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Fin d’année entre les taureaux céleste et terrestre !  

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Fin d’année entre les taureaux céleste et terrestre !  

 

Pour le 31 décembre 2022, nous avions programmé une soirée d’observation officielle pour tous les amoureux des étoiles, qu’ils soient astronomes amateurs ou simples curieux. Plusieurs membres d’AG33 étaient présents à cette dernière nuit de l’année 2022 : Denis, Jérémy, Joël, Patricia et moi-même.

 

A notre arrivée avec Denis et Chara au Mémorial vers 16h30, nous avons remarqué une petite nouveauté. Dans les champs, l’agriculteur avait planté de l’herbe… mais cela, nous l’avions déjà constaté quinze jours plus tôt lors d’une sortie improvisée. Ce sont plutôt les ruminants, bovins et équidés, dont la présence était inédite si près du Mémorial. En regardant de plus près, je m’aperçus que de l’autre côté du fossé, pratiquement collé à la haiew, côté ouest et sud, il y avait un fil tendu sur de petits piquets à environ 1 mètre de haut : du fil électrique apparemment pour éviter que les bêtes ne viennent embêter les touristes venant admirer le Mémorial.

Je vérifiais rapidement que notre prise était bien en dehors du secteur autorisé au bétail… ce qui était le cas. Elle se trouvait bien à l’extérieur, en environ 50 centimètres du fil.

Chara, notre chienne, allait et venait d’un côté et de l’autre de la clôture, ne risquant aucunement de toucher le fil au vu de sa hauteur. Elle aussi était étonnée de sentir ces odeurs fortes et inédites. 

 

Passé cette surprise, on commença à s’installer… au loin, le grougrou des grues cendrées nous indiquait leur position au sud-ouest dans les champs. Elles étaient posées se délectant de quelques graines traînant dans les terres cultivées.

J’emmenais mon setup grand champ tout près de la prise électrique : une petite rallonge, un trépied, une StarAdventurer, une table, une chaise, un marchepied, un sac photo contenant l’APN, l’objectif, la résistance antibuée + le contrôleur, et une sacoche d’ordinateur + sa tente de protection. Il me fallut faire plusieurs voyages. Pendant ce temps, Denis avait déjà bien entamé le montage de son Dobson 400. Je vis qu’il arrivait à la partie délicate de la pose du secondaire et décidais d’aller l’aider avant de poursuivre mon installation.

 

Une fois le secondaire bien vissé sur les tiges, on remarqua qu’une vache se dirigeait tranquillement vers notre position, suivant un sillon entre les parcelles de champs. Ce devait être la cheffe car elle avait autour du cou une énorme cloche qui tintait assez fort. C’est d’ailleurs à cause du bruit qu’elle faisait qu’on avait remarqué son déplacement. Derrière elle, d’autres vaches et un taureau lui emboîtait le pas. Certaines de ces vaches, des génisses sûrement, devaient être jeunes car certaines s’arrêtaient pour jouer entre elles. Quand la distance avec la meneuse se faisait trop importante, les bovins retardataires se mettaient à galoper pour rattraper la file indienne. Le champ est grand et on vit ce petit manège plusieurs fois.

Puis on s’aperçut que les bovins étaient en train de venir vers nous. Elles venaient de pénétrer dans le carré au sud de notre position et, très rapidement, étaient presque coller au fil électrique, à environ 5 mètre, pour nous détailler des pieds à la tête. Quand la chienne se montra, les bovins s’excitèrent… à croire que ces derniers n’avaient jamais vu la gente canine. Heureusement Chara, bien que courageuse, est loin d’être téméraire. L’odeur lui suffit à lui faire comprendre que ces animaux n’étaient aucunement intéressants pour elle et alla reprendre des forces en grimpant sur les fauteuils douillets de la voiture.

 

La Lune était déjà bien présente… et le ciel parfaitement dégagé. La nuit s’annonçait belle mais un petit vent insistant était présent. Je me demandais si avec tous ces paramètres, il était bien raisonnable de faire des acquisitions. La suite me prouvera que non.

 

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Une fois le soleil couché, on prit le temps d’observer les grues aux jumelles qui venaient de prendre leur envol, sûrement pour rejoindre leur site de repos nocturne. Elles s’élevèrent en tourbillonnant avant de disparaitre à l’horizon.

 

Je retournais donc près de la prise. Bien sûr les vaches s’avancèrent pour mieux voir ce que je venais faire. Il me restait peu de choses à installer. Je m’attachais à faire une mise en station assez fine mais j’avoue que la proximité des animaux de ferme était plutôt troublante. Avaient-elles bien consciences de l’électrification du fil ? N’allaient-elles pas tenter de venir renifler de plus près mon setup ? Mais elles ne bougeaient pas, me regardant fixement… enfin pour celles qui étaient tout près de moi. Derrière, certaines jeunes vaches semblaient minauder près du taureau. Ce dernier était plutôt chaud patate, voulant couvrir ces jeunes femelles. Mais elles n’étaient de toutes évidences pas prêtes à copuler et le taureau se voyait chassé du dos robustes de ces demoiselles sans conclure l’affaire. On peut dire qu’il était têtu le bougre. Il recommença son cirque jusqu’à ce que la nuit tombe.

 

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Je tentais de me concentrer sur ma cible. Au départ, je voulais faire la nébuleuse de la Tête de Singe. Cependant, même le filtre L-enhance n’a pas su atténuer suffisamment la lumière de l’astre sélène. Je me rabattais alors sur Orion… facile et lumineux, je ne devrais pas avoir trop de mal à faire une image finale. Je cadrais la célèbre nébuleuse et réduisais les poses unitaires à 30s… d’abord pour ne pas cramer le cœur, puis à cause du vent qui soufflait en rafale souvent gênante. Une fois les poses lancées, je fermais la petite tente protectrice de l’ordinateur pour cacher un peu la luminosité de l’écran.
Les vaches étaient plutôt tranquilles et le taureau commençait à se calmer. J’entendais plus loin les chevaux qui hennissaient, galopant et jouant dans les champs.

 

Je retournais voir les amis autour du Mémorial. Je remarquais que le site RTE au sud-est était tout illuminé alors qu’habituellement éteint. Peut-être était-ce exceptionnel ? Patou proposa alors de passer voir dans la semaine suivant si cette illumination était ponctuelle ou si un employé avait simplement oublié d’éteindre.

 

Un couple et ses deux enfants étaient présents et profiter de l’observation de la Lune, Jupiter, Mars et l’amas ouvert d’E.T. Je sortis mes jumelles, les mit sur trépieds photo et invita les enfants à venir voir également la Lune. La petite famille resta avec nous une petite heure avant de partir réveillonner. A leur place, un curieux s’invitât. Lui aussi voulait profiter un peu de ce beau ciel avant d’aller rejoindre des amis pour le repas de la Saint-Sylvestre. Il était encore tôt : 18 h 30 environ. Patou et Jérémy avaient installé leur instrument. On continua les observations sur les trois télescopes, comparant les qualités optiques de chaque instrument.

J’eus l’idée d’aller voir une comète située au-dessus de l’étoile polaire : C/2020 V2 (ZTF). Je pensais être un peu trop optimiste car à magnitude 10, sous cette lune gibbeuse et au-dessus de la cloche lumineuse de Bordeaux, on risquait de se heurter à une tache un peu trop faiblarde… la suite me prouva que non ! Dans le 400, elle se détachait bien du fond du ciel… et il me semblait même voir une courte queue de poussière. On essaya alors les nouveaux filtres Swan Band Comet. Le contraste s’en trouvait amélioré… mais avec la Lune et la PL de la capitale girondine, c’était difficile de juger ces filtres. Il faudra refaire des essais sous un ciel plus noir. On voyait bien aussi l’astre chevelu dans le C9 de Jérémy.

Avec notre visiteur, nous avons fait un peu le tour des cibles possibles aux jumelles. Mais la plupart étant au zénith, cela devenait un peu sport. Nous pûmes voir la planète Jupiter et ses satellites galiléens, le rémanent de supernova du Crabe, la galaxie d’Andromède, deux amas ouverts de la constellation du Cocher, le double amas de Persée et bien sûr, la grande nébuleuse d’Orion.

Nos nouveaux voisins étaient tranquilles, se déplaçant au gré de leur envie de manger ou d’uriner bruyamment.

 

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La nuit était maintenant bien installée et nos amis à quatre pattes s’étaient couchés pour ruminer. Pour nous aussi, il était temps de manger… On ouvrit la bouteille de cidre pour se faire un petit apéritif improvisée avec quelques bricoles à grignoter. Avec Denis, nous dînâmes d’un sandwich au saumon fumé suivi d’un sandwich à la crème de Roquefort. Chara qui s’était endormie dans la voiture, arriva vers nous pour tenter d’avoir un petit bout à se mettre sous la dent. Comme nous étions immobiles, on sentit le froid. La température était correct, vers 9/10°C mais le vent s’était un peu renforcé et devenait désagréable. Patou nous offrit alors de goûter à son jus de pomme chaud, aromatisé comme le vin chaud mais sans l’alcool. Nous fûmes agréablement surpris par le goût de ce breuvage inédit.

 

Alors que notre visiteur nous quittait, Joël arriva. Il avait dîné en famille et venait finir l’année avec nous. Alors que je voulais lui montrer les bovins, ces derniers étaient parti plus loin… oh, pas très loin mais assez pour qu’on ne voit plus que leurs silhouettes se détachaient.

J’allais vérifier mes poses et tout se passait bien de ce côté-là… il n’était pas loin de 22h.

Je retournais voir les astropotes. On constata qu’à l’ouest une bande claire montait doucement dans le ciel. Notre soirée allait être écourtée malheureusement. Est-ce qu’on pourra la finir au Mémorial ? On verrait bien. Je décidais de poursuivre mes acquisitions jusqu’à ce que les nuages envahissent le zénith.

 

On attaqua alors le dessert : une galette des rois… et deviner qui eut la fève ? C’est bibi ! Malheureusement (ou heureusement), le bonnet ne permettait pas d’y poser la couronne de papier ; Cette nouvelle pause « réconfort » nous fit comprendre que la température avait baissé d’un ou deux degrés et que le vent était toujours aussi agaçant. Les vaches étaient de retour mais cette fois mêlées aux chevaux.

 

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Encore quelques observations entrecoupées de discussions, toujours autour de l’astronomie. Nous étions en symbiose total, passant d’un télescope à l’autre. Mais le vent qui s’était renforcé encore une fois, nous amena les nuages plus vite que prévu. Je retournais à mon setup pour arrêter les acquisitions et lancer les dark. Il y en avait pour un petit quart d’heure. Quand je revins sur le site, Patou et Jérémy rangeaient leurs instruments. Les nuages ne laissaient plus assez de ciel pour trouver des cibles à observer… même Orion commençait à se voiler.

Voici le résultat décevant mais attendu, au vu des conditions environnantes, sur la grande nébuleuse… je ferais sûrement mieux la prochaine fois.

213 poses de 30s – ISO 1600 – 25 DOF – focale à 200 mm – ouvert à f/5.6 – image cropée.

 

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Je partis alors ranger à mon tour. Denis et Jérémy me rejoignirent peu de temps après pour m’aider à tout rapatrier en un seul voyage. Une vache s’était approchée très près de nous pour mieux voir ce que nous faisions. Là, le taureau s’interposa tout en douceur mais fermement et lui fit faire demi-tour. Apparemment, n’étant plus sous l’emprise de ses pulsions, il avait repris son rôle de protecteur du troupeau et, même si nous n’avions rien d’inquiétant, le principe de précaution prévalait.

Nous repartîmes alors vers le Mémorial et on prit encore quelques minutes pour tout ranger dans le coffre de la voiture, y compris la table de réconfort et le thermo de café.

Il n’était que 23h40. J’invitais mes camarades à aller se mettre au chaud à la salle communale en attendant minuit… ici, le froid et le vent n’incitaient pas à faire la fête.

Alors que le Taureau céleste culminait au zénith, le taureau terrestre s’était endormi au milieu de ses probables futures conquêtes !

 

Quant à nous 5, on rejoignit la salle, au chaud. Minuit venait de sonner et on se souhaitât le meilleur pour la nouvelle année. Encore une heure et demie de discussion autour de nos observations de l’année précédente, un peu de café, des biscuits au chocolat… et nous regagnâmes nos maisons, heureux d’avoir pu passer le réveillon de la Saint-Sylvestre sous un ciel étoilé, même si ce dernier n’a pas été au bout de nos ambitions !

 

Une très bonne année à vous toutes et tous et surtout un très bon ciel !

 

Bonne-Annee-2023-Gif-1-min.gif

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Tiens ? ? ? Me semblait avoir répondu Corine :D

Bonne soirée et bonne année itou :)

AG

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Excellente idée de fêter le Nouvel An sous le ciel étoilé ! B|

 

Je note qu'il y avait une clôture, ouf... :)

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Bonne année.

 

Comme vous j'ai passé le réveillon sous les étoiles, la Lune, et le vent gênant qui se renforçait au fur et à mesure de l'arrivée de la même perturbation mais 200kms plus au nord.

La séance a été stoppée à 22h à cause des nuages et j'ai enchaîné avec le dîner de réveillon.

 

L'anecdote sur les vaches me rappelle ce que j'avais connu à MeuhMeuhLand (copyright Jcb77) en Seine et Marne, avec une clôture et une route une voie pour assurer la réparation.

Il nous manquait le taureau et les chevaux.

Les bovins s'étaient massés le long de la clôture intrigués par mon activité.

1.jpg

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Merci Rigel33 pour tes voeux, et bonne année 2023 à toi aussi !

Chouette récit détaillé de votre soirée très animalière :)

Il m'est arrivé d'avoir un gros taureau agressif proche de mon T400, mais sans clôture entre lui et mon matériel :S. C'était dans les Pyrénées, là où les troupeaux en tout genre (vaches, brebis, chevaux, ours...) vont et viennent en liberté. Souvenir peu agréable...

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Le 05/01/2023 à 10:11, fred-burgeot a dit :

Il m'est arrivé d'avoir un gros taureau agressif proche de mon T400, mais sans clôture entre lui et mon matériel :S. C'était dans les Pyrénées, là où les troupeaux en tout genre (vaches, brebis, chevaux, ours...) vont et viennent en liberté. Souvenir peu agréable...

Je peux te comprendre  o.O

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    • Par Goofy2
      Hello   
       
      Nuit du 22 mai 2024, pleine lune très gênante, ciel dégagé. L'eVscope 2 pointe une nébuleuse planétaire: Messier 27
       
      M57 (NGC 6720), surnommée la "nébuleuse de la Lyre", est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de la Lyre. M57 a été découverte par l'astronome français Charles Messier en 1779.
      Une nébuleuse planétaire est une nébuleuse en émission constituée d'une coquille de gaz en expansion éjectée d'une étoile en fin de vie, en transition de l'état de géante rouge à l'état de naine blanche. Quand une petite étoile (moins de huit masses solaires) achève de consommer son hydrogène, puis son hélium, son cœur s'effondre pour former une naine blanche, tandis que les couches externes sont expulsées par la pression de radiation. Ces gaz forment un nuage de matière qui s'étend autour de l'étoile à une vitesse d'expansion de 70 000 à 100 000 km/h. Ce sont des objets qui évoluent assez rapidement.
      Au centre de M57, la naine blanche d'une jolie couleur bleuté, est de la taille d'une planète comme la Terre. Sa température de surface très chaude est de 120 000° K et sa luminosité est environ 200 fois plus grande que celle du Soleil.

      Nota: la petite galaxie spirale située au-dessus et à droite de M57 est IC1296, de dimensions apparentes de  1,1' × 0,9' et d'une magnitude apparente de +14,22
       
      - Dimensions apparentes:    3,0'
      - Dimensions réelles:    ~ 2,24 années-lumière
      - Magnitude apparente:    +8,83
      - Distance: ~ 2 570 années-lumière
       
       

    • Par pleclech94
      Je préfère supprimer
       
       
       
    • Par LaurentAndre
      Bonsoir les Astrams,
      Petit retour sur des données 2022-2023 avec cet objet, plutôt faible, qui éveillait ma curiosité
      En bon bleu, c'est encore une première fois pour moi... une rosette à la bonne taille pour mon setup préféré ?! Go !
      Au vu des premières poses, j'ai vite compris qu'il allait falloir "un peu de temps" ... à F10
       
      On parle de quoi, au fait ? D'une nébuleuse en émission, région H2
      Curieux, j'ai tenté Ha, OIII, et SII pour voir, et bien c'est le signal SII qui m'a surpris, bien présent, plus que l'OIII, et surtout avec des formes et détails intéressants, supérieurs au Ha, même.
      => J'opte ici pour un traitement SHO + Etoiles RVB.
       

       
      De particulier :
      En bleu blanc On retrouve le OIII au centre... avec une "fuite" dans le FDC  vers l'extérieur haut centre gauche, à moins que ce ne soit un artéfact... uniquement en OIII ?!
      En Rouge Rosé, Le Ha un peu partout (je l'ai affaibli au profit de l'OIII là ou l'OIII était présent, pour bleuter un peut plus)
      En Jaune-Orangé Le SII, très très présent, qui porte beaucoup de détails, notamment au centre droit, mais surtout au haut à gauche, avec cet "arc et flèche" très distincts et concentré
      J'ai laissé un peu d'extension colorer le FDC, pour indicateur de présence, sans les poussées, au vu du peu de détails qu'elles portent ici.
       
      Acquisitions: 456 images pour 68,5H de poses, en Bin2

       
       
      Setup : Remoteam
      6200MM sur C11HD sur GM1000 en remote.
       
      Traitement 
      avec des fausses couleurs ne faisant pas appel au Vert...
       
    • Par Astramazonie
      Bonsoir,
       
      Ce soir c'est la pleine lune ... Voyant la lune déjà plutôt haute vers 18H45 j'en ai profité pour prendre quelques photos très rapidement car les nuages chargés arrivent à grande vitesse ....
       
      Une petite photo brute, sans retouche prise au seestar toujours depuis Cayenne en Guyane.
       
      Bon ciel à vous ...
       

    • Par Goofy2
      M57 (NGC 6720), surnommée la "nébuleuse de la Lyre", est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de la Lyre. M57 a été découverte par l'astronome français Charles Messier en 1779.
      Une nébuleuse planétaire est une nébuleuse en émission constituée d'une coquille de gaz en expansion éjectée d'une étoile en fin de vie, en transition de l'état de géante rouge à l'état de naine blanche. Quand une petite étoile (moins de huit masses solaires) achève de consommer son hydrogène, puis son hélium, son cœur s'effondre pour former une naine blanche, tandis que les couches externes sont expulsées par la pression de radiation. Ces gaz forment un nuage de matière qui s'étend autour de l'étoile à une vitesse d'expansion de 70 000 à 100 000 km/h. Ce sont des objets qui évoluent assez rapidement.
      Au centre de M57, la naine blanche d'une jolie couleur bleuté, est de la taille d'une planète comme la Terre. Sa température de surface très chaude est de 120 000° K et sa luminosité est environ 200 fois plus grande que celle du Soleil.

      Nota: la petite galaxie spirale située au-dessus et à droite de M57 est IC1296, de dimensions apparentes de    1,1' × 0,9' et d'une magnitude apparente de    +14,22
       
      - Dimensions apparentes:    3,0'
      - Dimensions réelles:    ~ 2,24 années-lumière
      - Magnitude apparente:    +8,83
      - Distance: ~ 2 570 années-lumière
       
      (avec un eVscope 2)
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