serge vieillard

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Tout ce qui a été posté par serge vieillard

  1. Festival aux étoiles de Fukushima

    Ké récit Bobesque, j'en raffole. Peut-être un chapitre qui pourrait nous instruire, un qui causerait de ce que vous mangeâtes en ces contrées,
  2. APOD : la spectaculaire comète 12P Pons Brooks en Namibie

    Yo coquinou de Nicolas, cette anti queue, tu penses que la configuration de visibilité s'étendra sur quelle période ? Et quand le maximum de ce phénomène ? Je pars instamment sous le tropique du Capricorne, pet être de belles occasions d'observation...
  3. Actualités de Curiosity - 2013

    Là on y est, passage decisif....
  4. Yo ! De retour d’une semaine astro dans les hauteurs provençales joliment profitable à plus d’un titre. D’abord le plaisir partagé de retrouver les copains, de prendre du bon temps ensemble. Et du temps disponible, il y en eut à foison, la météo de début de semaine ayant été particulièrement aquatique, giboulées printanières tant bienfaitrices que destructrices, et conchiée en ce qui nous concerne. Les trois premières nuits étant définitivement hors sujet, seules les débuts de journée montraient un ciel au bleu affirmé ponctué de jolis cumulus qui inexorablement prenaient de l’ampleur et de la noirceur jusqu’à tout masquer et se déverser en copieuses précipitations. Et ces débuts dégagés furent joliment mis à profit pour observer le Soleil, tant en visible avec Astrosolar ou prisme de Herschell, qu’en H alpha avec une belle collection de petites Lunt. Des comparatifs ont mis en valeur une évidence profitable, celle de changer le filtre IFT d’origine par un truc de meilleure qualité à moins de 100 €, offrant ainsi une vision dotée d’une pêche incomparable à l’oculaire – achat à mon avis infiniment plus profitable qu’un double stack en comparaison des coûts. Ce Soleil, comme constaté de longue date, présente une santé éclatante, pétante de joie et d’énergie. Dans le visible, un gigantesque groupement de tâches est visible à l’œil nu et se révèle comme une zone vérolée à l’oculaire. On y dénombre une soixantaine de petites formations qui s’agglomèrent en une seule entité. Faute de temps et jugeant l’exercice chronophage, je n’aurais pas l’occasion de la dessiner. En H alpha, l’intégralité du limbe est hérissée de protubérances aux aspects agréablement variés : petites flammèches torsadées ici, arches discrètes plus loin, champ de brindilles autre part, filaments hébergeant pour quelques minutes des éclats de lumière incomparables et cette énooooorme et dodue protubérance. Ce sera mon fil rouge tout au long de la semaine qu’il me plaira d’observer à la Lunt 50 et coucher sur le papier, témoignant de son évolution. On note sur le premier du 7 mai ce gigantesque complexe, probablement le plus étendu que je n’ai eu l’occasion d’observer. Il est un amalgame de plusieurs zones actives. Pour la coquetterie et comparaison, j’ai posé un système Terre-Lune pour donner une idée approximative des formidables dimensions. Deux jours plus tard le 9 mai, elle devient une corne monumentale finement texturée dont je n’aurais pas le temps de la détailler entièrement, ces coquins de nuages stoppant la récréation – d’où cette partie plus évanescente en partie basse traitée en esquisse rapide à travers les nuées. Le lendemain 10 mai, l’extrémité de cette griffe rejoint le limbe en une élégante arche bien dense tandis qu’à l’opposé, une extension déjà présente s’affirme davantage. Et le 11 mai, au lendemain de l’extraordinaire évènement nocturne du festival des aurores, cette arche se dissout, comme évaporée, peut-être l’une des origines de la tempête aurorale. La nuit du 10 au 11 mai restera dans toutes les mémoires des innombrables témoins de ce rare phénomène. Pour ma part, il débuta à la fin d’un joyeux diner où l’on jugea bon d’interrompre les agapes et se mettre enfin à la besogne nocturne, le crépuscule étant bien affirmé. C’est alors que, faisant mon pissou au pied d’une haie où déjà chante le rossignol, je remarque cette étrange anomalie, celle d’un ciel tout rouge sur une vaste étendue. Au même instant, la joyeuse équipée explose en Viva tonitruants : les auroooooooores !!!!! Phénomène que nous espérons tous au regard des indicateurs de kp et autres paramètres de circonstance, mais de là à imaginer un tel spectacle… Nous sommes sous le 45° parallèle et, outre ces lumières intenses et colorées, voilà que s’invitent des rayons verticaux formant colonnes et piliers grimpant au-delà de la polaire. C’est le branle-bas, ça cavale en tout sens de peur que le phénomène ne s’estompe et s’achève : « merdum ! Où j’ai foutu mon appareil ? Et mon pied, qui a pris mon pied ??? Gaffe, tu emplafonnes mon instrument !!! Yaaaa, j’suis en teeshirt et ça caille !!! etc… ». Mais le spectacle dura toute la nuit, permettant d’en jouir à satiété, délaissant inexorablement les instruments pour la contemplation béate le nez au septentrion affalé dans des fauteuils. Les deux premiers dessins sont réalisés en tout début de nuit, avec une Lune encore présente, probablement vers 22h30. Le rouge-rosé est incomparable, d’une saturation et d’une évidence stupéfiante. Même sous les contrées boréales comme l’Islande où j’ai pu en observer de remarquables, je n’ai jamais perçu une telle intensité dans les couleurs. Quelque temps après (24h ?) le rouge s’évanouit subtilement et fait place à un vert phosphorescent bordée d’un discret bleu-violet. C’est la fin du premier acte et l’on retourne à nos oculaires, sans grand succès le ciel étant délavé de ces lueurs improbables. Et voilà que ça recommence, c’est encore plus étendu que la première fois, tant latéralement qu’en hauteur, baignant le début de la Grande Ourse, titillant le Cygne, montant quasi au zénith. Les piliers forment un gigantesque éventail, quelqu’un a évoqué un bouquet de fleur. C’est un festival coloré où le rouge domine, mais aussi le vert et des nuances bien plus discrètes bleu et violet. Le dernier dessin s’imposait par son côté particulièrement explosif et intense, avec l’incroyable présence d’un bas de draperie verdâtre, quant soudain, un météore s’invite au tableau. Il y a de quoi être comblé et d’abandonner les crayons avec ce point d’orgue, passant inexorablement en mode contemplatif. La suite à venir, car il y eut un peu autre chose que le Soleil et ses caprices...
  5. le SLIM400

    superbe démarche, bravo !!! Pour le guidage sur la base annulaire, jette un coup d'oeil sur la solution idéale que j'ai adoptée, truc ajouté par la suite sans tout refaire pour remédier à un manque de souplesse du mouvement d'azimut. J’ai hâte de voir ça cet été, voir en détail ce barillet, le rangement final, la solidité une fois rangé pour le transport, etc.
  6. nouvelles imges lunaires en 3 D

    ben là j'comprends pas..... Même avec 100 points, soit 10x10, j'ai l'impression que ça n'aurait pas le même finesse 3D de tes images ?????? C'est quoi le truc ??????????
  7. nouvelles imges lunaires en 3 D

    Incroyable. Il faudrait connaître la recette,!!!
  8. Petit diamètre en observation

    ... c’est marrant, mais à la lecture de beaucoup d'intervenants, j'me trompe peut-être, mais ya pas un grand plébiscite, plutôt comme une envie de ne pas s'enquiquiner, d'être rapide pour un un p'tit coup vite fait. Et l'ami Norma m'a agréablement surpris avec le fait d'être "agressé" par la foultitude de détails (offert par plus gros) ; mais je pense qu'il tire le maximum du potentiel offert. Etoile, ben merdum, même de Lyon, un très bon ciel n'est pas très éloigné pour profiter le temps d'un p'tit WE sympa !!!!!
  9. Petit diamètre en observation

    C'est très beau ces longs tuyaux, ça a vraiment belle allure, une certaine classe. Mais je trouve que c'est quand-même "grand", c'est pas "gros", mais ce n'est plus franchement "petit", disons que c'est "long"
  10. Petit diamètre en observation

    en visuel seulement (j'connais pas l'imagerie, quoique le Nicolas, ce coquinou, ne se gène pas pour en faire sur ce type d'engins) - En planétaire, l'effet est bien présent même en ciel urbain !!!! l'écart creusé est certain car à cette ouverture, il est facile de se doter d'un très bon miroir, soit de se le faire ou le faire-faire. - En ciel profond, je considère que cette ouverture est la porte d'entrée au ciel profond, à la perception des premiers jolis détails caractéristiques des nébuleuses variées, galaxies et objets stellaires. Après totalement d'accord, un 400 ouvre une toute autre porte, c'est celle que j'ai choisie. C'est la suite qui s'impose. Mais ce n’est pas le sujet du post initial - quoique mon 400 UL/UC soit probablement moins lourd et moins encombrant que la lunette mentionnée + monture, ce que j'appelais "l'autre voie"
  11. Petit diamètre en observation

    Cette question, je la pose essentiellement du côté financier de l'affaire, et en second lieu pour l'aspect pratique : - pour les petites ouvertures qui s'imposent d'elles-même, c’est en observation solaire où c’est le plus criant, au delà de 50mm chaque centimètre supplémentaire se paye au prix fort. Et de-diou, qu'ils seraient les bienvenus !!!! - et côté pratique, dès lors que l’instrument DOIT être assujetti à une monture lourde, ben ça change radicalement la donne. Pour revenir au Soleil, les instruments premier prix vont très bien sur un pied foto en altaz, c’est pratique, ça prend pas de place. Si l'on veut les modifier et leur mettre en amont une lunette de 100mm, ben une monture lourde et encombrante s'impose tout de suite, avec toute la logistique que ça implique, notamment l'électricité. c'est aussi de ces considérations que les trucs minimalistes comme les Strock et ses dérivés se positionnent (et s'imposent ?), car c'est léger, d'un excellent rapport qualité-prix nonobstant qu'il faut de l'huile de coude, et pourtant ça offre du diamètre et un potentiel incomparable. Disons que c'est l'autre voie, l'alternative.
  12. Vos plus beaux dessins lunaires On the moon again 2024

    ha ben j'en ai aussi à la L80x60 (Swaro ou Kowa), toutes mes pleines Lune d'éclipse de Lune, au hasard : ou celle là vite fait au stylo sur un bout de papier, c'"tait en attendant la nocturne de la grande Armada 2008 à Rouen : pour un détail :
  13. Tempète solaire (time lapses du 10/05)

    Ha oui, j'imaginais que la musique avait été réalisée après coup, après un prémontage tant elle colle bien à l'ambiance et au rythme des séquences. C’est donc le montage qui colle à la musique, et pas le contraire. Merci !
  14. Vos plus beaux dessins lunaires On the moon again 2024

    très beau tout ça ! et revoir des dessins de Denis et Boris, ça fait plaisir. J'en ai une petite collection, visible sur on site : http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/lune.html J'aime bien ce détail de Shroter : Ou ces effets de limbe sur Drygaslki sur des zones rarement visibles, selon les librations favorables :
  15. Tempète solaire (time lapses du 10/05)

    alors ça, c'est bô ! très bien réalisé et alors, mazette, sur une musique envoutante particulièrement réussie et en phase avec le sujet. Un très grand bravo ! Le premier plan campe l'ambiance, générale, il est merveilleux Ce que je trouve épatant, c’est que tu offres différents points de vue , avec de multiples cadrages différents, dont certains particulièrement réussis. C’est comme si tu avais plusieurs appareils photo ? Si' l'on aime chipoter sur des p'tits détails : - un léger fondu sur les plans se suivant strictement avec le même cadrage serait absolument parfait, invisible. ( où est-ce le flux qui provoque ces petits sauts ?) - ya (peut-être ) une peu de longueur, 8mn, c'est pas rien... Une solution serait d'accélérer certaines séquences où le mouvement est quasi imperceptible, quasi photographique. Mais d'un autre coté, c’est tellement hypnotique et envoutant que ça peut être un parti pris totalement assumé. - sur les plans finaux avec l'arbre mort, ce sont de fantastiques images. Les légers changements de cadrages gagneraient probablement à être un peu plus radicaux en post production (échelle et position). Un autre solution serait de profiter des éclats de lumière pour faire une transition. - après cruel dilemme dans le choix de la séquence finale, soit celle actuelle avec l'arbre, soit la précédente avec le lever du jour, qui ferait écho au début et qui "conclurait" l'histoire de façon chronologique. Haaaa, la montagne de la Lure, j'y suis passé une fois pour observer, mais un coquin de nuage décida de stationner sur ce relief la nuit durant..... Faut que j'y retourne !
  16. Smart eye

    ... Et si tu l'eteinds j'te dis pas comment ça va devenir difficile....
  17. Aurore au-dessus du Nord

    Fantastique Philippe, le panoramique est stupéfiant.
  18. Yo ! de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir. Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo. Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps. Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude, (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison" bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique. Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale. Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal ! Reste à peaufiner ce dessins que voilà : La suite à venir, restez à l'écoute
  19. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    j'en ajoute une autre, pas astronomique, juste aquatique, les bestioles que nous avons côtoyées : https://youtu.be/JH_m1DGyekg
  20. OAT (open astro tracker)

    merci ! c'est ce qui semblait, de l'impression 3D, en tous cas très beau !!! pour la rigidité, quel type de matériau ? yena de plus balèzes que d'autres, notamment après étuvage. Voire que pour gagner en rigidité sur certaines pièces fonctionnelles, - on peut raisonner avec l'orientation des nappes de fils, - et il peut être intéressant de les stratifier (mais il faut les concevoir en fonction de cela), l'impression 3D servant alors d'âme.
  21. OAT (open astro tracker)

    Faut en dire plus, comment c'est fait, les détails, en tous cas ça a de la gueule
  22. Question aux faiseurs d'objets carbone... tubes et autres

    merci pour ces précisions. En première lecture, c'est assez sibyllin... Ha oui, pour tes plaques sandwich, mets des zones en bois dur la place du balsa pour la reprise des divers inserts, cela au regard de ta mécanique. Pour le reste, tu as visiblement les compétences et je ne vois pas très bien ce qu'on peut ajouter...
  23. Image de l'éclipse totale du Soleil du 8 avril 2024 / 2e version

    C'est stupéfiant, magique, j'adore. Quelles étaient les conditions météo sur ton site d'observation ?
  24. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Salut à tous, pour le plaisir, une petite vidéo de l'observation de l'éclipse : https://youtu.be/bi_61dn27IY
  25. Smart eye

    ben c'est une excellente question, car si le post se fait sur la base d'une image récupérée par ladite machine et publiée en tant que telle..... j'pense que ça lèvera toute ambiguïté d'interprétation de quelle famille il s'agit non ? Pour moi CQFD