Vesper

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Tout ce qui a été posté par Vesper

  1. Quand on sait que Xavier est un véritable go-to humain... Oui, d'ailleurs il faudrait que ça se fête !
  2. Lampe frontale

    Il y a une dizaine d'années j'avais pu comparer, sur le terrain, les éclairages rouges et vert : le vert donnait un meilleur contraste sur les cartes et semblait mieux préserver la vision nocturne. Depuis, je cherche désespérément une bonne lampe verte : cette couleur est d'une part plus rare, d'autre part pour les quelques lampes qui en sont équipées il est impossible de sélectionner directement le vert, ou tout simplement d'éteindre, sans repasser par toutes les couleurs (dont le blanc...). D'où ma question : quelqu'un aurait-il connaissance d'une bonne lampe à éclairage vert ?
  3. Apparemment le nouvel équipage Russe, lui, fait acte de résistance : https://www.slate.fr/story/225111/trois-cosmonautes-russes-debarquent-station-spatiale-internationale-habilles-couleurs-ukraine#xtor=RSS-2
  4. Soir du 28 octobre 2021

    ...je le reconnais bien là ! ...
  5. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Ah okay ! ...Ou alors du blasphème contre Saint-Elon, ça m'irait !
  6. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Oui tout à fait, c'est ce qui m'est venu à l'esprit en voyant ces photos : il y a une dimension prophétique, christique. Ici le salut vient du ciel, littéralement. Pourquoi ?
  7. blog pour les debutants : Lepithec

    Tout à fait. Ma réflexion ne vaut que parce que tu possèdes déjà, me semble-t-il, le plus gros des planches. En partant de zéro, l'investissement en temps de travail serait en effet disproportionné par rapport au revenu espéré. Nous sommes d'accord sur le fait que les éditeurs, les diffuseurs et les libraires laissent bien peu aux auteurs. A contrario, il faut aussi se mettre à la place des petits éditeurs (je ne parle pas ici des grands groupes bien connus, qui s'appuient sur d'autres grands groupes et que je ne citerai pas) : ils assument l'intégralité du risque, celui-ci étant de se retrouver avec un stock d'invendus qui sera néanmoins imposé (le fisc estimant qu'un stock est une richesse). Pour un éditeur de l'envergure d'une PME, disons, le risque est alors quasiment vital. Mais nous sommes d'accord sur le fond : les auteurs sont les parents pauvres de ce jeu économique. Bref pour revenir à nos moutons : avec un stock de planches déjà sous le bras, ma foi il peut être pertinent de tenter le coup quand même, ne serait-ce que pour contribuer à s'enraciner dans le paysage en tant qu'auteur. Quoi qu'il en soit, merci pour ce travail de très grande qualité, honnêtement, tant sur le fond que sur la forme ! C'est tout à fait ce dont on a besoin, et de plus en plus besoin, dans un monde à nouveau tenté par l'obscurantisme, le repli sur soi, les fausses nouvelles, et j'en passe... Merci Lepithec !
  8. Soleil AR 2936 m'a l'air furieuse

    Joli et intéressant et très vrai : par ici (grand quart nord-est), l'observation est une école de frustration (mais pas de renonciation !)...
  9. blog pour les debutants : Lepithec

    Pas sûr. Evidemment, on ne parlera pas ici d'un tirage à 20000 exemplaires (!) mais... cela pourrait intéresser un éditeur du secteur jeunesse par exemple (même si le contenu s'adresse aussi aux grands ! ), dans une collection de vulgarisation scientifique (typiquement : 4 à 5000 ex.). De toute façon, c'est à l'éditeur d'apprécier et de gérer le risque. Visiblement, Lepithec possède déjà de nombreuses planches (je n'ai d'ailleurs pas pu toutes les lire : il faudrait pour cela qu'elles soient assemblées sous forme... d'album justement. La lecture en remontant des billets de blog n'est pas très commode : avis personnel). Les planches étant déjà réalisées (une centaine ?), il suffirait de les trier pour les assembler dans l'ordre qui semblera le plus pertinent. Puis de soumettre le recueil ainsi constitué à différents éditeurs. Qui diront oui ou non, encore une fois c'est l'éditeur qui assume le risque éditorial. Le seul risque pour Lepithec est qu'on lui dise : "non". Pas dramatique, à mon avis !
  10. mars 2020 rover

    On voit bien l'aspect farineux, pulvérulent, du matériau après forage. Impressionnant. ...Et puis deux yeux, une bouche arrondie en un o ébahi : le nouveau visage de Mars ?
  11. de retour de Calern

    C'est beau, c'est beau !
  12. III- Coeur de verre Au lecteur : mes excuses, j’ai été sous le boulot. Je sais qu’on dit toujours ça pour se dédouaner, mais là c’est vrai. Au lecteur courageux : je suggère de relire l’épisode (ou les épisodes, pour les plus intrépides) précédent ici : La nuit claque sur la terre comme un coup de fouet. Subitement, il pleut des éclats de cristal. L’instinct commande de ramper. Oui, petit sapiens rampe à la surface de sa planète pendant que le ciel sauvage danse une ronde éclatante et silencieuse autour du pôle sud. Je m’affaire auprès du gros Dobson. Me penche prudemment sur son coeur de verre et m’écrie intérieurement : “Mon Dieu, c’est plein d’étoiles !” tel un Dave Bowman austral (“2001 l’Odyssée de l’espace”. On a les références qu’on peut). J’insère le Panoptic 41, de la taille d’un poing, dans le porte-oculaires. Puis je prends les commandes, enfin j’essaye, en plaisancier du dimanche habitué à une coquille de noix essayant de dompter un glorieux trois mâts. La nuit s’est d’ailleurs levée comme une tempête où la multitude d’éclats de cristal qui ne scintillent pas m’empêche de discerner même une ébauche de constellation. Et c’est un corps à corps, j’y danse quelque chose qui rappelle le ju-jitsu. Le Gros résiste, il faut pousser et tirer, en force et en douceur, tout en même temps. Profiter de sa force pour l’emmener où je le souhaite. Finalement bien entendu, c’est lui qui m’embarque. Après bien des errements le Gros m’emmène à NGC 1566, pourtant facile. Contrastée et tourbillonnante, vue de face. Deux spires sont très évidentes, qui partent en s’effilochant dans des voiles de brumes vertes. Le noyau est brillant, entouré d’un bulbe duveteux tout en nuances de gris brillant et diffus à la fois. C’est une observation facile et splendide. Le Gros vire sur NGC 1617. C’est une autre histoire. Une tache, diffuse et assez étendue, vue de trois-quarts, révèle à l’observation des zones de luminosité différentes. Il y a comme des variations de densité et, mais oui, des zones plus noires qui forment une arabesque : c’est une spirale. Le noyau en revanche est assez brillant ce qui, par contraste, complique l’observation. Emporté par son élan, le Gros bascule non loin vers l’est et NGC 1546 m’apparaît. Elle est elliptique et chétive. Très facilement perçue, elle n’est cependant remarquable en rien, du moins à mes yeux d’éternel dilettante. C’est une âme en fuite, rien de plus. Raymond surgit dans la nuit, un morceau de savon à la main. Heureusement ce n’est pas à moi qu’il veut passer un savon, mais au Gros dont il commence à savonner vigoureusement les axes d’altitude et d’azimut. Intérieurement je me ris du Gros : “ha ha ha, alors ça fait quel effet de se faire savonner les oreilles ? C’est pas ce qui s’appelle se faire savonner la planche, ça, littéralement ?”. Et c’est sur cette planche savonneuse à l’odeur de citron vert que je poursuis désormais mes glissades galactiques. D’ailleurs sans rire c’est vrai, ça marche un peu : le Gros m’emmène plus facilement où il veut. Il n’y a pas de petite vengeance. Nous dérivons toujours dans la Dorade, où ce que j’identifierai plus tard comme NGC 1763 me tombe dans l’oculaire. C’est une empreinte de pas, quatre nébulosités principales recomposent une autre patte de chat sur fond d’étoiles bien visibles. Mais un chat à quatre doigts. Un renard, peut-être. Un renard qui aurait couru dans de l’encre verte sur des poussières de diamant. Non loin, le Gros dérape sur NGC 1672. C’est radicalement différent et il faudra que je me confirme à moi-même qu’il s’agit bien d’une galaxie : vue de face mais asymétrique, elle affecte plutôt la morphologie d’une virgule. Une virgule structurée et brillante, avec un point brillant au centre. Une sorte de point virgule galactique, en somme. Un coup d’épaule, involontaire forcément, m’emmène dans la Grue. Je passe ici sur les péripéties imputables, en vrac, au chercheur, au Telrad, au point rouge, et à moi-même en somme. Tous ces dispositifs que j’ai au fil des nuits montés en série, à moins que ce ne soit en parallèle, produisent des erreurs. Que je préfère mettre sur le compte du Gros, qui a le dos large, forcément. S’il y a un domaine qui ne supporte aucune approximation, c’est bien le pointage astronomique. Bref comme dirait Pépin, je finis par buter sur le trio de la Grue, Abell 5187, qui m’apparaît dans toute sa gloire. Trois galaxies forment un triangle presque isocèle. L’une est vue de face, au sommet du triangle. Les deux galaxies qui forment la base sont vues de trois-quarts mais sous des angles différents, ce qui contribue à la sensation de relief. J’y passe un très long moment, le vertige s’accentue, l’ensemble gagne en densité et en intensité. Au final c’est une gloire de lumière où les trois galaxies, par un effet de perspective abyssal, semblent fuir dans l’Ether. Un peu plus loin je glisse sur NGC 7424. C’est une marguerite vue de face. Ses pétales spiralés sont marbrés de nodosités, il y a des différences de densité. Au Nagler 16 le bulbe est allongé, ovale. L’ensemble est assez brillant et occupe bien le champ oculaire. Tout baigne dans une légère nébulosité qui nimbe les spires, comme un écrin de phosphore. En cherchant NGC 1313 dans le Réticule, le Gros m’amène sur NGC 1574. Mhh, oui bon. Certes. C’est, comment dire, pour le fun. Rien de bien émouvant à la vue de cette galaxie lenticulaire oubliée dans le recoin d’une petite constellation australe. J’observe le vestige d’un vertige, me dis-je. Sur le coup de la déception, je vais dans l’observatoire manger un biscuit chilien aux fourmis australes. Les picotements sur la langue sont toujours surprenants. J’en garderai quelques heures une sorte de difficulté d’élocution. Je décide de faire escale et m’allonge sur le dos, les yeux grands ouverts sur une voie lactée si étincelante qu’elle projette des ombres. L’observatoire, abri à toit roulant du très regretté C14, est notre esquif sur la marée stellaire. On pourrait y pratiquer une sorte de régime de la couchette chaude, comme dans la marine, où chacun effectuerait son quart au rythme non pas des coups de tabac et autres grains, mais bien des coups de barre. Un somme et quelques gorgées de camomille plus tard, je trouve enfin la pourtant évidente NGC 1313. Le Gros a dû avoir pitié. Structurée et brillante, la belle arbore aux Naglers 16 et 9 une forme indiscutable de S. C’est une belle spirale barrée vue de face. Le noyau est tout à fait évident. Il y a des zones de brillance différentes, dans le bras du dessus et d’ailleurs également dans celui du dessous. L’observation est belle. Ces petites constellations australes, on ne pense à rien en mangeant un gâteau aux fourmis et puis ça claque. Vive le Gros. Ce Monsieur Dobson a bien fait de ne pas inventer une simple marque de bière comme je le suggérais, finalement. Il faut dire que, même si le Réticule n’était pas très haut au moment de l’observation (genre 10°) ça ne fait guère de différence ici : les étoiles se lèvent nettes et ponctuelles au ras de l’horizon. Plus haut dans l’Eridan je retrouve NGC 1531 et 1532, couple de galaxies physiquement associées. C’est une belle vision aussi : la petite NGC 1532 semble perchée en oblique juste au-dessus de sa très grande soeur vorace, qui l’attire pour la dévorer. Il y a de la perspective dans l’image, l’ensemble est vu de profil ou de trois-quarts très incliné qui donne une profondeur où je me noie un long moment. J’observe deux galaxies en interaction et en direct, si l’on peut dire. C’est beau, étonnant, intéressant et vertigineux. Quelque chose comme deux coeurs en fusion emportés dans un vertige. Xavier passe et, après un coup d’oeil sur ces objets bien brillants à ses yeux de lémurien, me parle de, je cite fidèlement : “la double boucle concave circulaire de l’Eridan”. Je reste coi et d’ailleurs bouche bée dans la nuit d’encre. Une boucle, je vois sans problème. Une double boucle, je veux bien. Une double boucle circulaire, mhh, il me semble qu’on frise le pléonasme. Mais une double boucle circulaire concave ? Vue de l’hémisphère boréal ou austral ? La tête en haut ou la tête en bas ? Se paye-t-il ma fiole ? Et qu’en pense Bruno qui, à une vingtaine de mètres, filme des escadrilles de F16 (sic) sur ses écrans rougeâtres dans un sifflement de refroidisseur Pelletier ? Nous ne le saurons jamais. Moi bien entendu je suis persuadé qu’il s’agit d’une galéjade. Dilettante oui, naïf non. Je retourne m’épancher sur l’épaule en bois véritable du Gros, qui en profite pour se dérober sous ma poussée comme toujours. Après bien des errements et bien plus tard, je retrouve la S’Nebulae ou NGC 5189, dans la Mouche. Ce n’était pourtant pas très difficile. Le S est bien visible, j’y distingue à l’observation des branches supplémentaires, comme une barre qui raye le S, malheur mais c’est l’horreur me dis-je subitement, un symbole monétaire accroché au ciel ! Heureusement c’est passager, d’ailleurs à la ré-observation la barre est plutôt diagonale que verticale. Et puis l’ensemble est filamenteux, comme effiloché. C’est, à mon grand soulagement, bien plutôt une rose des sables en nuances de gris. J’ai frisé le krach céleste. Toujours sur ma pente savonneuse à la bonne odeur de frais, je glissouille et tombe sur NGC 3621. J’ai failli l’éviter, si je puis dire, car c’est une toute petite condensation de givre. A l’observation je devine l’amorce de bras spiraux, vus de trois-quarts. Et puis à la réflexion, sans jeu de mots, apparaît une brume argentée qui baigne l’ensemble. Finalement c’est joli. Un fantôme perdu dans la nuit. Non loin et toujours dans l’Hydre, le Gros tombe en arrêt (et moi aussi par la même occasion) sur NGC 5101. Une galaxie vue de face, dont je perçois rapidement les bras spiraux. Il me semble qu’elle est barrée. Plus surprenant est le disque qui m’apparaît autour, comme une bague qui entourerait le bulbe ovoïde. Mais c’est en vision décalée même sous le ciel andin. Beaucoup plus loin en remontant vers l’est, au gré d’une erreur de pointage, je vois passer dans le champ une condensation de brume givrée. Il y a ici tellement d’objets que, finalement, laisser faire le hasard et le Panoptic 41 peut constituer une option gagnante. La partie épineuse étant alors l’identification des objets a posteriori. Mais c’est tout simplement NGC 2997, dans la Machine Pneumatique, qui exhibe facilement trois bras spiraux vus de face. Sur la colline, à une trentaine de mètres, les instruments automatiques d’ordinaire inaudibles exhalent un murmure, expriment un changement de fréquence : dans un soupir, les télescopes et autres roues à filtres regagnent leur position de parking. L’aube approche. Xavier fait des excès de vitesse avec 20 dessins à la nuit. Bruno essaye de dompter ses caméras qui sifflent aux étoiles dans la nuit encore étincelante. Nous sommes trois fantômes à l’ombre de la voie lactée. Trois pèlerins au désert. Nous étions du même rêve. Tourbillons de poussières des étoiles passées. Soleils anciens. Etoiles exotiques. De temps à autre une écharde de lumière raye la nuit de diamant. Les météores font des signaux de fumée. Dans le ciel puissant il pleut des gouttes de cristal. Ces constellations éclatantes, ces plages de diamants, les reverrai-je encore ? J'ai été bien loin, la route est presque finie. Mais quoi de mieux que redescendre la colline dans la nuit finissante, les poches pleines d’oculaires et le nez au vent de millions de soleils ? Pierre Heinz, Strasbourg [Fin]
  13. Est-ce que ceci fonctionne : http://www.astrosurf.com/profile/47374-vesper/?tab=field_core_pfield_1 ?
  14. Merci pour ton élogieux commentaire, Lolodobs, ça me fait évidemment très plaisir ! ...Et ça s’est réellement passé comme ça : ce n’est pas romancé ! C’est vrai, les épisodes ne sont pas chaînés (manquent les liens pour atteindre le suivant ou le précédent). Je ne peux plus les éditer, du coup j’ai mis tous les liens sur mon profil (2011, 2013, 2018). Bien content que mes souvenirs te plaisent, belles lectures à toi ô lecteur !
  15. blog pour les debutants : Lepithec

    Excellentissime ! La vulgarisation dans son meilleur aspect. Est-ce publié sous forme d'album ?
  16. Ahhh, c'est faisable : il suffit de le décider . Et pour y aller, il suffit de se mettre en route. Allons-y ?
  17. Helloo les amis ! Je découvre avec une joie non dissimulée que mes quelques souvenirs sont toujours vivants quelque part... Merci pour vos pensées et remarques ! ...Ah, tout cela s'éloigne déjà... Il faudrait que je repique au truc, vers le grand, grand Sud-Ouest, vers le ciel de cristal qui-rend-fou. Ici, comme me le disait Xavier encore récemment, le ciel émeut. Mais là-bas, dans les terres arides... l'inspiration vient, sans appel, c'est une marée montante, puissante et inexorable. Et puis là-bas je me nourris des observations des uns et des autres : la double boucle concave circulaire, c'est du Xavier (qui d'autre ? :)), ça ne s'invente pas. Ahlala les amis, du coup j'ai un accès de nostalgie, nostalgie de ces lieux où la queue du Scorpion s'accroche au zénith, comme un lustre de cristal. Merci Penn, Lolodobs, Xavier l'ami !
  18. Une douzaine de bricoles automnales

    Catalogue de Hickson téléchargé. Merci !
  19. Colliers pour Samyang 135 mm [ Impression 3D ]

    ...Moi qui ai deux pieds (bots) en guise de mains, j'en suis tout flabbergasted comme disent nos amis anglo-saxons ! Mille bravos !
  20. Don't look up

    C'est globalement une dénonciation du trumpisme (et par extension de tous les populismes obscurantistes du même acabit). Bien sûr, il y a tous les éléments culturels américano-hollywoodiens, qui peuvent être exaspérants à notre goût. Mais le film, qui n'est pas une oeuvre d'art et d'essai nous sommes d'accord, a le mérite de pointer les manipulations des foules ("Ne regardez pas en l'air !", alors qu'une très hollywoodienne "comète" illumine le ciel...) qui font la prospérité de tous les populismes actuellement. J'y vois un marqueur de l'époque...
  21. Don't look up

    Elles sont en effet plus adaptées à, comment dire, la sensibilité du public américain . Mais ce film a le mérite de dénoncer le complotisme et l'obscurantisme, qui en découle. Vu dans cette perspective, il peut contribuer à des prises de conscience : oui, notre époque est caractérisée par la manipulation des foules. Quant au réalisme astronomique, il n'y prétend évidemment pas, ce n'est pas son propos...
  22. N'empêche : maintenir une attitude en décrivant des trajectoires en huit autour de L2, tout en compensant la pression de radiation solaire (variable) et en observant une chiure de mouche à l'aube de l'univers me semble, comment dire, encore bien plus audacieux que de jongler en dansant des claquettes tout en jouant du violon... C'est stupéfiant.
  23. C'est tout de même hallucinant : comment en effet maintenir l'orientation du bouzin en-dessous de la seconde d'arc alors que la pression de radiation est susceptible de varier, et ce en fonction de l'activité solaire j'imagine ? Quand on y pense, c'est tout de même un enchaînement d'exploits d'ingénierie en continu...
  24. Si si, on a brièvement aperçu le Précieux après l'ouverture de la coiffe...
  25. Qui qui vers Niort?

    Salut ami du ciel-qui-rend-fou ! ...Si je comprends bien, tu t'es enfin résolu à quitter la Ville Lumière ?