SPICA

Membre
  • Compteur de contenus

    954
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2
  • Last Connexion

    Soon available - 42512

Messages posté(e)s par SPICA


  1. Il y a 8 heures, FranckiM06 a dit :

    j'utilise tout le temps le correcteur

    donc c'est pris à 7.3 !?! Incroyable. Alors oui la qualité du ciel, la qualité de l'optique, du suivi de ta rolls et du traitement. La qualité de tout quoi, ça fait la différence.

    • J'adore 1

  2. @FranckiM06 très réussi. Rassure-moi, la TSA120  c'est avec réducteur à 5.6 ?

     

    N'empêche avec le capteur couleur et 300s de poses et un cumul somme toute limité, j'aurais pas cru qu'on puisse sortir ça.

     

    Oui la zone est inondée d'étoiles qui masquent l'iris de cet oeil. Il faut bien réduire les étoiles pour faire ressortir l'iris. Ou les supprimer carrément.

    • J'aime 1

  3. @Gabor l'instrument polyvalent qui fait tout bien (visuel & photo, planétaire, CP,  poses longues, poses courtes) n'existe pas.

     

    Quelques pistes de réflexion cependant.

     

    Débuter en voulant tout faire d'un coup, in fine c'est assez peu probable. Ca prend du temps de maîtriser chaque technique.

     

    Si on pense faire plus de visuel et qu'un gros instrument ne fait pas peur (au delà de  250mm): prendre un dobson motorisé ou motorisable, du plus grand diamètre possible compte tenu des vertèbres, du budget et de la voiture pour le transporter. Commencer par du visuel et puis se mettre à la photo en poses courtes. Une tuerie en CP comme en planétaire.

     

    Si on pense faire de la photo directe et plus de CP que de planétaire: prendre un newton 200/800 (un véritable couteau suisse car sa focale est adaptée pour plein d'objets du ciel avec une caméra au format APS-C et même des capteurs un peu plus petits) assez abordable et surtout c'est la limite poids/encombrement pour passer sur des montures de qualité et encore "abordables".  Ca reste facile à transporter et à ranger. Et si on veut faire du visuel, pourquoi ne pas faire du visuel assisté (livestacking). Une technique d'observation en direct live qui permet de voir bien plus de détail et en couleur avec une lunette de 80 qu'avec un dobson de 600mm ? Aller voir ici: Forum Visuel Assisté (Livestacking)

     

    La photo CP et planétaire c'est deux mondes différents. Un instrument qui permet un peu de rallier les deux mondes c'est un schmidt-cassegrain équipable FASTAR. Un ustensile qui permet de passer de F10 à F2. Pas d'expérience avec ça. Mais fort à parier qu'on fait pas la conversion tous les jours car la collimation à F2 ça doit pas être facile pour un débutant. C'est cher. Ca ne permet pas d'utiliser une roue à filtre le jour où on veut passer à la photo automatisée (or on y arrive vite si on mord à la photo poses longues).

     

    Autre point à considérer. Si on compte observer le plus souvent de chez soi en zone polluée par les éclairages urbains, ne pas hésiter: opter pour la photo (CP ou/et Planétaire) et le visuel assisté en CP. Oublier le visuel CP pur avec un gros dobson.

     

     

     


  4. Le 10/06/2023 à 17:24, michelblat a dit :

    bonjour à tous

    j'ai vue une vidéo sur sur youtube qui présentait le Collimateur électronique Ocal qui,a priori

    permettrait la collimation des sct et des newtons

    avez vous des retours sur cet appareil ?

    J'arrive un peu tard mais mieux vaut tard que jamais.

     

    J'ai un OCAL. J'ai eu un SCT. J'ai encore un newton parabolique et aussi deux instruments hyperboliques: un newton (epsilon) et un Ritchey Chretien. Je fais du visuel et de la photo.

    J'ai aussi plusieurs autres outils de collimation : un laser chinois hyper merdique non collimaté, un tube de pellicule photo percé, un microscope Taka pour le RC et un laser HowieGlatter (la rolls des laser de collimation). J'ai aussi pu comparer sur newton avec un reego et un cheshire.

     

    Alors voici mes conclusions qui dépendent essentiellement de l'usage: photo ou visuel et aussi de l'instrument.

     

    D'une manière générale, l'OCAL est l'outil le plus précis, le plus polyvalent et le plus pratique à utiliser de jour. Il arrive en effet à bout de toutes ces formules optiques citées ci-dessus, ce qui n'est pas rien.

     

    Une fois la nuit tombée, il est conseillé de finir la collimation du primaire (ou secondaire SCT) sur étoile.

    Si très turbulent, on peut le faire quand même en défocalisant beaucoup et ça reste simple et rapide pour les formules à secondaire centré (SCT et RC). Ca ne marche pas pour les newtons rapides avec un offset de secondaire sensible. Si très turbulent, rien ne sert d'aller plus loin, de toute manière le facteur limitant la qualité d'image sera la turbulence.

    Si l'air est calme (ce qui arrive peu souvent en début de nuit) on finit la collimation du primaire de toutes ces formules sur étoile légèrement défocalisée.

    En photo, on fait ça avec le train d'imagerie en place.

    Si c'est pour du visuel et qu'on a un OCAL, on se sert de l'OCAL comme d'une caméra. Ca permet un confort excellent car depuis les vis de réglage, on observe en direct les effets sur l'écran (plus d'allé-retour à l'oculaire). Du coup ça va vite et on comprend ce qu'on fait bien ou mal très vite.

     

    Positionnement du secondaire:

    Le positionnement du secondaire est l'opération la plus longue à réaliser sur les newtons (paraboliques comme hyperboliques). Mais si le porte secondaire est bien conçu, on n'y retouche plus.

    Sur une formule newton, en visuel, on est moins exigeant pour le centrage du champ de pleine lumière qu'en photo. Donc on peut faire ça à l'oeil sans rien ou avec un concenter et ça ira très bien. Pour la photo, qui plus est si on est exigeant, je conseille vraiment l'OCAL.

     

    Sur un SCT la question ne se pose pas. Personne ne retaille sa lame de Schmidt pour fignoler le positionnement du secondaire.

    Sur un RC on peut vérifier, avec un OCAL, que le secondaire est bien centré. Généralement c'est le cas sorti d'usine.

     

    Collimation secondaire (RC): ça marche à l'OCAL aussi bien qu'avec le microscope Taka mais l'OCAL est bien plus pratique.

    Collimation secondaire (SCT): l'OCAL est bien si on tient vraiment à faire ça de jour ou si on veut du confort de nuit et qu'on a pas d'autre caméra.

    Collimation du primaire (Newton, RC): l'OCAL marche très bien. Aussi bien que les autres outils. Pas mieux. La collimation fine sur étoile, quand c'est possible, fera mieux.

     

    En conclusion:

     

    l'OCAL est très polyvalent, très confortable à l'usage MAIS IL FAUT UN PC  & UNE ALIMENTATION ELECTRIQUE. Donc selon moi, à réserver en poste fixe à la maison ou aux photographes. Les photographes en formule SCT auront cependant meilleur temps d'utiliser leur caméra d'imagerie.

     

    Pour du visuel et particulièrement en itinérant, préférer un truc simple sans PC. Mais cependant l'OCAL permet de vérifier le centrage de la pastille du primaire et de régler le positionnement du secondaire avec un confort inégalé. Comme on ne fait ça qu'une fois: emprunter un OCAL, ou revendre le sien après usage. Si on les sous, on le garde quand même.

     

     

    Tiens, petite devinette rigolote: pour collimater le primaire d'un newton de jour, quelle est la pire solution entre le laser chinois décollimaté, le reego, la boîte de pellicule photo percée, le cheshire et le laser Howie Glatteur ?

     

     

     

     

     

    • J'adore 1
    • Merci 1

  5. Plus sage que sage, @Djibi2 Le Sage a encore frappé !

    Faudra que tu m'expliques un jour où tu as le temps, comment tu utilises  les curseurs du GHS et le fait de travailler en plusieurs passes.

    Moi je viens de découvrir seulement qu'on peut stretcher en plusieurs passes et la puissance d'un double ASINH de Siril qui a l'avantage surprenant d'augmenter la saturation des couleurs.

    • J'aime 1