizaine d'astronomes sur place, j'ai butiné d'un instrument à l'autre et notamment, admiré Jupiter avec une TOA 120, un Mewlon 180, un C8 et un Newton SW 350. Tous ces instruments, à l'exception du pauvre C8, ont produit une très belle image de la planète (avec des morceaux de tache rouge dedans). Bien sûr, le diamètre a fait sa loi, même si la TOA n'était pas si loin du Mewlon (ce dernier ayant l'avantage de la lumière et donc, montrant plus de couleurs pour le même niveau de détails). - J'ai profité de mes jumelles en seconde partie de nuit, le ciel s'étant grandement amélioré vers 2h du matin : Aspect du ciel à 2h du matin : transparence correcte, pollution lumineuse atténuée (il y a toujours un peu moins de lumières après 11h), objets vedettes de mes jumelles bientôt au méridien (m31, amas dans Cassiopée, M42...) M42 est passée au plus haut avant la fin de la nuit, justifiant à elle seule l'achat de mes grosses jumelles ! J'ai vérifié que la tête de chwal était toujours là (elle l'est), deviné les méandres obscures de la Rosette, observé la comète 103P/Hartkey dans les Gémeaux (comme une tache pâle assez étendue, vaguement triangulaire, sans noyau apparent mais avec une sorte de condensat interne ovoïde. Je ne vais pas vous faire un dessin ?). Mes sièges improvisés m'ont fait mal au cul (et choir deux ou trois fois ) mais globalement, ça en valait la peine - J'ai validé le choix de notre NOUVELLE VOITURE : un MONSTRE de puissance et d'espace interne, la SUZUKI EVERY BUSINESS EDITION Mais quelle beauté ! ( (Non, elle n'est pas accidentée de l'avant ! Vous êtes jaloux, c'est tout !) Ok, mieux vaut ne pas percuter quelque chose par l'avant à grande vitesse,il n'y a pas beaucoup de capot pour dissiper l'énergie à l'impact ! Mais ce sont des malins, chez Suzuki : avec son cx de parachute grand ouvert, le véhicule ne dépasse les 100 km/h (et péniblement) qu'en cas de chute libre. Et encore. N'empêche que le volume interne - c'est tout ce qui m'importe - est conséquent, suffisamment pour que je puisse camper directement sur place : j'ai donc emporté - outre mon matos astro - mon lit au complet, futon, oreiller et couette, ce qui m'a permis de jouir d'un vrai repos avant de reprendre la route, en cours de matinée. En ce qui me concerne, le fait d'avoir une sorte de mini camping-car est un "game changer" : notre prédédente voiture (Suzuki Alto, à mi-chemin entre la Fiat500 et la Twingo) ne le permettait pas. Mon chiropracteur a des soucis à se faire ! Oui, parce qu'au petit matin, tous les astronomes du coin sont repartis chez eux : la météo, déjà douteuse, ne laissait guère d'espoir sur la suite à venir. Le ciel chargé du Dimanche matin. Deux heures plus tard, il pleuvait. Notez comme je semble petit à coté de ma TITANESQUE voiture !! Tout bien considéré, ce fut une bonne sortie ! La prochaine fois, astronome de peu de foi, je n'oublierai pas le Saint Siège
  12. Bon... Je ne sais trop guère où poser ça... Ce Post est le compte-rendu d'un colloque d'astronomes japonais, dixit "le festival astronomique de Koumi" - de mon point de vue de touriste, un simple rassemblement d'amateurs - qui s'est tenu dans une station de sports d'hiver, sur les hauteurs de Koumi, au Japon. A ma connaissance, il n'y a pas de rubrique Astrosurf vraiment dédiée à ce genre de... rapport : Astronomie pratique ? Oui, pourquoi pas... mais le coté pratique, pour des astrams français, est très modeste ! Astronomie générale ? Certes, puisqu'à la base, l'évènement est un colloque. Mais un colloque en japonais ! PascalID mis à part, qui lit le japonais, ici ? Astrophotographie ? Surement pas ! Je rappelle aux distraits que les astro-imageurs nippons sentent mauvais de la bouche, on ne va pas revenir là-dessus ! Observations visuelles ? C'est encore ce qui s'en rapproche le plus, puisque de fait, j'ai passé une partie de ce week-end à admirer la Terre, la Lune et les planètes dans divers TDA (télescopes des autres). Allez, adopté ! Ce festival, organisé sur deux jours et deux nuits, était donc centré sur le discours de plusieurs astronomes professionnels. Ils ont donné trois conférences auxquelles je n'ai pas assisté, je pense que vous devinez pourquoi ! Ceci dit, j'étais bien plus intéressé par le troupeau d'astrams - et la tétrachiée d'instruments associée - que ce brillant aréopage a drainé sur place ! J'ai donc passé deux jours et une nuit à mitrailler compulsivement l'autochtone et son matos, de sorte que vous en profitiez (presque) autant que moi. Notons de suite trois particularités à cette édition 2023 de l'évènement susdit : - Après trois années de vaches maigres (et covidées), j'avais les crocs ! Pas question de manquer l'affaire ! - Compte tenu de la date, j'espérais jouir d'un autre festival : celui des couleurs de l'automne ! Ah ça, je n'ai pas été déçu... - La lune était omniprésente ! Un festival d'astronomie par nuit de pleine lune? Mais c'est bien sûr ! Il suffisait d'y penser (foin de moquerie : il y a un plot twist) Pour vous faciliter la tâche, je vais diviser mon texte en trois Posts : Le cadre, L'astronomie, Le bric-à-brac Comme ça, si la partie "Tonton Bob raconte ses vacances à la montagne" vous gave, vous irez à l'essentiel ! - Le cadre présente le lieu (et les magnifiques paysages qui lui servent d'écrin). - L'Astronomie parle d'une passion bizarre et pour tout dire, assez suspecte. Je crois même qu'on peut parler de secte. Enfin, les goûts et les couleurs... - Le Bric-à-brac est le dernier refuge des images ou des anecdotes que je n'aurai pu classer dans les parties précédentes (Ca sonne mieux que La Poubelle, mais c'est l'idée). Ce post a donc pour thème : LE CADRE Le festival s'est déroulé dans une station de sports d'hiver, à 1500 m d'altitude. Ce qui m'a immédiatement séduit, c'est l'extraordinaire palette des couleurs de l'automne ! Les montagnes en étaient embrasées, je ne savais plus ou donner de la tête ! Le premier parking du site donne le ton... Note : j'ai dessaturé l'image (!), de sorte à rendre au mieux les couleurs d'origine. Comme l'endroit est perché à 1500m, je m'attendais à une nuit glaciale. J'ai donc réservé une nuit dans un gîte local. Je vous passe les détails, mais de l'accueil parfait à l'excellente cuisine, en passant par les bains chauds, je ne regrette pas la somme dépensée ! (*) On dirait l'école d'Harry potter... et de fait, le séjour fut enchanteur (placez vos rires enregistrés ici) Le colloque s'est tenu dans un grand hôtel situé dans la partie haute de la station, tandis que la plupart des astrams se sont rassemblés dans sa partie basse. Tout le monde ou presque circulait de l'une à l'autre via un funiculaire aussi lent que pitoresque La partie basse, où les deux tiers des astrams se sont posés : Tôt le matin, seule une moitié des astrams présents s'est déjà installée Le funiculaire en action (j'aurais pu faire une pose longue, aucun risque de bougé)... L'image en dit long sur la vitesse infernale de l'engin : un passager est déjà complètement endormi, deux autres tournent de l'oeil. C'est bien simple, les piétons qui empruntaient la petite route que vous voyez sur la droite allaient plus vite que nous. Peu m'importait, c'était bien plus fun de prendre le "train" ! La partie haute du site : Il est environs 8 heures, beaucoup de participants manquent encore à l'appel. Au plus épais de l'évènement, je dirais qu'il y avait peut-être 300 personnes ? Vous verrez plus de monde dans le post suivant, sur la partie purement "astro" : restons concentrés sur le paysage ! Depuis le belvédère de l'hôtel accueillant le colloque, je pouvais admirer la forêt et, accessoirement, le sommet agité du mont Asama, un volcan en activité quasi-permanente que je vois également de mon domicile : Vous voyez le petit panache ? Nah, ce n'est pas un nuage ! C'est ballot, je suis sûr que ce volcan ferait un bon spot astro... Et coté ciel, c'était comment ? Les photographies précédentes en donnent un avant-goût mais pour faire court, la météo fut mitigée, mais globalement bonne. En journée, nous avons navigué entre ça... (Oui, c'est mon vélo. J'y reviendrai) ... et ça : La nuit fut à l'avenant : qu'ils soient passagers ou persistants, les nuages n'ont jamais gâché la fête. Si si, il fait nuit ! Il est 22 heures, à peu de choses près... Et souvenez-vous, la lune était pleine : du coup, il n'y avait nulle attente en matière de ciel profond. D'ailleurs, je ne m'étais pas encombré de mes binoculaires, à quoi bon ? Le spectacle astronomique fut planétaire, mais n'anticipons pas : ce sera l'objet du prochain texte (A suivre) (*) Une dépense forcément astronomique : Diner, nuit, petit déjeuner ? 17000 yens, soit 107 euros
  13. <poesie>Le sage a dit : "Mieux vaut des bruits de chantier que des bruits de tant chier !"</poesie>
  14. Lolodobs, tu as très bien fait de repêcher ce Post. J'ai pu découvrir un croa vespéral d'une grande finesse qui embellit mon petit déjeuner ! Un instant, tout à ma lecture, j'ai tenté de transposer l'ambiance des stars-parties françaises au Japon... mais non, ça ne fonctionne pas : lors d'une soirée publique, ici, jamais quelqu'un ne déclarera "au final, je crois que j'en ai rien à foutre" ! Les gens seraient vraiment sous le choc, un silence glacial s'ensuivrait et pour peu qu'un astram local soit vaguement éméché, ça pourrait même partir en vrille Le paragraphe consacré à l'amplificateur de lumière me conforte dans ma résolution, concernant cet accessoire : comme je ne peux absolument pas me l'offrir (*), je me suis juré de ne jamais regarder dedans. Soit cela me plairait, et mes soirées suivantes ne seraient plus que l'ombre d'elles-mêmes, soit cela me déplairait et dès lors... aucun regret. Finalement, je vois ça comme une drogue : que tu aimes ou non, si tu en prends, ça ne peut que mal tourner ! (*) Surtout qu'il m'en faudrait deux
  15. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    Bonne question ! A aucun moment, il n'aura suggéré que les modèles diffèrent en quoi que ce soit, à part pour leur couleur. Je pense vraiment que ce n'est qu'un soucis esthétique. Un tel soin du détail n'est pas si surprenant, au Japon !
  16. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    Oh purée, je viens juste de me souvenir d'une anecdote sur cette bino... Si tu regardes bien, les deux TOA n'ont pas la même couleur : c'est subtil, mais la plus récente a une teinte bleutée, quand l'ancienne tire sur le vert clair. Histoire de faire étalage de mes connaissances pointues (hum), je le fais naïvement remarquer au propriétaire... Son expression change et je prends immédiatement conscience de mon erreur : j'ai mis le doigt sur le sujet qui fâche ! Epic fail La mine sombre (je ne plaisante pas), il m'explique qu'il est bien conscient du problème - parce que oui, c'est un problème - et précise qu'il a longtemps cherché un modèle de couleur identique à celui qu'il possédait déjà, en vain. Il a alors contacté Takahashi en expliquant vouloir acquérir une TOA neuve, mais de couleur verte. Il était prêt à payer un supplément ! Mais rien à faire : la mort dans l'âme, il s'est résolu à investir dans la lunette bleue, ce qui explique ce résultat. Le plus sérieusement du monde, il ajoute qu'il surveille les petites annonces et remplacera l'un de ses deux tubes à la première occasion... Pendant toute l'explication, j'ai affiché une expression de circonstance, mi-neutre, mi contrie, priant pour que le gars ne soit pas télépathe et surtout, ne remarque pas mes chaussettes dépareillées ! Parce qu'elles l'étaient, ce qui rend cette anecdote encore plus cocasse à mes yeux !
  17. VMC200L vs Mewlon210

    Et le Japon, bordel ? On sent de la bouche ?? ああ野郎どもよ!
  18. Le ciel était laiteux, qu'il dit J'en vois moins lors de mes nuits café serré ! Faut pas que tu passes au Japon, tu vas regarder dans mes jumelles et voir des trucs non couverts par la garantie fabricant...
  19. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    Je ne saurais par où commencer... Quand tu t'intéresses à la culture japonaise ou quand tu es plongé dedans, volontairement ou non (après tout, j'aurais pu épouser une burkinabée, ma présence ici est le résultat d'un processus essentiellement aléatoire), tu captes d'abord de grands traits, ce qui t'apparaît comme des évidences. Et assez vite, tu commences à te gourrer : tel ou tel comportement assez bien discerné - par exemple, le rejet du conflit ouvert - s'avère avoir des ressorts cachés qui te font, après quelques temps, complètement revoir son interprétation. Et plus tu creuses, plus tu découvres des couches d'informations masquées et des subtilités qui t'obligent à ajuster ou à revoir tes cartes mentales. C'est un processus constant. Après 11 ans de présence, à chaque dialogue ou rencontre, j'ai des surprises et des données qui viennent s'empiler sur les précédentes... et me plongent dans de nouveaux abîmes de réflexion. Physiquement, j'accuse le poids des ans mais mentalement, je n'arriverai jamais à devenir vieux, ici ! J'imagine que ma dernière phrase, sur mon lit de mort, sera une énième foutue question
  20. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    Le spot est très bon, oui. La plaine, essentiellement agricole et peu urbanisée, est située au nord de la station. Elle gêne d'autant moins que nous sommes en altitude. De mémoire, j'ai vu de beaux ciels lors des éditions précédentes C'est vrai ! Le pays étant très montagneux, on s'isole assez vite des lumières parasites en s'engageant dans les reliefs. Le problème qui se pose souvent, c'est que les forêts occupent le terrain et ne s'effacent qu'au dessus de 2000m. Or, si le Japon est escarpé, il n'est guère prolixe en sommets élevés : trouver un spot à la fois bien orioenté et bien dégagé, ce n'est pas simple ! En plus, j'ai découvert ces deux dernières années que l'astram japonais se comporte un peu comme un cueilleur de champignons : quand il trouve un bon coin, il le cache et se le garde ! C'est assez déroutant, je dois dire...
  21. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    "Ce forum est dédié aux annonces de rencontres entre astronomes amateurs" J'avais bien lu : aux annonces, pas aux comptes-rendus... Pis les annonces de rencontres, ce n'est plus pour moi : je suis casé !
  22. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    FUCK again, and again : Partie III, le bric-à-brac ! Dans un rassemblement, il y a toujours ces équipements, ou ces personnes, ou ces moments dont on ne sait que faire, ou que penser. C'est le sujet de ce dernier Post (alleluia, on y est presque, tenez bon), qui rassemble tout ce que je n'aurai su classer auparavant. On démarre en fanfare avec les anecdotes kawai. Il ne vous aura pas échappé qu'au Japon, deux catégories de populations se cotoient au quotidien : d'une part, vous avez l'immense majorité des japonais, qui s'habillent de façon très classique (qu'ils optent pour la tradition locale, kimonos et tutti quanti, ou occidentale en mode business man / executive woman). D'autre part, vous avez les excentriques, qui se lachent d'autant plus qu'au Japon, que tu sois un peu ou complètement hors norme... c'est du pareil au même : un noeud original dans les cheveux ? A poil sur une licorne avec une plume dans la raie ? Les deux seront accueillis avec la même indifférence polie. Du coup, autant y aller franco ! Et si nous, occidentaux (garants des vraies valeurs de ce monde), émettons quelque doute du genre "c'est pas un peu étrange, comme tenue ?", il nous sera répondu avec cette bienveillance embarrassée qu'on réserve aux simples d'esprit : "Non non : c'est kawaiiii". Ce sont nos esprits mal placés qui voient du tordu, voire du vicelard, voire carrément de la perversion, dans ce qui est globalement empaqueté dans cet adjectif on ne peut plus fourre-tout, adjectif que tout japonais s'empressera de traduire par "mignon". M'ouais ! Donc, de ci de là, il y avait du kawai. Je vous rassure tout de suite, je n'ai vu que du léger (désolé, pas de licorne au menu). On va commencer par le basique : la mascotte locale ! Ca, c'est la mascotte de la station de ski. On m'a dit quel est son nom, je ne m'en souviens plus... Tous les hauts lieux touristiques du Japon ont leur mascotte, à commencer par les préfectures, les villes et plus généralement, tout endroit qui veut attirer des visiteurs. Le marché de la mascotte, au japon, c'est un sacré business ! La qualité première d'une mascotte, vous l'aurez compris, est d'être kawai : cela passe par des critères incontournables, comme les grands yeux, la tête énorme et, si possible, un ou plusieurs attribus de chats : moustaches, oreilles, truffe, peu importe ! Et si le résultat vous laisse de marbre, laissez tomber le chat, optez pour le lapin : succès garanti ! Autre exemple : pas d'évènement public un tant soit peu plaisant sans hotesses ! Cette année, je trouve que les organisateurs ont fait dans la sobriété : lesdites hotesses étaient très classiquement vêtues (même si elles ont rapidement arboré des oreilles de chat, faut pas déconner non plus) Je serais bien en peine de vous traduire la teneur de leur discours, mais je peux en deviner le thème : je pense qu'elles ont listé et remercié les personnes en charge de l'organisation, ainsi que les autorités locales (genre le maire, la sous-préfète, etc.) Pour avoir les oreilles de chat ou de lapin, j'ai du donner de ma personne ! Bordel, faut que je me mette à la diète... 3 ans de Covid, ça laisse des traces ! Un pied dans le kawai, l'autre dans l'astronomie pratique ? L'astronome japonais peut assouvir ces deux passions en concevant des mini-instruments, à savoir des télescopes ou des lunettes dont l'oculaire est le plus gros morceau ! N'allez surtout pas croire que l'on parle d'instruments faits pour des enfants... c'est le papa qui s'en sert ! Quand on peut les associer sur une même monture, c'est encore mieux : Ci-dessus, nous avons un télescope à section carrée au primaire de 50mm (le secondaire est un prisme de jumelle) et une lunette de diamètre 30mm "sans tube", c'est-à-dire que l'oculaire et l'objectif sont solidaires d'un rail coulissant. Pour limiter les lumières parasites, le créateur dispose des briques de lait évidées (c'est précisément ce qu'il fait, à l'image). Pourquoi des briques de lait évidées ? Parce qu'elles sont délicieusement décorées de personnages Moe et de motifs kawai, à savoir des minettes de manga en jupettes untracourtes. Et non, je ne suis pas allé les photographier en gros plan, sous le nez du proprio... Coté instrumental, la palme du kawai revient à ce bi-télescope "spécial Halloween" qui, je puis en témoigner, est parfaitement fonctionnel : N'est-il pas mignon, avec ses deux gros yeux étonnés et la bouille toute ronde ? On le croirait taillé dans un potiron... N'empêche, et c'est peut-être le plus étonnant de l'histoire, qu'il est parfaitement aligné et collimaté ! J'ai regardé dedans et ma foi, rien à dire : l'image est propre ! On l'oriente facilement, il se compose de deux hémisphères emboitées qui coulissent l'une dans l'autre sans à-coups (vous pouvez distinguer les pastilles de teflon dans l'interstice). Bref, sous ses aspects de jouets premier prix, c'est un vrai instrument ! Toujours à mi-chemin entre le kawai et, euh... disons l'inédit, je vous remets une image du T508 présenté dans mon second post : Vous reconnaissez l'engin ? Il n'est pourtant pas le sujet. J'attire plutôt votre attention sur son propriétaire, à droite dans l'image. Ce n'est pas très spectaculaire en deux dimensions, mais en vrai, ça surprend : il est vêtu d'un haut très classique, et d'une jupe en mousseline noire et froufroutante. Un peu dérouté, je n'ai pas osé le photographier quand il a mis ses oreilles de chauve-souris (mais si)... Des quidams ainsi accoutrés, au Japon, on en croise régulièrement dans les grandes villes. A la campagne ou dans un rassemblement d'astrams, c'est plus rare. Ici, personne ne les regarde de travers : au pire, ils font le vide autour d'eux. Au mieux, absolument rien de particulier ne se dit, ni ne se passe. J'ai conversé avec ce monsieur sans me poser de questions quand en France, j'aurais gardé mes distances. Comme quoi, la culture locale commence à me corrompre... L'année prochaine, c'est décidé : je vais faire d'ans l'original ! J'ai des plumes, c'est un bon début Je ne pouvais conclure cette série de posts sans vous offrir une dernière image : la personnalisation, que dis-je, la substantifique moelle du kawai : Avouez : on ne s'en lasse pas ! Pour passer commande des versions Poster, mugs ou dessous de verre à bière, conactez-moi directement FIN ! Jusqu'à l'année prochaine
  23. FUCK : Faire Un Colloque à Koumi (partie 1) !

    FUCK partie II : Astronomie ! Cette partie est surtout consacrée aux amateurs et à leur matériel présents : coté observation, pleine lune oblige, ce fut plutôt modeste ! Heureusement que les planètes géantes ont fait le show. Entamons notre ballade du jour par un dernier pano (après promis, j'arrête) : Cette photographie, je l'ai prise parce que la tente verte tout en bas à droite... m'intrigue : pourquoi est-elle plantée si loin des autres, en plein dans la pente de la piste ? Le gars doit être un gros rebelle, un français peut-être... du coup j'ai gardé mes distances. Edit du 30/10/2023 : La légende dit que la tente est toujours là... Il y avait une paire de camions sur place : ces deux-là sont de tous les rassemblements. Il y a le camping-car Vixen, qui abrite le staff et leur matos (lorsqu'il n'est pas exposé), et l'observatoire mobile, qui abrite un T600 motorisé destiné au grand public. Ce dernier s'est mis en action au crépuscule. Bon, vous n'êtes pas venu(e)s pour causer mécanique auto, passons au matos ! Au pied des pistes, un vaste batiment abritait des dizaines d'exposants. De mémoire, étaient présents SVBony, Skywatcher, Pentax, Canon, Nikon, Sony, Swarosky, Vixen, Takahashi, Seestar (voir plus bas) et divers fabricants plus modestes. Las, je n'ai pas vu Kitakura-san, le papa des oculaires Lavendura : ce monsieur, membre éminent du club qui m'accueille, a eut des soucis cardiaques. J'avais cru comprendre qu'il allait mieux et je pensais le voir ici... Puisqu'il faut bien commencer quelque part, honneur aux lunettes, l'instrument-roi au pays du soleil levant ! Parmi la débauche de matériel exposé ou en vente, j'ai remarqué ce... ce truc : Vu l'aspect, j'ai subodorré qu'il s'agissait un petit télescope tout-en-un, genre Stellina ou EVscope : ben c'est ça. C'est évidemment chinois (ZWO, de mémoire) et la chose a déjà été testée sur Cloudynight, avec des résultats plutôt séduisants. J'ai récupéré un flyer détaillant les caractéristiques de la bête (c'est ma femme, bombardée traductrice officielle, qui va être contente). Les chinois n'ont pas mis longtemps à récupérer la bonne idée... J'en ai repéré un autre, dehors. Le prix fait très, très mal : Au cours actuel (bas) de la devise japonaise, 82300 yens, ça fait 520 euros ! En sus des marques, une dizaine d'amateurs vendaient leur propre matos. Il y a toujours des opportunités dans ce genre d'évènement, cette édition n'a pas fait exception : Lui, j'ai failli lui acheter son lot de petits contrepoids : je suis entrain de bricoler ma monture pour affiner son équilibre lorsque je change d'oculaires. Mais à 45 euros ? Kekkōdesu. La bino coronado de l'arrière-plan n'était pas à vendre... Un peu plus loin, c'était le paradis des amateurs de lunettes vintage (Myriam, t'es là ?) Un vieux modèle Takahashi, à vous pour 113 euros Vous voulez plus gros ? Plus rare ? plus cher ? Pas de problème. Une lunette Nikon de 80mm. Epatez vos ami(e)s, 537 euros seulement ! Victimes de l'aperture fever ? Ce monstre antediluvien n'attend que vous ! On monte en gamme, avec un prix de... badoum badoum tsss... 790 euros ! Peut mieux faire ? Ok, voici la plus grosse lunette vintage du plateau, pour véritables connoisseurs : Voici une Pentax SPD 150, avec oculaire Pentax, sur monture Pentax, contrepoids Pentax. Le proprio, qui accourt pour tenter de me vendre le bouzin (j'ai oublié le prix, trop de zéros à retenir), sentait bon l'aftershave Pentax. Du coup, son sweet shirt estampillé NASA fait vraiment tache... Je n'ai vu qu'un télescope en vente chez les amateurs, c'est dire si les lunettes dominent le marché japonais (en neuf comme en occasion) : Le petit Mak clouera le bec au gros blaireaux qui vous narguent avec leurs apo : tient dans le sac à main, 250 euros ! J'ignore tout de la lunette voisine, Nerius 150... le vendeur en demandait 800 euros. Toutes les lunettes n'étaient pas à vendre, loin s'en faut : j'ai pu admirer les protubérences solaires dans plusieurs instruments spécialement équipés, du coronado aux bestioles dotées de filtre Halpha ultra sélectifs Ci-après, une lunette "Sky Rover" dont j'ignore tout : Ce joyeux japonais me présente sa collection de lunettes : trois ? Mais pourquoi faire ?? Pas de star-partie japonaise sans lunette géante : 155 mm d'ouverture, FD 15 : camionnette obligatoire ! Il y avait aussi un réfracto-réflecteur de même gabarit, mais je ne l'ai pas vu installé. Et voici celle que vous attendiez tou(te)s : la mythique lunette de 40mm à FD 20 ! Ne cherchez plus, la quête est terminée : Dobson, apo, binouzes ? Elle les enfume tous et toutes, sans forcer... Concluons la revue "lunettes" par du fait main (ou pied, si vous êtes d'humeur critique) : Crédiou, que voilà une drôle de beste ! Ceci est une lunette - repliée - de 100mm à FD8. Le support est composé de tubes emboités qui s'étendent à trois fois leur présente longueur, auxquels s'ajoutent la longue crémaillère. Je n'ai pas vu l'ensemble déployé, j'ai un vague doute sur la rigidité finale... Une lunette, c'est bien. Mais deux, c'est mieux ! Cyclopes exceptés, pourquoi se limiter ? Causons binouzes ! Il y en a plein au Japon, ce qui n'a rien d'étonnant, compte tenu 1) du succès des lunettes et 2) du pouvoir d'achat conséquent de la plupart des astrams locaux ! On commence par une drôle de bête, vue sur le stand Swarovsky. J'avais déjà repéré la chose lors d'une édition précédente de ce même festival, ce sont donc des retrouvailles Pour qui recherche un petit instrument terrestre/astro tout-en-un, bon partout, exceptionnel nulle part, je pense que nous avons un potentiel champion : l'image délivrée (de jour) est très bonne, la partie bino se détache et peut s'adapter à un autre objectif. L'ensemble est étanche aux projections d'eau. J'aimerais vraiment voir ce que cela donne sur le ciel, mais ça ne peut pas être mauvais. Coté prix, c'est du Swarovsky : tu gagnes un oeil, mais tu perds un bras. Quand on ne peut prendre que ce qu'on peut porter... Je regrette un peu d'avoir laissé mes APM à la maison, je suis sûr qu'elles auraient intéressé la populace. Parce qu'il y avait du beau monde, coté binos ! Tous les modèles présentés, sans exception, étaient des bi-lunettes ou des bi-télescopes, la plupart étant équipés de renvois Matsumoto (Japon oblige). Je n'ai pas vu ce que je qualifierai d'énormes jumelles, comme celles que je possède. On va partir sur des diamètres "modestes" avec cette binoculaire Borg composée de deux lunettes apo (fluorite) de 107mm : C'est compact, mais y'a du budget : une Borg 107FL, de mémoire, c'est 3-4000 euros pièce. Les renvois Matsumoto et les oculaires Matsuyama viennent alourdir la facture. Je suis sûr que l'ensemble coûte plus cher que ma bagnole ! Je précise que j'ai pris la photo en loucedé, faute d'avoir pu trouver le propriétaire : au Japon, tu peux aller chier en semant tous tes Nagler derrière toi, pour retrouver ton chemin... aucun ne manquera à l'appel. Un couple de Takahashi FC 100 fêtant leurs noces d'or, ça vous tente ? Elles sont montées sur une fourche normalement dédiée aux jumelles Vixen BT125, mais ce qui a surtout attiré mon attention, c'est la monstrueuse monture sous blister : elle accueille un autre couple de lunettes (bah oui quoi, les deux Taka, c'est pour les bleubittes) plus imposant. Je n'ose imaginer le poids de l'ensemble... L'heureux propriétaire n'est pas peu fier de me montrer sa plus grosse paire (on s'est mis à l'écart, question de pudeur) : "FPL 53 !" Me dit-il en frissonnant d'extase, comme s'il s'adressait à un pro de l'optique. Ce sont des lunettes importées par Kasai Trading, elles sont donc chinoises. J'écrase une larme en songeant au duo de Taka, marque japonaise s'il en est, désormais délaissées par le client nippon comme un vieil amour frippé par les ans... sniff... Note pour plus tard : il faudrait songer à faire les carreaux, la lunette de gauche est un poil poussiéreuse. En cherchant bien, j'ai peut-être trouvé mieux : on perd en diamètre, mais pas en qualité ! Ce sympathique (et anglophone) monsieur possède une paire de Taka 130, posée sur une monture Altaz de marque Panther (c'est néerlandais, de mémoire). Las, contrairement à l'adage, ce qui est à TOA n'est pas à moi (enjoy) ! Bien sûr, les renvois coudés sont estampillés Matsumoto-san et les oculaires sont des Leica, parce que... pourquoi pas ? A coté de ça, notre hôte exposait un dobson de 520 (voir plus loin) dont je n'ai retenu que la provenance du miroir primaire : Discovery. Sa femme, également présente, m'a confié qu'elle aimait bien l'astronomie mais trouvait ce loisir "fort cher" et quelque peu "invasif", de son point de vue, dans sa vie de famille. Bienvenu au Japon, où la plupart des dames mariées se préoccupent davantage du bien-être de leurs maris que du leur (et je suis mal placé pour prétendre le contraire)... On pourrait en douter, mais j'ai vu quelques télescopes ! Voyons cela : Les instruments précédents vous ont laissé un arrière-goût d'inachevé ? On change de catégorie avec du bon gros Dobson de 508 à FD 5. Escabeau ou chariot élévateur obligatoire ! J'ai demandé à l'étrange propriétaire (on en reparlera dans la rubrique bric-à-brac ) si l'ensemble était fait main... mais non, pas du tout. J'aurais cru, pourtant. Un peu plus loin, j'ai croisé un Ninja ! Etonnant, non ? C'est un Newton de 200, tout en tôle, qui se démonte en deux ou trois parties (ça dépend du diamètre) Lunette ou télescope, la Chine n'est jamais bien loin... voici un Dobson 500 F4 de marque Nebulite (autrement dit Skywatcher) : La nuit tombée, je n'ai pas regardé dedans : les gros dobsons, quand la lune est pleine, c'est pataud comme une otarie bourrée dans un magasin de porcelaines... Vous voulez plus long ? J'ai ! On va en profiter pour passer aux photos de nuit Le monsieur aux binouzes TOA avait omis de me parler de son vice caché : profitant de l'obscurité complice, il a sorti un télescope de Newton de diamètre 200 et à FD... 9 ! D'autres Dobsons, tout aussi désoeuvrés que le 508 sous ce ciel bien trop clair : J'ai observé Jupiter et Saturne dans la plupart des télescopes et des lunettes en présence sur la partie haute du site : ça turbulait pas mal, ce n'était décidément pas le bon soir pour pratiquer. Cependant, devinez quel est l'instrument qui m'a proposé la plus belle image ?? Celui-ci ! C'est un Questar, un instrument que je n'avais jamais vu qu'en photo. Il ne fait "que" 180mm de diamètre mais optiquement, c'est une tuerie. Le vieux monsieur à la manoeuvre l'a sans doute très bien entretenu et réglé ! Il m'a donné les plus belles images de la soirée, sur Jupiter comme sur Saturne : colorées, détaillées, moins sensibles à la turbulence que ses compétiteurs. Quand je l'ai fait savoir à son propriétaire, il en a pleuré de joie (ah crotte, c'était pas prévu, je ne savais plus ou me mettre...) Ci-dessous, c'est un Dobson de 520 tout rond, simple de conception mais bien réalisé. Je dirais qu'en qualité d'image, il était juste derrière le Questar (ça turbulait, je vous le rappelle. Par nuit stable, j'imagine que le diamètre reprend ses droits) Une vue d'ensemble ? Petits veinards : pour le même prix, vous avez la lunette ET le télescope (à droite, en papillottes dans le papier alu) aux FD les plus gores ! Cerise sur le gâteau, la Lune s'est fait pardonner en jouant avec les nuages, nous gratifiant de couleurs automnales... et célestes : Je vais clore ce Post par une éclipse totale de soleil par la terre (c'est pas la grande classe ?) (A suivre : la Rubrique-à-brac !) PS : je n'arrive pas à virer les deux images surnuméraires qui suivent ! Comme si c'était pas déjà assez long...
  24. Bien SALOPER sa sortie astro : tous mes trucs & astuces

    Tu as bien fait ! Inutile d'écrire que je vous encourage à cafter ! Dénoncez vos petits camarades trop timides ! Allez, une petite anecdote toute fraiche : elle date d'avant-hier ! Je précise qu'elle est véridique... même moi, je n'aurais pas imaginé pareil dialogue ! Samedi après-midi, je suis allé visiter pour la première fois l'observatoire d'un club d'astronomes amateurs japonais situé à 1h45 de route de mon domicile. J'avais noté l'existence de cet observatoire depuis quelques mois, mais j'avais reporté l'idée d'en contacter les responsables sine die... jusqu'à la semaine dernière. C'est mon épouse qui s'y est collée. Bref, je visite donc l'endroit. Il est géré par un club et je fais connaissance avec trois de ses membres, dont deux parlent anglais. Le soir, nous commençons à observer (*) et parlons de choses et d'autres. Nous abordons évidemment le sujet incontournable de nos cultures croisées et l'un de mes hôtes, parlant cinema français, me dit (je traduis, autant faire simple) : Lui - Je me souviens d'un film français que j'ai vu à la télé japonaise, quand j'étais jeune... ça se passait dans un chateau, avec cette actrice très connue... Moi - Simone Signoret ? Catherine Deneuve ? Lui - Non... Béatrice... ou Bérénice... Moi - Béatrice Dalle ? Lui - Non, attendez... Brigitte. Brigitte Laraie ! Moi (surtout ne pas rire. Tu peux le faire) - C'est pas Laraie, mais c'est l'idée : Brigitte Lahaie. Lui - Oui ! Brigitte Lahaie ! J'ai beaucoup aimé ce film ! Tu métonnes (*) Une image souvenir de cette nuit
  25. Bien SALOPER sa sortie astro : tous mes trucs & astuces

    J'imagine qu'en effet la plupart d'entre nous ont connu des soirées ou des nuits douloureuses ; mon propos était plutôt de narrer des évènements fantaisistes, des anecdotes burlesques, pas exactement des drames. Les histoires de vols et les agressions n'ont rien de distrayant et la plupart du temps, mieux vaut les oublier et passer à autre chose. Parfois cependant, il est bon d'en lire ou d'en entendre quelques-unes, à titre... préventif ! Inutile d'écrire qu'étant désormais nippon d'adoption, je me pose moins de question quand j'installe mon matériel à coté de gens dont j'ignore tout ! S'il n'y a que des japonais aux alentours, je peux partir dormir dans la voiture en laissant tout en vrac dehors