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By Loup Lunaire
Bonjour,
La lune d'hier car je n'ai pas eu le temps de traiter avant, le dessin juste après c'est du boulot aussi et puis comme c'est pris en photo....c'est de la photo aussi !
Un petit essai à la barlow X3 puisque masse d'air stable , elle concerne la région du quadrant est axe nord sud. Et un peu de thermographie pour la lecture.
Traitements ASTROSURFACE
Paint.net pour le montage.
Bon ciel lunaire
Bon ciel lunaire
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By Loup Lunaire
Bonjour les dessinateurs,
Juste après avoir pris mes images habituel.... j'ai vite rangé mon APn pour laissé place au dessin et tous les outils qui vont avec.
Voici la région du mont Apennins comprise entre Platon & Cassini; cette phase gibbeuse et propice aux ombres très étirées , on remarque aussi la forte altimétrie. une situation que j'aime bien représenter.
LE matériel reste inchangé à savoir des polychromos (gris,noir,blanc...) sur papier canson noir A4
Qualité du scan en retrait du dessin original, c'est pourquoi les prises de vue sont bien meilleurs.
Bon dessin lunaire
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By xavierc
Nord de la Seine et Marne à l'entrée de la ferme
Matin du 25 août 2019
Dobson Strock 254/1200
4 dessins : 8978 à 8981
Comme hier, j'évite l'odeur de l'autre site au prix d'une promiscuité plus grande avec les vaches.
J'ai fini de récupérer de la nuit passée avec une sieste jusqu'à 1h.
Mais je n'ai pas perdu de temps d'observation car le ciel se dévoile enfin après un début de nuit couvert.
Je suis arrivé à 2h15 et suis opérationnel en un quart d'heure, l'avantage du Strock par rapport au Dobson 508.
Les vaches sont là, fidèles au rendez-vous. Vont-elles être aussi incontinentes qu'hier?
La Lune a maigri à 30% de phase et atteint la barre des 15° dans le Taureau au début de mes observations.
Je galère un peu dans mes recherches dans le Verseau, je vais pointer une zone plus transparente plus haut dans Pégase.
J'aperçois encore des voiles dont un gros paquet à l'ouest. Vont-ils jouer les trouble-fête comme hier?
En effet, ils gênent pendant le premier dessin.
Observation 8978 : NGC7743.
150x. Vue dès 75x, elle se révèle très faible, diffuse. Un axe est plus marqué en vision décalée.
Observation 8979 : NGC7742.
150x. Facile à 75x, elle m'apparaît faible, petite et condensée.
Les moustiques sont plus menaçants qu'hier, je dois fuir par moments pour qu'ils perdent ma trace.
Une bonne odeur de foin me chatouille les narines, bien plus agréable que l'odeur âcre du lisier de porc.
La menace des voiles de l'ouest grandit.
Je commence à dessiner le groupe de galaxies NGC7586-7631 dans Pégase.
Je me rends compte alors que la jupe du Strock était mal mise, ce qui a dû occasionner une perte de contraste alors que la luminosité de la Lune est assez forte. Je constate en effet un mieux dans le contraste après avoir réajusté cette jupe.
Observation 8980 : NGC7617/9/26.
A 150x, le duo formé par NGC7619 et 7626 est facile, les 2 galaxies étant toutes deux considérablement faibles et NGC7626 étant notée diffuse à faible centre marqué. Le duo devient un trio dur quand je parviens à détecter NGC7617 un quart du temps en vision indirecte (VI4).
Les voiles seront bientôt là.
A 3h40 2 chouettes chevèche se parlent, c'est magique.
Observation 8981 : NGC7611.
150x. Située dans le groupe des précédentes, elle se montre faible, assez condensée. A 3h50 les nuages sont dessus et sur Pégase, le ciel est vite très couvert par l'ouest.
Je prends quelques photos souvenir maintenant que j'ai le temps faute de ciel.
A 4h30 le ciel est encore bâché, envahi de stratus et stratocumulus.
Le camion de collecte du lait est arrivé pour un quart d'heure.
A 5h15, après un peu de repos dans l'auto, je remballe sous les nuages.
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By BobSaintClar
Après la merveilleuse nuit de la star-party d'Aichi du WE dernier, j'avais quelques appréhensions à l'idée d'employer mes jumelles géantes sous le ciel médiocre de ma campagne urbanisée. C'est donc avec un enthousiasme modéré, surtout motivé par l'idée de réaliser un comparatif (c'est excitant), que j'ai installé tranquillement mon engin dans le jardin ce Samedi.
Le ciel a été dégagé toute la journée et ce soir, il affiche un bleu profond qui promet une transparence nocturne correcte et peut-être, un halo de pollution relativement contenu. Une heure plus tard, lorsque la nuit astronomique est bien installée, je dois déchanter : le fond de ciel est crémeux jusqu'au zénith. Il n'a pas la "qualité hivernale" attendue : pas de voie lactée, alors que le Cygne est encore assez haut. A l’œil nu, je ne vois pas le double amas de Persée. Je cherche les Pléiades et quand je les trouve, on ne peut pas dire qu'elles me sautent aux yeux ! Si l'équipement n'était pas déjà prêt, franchement, je ne le sortirais pas. Mais bon, après tout, la séance sera instructive : voir quelque chose de sympathique, dans ces conditions, serait une excellente nouvelle ! Je m'attends au pire, qu'est-ce que je risque ?
Je m'installe, c'est parti ! J'équipe les jumelles de leurs filtres Fujinon et commence par le Cygne, avant qu'il ne s'esquive. Ayant bien en tête la récente et superbe observation menée sur North America, je navigue autour de Deneb. Le fond de ciel est atténué par les filtres, mais... les nébuleuses sont invisibles. C'est une blague ? Qu'elles soient ténues ou moches, passe encore, mais rien ? Je prends mon temps, peine perdue. Oh purée, ça commence mal !
Douché, je pars vers les Dentelles. Même constat : je ne les vois pas. Au contact de l'étoile brillante de l'arc le plus fin, je note une vague excroissance... et encore, j'ai un doute ! L'arc le plus étendu, celui qui m'évoquait une grande plume festonnée quelques jours plus tôt, est noyé dans la fadeur ambiante. Cette misère !
Poursuivons le jeu de massacre. Je retire les filtres et retourne l'instrument vers le sud-est, direction les Pléiades. Je les trouve, c'est déjà ça ! La réalité n'a pas grand-chose à voir avec mon souvenir : il n'y a pas de luminosité globale tranchée, qui distingue l'amas de son environnement plus sombre. Ce n'est qu'une collection d'étoiles individuellement lumineuses, pas vraiment un objet en soi. Plus grave : il n'y a pas de gaz ! Même en vision indirecte, il n'y a strictement rien à voir aux alentours de Merope (les autres, n'en parlons pas). Dans le quadrilatère, je compte neuf étoiles (14 en montagne), mais peu importe : ce n'est pas moche, c'est pire que ça... c'est triste.
Je pointe le double amas de Persée : finalement, c'est l'objet le moins décevant du moment. Il perd beaucoup en contraste et donc, en beauté, mais la foultitude d'étoiles - même moins serrées - détourne l'attention du fond de ciel blafard. Les couleurs sont perceptibles mais l'effet 3D est très atténué, au détriment du plaisir d'observation.
Puisque je traîne dans le coin, allons voir Andromède. Elle est très haute, c'est plutôt bon signe, la voil... doux Jésus ! Ce n'est qu'une tache asymétrique, un nuage pâle sans forme ni structure qui se perd dans le fond de ciel ! M110 est loin (!) et misérable... quant à M32, je la cherche encore...
Il est 20h30, je décide de rentrer au chaud (température extérieure 2°) et de m'occuper une paire d'heures, le temps qu'Orion émerge de la vase. Ce serait dommage de ne pas conclure sur l'albatros (je n'ai pas pointé la Rosette, vous ne m'en voudrez pas)...
A 23h, je ressors. Le ciel s'est amélioré : plus sombre, avec une zone zénithale presque propre. Du coup, je revisite les Pléiades, maintenant à ma verticale : c'est mieux ! La patate globale de l'amas est perceptible (mais sans plus), la nébulosité près de Merope est devinée en vision indirecte. Je compte désormais 11 étoiles dans le quadrilatère principal. Si je n'avais pas récemment vu le même amas sous un ciel de rêve, j'aurais trouvé l'image jolie...
Je remets les filtres et vise enfin M42, la reine des nuits d'hiver. Houuu là là, elle a pris cher, Sa Majesté ! Au sud-sud est, elle est assez haute - 10° de plus qu'en France métropolitaine - mais ne s'extraie pas du halo lumineux de l'agglomération tokyoïte et de ses extensions ferroviaires : elle étend peu ses ailes, sa tête d'oiseau n'est vue qu'en vision indirecte, aucune boucle ne vient la refermer, "l'homme qui court" est à la limite de la perception... ça craint ! Autour du trapèze, les nodosités complexes du cœur se laissent voir, quand même. Avec les filtres, la nébuleuse s'étend un peu plus mais paradoxalement, je perds en détails dans la partie centrale ; au final, c'est décevant ! Quand je repense au même objet, vu d'Aichi...
Je ne reste dehors qu'une grosse demi-heure : le ciel ne s'améliorera plus et j'ai vu ce que je voulais voir (ou pas). La rosée de début de nuit se change progressivement en givre... Il est temps de venir témoigner, ici même
Le bilan est déprimant, mais je tire quelques enseignements de cette demi-nuit d'observation :
- Ma monture me donne satisfaction : je l'ai améliorée en dotant l'axe de la bascule d'un frein. La visée est confortable, surtout au-delà de 60° d'élévation.
- Avec mon instrument, sous un ciel médiocre à moyen, les amas ouverts sont la cible à privilégier. Les galaxies, on oublie (cette M31 de cauchemar...) et les nébuleuses gazeuses, on les filtre à bande étroite : mes Fujinon à bande large, ça va bien sous un bon ciel... sinon, ils sont trop permissifs.
- En-dessous de 70-75° d'élévation, la pollution lumineuse ruine tout !
Sur ce, bonne nuit !
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