christian viladrich

Gros post, Venus en UV au Mewlon 250 les 28 mars, et 1, 3, 5, 7, 8 avril

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Il y a 2 heures, christian viladrich a dit :

Voilà ce que donne le calcul de la dispersion interbande de 350 à 400 nm :

image.png.66b7baed0e3712ba79f902065578d594.png

 

Christian

 

par curiosité j'ai fait tourner mon tableur de dispersion sur les valeurs 350-400nm de bande passante et 15°C de température ... et je ne retrouve pas tes valeurs ou alors à une altitude de 3000 mètres ! :)  j'ai un peu plus ie 1'' à 35° d'élévation au lieu de ~ 0.66

 

A 1013hPa / 15°C et 50% d'hygrométrie voilà ma courbe :

 

image.png.6ea516f8954d24b1a1198084e29d38c3.png

 

 

Il me semble qu'on avait déjà discuté de ces différences non ? mais ma mémoire me fait défaut ....

 

JP

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Il y a 3 heures, christian viladrich a dit :

Pour mémoire, la transmission du filtre UV Astrodon est la suivante :

image.png.4273bb7acef22f7a853e217cfe7101ba.png

Salut Christian, c'est la première fois que je vois sa transmission sous cette forme, c'est une mesure que quelqu'un a effectué ?

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Il y a 3 heures, christian viladrich a dit :

Par comparaison, le PS du Mewlon 250 dans l'UV (à 370 nm) est de 0.32 arcsec, donc comparable à la dispersion interbande (350-400 nm) à 55° de hauteur.

 

Christian,

Là c'est le calcul théorique du pouvoir séparateur. Je ne sais pas si quelqu'un l'a mesuré mais je parierais plutôt sur le double de cette valeur en pratique. Et encore c'est optimiste !

Je le vois bien avec mes deux Mewlon 180 et 250 quand je compare les images sur des lointains terrestres avec un filtre UV d'un côté et un filtre Rouge,

sans même passer au Vert,

et bien ça donne vraiment pas envie de mettre une Barlow (ASI290MM).

 

Pour l'ADC, oui en théorie il serait utile dans l'UV si on regarde les courbes.

Mais il faudrait être sûr qu'il soit pas trop mal réglé, que les 4 faces n'apportent pas de dégradations.

Que la diffusion lumineuse soit négligeable et que avec la Barlow on n'introduise pas des aberrations supplémentaires.

 

Je ne suis pas hostile à l'ADC en UV, mais simplement mon point de vue est de dire qu'on ne peut pas donner une réponse pour toute configuration. De plus il y a ADC et ADC.

 

Lucien

 

 

Modifié par Lucien

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Si l'on a l'occasion de capter en UV et sur un détail lointain, par comparaison à un filtre du visible,

je peux vous assurer que l'on n'a plus envie de calculer des pouvoirs séparateurs.

A très faible hauteur peut-être...?

 

Lucien

Modifié par Lucien

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Salut JP,

Effectivement, on avait discuté du sujet, mais je ne me souviens plus trop à quoi on avait abouti.  J'utilise l'exécutable développé par André Paquette ici :

http://www.paquettefamily.ca/astro/star_study/

J'avais vérifié avec les valeurs données dans l'étude de l'ADC du Keck (ci-dessous). Il me semble que cela colle bien. Attention, les valeurs ci-dessous semblent bien être données pour le niveau de la mer, pas pour 4000 m d'altitude.

image.png.fdfb2f53a0f7597c810678910c920415.png

 

Qu'est-ce que tu en penses ?

 

Christophe, on avait mesuré toute une quantité de filtres au spectrophotomètre de Fred l'an dernier à St Véran. C'est la source des courbes de transmission de filtres que j'ai pu donné ici et là ces derniers temps. On a mesuré deux (ou trois ? ) UV Astrodon. La courbe de transmission est remarquablement constante d'un filtre à l'autre. D'autre part, c'est du hard coated. Donc pas d'oxydation.

 

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il y a 3 minutes, christian viladrich a dit :

Qu'est-ce que tu en penses ?

 

J'ai retrouvé nos échanges sur le sujet ! :)  c'était par email en Juillet 2018 !

 

Voilà ci-dessous le contenu de ce que j'avais décortiqué du logiciel REFRACT.  En synthèse, les calculs d'indice de l'air collent bien entre le sien et le mien, mais son logiciel a une sensibilité à la température qui me semble bizarre.

Pour le Keck ... on voit sur la courbe les valeurs de longueurs d'onde centrales mais c'est pour quelle largeur de bande ? ou alors c'est donné pour une borne = 500nm et l'autre = la valeur en bout de courbe ?

 

 

Analyse de REFRACT:

"Pour le calcul de l'indice de l'air, de mon côté, je me suis basé sur le modèle proposé par JC OWENS (en PJ). La formule de l'indice de l'air est fournie page 56. J'ai revérifié mes formules dans le fichier EXCEL, et je n'ai pas trouvé d'erreur.

Le 2e lien que tu m'as envoyé (http://www.na.astro.it/~brescia/corso_TA/archivio_corso/referenze/paper_5496_79_VST_ADC.pdf ). fait référence à une réf 4 = “Computation of angular atmospheric refraction at large zenith angles”, HM Nautical Almanac Office, Royal Greenwich Observatory, N° 63, issue 3.1, 1995

Je suis reparti de cette publi, ton lien avec des mm de HG ne me plaisant pas ... dans cette ref, page 4 sont fournies les équations de calcul de n:
A=(287.604 +1.6288/λ2+0.0136/λ4)273.15/1013.25
n =1+10−6(AP−11.2684Pw)/T

Avec λ en micron, P en mb, T en Kelvin

J'ai comparé les 2 formules avec les hypothèses suivantes:
  * altitude = 0m
  * Hygrométrie = 0% pour virer les termes en Pw (qui vaut 0 dans ce cas)
  * P = 1013.25 et t = 15°C ie T = 288.15K
  * Calcul de dispersion entre 400nm et 500nm
  * angle zénital de 70° ie élévation de 20°

Dispersion = (n(400)-n(500))*tan(z)

Avec mes calculs basés sur JC OWENS : 2.1466 arsec

Avec la ref ci-dessus : n = 1 + 10-6*A*P/T car Pw = 0 dans mon exemple ==>  2.1372 arsec

soit 0.4% d'erreur .... on est bien cohérent

 

Tu as vu que pour t=0°C les valeurs collaient nickel. En revanche, leur logiciel montre une très grande sensibilité à la température ... moi ça me semble bizarre voire douteux. C'est peut-être là la source des différence : la prise en compte de la température"

 

 

JP

 

 

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Bonjour Lucien,

Je partage effectivement tes réflexions. C'est la raison pour laquelle j'ai fait pas mal d'essais, et je continue à en faire. Ça fait partir du plaisir de l'observation :)

Au bilan, je ne pense pas que l'ADC dégrade la qualité de l'image. Est-ce qu'il l'améliore ? C'est difficile à dire. Dans tous cas, vue que la dispersion est de l'ordre de grandeur du PS (du moins en-dessous de 50° de hauteur) autant le mettre.

Pour ce qui est du PS dans l'UV, c'est un vaste sujet. Je ne pense pas que les mesures au raz du sol prouve quoi que ce soit. Ici, on est à 55-65° de hauteur, c'est très différent. On a d'ailleurs de la chance que cette apparition soit très bien placée. Ça change des autres planètes  :)

En solaire et avec un télescope de 300 mm, on arrive au PS à 396 nm dans de très bonnes conditions. Mais la grosse différence est que l'on utilise des temps de pose de 1 ms ou moins, contre 6 à 7 ms ici.

Du coup, cela ne me parait pas impossible d'arriver au PS en UV avec un 250 mm. Pour moi, une fois que l'on a résolu la question de la collimation et de la turbu interne, la plus grande difficulté est celle de la précision de la map.

Cela étant, je ne pense pas arriver au PS sur ces images au M250. Quand on voit les images d'Emmanuel Baudoin au 200 mm, on se dit qu'un 250 mm devrait donner beaucoup plus ;)

Cela étant, les détails de Vénus sont par nature "flous". Donc paradoxalement, la résolution de l'image est difficile à évaluer, contrairement aux images de la Lune où il suffit de compter les petits cratères. Le gain en résolution se traduit surtout par un gain de contraste. On voit cela aussi en image Ha sur le Soleil.

Au bilan ... j'obtiens "en moyenne" une plus grande résolution avec le Mewlon 250 qu'avec la TOA150, et l'ADC n'a pas d'effet négatif. Ce sont les deux seules choses que je puisse vraiment dire actuellement.

 

 

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Petite simulation du Keck ... mais avec leurs caractéristiques : pourquoi donneraient-ils des courbes à 0m alors qu'ils sont à 4145m ?

Du coup, avec 4145m, 0°C et 0%d'hygro ça donne des valeurs proches des leurs ....

 

image.png.19bb1d3ab2a313560f6c7196528d6737.png

 

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Bon et puis pour finir de te polluer ton post :P, j'ai fait tourner REFRACT.EXE ==> à 0°C exactement les mêmes résultats que moi mais à 10°C il perd 2'' d'arc de dispersion toute chose étant égale par ailleurs ... c'est là que ça m'étonne

 

Dispersion sur la bande 320-1000nm

 

A 20° d'élévation, T=0°C P=1013.3hPa ===> REFRACT : 8.898'' et moi 8.893''

 

A 20° d'élévation, T=0°C P=611hPa (style Keck) ===> REFRACT : 5.364'' et moi 5.362''

 

A 20° d'élévation, T=20°C P=1013.3hPa ===> REFRACT : 5.136'' et moi 8.284''

 

Donc c'est bien la prise en compte de la température qui nous différencie .. je vais creuser un peu plus pour voir si j'ai une erreur qq part, du style rapport des température en °C au lieu de K ou l'inverse ...

 

JP

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il y a 55 minutes, christian viladrich a dit :

Christophe, on avait mesuré toute une quantité de filtres au spectrophotomètre de Fred l'an dernier à St Véran.

Ah oui je me souviens... est-ce que les fichiers de transmission seraient disponibles ?? Je vais certainement avoir du mal à mesurer l'Astrodon au Star Analyzer...

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      bonsoir ,

      cette image a été prise la même nuit que le triplet du Lion , en suivant,  mais ce coup ci sans la lune ,  
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      147 poses de 60 s à 1250iso 112 poses retenues Prétraitement et traitement sur PI 
      images présentées : full à 1850 px ; crop à 50%; crop à 100%

      bonne soirée 
       
      Olivier
       

       
       
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      Vous trouverez mon article en cliquant ici !!!
       

       
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      TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
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      EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
      ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
      ZWO EAF
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      113x10s Gain=100 (-20°C)
      289x60s Gain=100 (-20°C)
      40 Darks Gain=100
      40 Darks Flat Gain=100
      40 Flats Gain=100
      Traitement PSD / Pixinsight
       
       
      Zoom sur la partie Centrale !!!!

       
    • Par FrancoisGAP
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      Plus de détails sur mon site Web en cliquant ici !!!!
       

       

       
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      Détail du matériel utilisé :
      TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
      Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4)
      EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
      ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
      ZWO EAF
      ZWO EFW 5 positions 2″
      Temps intégration total de 5,8h
      35x180s Gain=100 (-20°C)
      58x180s Gain=100 (-20°C)
      23x180s Gain=100 (-20°C)
      40 Darks Gain=100
      40 Darks Flat Gain=100
      40 Flats Gain=100
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      ayant récemment testé un objectif photo 500mm stabilisé, j'ai été impressionné par le résultat.
      Je me prends alors à imaginer un montage à lentilles stabilisées, qui viendrait s'insérer dans le chemin optique d'une lunette astronomique, de façon à pouvoir l'utiliser à main levée...
       
      Mais la question est : comment faire ? Est-ce seulement envisageable ?
      Certains parmi-vous ont déjà imaginé/envisagé une telle réalisation ?
      Quel groupe de lentilles faut-il implanter dans le chemin optique ?
      Trouve-t-on des modules tout-faits (lentilles, capteurs, moteurs) pour pouvoir les monter soi-même dans des prototypes d'étude ?
       
      Je détaille ci-dessous tout le cheminement qui m'a conduit à cette réflexion (je devrais plutôt dire transmission  ;o)
       
       
      1) Mes prises de vues avec le 500mm
       
      Ma config :
      Zoom Nikon 200/500mm FD5.6,  réglé à 500mm.
      Autofocus ON
      Plage de mise au point : limitée
      Stabilisateur : ON
      Boitier : D7200 Nikon
      Multiplieur de focale : 1.4
      Focale résultante : 700mm
      FD résultant : 8. à cette valeur, on est à la limite de ce que l'autofocus peut accepter. Il se peut qu'il ne fonctionne pas bien. Et en effet, les prises de vues vont le confirmer.
      De plus comme le boîtier est au format DX, on peut alors considérer que la focale finale obtenue est de 1.5 * 700 soit 1050mm.
       
      Objet photographié : lune du 17 Avril
       
      Réglage boitier :
      ISO fixe : 100
      Vitesse : 1/80s
      Format : RAW
       
      Prise de vue : à main levée bien-sûr
      Heure : 21h20
      Orientation : lune très haute dans le ciel. L'appareil est donc en visée presque verticale, ce qui n'est pas très agréable.
       
      Mais le maintien dans l'axe de la lune est sans doute plus facile que si la visée était horizontale, car le bras gauche qui soutient l'objectif par l'avant, n'a pas à exercer un couple de rappel trop important. En visée horizontale le couple de rappel serait beaucoup plus important et ajouterait davantage de micro-mouvements que devrait compenser le stabilisateur de l'objectif.
       
      Par contre  en visée verticale, la main droite qui tient le boîtier et dont l'index appuie sur le déclencheur, doit supporter tout le poids de l'appareil et rester souple pour ne pas provoquer de crampe par exemple.
       
      J'ai pris 27 images à main levée.
       
      a) Plusieurs problèmes constatés lors de la prise de vues
       
      - la mise au point est très laborieuse : l'autofocus est vraiment à la peine. Lors de l'appui à mi-course du déclencheur, l'autofocus fait de nombreux va-et-vient. Mais lorsque soudainement la mise au point est bonne, j'appuie alors vigoureusement pour prendre la vue. Parfois cela prend plus de temps pour certaines vues.
      Évidemment je pourrais éliminer ce défaut en retirant le multiplieur 1.4. Mais dans ce cas je réduirais aussi la résolution atteinte.
       
      - Tentative de prise de vue en live view : on suit l'image alors directement sur l'écran arrière du boîtier.
      Problème : on n'est pas capable d'apprécier aussi bien la mise au point qu'à travers le viseur optique. Des vues sont floues, il faut alors les rejeter.
       
      Autre possibilité : On bloque la mise au point en manuel.
      Malheureusement elle bouge légèrement. Je pense que je n'ai pas encore bien la maîtrise de ce zoom qui requiert un certain apprentissage.
       
      L'autre souci dans ce type de prise de vue, ce sont les sollicitations importantes que subit la mécanique du boitier. J'aurais pu prendre 100, voire 300 images, mais l'idée n'est pas de faire usage du boîtier Nikon comme d'une caméra astro pour le planétaire, comme on fait en prenant des centaines d'images. Car on éprouverait alors sérieusement la mécanique de l'obturateur et du miroir.
       
      b) Traitement :
      i) PIPP
      - Cropp avec centrage sur lune pour réduire la taille des images.
      - export en Tif pour traitement ensuite dans Autostakkert 3.
       
      ii) Autostakkert :
      - drizzle : 3x
      - dans la fenêtre de visualisation, en passant en revue les 27 images, on voit qu'il y a de la rotation de champ, car à main levée, on bouge imperceptiblement. Et cela se voit parfaitement dans Autostakkert. L'avantage avec Autostakkert, c'est qu'il est justement capable de compenser la rotation de champ entre chaque vue. Un régal de la savoir à l'avance.
      - toutes les images sont conservées.
       
      iii) registax 6
      Wavelets :
      - réhaussement des contours
      - contraste et luminosité
      Résultat : voir image.
       
      c) Mes impressions :
      - mise en place du setup : 5mn
      - Prise de vue assez tranquille et même excitante car on se dit qu'en si peu de temps de mise en place, on est alors déjà en capacité de saisir un phénomène, ce qui est un exploit avec une focale résultante de un peu plus d'1m. Je me dis alors que je vais attendre le passage d'un avion. Mais malheureusement, après environ 20mn d'attente, les avions me narguent tous en passant parfois tout près, mais jamais devant la lune.
       
      Le traitement avec seulement 27 vues est très satisfaisant. Mais pas à la hauteur de ce que l'on pourrait avoir si l'on avait plusieurs centaines de vues.
       
      En contemplant l'image finale, je voie quand même que je suis bien loin de ce que pourrait faire un tube de 90mm d'ouverture et 1m de focale.
      Mais pour un premier essai c'est déjà satisfaisant.
       
      J'imagine alors une caméra astro montée en lieu et place du boitier Nikon D7200.
      Mais peut-être qu'avec un peu d'entraînement, je devrais pouvoir améliorer l'utilisation du mode live view.
      En lisant le manuel du boitier D7200, je voie qu'en mode miroir relevé, l'autofocus ne fonctionne plus. Il faut donc parvenir à bien verrouiller la mise au point une fois pour toutes aussi.
       
      Je me dis que la solution idéale consisterait à reproduire la mécanique du stabilisateur du Zoom 200/500, dans un tube optique dédié pour l'astro.
       
       
      2) Conception d'un tube optique stabilisé
       
      Une lunette est constituée d'un objectif et d'un oculaire.
      Comment parvenir à stabiliser l'image dans le chemin optique d'un tel instrument ?
       
      Le stabilisateur optique fonctionne comment ?
      Sur le site "les numériques" un schéma montre le principe implémenté dans les objectifs photos nikon :
      https://www.lesnumeriques.com/photo/la-stabilisation-pu101497.html
       
      Extrait :
       
      "C’est le procédé le plus ancien. Il est apparu avec le Nikkor VR 38-105 mm f/4-7,8 en 1994, suivi l’année d’après par le Canon EF 75-300 mm f/4-5,6. Deux gyromètres piézo-électriques détectent les vibrations, et une lentille flottante qui leur est asservie se déplace perpendiculairement à l’axe optique pour rétablir la fixité de l’image.
       
      Ce type de système a depuis connu des progrès importants, par exemple pour permettre de supprimer les vibrations lorsqu’on suit un sujet en mouvement.
       
      Dans ce cas, les capteurs différencient les mouvements volontaires des trépidations qui ne le sont pas, et adaptent en conséquence la stabilisation.
       
      Cette différenciation est évidemment indispensable pour un appareil tenue à main levée. Celle-ci était moins efficace sur les premiers objectifs stabilisés, le gain de stabilité était ainsi moins important.
       
      Le système anti-bougé des zooms Fuji de la série X comme le 18-55 mm ou le 40-150 mm est destiné à supprimer à la fois les vibrations rapides de l’appareil et les mouvements involontaires un peu plus amples, tout en ignorant les mouvements volontaires que le photographe veut imprimer à son appareil, par exemple pour suivre un sujet qui se déplace. Illustration *
      Les objectifs stabilisés sont maintenant bien au point, de telle sorte qu’ils se sont imposés. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient sans inconvénients par rapport aux objectifs classiques… lorsque ces derniers sont encore en vente. Ils sont un peu plus fragiles, nettement plus lourds et plus encombrants que leur équivalents non stabilisés. On perd aussi, dans le cas de certains zooms, un bon demi-diaphragme sur la plus longue focale. Ils sont également un peu plus chers. C’est bien entendu dans le cas des téléobjectifs que la stabilisation est la plus intéressante."
       
       
      Merci de vos retours,
      Gilles
       


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