RIGEL33

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Tout ce qui a été posté par RIGEL33

  1. Soleil et Lune à la Frayse En ce jeudi 26 avril 2018, l’équipe d’animateurs d’ASTRONOMIE GIRONDE 33 a répondu à l’appel de l’UFCV de Fargues-Saint-Hilaire, afin d’offrir une animation astronomique à deux classes vertes. Elle s’est déroulée au Domaine de la Frayse, un centre de vacances et de loisirs qui en plus assure des formations professionnelles et continues. Les bonnes conditions météorologiques étaient au rendez-vous. Ce fut pour une grosse cinquantaine de participants, enfants de CE1, les enseignants et parents accompagnants, qu’AG33 proposa à 18h une animation solaire. Il s’agissait de comme à chaque fois de participer à un jeu permettant de mieux connaître notre étoile par le biais de questions et de dessins. Les 6 réponses étaient réparties sur l’aire de pique-nique. Il fallait juste que les enfants les trouvent et les associent aux questions du jeu. Pour la partie dessin, il suffisait d’observer le soleil aux instruments d’optiques mis en place et de reproduire les taches et éruptions du jour. Bien sûr, il va s’en dire que sans activité solaire, ce qui était le cas ce jour-là, il y avait deux photos issues de la sonde SDO, l’une pour les protubérances, l’autre pour les taches. Deux animateurs les accompagnaient, ainsi que les enseignants pour guider et aider les bambins les moins hardis. Conseils et recommandations furent faits tout au long de l’activité. Malgré ce manque d’activité de notre étoile-mère, les enfants ayant fini le jeu et fait valider leur feuille par un animateur, pouvaient aller observer quand même la minuscule arche de plasma dans la lunette en H-alpha avec l’aide d’un autre animateur. Quand tous les enfants eurent fini, une paire de lunette à éclipse leur fut offert… ils en étaient plus que ravis… les cris des enfants découvrant notre soleil sans douleur grâce aux lunettes fit plaisir à voir et à entendre. Après le repas, il fallut attendre une petite heure pour que la Lune soit assez haute pour la pointer aux télescopes. Les enseignants, qui avaient laissé les enfants courir, les rappelèrent… et c’est par petits groupes qui nous rejoignirent pour enfin admirer l’astre nocturne. On vit très rapidement Vénus aussi qui fut admiré. Et au fur et à mesure que la nuit s’assombrissait, les étoiles apparaissaient les unes après les autres. Chaque question posée trouvait une réponse. Les enfants papillonnaient d’un instrument à l’autre. Un télescope fut équipé d’une webcam et l’image de l’astre sélène fut projetée sur l’écran d’un ordinateur. La télécommande de la monture fut confiée à tour de rôle aux enfants qui le souhaitaient – et ils furent nombreux – afin de se balader sur les étendues grises qu’offraient la surface visible de notre satellite naturel. Les mers, les montagnes et les cratères défilaient, parfois vite, parfois lentement selon la sensibilité et la curiosité du pilote aux commandes. Vers 22h, il ne restait plus que 7 enfants, qui continuaient à poser des questions et à demander encore et encore à regarder à l’oculaire. Mais une enseignante arriva et stoppa la fête. Les autres étaient partis se coucher, il fallait les rejoindre. Une tentative fut faite de convaincre la maîtresse de les laisser encore un peu avec les animateurs mais les adultes étaient épuisés de cette journée et souhaitaient aller se reposer. Les enfants n’insistèrent pas et, après moultes remerciements, ils repartirent tous vers les chambres du centre, la tête encore pleine d’étoiles qui hanteront peut-être leurs futurs rêves… Après un débriefing, les animateurs d’AG33 rangèrent tranquillement leur matériel. A 22h45, ils quittèrent le domaine, ravis d’avoir pu avoir d’excellentes conditions météo, ce qui n’est pas toujours le cas quand ils viennent faire admirer le Soleil et la Lune à la Frayse. Quelques photos (crédits : Gérard Arlic & Corine Yahia) : . . . . . . . . .
  2. Soleil et Lune à la Frayse

    Merci à vous quatre pour vos gentils retours Yves65, j'espère que les conditions météo vont s'améliorer vers chez toi... en Gironde, c'est plutôt optimiste pour l'instant... Fred-burgeot, il nous est déjà arrivé de faire du nocturne pour les scolaires... et des petits en plus... en fait, il faut proposer ça en hiver en tout début de soirée, soit 18h jusqu'à 20h, et de préférence le vendredi soir. Bien sûr, on reste dépendant des parents qui veulent bien ramener leurs bambins après le goûter, mais ça a plutôt bien fonctionner. Seul gros inconvénient, la météo... elle est capricieuse en hiver mais on a eu de la chance les deux fois où nous avons fait ce genre d'animation
  3. Les Antennes et le Crabe violoniste

    Voilà presqu’un an que j’espérais faire les galaxies en interaction des Antennes. Comme l’objet est assez bas dans le ciel, il faut vraiment le capter au printemps avec un horizon dégagé. L’année dernière, le début du printemps avait été plutôt pourri et ma tentative au NAT, près de Tours, fut moyenne à cause des arbres qui ne me permirent pas d’avoir beaucoup de temps de poses. Bref… lors de la soirée du 14 avril dernier (voir CROA), je pus enfin pointer cet objet catalogué NGC 4038 et 4039, faisant partie du catalogue des ARP’s (Atlas of Peculiar Galaxies) sous le numéro 244, et portant le nom populaire des Antennes pour ces deux excroissances formées d’étoiles et de gaz (visibles sous les galaxies) qui ressemblent aux grandes antennes des coléoptères. Les noyaux des deux galaxies sont en train de fusionner depuis environ 900 millions d’années. Dans environ 400 millions d’années, les deux noyaux n’en formeront plus qu’un. Des simulations numériques laissent à penser que le résultat final sera une grosse galaxie elliptique. Les Antennes furent découvertes par William Herschell en 1785 et se situent à environ 45 millions d’années-lumière de nous vers la constellation du Corbeau. En haut au centre de l’image, on peut voir une autre galaxie particulière, cataloguée sous le numéro 22, mais aussi NGC 4027. N’ayant pas de nom populaire à ma connaissance, je l’appellerais le Crabe violoniste car elle a un bras surdimensionné, sûrement résultant d’une interaction passée avec une autre galaxie, et qui la fait un peu ressembler à ce crustacé terrestre dont l’une des pinces est disproportionnée. Elle se situe à environ 83 millions d’années-lumière de nous. Pour finir, à droite de l’image, on peut voir l’étoile 31 Crateris, une étoile binaire à éclipse, ayant aussi la désignation d’étoile variable TY Corvi. Ce nom de Crateris vient d’une ancienne constellation élargie « L’hydre et le cratère » dont John Flamsteed a numéroté les étoiles. Publié en 1712 mais non reconnu par les autres astronomes, elle s’est retrouvée dans la constellation du Corbeau après l’établissement des limites formelles en 1922. Photo prise le 14 avril 2018 à Saucats (33) – Canon 350D défiltré au foyer d’une lunette 100/900 Skywatcher sur monture Orion Sirius EQ-G (sans goto, ni autoguidage). 41 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop.
  4. Un ciel étoilé mais un peu blanchâtre ! Nous avons eu peu de visiteurs sur le site… Du forum étaient présents : ASTRO33, Astropierre, Bertrand33, Denis, DUDUGAZ, Ju, Patou, Petrus, RIVman, Sandrine et moi-même. Trois électrons libres étaient présents, dont Jonathan avec son Dobson 400. Un visiteur habitant Saucats était aussi de la fête, Philippe, désireux d’en apprendre plus sur le ciel nocturne. Malgré les averses qui nous avaient accompagné tout au long de l’après-midi, et ce jusqu’à 18 h, la soirée s’annonçait plutôt bien. En arrivant au Mémorial, les moutons nuageux se raréfiaient, laissant place à un ciel bleu que nous n’avions pas vu depuis longtemps. Le Soleil était déjà bas sur l’horizon. Jonathan était déjà là depuis quelques heures se demandant s’il serait seul ce soir. Mais la suite lui démontra que non. Au fur et à mesure que le crépuscule s’avançait, les astropotes arrivaient et s’installaient. Certains, moins optimistes pour la météo, étaient venus les mains dans les poches. Je fus la seule à faire de la photo… mon objectif : les Antennes. Une fois le setup en place, la mise en station effectuée, je me demandais si je devais attendre que la constellation du Corbeau passe le méridien ou si je devais imagé de suite. Au final, je n’attendis pas… et je fis le bon choix car j’ai pu laisser mon appareil photo capter les photons jusqu’à assez tard. Donc le temps de faire la mise au point (rapide), de trouver les Antennes (rapide) et de faire un cadrage comme je les aime (plus lent), je pus lancer les poses un peu avant 23 h. Je m’appliquais ensuite à faire de la reconnaissance céleste aux côtés de Philippe. Je lui montrai la Grande Ourse dans son entièreté, et non seulement la Casserole, cet astérisme que pas mal de monde prend pour le plantigrade céleste… On en profita pour trouver Polaris et la Petite Ourse. En se retournant, on trouvait Orion, le chasseur, son Grand Chien portant au collier le joyau céleste Sirius, et sa proie filant sous ses pieds, le Lièvre. On put voir la tête du Taureau pointait vers l’ouest et à sa droite les sept sœurs, les biens nommées Pléiades. Les explications étaient entrecoupées d’observation aux dobsons de Denis, Sandrine et Astropierre. L’histoire de Charles Messier et son collègue Pierre Méchain fut conté aux débutants. Cela permet de mettre en avant le fameux catalogue aux 110 objets et de valoriser le travail de plusieurs astronomes français. Je fis un petit tour du terrain pour voir qui était là et qui avait peut-être des questions. Comme tout semblait bien se passer pour chacun, je me rapprochais de la table de réconfort afin de prendre une boisson chaude. L’humidité était bien présente mais pas trop gênante à minuit. Cependant, Philippe qui n’était pas bien couvert, dû prendre congé. Le ciel avait pâli… Toute l’humidité de la journée ne s’était pas installée en brouillard mais en brume fine en suspension au-dessus de nos têtes, ce qui donnait au ciel cet aspect laiteux où il est difficile de percevoir en visuel les petits détails qui tuent. Pourtant on arrivait à voir, sans effort, la spirale de la galaxie du Tourbillon et son bras de matière qui faisait la liaison avec la petite galaxie qu’elle était en train d’avaler. Le tour fut fait sur les galaxies stars de la Chevelure de Bérénice, ce qui permit de se remettre la légende en tête, toujours très ludique pour se rappeler des constellations. D’autres objets étaient plus diffus, cependant, comme des galaxies plus lointaines ou la nébuleuse du Crabe. Vers 1 h, notre regard se tournât vers Bordeaux. On espérait voir une diminution de la luminosité suite à l’extinction de certaines communes de la Métropole. Nous ne vîmes rien de flagrant. Il faut dire que certaines ne coupent qu’à 1 h 30. A la prochaine sortie, j’installerais un appareil photo faisant une pose toutes les 10 secondes afin de voir si ce dernier capte quelque chose. A l’est, nous vîmes un petit bolide… une poussière cométaire assez grosse pour durer dans le temps. Peut-être était-ce une Lyride, issue de la comète C/1861 G1 Thacher ? La nuit m’apparaissait magique, même si les astropotes pestaient un peu sur la qualité du ciel. Je me sentais bien… je n’avais pas froid mais je pris cinq minutes pour me blottir contre Denis et partager ce moment de communion… quelle chance on a d’avoir tout deux la même passion ! Nous n’étions plus que 5 vers 1 h 30 et le ciel s’était un peu noirci. Il faut dire que l’humidité avait régressée grâce à un petit vent léger, au début, qui forcit un peu au fur et à mesure de l’avancée de la nuit. Les amas globulaires ressortaient bien dans les oculaires, et la planète Jupiter était enfin assez haute, si on peut dire, pour ne pas trop turbuler. Entre deux observations, je contrôlais ma prise de vue. Une pose sur trois faisait apparaître des étoiles étirées. Les rafales de vent, bien que légères, faisaient du dégât. Je me consolais en me disant que j’aurais bien plus de matière que la dernière fois pour faire ressortir ses fameuses Antennes que je traquais depuis un an. Il ne restait plus qu’à espérait que la qualité du ciel serait suffisante pour un tel objet. Il était presque 2 h quand je fis mes darks. Puis il fut temps de ranger tout le matériel dans le coffre de la voiture. Chara, notre chienne, était déjà en boule sur sa couverture sur le siège arrière tremblante de froid. Elle était trempe et couverte de boue. Elle avait dû bien s’amuser à chasser le rongeur des champs. Je lui mis sa sangle de sécurité, lui fis une caresse et la recouvrit de sa couverture pour qu’elle puisse se réchauffer plus vite. Avant de partir, nous jetâmes un dernier regard vers Bordeaux. Il était presque 3 h. Il nous semblait que le halo lumineux avait diminué. Le ciel était toujours aussi dégagé, bien que quelques minutes plus tôt, j’avais remarqué quelques cirrus légers qui passaient au-dessus de nos têtes. Avec Denis, nous étions les derniers à partir. Après un dernier tour du Mémorial pour voir, à la lumière des phares, si nous n’avions rien oublié, nous reprîmes la route en ligne droite qui nous faisait quitter les champs de maïs, bien pauvres en culture à cette époque de l’année, et rejoindre la route principale qui nous ramènerait chez nous.
  5. Une brillante et dense Chevelure ! Voici une image grand champ que j’ai faite lors de notre week-end allonais (voir CROA en cliquant ICI. En cette seconde partie de nuit, j’ai visé la constellation de la Chevelure de Bérénice, riche en galaxies. J’ai visé l’amas d’étoiles visible à l’œil nu qui représente la chevelure offerte à sacrifice à Aphrodite (déesse de l’amour) par la reine d’Egypte Bérénice II, pour la remercier d’avoir fait revenir son mari, Ptolémée III, vivant de la guerre. La chevelure, posée sur l’autel du temple, avait mystérieusement disparue durant la nuit. Les recherches furent vaines et cela mit le couple royal très en colère. Pour les calmer, l’astronome de la cour assura que c’est Aphrodite elle-même qui plaça la chevelure dans les cieux, car le cadeau avait dû lui énormément lui plaire. Il leur montra l’amas d’étoiles qui, à l’époque, s’appelait la queue du Lion. Il devint depuis ce jour la Chevelure de Bérénice. Beaucoup de galaxies sont présentes sur l’image grand champ et j’ai annoté les plus visibles. On reconnaîtra sans peine la galaxie de l’Aiguille (NGC 4565) presque au centre de l’image. Photo prise le 16 mars 2018 à Allons (47) – Canon 350D défiltré avec objectif 90-300, focale à 90 mm, ouvert à f/4.5, sur monture StarAdventurer (sans goto, ni autoguidage). 66 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop. Cliquez sur l'image pour voir la full en tiff. Version annotée : Cliquez sur l'image pour voir la full en tiff.
  6. Rencontre pro-am à Bordeaux le 6 juillet 2018

    Pour les amateurs, c'est gratuit
  7. Une brillante et dense Chevelure !

    Merci à vous tous pour vos retours encourageants Pierre, je le fais ce traitement sous Iris... je pense surtout que les flats avaient un défaut.
  8. Une belle nuit allonaise pour les membres d’AG33 ! Pour notre rencontre « marsienne » de 2018, Denis et moi fûmes accueillis au gîte le vendredi 16 mars à midi par nos amis déjà sur place depuis 5 jours pour l’un d’eux et 2 à 3 jours pour les autres. Ce gîte, placée au milieu d’élevages de cerfs, de daims et de poulets, est idéalement placé dans le triangle noir landais, dans la petite commune d’Allons à la frontière du Lot-et-Garonne et des Landes. Notre association loue le gîte à ses frais et les participants, exclusivement des adhérents (et leurs proches) peuvent y venir. Les présents du vendredi au dimanche partagent les frais alimentaires et d’hygiène. Le temps de débarrasser les courses collectives et nous fûmes invités à partager le repas qui s’éternisa jusqu’à presque 16 h. Une petite sieste d’une heure et c’est le soleil qui nous accueillit au réveil. Au vu des prévisions météo, nous pûmes monter les setups. Normalement, on devait pouvoir bénéficier d’au moins une demi-nuit… de plus, Gérard58 avait promis de nous rejoindre, ce qui était une garantie supplémentaire d’un ciel étoilé. Alors que les derniers participants arrivaient, nous allâmes passer nos vêtements « astro » d’hiver. Le soleil venait de se coucher alors qu’on équilibrait encore les setups. Un peu plus loin sur ma droite, je vis deux astropotes installés des appareils photos sur trépied… deux secondes de réflexion et je compris ce qu’ils voulaient imager : les planètes du système solaire les plus proches de notre étoile, à savoir Mercure et Vénus, visibles à ce moment-là dans le ciel à l’ouest, après le coucher du Soleil. Je me dépêchais à faire les flat sur le ciel qui blanchissait et où persistait quelques moutons nuageux, mais non gênant pour ma prise de vue. J’avais ma lunette sur l’Orion Sirius et l’objectif 90-300 sur la StarAdventurer. J’installais donc aussi mon troisième APN sur trépied à côté des autres et nous attendîmes patiemment l’arrivée de Mercure, Vénus étant déjà bien visible. Quelques minutes plus tard, je l’aperçus comme un point à peine visible en haut à droite de l’étoile du Berger. Je commençais à déclencher les poses pour tenter de trouver les bons paramètres afin de voir les deux astres. Au fur et à mesure que les minutes s’égrainaient, Mercure était de plus en plus brillante, apparaissant enfin sur les images. Photos prises le 16 mars 2018 à Allons (47) – Canon 400D avec objectif 18-200 mm sur trépied. 1 pose de 1/4s – ISO 400 – focale 54 mm – f/4.5 – Caméra RAW et Toshop. Cliquez sur l'image pour voir la full en tiff. 1 pose de 1/5s – ISO 400 – focale 80 mm – f/5.6 – Caméra RAW et Toshop. Cliquez sur l'image pour voir la full en tiff. En tournant mon regard vers le nord, à environ 44°, je vis enfin Polaris et m’écriait : « Polaire en vue ! ». J’allais donc faire mes mises en station qui furent assez rapide… mes trépieds étant déjà bien positionnés. Puis je rentrais enfin au gîte où les copains et copines étaient déjà à l’apéro. Landesgnocq avait préparé et servi des ti-punchs (comme il sait si bien les faire). Crackers et cacahuètes disparaissaient rapidement alors que chacun dégustait son verre tout en partageant ses ambitions pour la nuit à venir. J’appris que le repas, concocté par Petrus, serait une choucroute ! Hummmm ! Mais j’étais un peu perdue car Giti avait cherché, une partie de l’après-midi, des herbes pour un bœuf bourguignon, normalement prévu le lendemain midi, et Sandrine avait commencé à faire mijoter un couscous. Ce dernier serait, je l’appris ensuite, pour le lendemain soir. L’astronomie-gastronomie prenait tous son sens à Allons. Mais l’apéritif s’éternisa et il était déjà 20 h 30 quand le couvert fut mis. Avec Denis et Giti, nous nous excusâmes auprès des autres mais il fallait lancer les premières poses. En effet, nous nous rapprochions à grands pas du crépuscule astronomique et nous ne savions toujours pas combien de temps l’embellie météorologique allait durer. D’autant que Julien nous avait un peu miné le moral, disant qu’il avait vu sur l’animation satellite que les nuages étaient en embuscade, prêts à nous envahir à nouveau. De ce fait, il avait décidé de ne pas monter sa lunette. Nous mangerions donc un peu plus tard. Denis et Giti arrivèrent assez vite à lancer leurs premières poses, mais de mon côté, je galérais avec ma lunette. Effectivement, je n’arrivais pas à faire la mise au point avec le nouvel APN totalement défiltré que j’avais acquis. Pourtant j’avais fait des essais qui semblaient concluants. Heureusement, j’avais déjà lancé les poses en grand champ, avec l’autre setup, sur la Tête de la Sorcière, bien que cela risque d’être un peu juste au vu de la position de Rigel déjà bien au sud-ouest. Du côté de M78 à la lunette, je finis par lancer les poses, bien que je ne fusse pas satisfaite des premières brutes. L’humidité était présente mais pas trop gênante. Je rentrais enfin manger. Tous avaient déjà terminé. Il me restait une très belle part et je me régalais. Après cette pause bien méritée, je retournais auprès de mes setups… tout semblait bien se passer. Entretemps, la femme et la fille du propriétaire étaient venues nous rendre visite et profiter du beau ciel sous lequel elles vivent sans vraiment en profiter à fond. Madame nous quitta assez vite car elle travaillait le lendemain mais Claire restât avec nous un bon moment. J’allais observer avec les dobsoniens. Les objets célestes défilaient dans les oculaires, surtout des galaxies. Je découvris la Boîte, une configuration de galaxies qui, ensemble, formait un carré mais ce n’était qu’une illusion depuis notre position sur le sol terrestre. Trois d’entre elles, les plus lointaines, font partie d’un même groupe mais, ce qui est étonnant, c’est que c’est la plus faible des quatre, visuellement parlant, qui est la plus proche de nous. Le temps passait très vite et je sentis le froid se renforcer. Je rentrais me couvrir un peu plus et prendre un café bien chaud. En ressortant, je vis qu’Orion commençait à être bien basse. J’arrêtais donc l’imagerie sur mes deux setups. Il commençait à geler, ma tente d’ordinateur était toute brillante et les objets posés sur la table glissaient. Après avoir téléchargé les poses, je relançais sur le grand champ en optant pour la Chevelure de Bérénice. Ce fut assez rapide, d’autant que la mise au point n’avait pas bougée. Par contre, en regardant les poses sur M78 à la lunette, ce fut assez pourri. Les étoiles étaient trop épaisses et les aigrettes trop larges. Je savais par avance que l’image serait loupée. Je tentais donc de refaire une mise au point sur une autre étoile mais rien à faire. Je changeais l’appareil photo et j’y mis un non défiltré. Et là, miracle ! La première pose était parfaitement nette, avec des aigrettes d’une grande finesse. Donc, mes soucis venaient bien de cet APN défiltré total. J’ai appris bien plus tard qu’il fallait remettre un filtre IRCUT afin de couper un peu les infrarouges. Il faudra donc que je fasse de nouveaux essais avec mon filtre clip EOS CLS CCD qui semblerait remplir ces conditions. Et dans le cas contraire, je le ferais filtrer par un astropote avec un filtre Baader. Mais revenons à notre soirée allonaise. Je lançais quand même une série de dark à la lunette avec l’APN fautif car je souhaitais quand même empiler le résultat. Et je retournais auprès des copains et copine afin d’observer, avec quelques aller-retour au gîte afin de me réchauffer un peu. Là, je croisais le regard de ma chienne, confortablement installée sur le petit canapé, qui se demandait si je n’avais pas perdu la tête à refuser de rester au chaud auprès d’elle. Vers 3 h 30, quelques bandes nuageuses faisant des apparitions à l’ouest, passaient assez vite au-dessus de nos têtes. Denis était parti se coucher. Ayant déjà bâché ma lunette, je décidais de lancer les dark sur le grand champ. Il était temps car le power tank qui alimentait l’APN et l’antibuée, était vide. Je mis donc une batterie dans l’appareil photo pour la suite. Il me fallut attendre une bonne demi-heure puis je pus faire les offset et, après téléchargement des poses sur clé USB, je bâchais mon second setup. Pendant ce temps, j’entendais les astropotes qui râlaient sur le ciel qui se bâchait progressivement. Gil tentait d’imager Jupiter mais cette dernière dansait la rumba sur l’écran de son PC. Il restait bien quelques zones de ciel observables mais elles se raréfiaient au fur et à mesure que l’heure s’avançait. Sandrine me montra la planète Mars au Dobson 250. La vision était plutôt brouillée mais c’était sympa de revoir la planète rouge. Il était déjà 4 h 30 quand je rentrais définitivement au gîte. Le temps de finir de ranger mes affaires à l’intérieur, je pus rejoindre Denis et Chara dans la chambre. Malgré mes déboires et mon corps congelé, j’étais heureuse d’avoir pu partager cette belle nuit allonaise avec mes amis du club… La nuit suivant sera météorologiquement pourrite mais nous aurons quand même la joie du partage avec une visite éclair du grand Fredlarun en fin d’après-midi, et la bonne surprise que nous a fait Gérard33 de venir passer la soirée avec nous et déguster le fameux couscous de Sandrine.
  9. Une brillante et dense Chevelure !

    Merci à vous trois Et merci Skywatcher pour ce retrait de gradient... je l'ai bien tenté sous Toshop, mais sans trop de succès. D'habitude ça marche bien.
  10. Merci Ryo
  11. Face à mon éclat, la Sorcière s’efface… Voici une image grand champ que j’ai faite lors de notre week-end allonais (voir CROA en cliquant ICI). En début de nuit, j’ai visé la nébuleuse de la Tête de la Sorcière que je traque depuis longtemps, mais qui m’échappe à cause du mauvais temps hivernal. Là, l’étoile Rigel était encore assez haute mais déjà déclinante en ce mois de mars. Je n’avais que peu de temps pour poser avant que ma cible ne soit trop basse. Cataloguée NGC 1909 et IC 2118, cette nébuleuse par réflexion se situe dans la constellation de la l’Eridan, tout à côté de l’étoile Rigel, une étoile supergéante bleue de la constellation d’Orion qui l’éclaire. A une distance de la Terre d’environ 1000 années-lumière, la nébuleuse mesure près de 52 années-lumière. C’est à cause de son profil qu’elle a été surnommée Tête de la Sorcière ou Tête Blanche. C’est William Herschell qui l’a découverte en décembre 1786. Quand j’ai arrêté la prise de vue, les poses rougissaient… à cause du manque cruel de pose, on ne voit que le bas de la nébuleuse, du menton jusqu’à l’orbite oculaire. Le haut de la tête, à défaut de se voir, se laisse deviner. L’étoile brillante à droite est Rigel. J’ai cropé et retourné l’image afin de mieux voir le profil céleste. Il faudra que je le retente car je ne suis pas satisfaite de ce résultat en demi-teinte… je suis contente de voir la nébuleuse, mais mécontente de n’en voir que si peu… Peut-être que le prochain hiver sera sec et froid et me permettra enfin d’imager comme il faut cette tête de magicienne satanique ! Photo prise le 16 mars 2018 à Allons (47) – Canon 350D défiltré avec objectif 90-300, focale à 90 mm, ouvert à f/4.5, sur monture StarAdventurer (sans goto, ni autoguidage). 40 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop. Cliquez sur l'image pour voir la full en tiff.
  12. Face à mon éclat, la Sorcière s’efface…

    Merci de vos retours
  13. Face à mon éclat, la Sorcière s’efface…

    Face à mon éclat, la Sorcière s’efface… Voici une image grand champ que j’ai faite lors de notre week-end allonais (voir CROA http://www.astrosurf.com/topic/117787-une-belle-nuit-allonaise%C2%A0pour-les-membres-d%E2%80%99ag33/ En début de nuit, j’ai visé la nébuleuse de la Tête de la Sorcière que je traque depuis longtemps, mais qui m’échappe faute de mauvais temps hivernal. Là, l’étoile Rigel était encore assez haute mais déjà déclinante en ce mois de mars. Je n’avais que peu de temps pour poser avant que ma cible ne soit trop basse. Cataloguée NGC 1909 et IC 2118, cette nébuleuse par réflexion se situe dans la constellation de la l’Eridan, tout à côté de l’étoile Rigel, une étoile supergéante bleue de la constellation d’Orion qui l’éclaire. A une distance de la Terre d’environ 1000 années-lumière, la nébuleuse mesure près de 52 années-lumière. C’est à cause de son profil qu’elle a été surnommée Tête de la Sorcière ou Tête Blanche. C’est William Herschell qui l’a découverte en décembre 1786. Quand j’ai arrêté la prise de vue, les poses rougissaient… à cause du manque cruel de pose, on ne voit que le bas de la nébuleuse, du menton jusqu’à l’orbite oculaire. Le haut de la tête, à défaut de se voir, se laisse deviner. L’étoile brillante à droite est Rigel. J’ai cropé et retourné l’image afin de mieux voir le profil céleste. Il faudra que je le retente car je ne suis pas satisfaite de ce résultat en demi-teinte… je suis contente de voir la nébuleuse, mais mécontente de n’en voir que si peu… Peut-être que le prochain hiver sera sec et froid et me permettra enfin d’imager comme il faut cette tête de magicienne satanique ! Photo prise le 16 mars 2018 à Allons (47) – Canon 350D défiltré avec objectif 90-300, focale à 90 mm, ouvert à f/4.5, sur monture StarAdventurer (sans goto, ni autoguidage). 40 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop.
  14. Une brillante et dense Chevelure ! (annotée)

    Voici une image grand champ que j’ai faite lors de notre week-end allonais (voir CROA En cette seconde partie de nuit, j’ai visé la constellation de la Chevelure de Bérénice, riche en galaxies. J’ai visé l’amas d’étoiles visible à l’œil nu qui représente la chevelure offerte à sacrifice à Aphrodite (déesse de l’amour) par la reine d’Egypte Bérénice II, pour la remercier d’avoir fait revenir son mari, Ptolémée III, vivant de la guerre. La chevelure, posée sur l’autel du temple, avait mystérieusement disparue durant la nuit. Les recherches furent vaines et cela mit le couple royal très en colère. Pour les calmer, l’astronome de la cour assura que c’est Aphrodite elle-même qui plaça la chevelure dans les cieux, car le cadeau avait dû lui énormément lui plaire. Il leur montra l’amas d’étoiles qui, à l’époque, s’appelait la queue du Lion. Il devint depuis ce jour la Chevelure de Bérénice. Beaucoup de galaxies sont présentes sur l’image grand champ et j’ai annoté les plus visibles. On reconnaîtra sans peine la galaxie de l’Aiguille (NGC 4565) presque au centre de l’image. Photo prise le 16 mars 2018 à Allons (47) – Canon 350D défiltré avec objectif 90-300, focale à 90 mm, ouvert à f/4.5, sur monture StarAdventurer (sans goto, ni autoguidage). 66 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop.
  15. Une brillante et dense Chevelure !

    Voici une image grand champ que j’ai faite lors de notre week-end allonais (voir CROA en cliquant ICI[ /url]. En cette seconde partie de nuit, j’ai visé la constellation de la Chevelure de Bérénice, riche en galaxies. J’ai visé l’amas d’étoiles visible à l’œil nu qui représente la chevelure offerte à sacrifice à Aphrodite (déesse de l’amour) par la reine d’Egypte Bérénice II, pour la remercier d’avoir fait revenir son mari, Ptolémée III, vivant de la guerre. La chevelure, posée sur l’autel du temple, avait mystérieusement disparue durant la nuit. Les recherches furent vaines et cela mit le couple royal très en colère. Pour les calmer, l’astronome de la cour assura que c’est Aphrodite elle-même qui plaça la chevelure dans les cieux, car le cadeau avait dû lui énormément lui plaire. Il leur montra l’amas d’étoiles qui, à l’époque, s’appelait la queue du Lion. Il devint depuis ce jour la Chevelure de Bérénice. Beaucoup de galaxies sont présentes sur l’image grand champ et j’ai annoté les plus visibles. On reconnaîtra sans peine la galaxie de l’Aiguille (NGC 4565) presque au centre de l’image. Photo prise le 16 mars 2018 à Allons (47) – Canon 350D défiltré avec objectif 90-300, focale à 90 mm, ouvert à f/4.5, sur monture StarAdventurer (sans goto, ni autoguidage). 66 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop.
  16. Le cœur du Grand Chien

    Le cœur du Grand Chien Toujours en février, le même soir où j’ai imagé « les brillants bébés de la Crèche »… Dans le courant de la nuit, les conditions météo s’étaient améliorées. Je décidais d’aller voir un autre amas d’étoiles ouvert dans la constellation du Grand Chien. Catalogué par Charles Messier sous le numéro 41, mais également NGC 2287, cet amas a été découvert par Aristote en 325 avant notre ère. Situé à environ 2260 années-lumière de nous, son diamètre est d’environ 25 années-lumière et il est âgé d’environ 243 millions d’années. Il ne compte qu’une petite centaine d’étoiles dont plusieurs géantes rouges et quelques naines blanches. Situé dans la constellation du Grand Chien, il semble avoir pris la place du cœur de l’animal mythologique. Bien que moins spectaculaire que l’amas de la Crèche, M41 est assez joli aussi avec ses étoiles vives et ses couleurs variées. Au final, je m’aperçois que les amas ouverts sont assez photogéniques. Et je vais m’appliquer à en faire d’autres. Photo prise le 18 février 2017 à Saucats (33) – Canon 350D défiltré au foyer d’une lunette 100/900 Skywatcher sur monture Orion Sirius EQ-G (sans goto, ni autoguidage). 31 poses de 2 mn – 7 D & 15 OF – ISO 1600 – IRIS et Toshop. Cliquez sur l'image pour voir la full en tiff.
  17. Le cœur du Grand Chien

    Merci Stéphane Merci JB
  18. Le cœur du Grand Chien

    Merci les gars
  19. Un solaire glacé à Léognan A la demande de l’APEL (Association de parents d’élèves de l’enseignement libre) SAINT JOSEPH de Léognan (33), ASTRONOMIE GIRONDE 33 a été sollicitée pour une animation d’astronomie auprès des élèves de l’école maternelle et primaire, ceci dans le cadre de la semaine des sciences (du 19 au 24 mars) organisé par leur fédération. C’est le vendredi 23 mars qui a été choisi pour cette animation qui serait « solaire » vu qu’elle devait se dérouler au cours de la journée de classe. Ce fut donc toute la journée que les bambins défilèrent par petits groupe de 12 à 18 pour les maternelles (le matin) et par groupe de 20 pour les plus grands, avec des binômes CP/CM2, les CP ne maîtrisant pas totalement la lecture. A chaque demi-heure, il y eut un changement de classe. Pour commencer, les recommandations d’usages concernant l’observation solaire furent assénées, ainsi que quelques notions sur notre étoile (adaptées selon l’âge des enfants). Puis, il fut proposé un jeu autour du Soleil. Pour les maternelles, ce serait exclusivement de l’astrodessin : reproduire les taches et éruptions solaires visibles au télescope ou à la lunette. Pour les plus grands, en plus de l’astrodessin, une série de questions étaient posées. Il suffisait de retrouver les réponses réparties dans la cour de récréation et de les associer aux bonnes questions. Alors que la semaine avait été bien ensoleillé en Gironde, le vendredi a été à l’opposé : gris et froid… que dis-je… glacial ! Ce n’était vraiment pas de chance. Cependant, pour l’astrodessin, des photos de notre étoile (une pour les taches en lumière visible et une pour les éruptions en H-alpha), furent collées sur de grandes tables afin que les enfants puissent reproduire ces éléments visibles représentant l’activité solaire. Les petits bouts du matin étaient assez trognons… avec les moyennes sections (4 ans), il y eu trois enfants de très petite section (- de 3 ans). Les pauvres avaient le nez à hauteur de table et il fallut prendre les marches-pied pour qu’ils puissent voir les photos du Soleil et en faire le croquis. Bien sûr, aucune exigence de conformité ne fut demandée aux maternelles, que ce soit les petites sections ou les grandes sections. Mais pour les primaires, la précision du dessin, surtout pour l’emplacement des taches et des protubérances, étaient de mise. Après la partie dessin, ce fut la découverte des instruments d’optiques. En guise de cible, les animateurs ne manquèrent pas d’imagination. Pour l’un, ce fut les tuiles moussues du toit de l’école, pour un autre, ce fut une carte du ciel installée de l’autre côté de la cour. Pour un autre encore, ce fut une petite boule lumineuse à l’effigie de la Lune qui fut placée, elle aussi, de l’autre côté de la cour. En montrant aux enfants la cible à l’œil nu puis au télescope, ils se rendaient bien compte de la puissance de grossissement des instruments. Les visages juvéniles illuminés par la découverte firent presque oublier la pluie qui n’avait cessé de tomber plus ou moins drument. Dans l’après-midi, le froid allié à l’humidité se renforça. Ce n’est vraiment qu’entre deux groupes que les animateurs s’en rendirent compte. Les enfants étaient si pleins de vie qu’ils parvenaient à faire oublier ces conditions climatiques hivernales de début de printemps. Il fallut de la vigilance toutefois pour que les enfants ne se blessent pas ou n’endommagent pas les installations. Heureusement, l’équipe d’AG33 fut renforcée par deux parents accompagnateurs et la responsable de l’APEL qui connaissaient les plus terribles. Même à la pause repas où pourtant la pluie avait cessé, ce fut du sport pour les empêcher de s’agiter sous le préau et de préférer les jeux dans la cour. Ce fut donc 172 enfants qui défilèrent à l’animation entre 10 h et 16 h. Et chacun repartit avec une paire de lunettes à éclipse qui leur permettra, quand le temps sera propice, d’enfin voir notre étoile-mère ! Les enseignants, les parents et surtout les enfants furent contents de l’animation… les animateurs d’AG33 étaient aussi ravis d’avoir pu consacrer un peu de temps à l’éducation astronomique de ces jeunes esprits, même s’ils ont fini sur les rotules ! Les photos de la journée : . . . . . .
  20. Un solaire glacé à Léognan

    Merci à vous deux
  21. Le cœur du Grand Chien

    Merci Yves Moi aussi j'ai été surprise du résultat car on ne voit pas ça dans les autres images de cet amas. Et pourtant, je n'ai pas forcé au traitement final sous toshop... par contre, je bouste un peu les couleurs sous Iris (rehaussement des couleurs) avant la sauvegarde en psd.
  22. Nuits astronomiques de Touraine 2018

    Encore un mois et on y est
  23. Le cœur du Grand Chien

    Merci à vous trois