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285P de la nuit passée 

Un mauvais suivi à un peu gâché la fête ( + absence de dark ) mais elle est bien là :)

Ph

285P 20220824.jpg

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Belle prise Ph :)

Mais purée que d'étoiles dans ce coin de ciel...

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il y a 1 minute, COM423 a dit :

 

 

Modifié par airbus340

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Oui mais des étoiles bien pourries ...

J'ai hésité à poster 

Ph

Modifié par airbus340

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On la voit bien cette comète en sursaut, c'est le principal :)

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Une de mes préférée du moment : C/2020 F5 MASTER 

J'ai poussé les curseurs pour faire ressortir la queue ( + image en fausses "couleurs")

 

Ph

C2020 F5 MASTER fausse couleur.jpg

C2020 F5 MASTER.jpg

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Waouhh, c'est vrai qu'elle vaut le détour : pas courant une queue aussi belle sur une comète de mag 16 :)

Et avec 2h de pose, ton image est vraiment top :x

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Il y a 19 heures, airbus340 a dit :

J'ai poussé les curseurs pour faire ressortir la queue

Bravo, ça c'est de la queue :) de toute beauté cette comète :)

Bonne soirée,

AG

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Voici la faible moisson de la nuit passée cause strato-cumulus ( Sc ) qui se sont invités sans autorisation...

C/2022 E3 ZTF ( Zwicky Transient Facility ) devient de plus en plus belle . Actuellement aux alentours de mag 12 elle est prévue à mag 5 en février 2023 ...

 

Ph

C2022E3ZTF 20220827.jpg

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Dommage pour les Sc, mais quelle image :) Ça lui fait quelle longueur de queue en pratique maintenant ?

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Il y a 8 heures, airbus340 a dit :

devient de plus en plus belle

Effectivement :)

Bonne soirée,

AG

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Salut les cométeux  :) ( ou cométards )

 

Voici 22P/KOPF dont le portrait a été tiré le 28/08 en 2:00 

On dirait qu'une queue perpendiculaire à la queue de poussière émerge vers la gauche 

@COM423 tu confirmes ?

Ph

22P KOPF 20220828.jpg

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C/2022 E3 (ZTF) Samedi soir: la queue s'est un peu allongée depuis début aout (~ 4') pour une magnitude totale de 12.8 (visuel et en imagerie) ... elle reste petite comparée à C/2017 K2 qui est a peu près aux mêmes distances héliocentriques et géocentriques.

Nicolas

 

c2022e3-270822-21h36m9-t407f5bddp4c-90s.jpg

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Merci Nicolas pour cette image de C/2022 E3 (ZTF), en espérant qu'elle tiendra ses promesses pour le début 2023.

 

J'en profite pour partager le lien vers ta conférence des RCE 2021 (mise en ligne sur le youtube de l'AFA) que j'ai regardée tout récemment:

 

 

J'ai raté les RCE l'année dernière, mais je compte bien y être cette année en novembre

 

J-Pierre

 

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23 hours ago, airbus340 said:

On dirait qu'une queue perpendiculaire à la queue de poussière émerge vers la gauche 

@COM423 tu confirmes ?

Belle image Ph :)

Oui, il y a bien une petite excroissance dans cette direction, a priori c'est juste la bordure de la coma : je l'ai aussi sur une image du 01 août dernier :

image.png.bfa9ab903889251dc3bb5764333cbaf2.png

Je n'ai pas encore eu le temps de finaliser le montage, mais sur cette pose de 02h30 d'intégration, on suit la queue sur plus de 40' !

 

Ton image est encore inversée miroir :o a priori, j'ai eu du mal à identfifier le champ, mais çà doit être quelque-chose comme çà, dans la vraie vie non ?

image.png.c567bce749a5af0c6a45b20b13a13982.png

(Nord vers le BAS)

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il y a une heure, COM423 a dit :

Ton image est encore inversée miroir :o a priori, j'ai eu du mal à identfifier le champ, mais çà doit être quelque-chose comme çà, dans la vraie vie non ?

Oh punaise... @ALAING ne va pas aimer....

😂

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Il y a 12 heures, biver a dit :

C/2022 E3 (ZTF) Samedi soir

Quelques détails sur les paramètres de prises de vue ?

Ph

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Il y a 1 heure, COM423 a dit :

Oui, il y a bien une petite excroissance dans cette direction

Sur mon image c'est excroissance semble former un quasi angle droit par rapport à la queue du poussière . 

Sur la tienne on est plus à 1h qu'à 3h non ?

 

Ph

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1 hour ago, airbus340 said:

Sur la tienne on est plus à 1h qu'à 3h non ?

pas vraiment pour le début de l'excroissance :

image.png.dcde6419e38df543ffaf9c22f3321981.png

çà ressemble à une demi enveloppe parabolique je trouve.

 

On la retrouve aussi sur les images de Gerarld RHEMANN :

image.png.7f47976bbde1a5f846cc042df2e45817.pngici le 11 juillet

( Original ici : http://www.astrostudio.at/2_Bright Comets.php?img=images/2_Bright Comets/665_22P.jpg)

Modifié par COM423
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Il y a 10 heures, airbus340 a dit :

Quelques détails sur les paramètres de prises de vue ?

A une petite erreur près dans le nom, c'est donc le 27 à 21h36.9 UT avec 90s de poses cumulées au foyer du T407 (F=1750mm), champ recadré à 40x40', à 50km de Paris. Le zénith est en haut sur mes photo (donc le nord en haut à droite après passage au méridien), du fait de la position alt-az (+-quelques °) sur table équatoriale du Dobson.

22P/Kopff a une allure de 67P avec ce jet à120° de la queue. J'ai aussi l'impressionque G.Rhemann pousse parfois un peu trop le curseur sur le vert: ok pour le halo de C2, mais il faudrait pas que la queue de poussière apparaisse verte ou bleue alors qu'elle doit avoir la couleur du Soleil.

Nicolas

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Il y a 6 heures, biver a dit :

22P/Kopff a une allure de 67P

C'est exactement la remarque que j'avais  @COM423 la premiere fois que je l'ai imagée ...:)

Merci pour les info de prise de vue 

 

Ph

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Bravo pour ces dernières images de ces belles voyageuses.

Je suis C/2022E3 avec grand intérêt, considérant sa magnitude prometteuse en début d'année prochaine.

Merci pour ces info.

 

Patrick

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    • Par COM423
      Bonjour,
       
      La 130ème comète périodique a été découverte en juin 1991 et revient au périhélie tous les 6 ans. C'est une banale périodique (mag absolue de l'ordre de 12) qui flirte au mieux avec la magnitude 14.
      Cette année, elle est passée au périhélie le 14 avril 2024, mais elle ne passera au périgée que vers la mi-octobre, ce qui a prolongé son pic de brillance :

      ( http://aerith.net/comet/catalog/0130P/2024.html )
       
      Trop faible pour être observée visuellement avec un télescope de 20cm, elle prend une autre dimension au travers d'une caméra car malgré son éclat très modeste, elle est très photogénique , ce n'est pas @airbus340 qui me contredira
       
      La voici donc capturée lors de la dernière Nouvelle Lune, danc un champ parsemé de galaxies :

       
      La chevelure ne fait que 48" de diamètre, mais la queue de poussières en éventail peut être suivi sur près de 9' vers PA=249°.
       
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 15.6 (rayon d'ouverture de 25.1") magnitude nucléaire : m2 =16.7 (rayon d'ouverture de 6")  
      La nuit a malheureusement été un peu turbulente et quelques passages nuageux ont réduit le temps d'exposition que j'avais prévu, mais on la voit bien, accompagnée de pas mal de galaxies et de quelques nébulosités (IFNs ?), voici de quoi vous balader dans la full, si le coeur vous en dit
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
       
      Nuit du 06 au 07 septembre 2024 entre 00h12 et 02h10 utc
       
      49 poses de 02min à -10°C, Temps d'intégration de 01 h 38 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
      et pour identifier la plupart des tâchouilles, c'est ici :

       
      J'espère que la composition sera à votre goût
      Bon ciel à toutes et tous.
    • Par symaski62
      http://astro.vanbuitenen.nl/comet/2024G3
       
      C/2024 G3 (ATLAS)
       
        1 à -1.3 mag    janvier 2025    dans 4 mois  
       
       

       
    • Par COM423
      Bonjour,
       
      Les conjonctions cométaires restent assez rares et ça faisait quelque temps que je n’en avais plus à vous proposer…
      Mais dans la nuit du 12 au 13 juillet dernier, une nouvelle opportunité s’est dessinée et, à ma grande joie, le challenge est réussi
       
      Bon, je dois vous prévenir qu'il n'y a aucune vedette en action dans cette conjonction; à vrai dire l’une des protagonistes est même si faible pour le T200mm que je n’étais pas du tout certain du résultat final.
      La présence de la seconde comète a même été une émulation pour imager le champ, grâce à elle je savais que dans tous les cas je ne serais pas bredouille, j’en aurais au moins une !
       
      Pour aller à l'droit au but, voici déjà le crop de la conjonction :

       
      Mais commençons par une petite présentation des deux comètes :
       
      1. P/2024 L4 (Rankin)
       
      Découverte le 15 juin 2024, à la magnitude 20.9 avec le télescope de 1.50m du mont Lemmon, sous la forme d'une petite boule diffuse de 8" de diamètre, sans queue apparente.
      Bref, une banale faiblarde sans grand intérêt, sauf quand on regarde de près ses éléments orbitaux : elle s’avère périodique avec une distance périhélique q=0,67 ua mais surtout  une période d’à peine 3,33 ans.
       
      Ce serait donc la comète de plus courte période connue, à égalité ou battant de peu que la célèbre 2P/Encke détentrice de ce record depuis plus de 200 ans !
       
      Étonnant dans ces conditions qu’elle ne soit découverte qu’en 2024, d’autant que si on extrapole sa courbe photométrique, elle aurait été très facile au printemps :

      ( http://aerith.net/comet/catalog/2024L4/2024L4.html )
       
       
      Mais les recherches sur les images d’archives (ZTF notamment) se sont avérées infructueuses.
      Il est donc clair que P/2024 L4 a été découverte à la faveur d’un sursaut.
       
      On voit bien son aspect diffus, avec une petite chevelure de 12"  de diamètre sans aucune queue apparente.
       
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 20.3 (rayon d'ouverture de 12") magnitude nucléaire : m2 = 21.0 (rayon d'ouverture de 6")  
      Elle est passée au périhélie le 14 avril 2024. C’est un astre très petit (magnitude absolue mo=21), qui a donc rapidement faibli, il fallait absolument la tenter dans la foulée de sa découverte.
      Pour autant, une comète de magnitude 21 reste tout de même un challenge pour un petit télescope de 200 mm…
       
      D’ailleurs, il semblerait qu’elle soit redevenue d’aspect totalement stellaire un mois après à peine.
      Au final, cet astre est probablement un simple astéroïde.
      Il avait été envisagé qu’il soit en rotation rapide et que l’aspect cométaire révélerait sa désintégration par effet Yorp.
      Le fait qu’il soit toujours visible fin juillet, à la magnitude 21, indiquerait plutôt l’occurrence d’un impact non catastrophique juste avant sa découverte, comme celui provoqué par la NASA sur Dimorphos (?).
       
      2. 125P/Spacewatch
       
      C’est une vieille copine imagée régulièrement depuis mes débuts en CCD en 1995. 125P a été découverte en septembre 1991 par Tom Gehrels avec le télescope de 91 cm de Spacewatch.
      Elle revient au périhélie tous les 5 ans et demi, culminant vers la magnitude 16.
      C’est le 07 mars dernier qu’elle est passée au périhélie, elle avait donc entamé son déclin au mois de juillet :

      ( http://aerith.net/comet/catalog/0125P/2024.html )
       
      Pour autant, c’est une comète photogénique avec une belle queue de poussières, intéressante à imager du coup dès lors qu’on y consacre un bon temps d’exposition.
       
      Comme il fallait que je pose le plus longtemps possible pour P/2024 L4 (Rankin), même si elle s‘avérait trop faible pour le Quattro, ce long temps d’intégration serait donc profitable pour 125P/Spacewatch.
       
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 17.0 (rayon d'ouverture de 19") magnitude nucléaire : m2 = 17.4 (rayon d'ouverture de 6")  
      La chevelure fait 21" de diamètre et la queue de poussières est visible sur 5 à 6' de longueur, vers PA=257°.
       
      Il y a quelques pétouilles dans le fond de ciel, si vous voulez vous balader pour les voir, voici l'image du champ complet :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour 1 pose sur 2
       
      Nuit du 12 au 13 juillet 2024 entre 22h17 et 02h46 utc
       
      160 poses de 90s à -10°C, Temps d'intégration de 04 h 00 min pour les étoiles et 125P/Spacewatch
      132 poses de 90s à -10°C, Temps d'intégration de 03 h 18 min pour P/2024 L4 (Rankin)
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage natif de 1.25"/pixel
       
      Voilà, j'espère que cette petite conjonction vous plaira, merci de m'avoir lu jusqu'ici et très bon ciel à toutes et tous
       
       
      ----------------------------------------------------------------
      Appendum (pour les plus courageux )
      ----------------------------------------------------------------
      Quelques détails sur la détection positive de P/2024 L4 (Rankin)
       
      Sur le montage présenté ci-dessus, j’ai un peu boosté la visibilité de la comète et elle semble facile, mais c’est le résultat d’un long cheminement que je vais partager ici avec les plus courageux ( s'il y en a ? ), je confesse que la joie de cette détection me rend vraiment bavard, l'envie de partager
       
      Une comète aussi faible n’est bien sûr absolument pas visible sur les poses de base. Je l’ai imagée avec une séquence de pose de 90s : ce choix prend en compte le déplacement apparent de la comète (1,86"/min) et le FWHM du setup (vers 3"). Même si elle avait été plus lente et qu'il avait  été possible de poser plusieurs minutes, elle aurait toujours été totalement indétectable sur les images de base.
      ==> Il faut donc passer par un compositage cométaire calculé.
       
      Autrefois, en argentique, il fallait savoir se montrer patient : on ne voyait le résultat qu’après avoir développé le négatif. Même suspens du coup en numérique, pour ce genre d’observations : la réponse ne tombe qu’à l’issue du traitement des images, on peut donc dire que celui-ci prolonge les observations nocturnes
       
      Je retrouve d’ailleurs la même émotion quand Siril achève l’empilement, en découvrant l’image finale sur l’écran de l’ordinateur, que celle que je ressentais quand j’étais plus jeune à la lueur du néon de la salle de bain quand je pouvais enfin sortir le bout de 2415 hyper de son bain de fixateur pour découvrir le résultat de la nuit passée !
       
      Dans un premier temps, voulant optimiser les chances de détection j’ai bêtement empilé l’intégralité des poses (160 images) et le résultat fut décevant : la comète n’était pas visible, rien d’autres à se mettre sous la dent que les traînées d’étoiles générées par le compositage cométaire Grosse déception le poisson était donc trop gros pour le petit Quattro ?
       
      Quand une comète suffisamment brillante vient à se superposer devant une étoile du champ :
      l’empilement somme la montrera simplement transpercée par la traînée de cette étoile et souvent l’empilement moyenné sera exploitable (la traînée de l’étoile étant alors atténuée par le calcul de la moyenne avec rejet). Mais, pour une comète faible, toute proximité avec une étoile du champ s’avère fatale en la faisant totalment disparaître…
       
      Or, ici P/2024 L4 (Rankin) a frôlé une étoile de magnitude 15,2 vers 02h00 UTC :

       
      et voici la conséquence sur l’empilement des 160 poses :

      Le bout de carré bleu montre l’étoile effaceuse de comète, le cercle rouge la position théorique de la comète.
      A gauche, c’est le compositage stellaire
      A droite, le compositage cométaire somme
       
      La déception passée, après avoir pris conscience de ce problème, j’ai donc relancé le compositage mais avec seulement les 132 premières poses (images prises avant 02h00 utc) et le miracle s’est produit : P/2024 L4 (Rankin) apparaissait cette fois en direct sur l’écran

      C'est couillon de dire çà pour une comète faiblarde de mag 21, mais j’ai alors béni Siril et sauté de joie sur mon fauteuil
      Voilà, cette fois vous savez vraiment tout
    • Par Adamckiewicz
      Quelques dessins issus des observations trop rares mais fort riches du printemps!
       
      Une soirée du 6 mars dans des conditions médiocres, avec pour commencer un aperçu de Pons Brooks au T150 entre les lampadaires, 
       
      Puis après l'extinction des feux,  M97 au 400, avec deux étoiles en vision indirecte <50% :

       
      et la baleine avec le baleineau, laissant apparaitre de multiples nodosités en grossissant correctement :

       
      Ensuite, nuit en montagne au col d'Issarbe, le ciel se découvrant après une journée très couverte, laissant un ciel clair mais très humide. Le ciel semblait très stable mais impossible de grossir, et une perte de transparence trop pénalisante pour mon programme de petites galaxies...

       

       
      On commence avec C/2023 A3 Tchansinchan qui croise devant NGC 4904 :
       

       
      et plus en detail :

       
       
      Quelques galaxies ensuite :
       
      La crosse de Hockey NGC 4656 à 230x :
       

       
      et NGC 4559 :
       

       
      Enfin, la fameuse nuit du 10 mai, au club de Monein, marqué évidemment par l'aurore boréale qui nous a retournée de l'oculaire !!! :

       
      pose automatique de 3s au téléphone :

       
      une version retraitée pour essayer de rendre la vision réaliste :

       
      Et M64 malgré tout , dans le halo rosâtre du fond de ciel :
       

    • Par BobSaintClar
      J'ignore à quelle sauce vous avez été mangés cet été mais au Japon, cette saison - d'ordinaire pénible, mais supportable - fut dantesque : nous n'avons pas eu de nuit claire sur près de trois mois. Excédé par l'attente, un joyeux drille du club qui m'héberge et moi-même avons tenté l'aventure en moyenne montagne hier soir, appâtés par des prévisions météo un poil moins dégueulasses que les autres : une alternance de nuages et d'éclaircies étaient attendues, nous avions bon espoir de pouvoir viser dans les trous !
       
      Las ! Ce que le bulletin ne précisait pas, c'est que des nuages d'altitude doublés d'une brume tenaces (brume qui a viré brouillard en fin de nuit) allait pourrir la transparence des trous susdits. Bref, les conditions furent médiocres. Et pourtant ! Nous étions tellement en manque que cela nous a suffit, et nous avons fait tout ce qui était humainement possible pour engranger quelques visions... et quelques images.
       
      Mon collègue opérait avec une FSQ106 montée sur une EM200, j'augure qu'il aura des résultats supérieurs aux miens : j'ai utilisé mon Seestar, qui commençait à s'empoussiérer dans le garage. Je n'ai jamais pu poser plus de 20mn d'affilée (de temps réel, pas de temps de pose), dans un ciel qui ne méritait pas notre attention : au mieux, la voie lactée était visible dans ses grands contours, sans aucun détail. Au bino 150, les nébuleuses apparaissaient fadasses, filtrées ou non. Même les amas manquaient de pep's...
       
      Bref, place aux images. Je vous les montre surtout parce que c'est tout ce que j'aurai pu faire en trois mois, sur une seule (mauvaise) nuit ! 
      Je vais tenter de vous les présenter dans l'ordre chronologique (sachant que les conditions se sont progressivement dégradées, jusqu'à ce que nous remballions tout vers 1h30, lorsque Jupiter lui-même n'a plus réussi à percer la couche de crasse) :
       
      0/ Juste pour le fun : la comète 13P/Olbers
      Deux images cumulant une pose totale de... 4 minutes ! C'est tout ce que la météo m'a permis de faire avant que la belle disparaisse derrière les crêtes. Dois-je préciser que ce n'est pas assez ?

       
      1/ M22, amas superbe s'il en est. Je l'ai pris lorsque la voie lactée - moribonde - était encore visible. Pour lui, j'ai pu poser 20 minutes sans interruption : le record de la soirée !

       
      2/ M16 : la soirée commence à partir en sucette. Après 16 minutes de pose (je voulais rester 1h sur cette nébuleuse...), elle disparait derrière une enfilade de nuages  

       
      3/ La nébuleuse Helix. Vu les conditions, fallait oser !! Je voulais poser deux heures dessus, j'aurai pu l'enregistrer pendant 18 minutes.
      Elle baignait dans un tel halo de pollution lumineuse que je n'ai pas cherché à l'observer.

       
      4/ Les Pleiades, en mosaïque (deux images assemblées).
      Temps de pose approximatif pour chaque image : 5 minutes. En réalité, je suis resté trois quarts d'heure dessus, c'est vous dire à quel point j'ai tapé dans les nuages 

       
      Voilà, fin du calvaire !
      Il y a quand même une bonne nouvelle : je ne ferai jamais pire.
       
       
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