Messages recommandés

Bonjour, 

J'ai débuté l'astrophotographie fin d'année dernière. 

Je vois sur vos messages des références au FWHM et à la qualité du ciel. 

J'utilise Nina et je sais que cette information est visible pour mes prises de vue. J'utilise aussi cette info du header des fichiers pour trier dans Pixinsight mes meilleures lights. 

Comment utiliser, comprendre cette valeur en fonction de mon ciel, mon instrument pour optimiser mes soirées astro ? 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut

 

je m'étais penché sur cette question il y a quelques temps,

et j'en avais conclu qu'il s'agit surtout une valeur à surveiller pour soi meme, avec son propre setup et logiciel de mesure,

 

d'un setup à l'autre , en fonction du diamètre de l'instrument ou de l'échantillonnage, la FWHM plancher sera différente,

il n'est donc pas pertinent de vouloir comparer sa nuit avec celle d'un copain, si les setup sont trop différents,

idem pour le logiciel utilisé, car tous n'ont pas les mêmes procédés de mesures,

 

personnellement, je mesure avec CCDI en instantané durant la nuit, et aapres quelques nuits de recul,

je sais qu'avec mon setup (FSQ106 et 6200), pour les meilleures nuits je descends a 2" en L et un peu plus bas en bandes étroites

les mauvaises nuit ca grimpe à 3"

 

mais ces valeurs ne sont encore une fois a prendre en compte que pour cette config

 

si je passe les memes images sur pix par exemple, j'aurais d'autres valeurs

 

Il y a 5 heures, aacrocc a dit :

Je vois sur vos messages des références au FWHM et à la qualité du ciel. 

J'utilise Nina et je sais que cette information est visible pour mes prises de vue. J'utilise aussi cette info du header des fichiers pour trier dans Pixinsight mes meilleures lights. 

Comment utiliser, comprendre cette valeur en fonction de mon ciel, mon instrument pour optimiser mes soirées astro ? 

 

l'objectif est de tendre vers une valeur FWHM la plus basse possible,

plusieurs facteurs peuvent l'impacter ; le ciel, la MAP, le suivi, la qualité de l'instrument etc..

le but etant d'optimiser chaque maillon de ton matériel afin d'obtenir l'image la plus fine 

  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 09/03/2023 à 12:52, aacrocc a dit :

Comment utiliser, comprendre cette valeur en fonction de mon ciel, mon instrument pour optimiser mes soirées astro ? 

La largeur à mi-hauteur du pic de l'étoile donne une bonne info sur la finesse des images, mais il faut que les étoiles aient une bonne tête (répartition gaussienne) et bien sûr que la mesure soit faite avant traitement (sur des brutes ou sur l'empilement des images pré-traitées). Les différents logiciels donnent des valeurs un peu différentes et surtout ça dépend si c'est une moyenne de toutes les étoiles non saturées du champ, ou seulement la mesure sur les étoiles les plus fines. Je rejoins un peu Malik quand il dit qu'il est difficile de comparer précisément entre setups. Pour autant quand la fwhm mesurée descend à 1" comme récemment sur le forum astrophoto au CAML ou au C2PU, on voit tout de suite qu'il ne s'agit pas seulement d'une vision de l'esprit! ;)

La question de la fwhm au regard du seeing et du setup est complexe. Bien sûr le seeing joue le rôle du chef d'orchestre : c'est lui qui commande. Mais l'échantillonnage, le F/D, la qualité optique et le diamètre de l'objectif ainsi que le suivi de la monture sont autant d'éléments importants dans l'obtention d'une fwhm fine. De mauvais musiciens peuvent ruiner les efforts d'un chef virtuose, de la même façon qu'un piètre seeing ne donnera jamais le meilleur d'un excellent setup bien pensé. Mais il y a fort heureusement une boussole dans notre cas : le seeing change tout le temps, et même aux pires endroits, il lui arrive d'être bon. De mauvaises images toute l'année ne peuvent être la faute au seeing. Il y a dans ce cas forcément un maillon faible dans la chaine instrumentale.

Sinon, attention aux raisonnements du type : "j'ai un seeing de 3" chez moi, inutile de faire évoluer mon setup". Car 3" de fwhm avec un échantillonnage de 1.5"/p c'est normal et  il y a de fortes chances que le même ciel donne une fwhm de 2" avec 0.5"/p. Pareil si on fait varier le diamètre de l'objectif.

Bref, c'est complexe, et ta question un peu vague, désolé si j'ai répondu à côté :)

Nathanaël

  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai trouvé cette information qui confirme vos conseils,

Le FWHM théorique le plus favorable que je peux avoir serait

(seeing²+pouvoir séparateur [Dawes]²+RMS moyen ²+ échantillonage²)²

 

si je pars de l'hypothèse (1.2²+1.07²+0.65²+1.29²)² cela me donne 2.16 de FWHM si le seeing de la soirée est de 1.2.

Sur le Subframe selector de Pixinsight je vois que selon les séances j'ai une médiane qui varie de 2.9 à 3.8 (filtre Luminance / coordonnées variables).

 

Une autre source basée sur quelques milliers de mesures indique que (forcément) le FWHM est dépendant de là où l'on image (meilleur au zénith).

 

Je pense ajouter dans ma séquence quelques clichés au zénith qui me permettront de mesurer le FWHM de ma sortie versus le FWHM théorique maxi de mon couple (ciel, instrument, suivi). Je garderai cette info, pour référence.

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 45 minutes, aacrocc a dit :

J'ai trouvé cette information qui confirme vos conseils,

Le FWHM théorique le plus favorable que je peux avoir serait

(seeing²+pouvoir séparateur [Dawes]²+RMS moyen ²+ échantillonage²)²

Et peut-on savoir où? Ça m’intéresse beaucoup de pouvoir décortiquer  la Fwhm.

Nathanaël

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

@Nathanael l'équation donnée par @aacroccn'est pas homogène donc il y un truc qui cloche, mais une partie a du sens.

 

Si on enlève le RMS (de quoi parle-t-on d'ailleurs) et l'échantillonnage (qui n'a rien à faire à ce niveau ?), on a bien deux phénomènes qui vont se superposer sur les images : seeing et pouvoir séparateur.

 

Le seeing, on peut le voir comme un truc aléatoire : d'un point (une étoile) on obtient un point étalé dans l'espace. Si on en prend une tranche, on peut tracer une courbe en cloche (on appelle ça une gaussienne), qui suit la loi dite "normale" chère aux probabilistes de tout poil. 

 

Pris séparément, l'étalement de l'étoile dû à la diffraction et liée au diamètre n'est pas du tout aléatoire, c'est un calcul qui dépend uniquement de la longueur d'onde et du diamètre. Mais la partie centrale de sa courbe (la fameuse PSF, en ignorant les rebonds qui forment les cercles de diffraction de la figure d'Airy) n'est pas super loin d'une courbe en cloche, gaussienne (*). On peut donc estimer que c'est plus ou moins un comportement de loi normale ici aussi

 

Et là, propriété magique : quand on superpose deux phénomènes aléatoires (somme de deux phénomènes suivant la "loi normale"), ils se somment de manière quadratique (on calcule les carrés de chacun, on les ajoute, puis on prend la racine carrée) et forment un nouveau phénomène (qui suit lui aussi la loi normale d'ailleurs). C'est là qu'on va ensuite pouvoir mesurer la FWHM (ou la HFD) que donne la combinaison du matos et de la turbulence.

 

Donc la combinaison du seeing (s) et du pouvoir séparateur (p) donnent un total du genre t = √(s² + p²)

 

Exemple simplifié :

  • seeing de 2 arcsec, pouvoir séparateur de 1 arcsec (par ex avec un petit Newton de 115mm de diam) : la performance totale est √(2² + 1²) = √(5) = 2.23 arcsec, on va mesurer une FWHM de cet ordre
  • Le même seeing mais avec le télescope de 1m de C2PU (0.12 arcsec de pouvoir séparateur) : √(2² + 0.12²) = 2.004 arcsec.

 

Ouf, le monstre de Caussols s'en sort mieux que mon petit Perl JPM de débutant, même avec un seeing pas extraordinaire.

 

Après, un scope n'est jamais parfait optiquement, sa limite de diffraction va varier en fonction de la longueur d'onde, c'est pas super exact mathématiquement, mais ça donne une bonne idée de ce qu'il se passe.

 

(*) c'est pas vrai, mais en pratique pas trop loin non plus.

  • J'aime 2
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 22 heures, Clouzot a dit :

 

@Nathanael l'équation donnée par @aacroccn'est pas homogène donc il y un truc qui cloche,

 

Soit. Mais cette formule me permet de retrouver les valeurs expérimentales que j’ai eu cet été quand j’ai posé mon 250

au pied d’un 500 Astroqueyras pour shooter les mêmes nuits les mêmes objets. Troublant. D’où ma question @aacrocc elle vient d’où?

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je l'ai trouvée sur un post sur Cloudy Nights. C'est sans doute une approche empirique. 

 

You can approximate your best possible FWHMs using the following formula:

FWHM = SQRT(Seeing^2 + Dawes^2 + GuideRMS^2 + ImageScale^2) 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Aaah ok. Ben c’est le même principe en rajoutant l’étalement dû aux imperfections de guidage (phénomène aléatoire) et celui dû à l’échantillonnage (là c’est vraiment tiré par les cheveux de Berenice, donc oui c’est totalement empirique)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ah ben ça ne marche plus avec la sqrt, on va dire qu'il s'agissait d'une belle conjonction de chiffres la première fois! ;)

Le rms de guidage dépend essentiellement du seeing, les deux ne sont pas décorrélés. Et l'échantillonnage n'est pas du bruit... Ô Bérénice, vois-tu le long de ta chevelure, l'envol de mon maigre espoir? :D

Plus sérieusement, à Astroqueyras, le plus souvent, mais pas tout le temps, j'avais 1.1" de fwhm au 500 et 1.5" ou un peu moins au 250 sur 5mn unitaire. Ca ne peut s'expliquer par aucune des formules que j'ai essayées jusque là. Les étoiles sont rondes ce qui me fait exclure le suivi, mais il reste tant d'autres paramètres que le diamètre et le seeing...

Nathanaël

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par FrancoisGAP
      Malgré un temps capricieux, rien ne peut arrêter ma passion pour l’astronomie ! Ces derniers jours, j’ai bravé les nuages pour capturer la beauté céleste des amas globulaires et ouverts. Parmi mes cibles se trouvait le classique M13, mais laissez-moi vous dire que la précision de l’optique de mon télescope m’a étonné une fois de plus !
      Ne pas hésiter à plonger dans la full  

      Vous trouverez mon article en cliquant ici !!!
       

       
      Détail du matériel utilisé :
      TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
      Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4)
      EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
      ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
      ZWO EAF
      ZWO EFW 5 positions 2″
      Temps intégration total de 5,13h
      113x10s Gain=100 (-20°C)
      289x60s Gain=100 (-20°C)
      40 Darks Gain=100
      40 Darks Flat Gain=100
      40 Flats Gain=100
      Traitement PSD / Pixinsight
       
       
      Zoom sur la partie Centrale !!!!

       
    • Par FrancoisGAP
      NGC 3718 : Pourquoi cette galaxie est-elle si spéciale pour moi ? Elle se trouve dans la constellation de la Grande Ourse, et malgré sa petite taille apparente, elle regorge de détails fascinants. J'adore sa forme et les superbes couleurs de cette galaxie.
      Je n'ai pas la bonne focale pour l'imager correctement mais je trouve qu'elle est déjà sublime. Il me tarde de pouvoir faire plus de poses avec le Mak ou un futur RC.
       
      Plus de détails sur mon site Web en cliquant ici !!!!
       

       

       
      Même si les anciennes versions ne méritent plus d'être encore visible car le traitement avait été fait à vitesse grand V, je laisse les liens :
      <planetediy.fr/wp-content/uploads/2024/05/NGC3718_Final_V2.webp>
      <planetediy.fr/wp-content/uploads/2024/05/NGC3718_Final_V2_Zoom01.webp>
       
      Détail du matériel utilisé :
      TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
      Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4)
      EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
      ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
      ZWO EAF
      ZWO EFW 5 positions 2″
      Temps intégration total de 5,8h
      35x180s Gain=100 (-20°C)
      58x180s Gain=100 (-20°C)
      23x180s Gain=100 (-20°C)
      40 Darks Gain=100
      40 Darks Flat Gain=100
      40 Flats Gain=100
      Traitement PSD / Pixinsight
    • Par Astramazonie
      Salut les Astros,
       
      Ici en Guyane, depuis quelques jours, la pluie et le mauvais temps ne nous laissent pas sortir les instruments ...
      En ce 1er Mai,  je me suis dis ce que je pouvais bien réchauffer en attendant le retour du beau temps, j'ai choisi CENTAURUS A (  galaxie lenticulaire située dans la constellation du Centaure )
       
      Je vous poste 1 photo, en 2 versions : large et crop, toujours faite au SEESTAR en Guyane, 15 minutes de pose, avec un léger traitement sur Photoshop pour la couleur, puis GraXpert pour le bruit.
       
      PS : Ce n'est pas la meilleure photo de cet astre mais ça me fais quand même plaisir de partager avec vous.
       
      J'espère qu'elle vous plaira, Bon 1er Mai à tout le monde ... 
       

       

    • Par Gilles Pascal
      Bonjour,
       
      ayant récemment testé un objectif photo 500mm stabilisé, j'ai été impressionné par le résultat.
      Je me prends alors à imaginer un montage à lentilles stabilisées, qui viendrait s'insérer dans le chemin optique d'une lunette astronomique, de façon à pouvoir l'utiliser à main levée...
       
      Mais la question est : comment faire ? Est-ce seulement envisageable ?
      Certains parmi-vous ont déjà imaginé/envisagé une telle réalisation ?
      Quel groupe de lentilles faut-il implanter dans le chemin optique ?
      Trouve-t-on des modules tout-faits (lentilles, capteurs, moteurs) pour pouvoir les monter soi-même dans des prototypes d'étude ?
       
      Je détaille ci-dessous tout le cheminement qui m'a conduit à cette réflexion (je devrais plutôt dire transmission  ;o)
       
       
      1) Mes prises de vues avec le 500mm
       
      Ma config :
      Zoom Nikon 200/500mm FD5.6,  réglé à 500mm.
      Autofocus ON
      Plage de mise au point : limitée
      Stabilisateur : ON
      Boitier : D7200 Nikon
      Multiplieur de focale : 1.4
      Focale résultante : 700mm
      FD résultant : 8. à cette valeur, on est à la limite de ce que l'autofocus peut accepter. Il se peut qu'il ne fonctionne pas bien. Et en effet, les prises de vues vont le confirmer.
      De plus comme le boîtier est au format DX, on peut alors considérer que la focale finale obtenue est de 1.5 * 700 soit 1050mm.
       
      Objet photographié : lune du 17 Avril
       
      Réglage boitier :
      ISO fixe : 100
      Vitesse : 1/80s
      Format : RAW
       
      Prise de vue : à main levée bien-sûr
      Heure : 21h20
      Orientation : lune très haute dans le ciel. L'appareil est donc en visée presque verticale, ce qui n'est pas très agréable.
       
      Mais le maintien dans l'axe de la lune est sans doute plus facile que si la visée était horizontale, car le bras gauche qui soutient l'objectif par l'avant, n'a pas à exercer un couple de rappel trop important. En visée horizontale le couple de rappel serait beaucoup plus important et ajouterait davantage de micro-mouvements que devrait compenser le stabilisateur de l'objectif.
       
      Par contre  en visée verticale, la main droite qui tient le boîtier et dont l'index appuie sur le déclencheur, doit supporter tout le poids de l'appareil et rester souple pour ne pas provoquer de crampe par exemple.
       
      J'ai pris 27 images à main levée.
       
      a) Plusieurs problèmes constatés lors de la prise de vues
       
      - la mise au point est très laborieuse : l'autofocus est vraiment à la peine. Lors de l'appui à mi-course du déclencheur, l'autofocus fait de nombreux va-et-vient. Mais lorsque soudainement la mise au point est bonne, j'appuie alors vigoureusement pour prendre la vue. Parfois cela prend plus de temps pour certaines vues.
      Évidemment je pourrais éliminer ce défaut en retirant le multiplieur 1.4. Mais dans ce cas je réduirais aussi la résolution atteinte.
       
      - Tentative de prise de vue en live view : on suit l'image alors directement sur l'écran arrière du boîtier.
      Problème : on n'est pas capable d'apprécier aussi bien la mise au point qu'à travers le viseur optique. Des vues sont floues, il faut alors les rejeter.
       
      Autre possibilité : On bloque la mise au point en manuel.
      Malheureusement elle bouge légèrement. Je pense que je n'ai pas encore bien la maîtrise de ce zoom qui requiert un certain apprentissage.
       
      L'autre souci dans ce type de prise de vue, ce sont les sollicitations importantes que subit la mécanique du boitier. J'aurais pu prendre 100, voire 300 images, mais l'idée n'est pas de faire usage du boîtier Nikon comme d'une caméra astro pour le planétaire, comme on fait en prenant des centaines d'images. Car on éprouverait alors sérieusement la mécanique de l'obturateur et du miroir.
       
      b) Traitement :
      i) PIPP
      - Cropp avec centrage sur lune pour réduire la taille des images.
      - export en Tif pour traitement ensuite dans Autostakkert 3.
       
      ii) Autostakkert :
      - drizzle : 3x
      - dans la fenêtre de visualisation, en passant en revue les 27 images, on voit qu'il y a de la rotation de champ, car à main levée, on bouge imperceptiblement. Et cela se voit parfaitement dans Autostakkert. L'avantage avec Autostakkert, c'est qu'il est justement capable de compenser la rotation de champ entre chaque vue. Un régal de la savoir à l'avance.
      - toutes les images sont conservées.
       
      iii) registax 6
      Wavelets :
      - réhaussement des contours
      - contraste et luminosité
      Résultat : voir image.
       
      c) Mes impressions :
      - mise en place du setup : 5mn
      - Prise de vue assez tranquille et même excitante car on se dit qu'en si peu de temps de mise en place, on est alors déjà en capacité de saisir un phénomène, ce qui est un exploit avec une focale résultante de un peu plus d'1m. Je me dis alors que je vais attendre le passage d'un avion. Mais malheureusement, après environ 20mn d'attente, les avions me narguent tous en passant parfois tout près, mais jamais devant la lune.
       
      Le traitement avec seulement 27 vues est très satisfaisant. Mais pas à la hauteur de ce que l'on pourrait avoir si l'on avait plusieurs centaines de vues.
       
      En contemplant l'image finale, je voie quand même que je suis bien loin de ce que pourrait faire un tube de 90mm d'ouverture et 1m de focale.
      Mais pour un premier essai c'est déjà satisfaisant.
       
      J'imagine alors une caméra astro montée en lieu et place du boitier Nikon D7200.
      Mais peut-être qu'avec un peu d'entraînement, je devrais pouvoir améliorer l'utilisation du mode live view.
      En lisant le manuel du boitier D7200, je voie qu'en mode miroir relevé, l'autofocus ne fonctionne plus. Il faut donc parvenir à bien verrouiller la mise au point une fois pour toutes aussi.
       
      Je me dis que la solution idéale consisterait à reproduire la mécanique du stabilisateur du Zoom 200/500, dans un tube optique dédié pour l'astro.
       
       
      2) Conception d'un tube optique stabilisé
       
      Une lunette est constituée d'un objectif et d'un oculaire.
      Comment parvenir à stabiliser l'image dans le chemin optique d'un tel instrument ?
       
      Le stabilisateur optique fonctionne comment ?
      Sur le site "les numériques" un schéma montre le principe implémenté dans les objectifs photos nikon :
      https://www.lesnumeriques.com/photo/la-stabilisation-pu101497.html
       
      Extrait :
       
      "C’est le procédé le plus ancien. Il est apparu avec le Nikkor VR 38-105 mm f/4-7,8 en 1994, suivi l’année d’après par le Canon EF 75-300 mm f/4-5,6. Deux gyromètres piézo-électriques détectent les vibrations, et une lentille flottante qui leur est asservie se déplace perpendiculairement à l’axe optique pour rétablir la fixité de l’image.
       
      Ce type de système a depuis connu des progrès importants, par exemple pour permettre de supprimer les vibrations lorsqu’on suit un sujet en mouvement.
       
      Dans ce cas, les capteurs différencient les mouvements volontaires des trépidations qui ne le sont pas, et adaptent en conséquence la stabilisation.
       
      Cette différenciation est évidemment indispensable pour un appareil tenue à main levée. Celle-ci était moins efficace sur les premiers objectifs stabilisés, le gain de stabilité était ainsi moins important.
       
      Le système anti-bougé des zooms Fuji de la série X comme le 18-55 mm ou le 40-150 mm est destiné à supprimer à la fois les vibrations rapides de l’appareil et les mouvements involontaires un peu plus amples, tout en ignorant les mouvements volontaires que le photographe veut imprimer à son appareil, par exemple pour suivre un sujet qui se déplace. Illustration *
      Les objectifs stabilisés sont maintenant bien au point, de telle sorte qu’ils se sont imposés. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient sans inconvénients par rapport aux objectifs classiques… lorsque ces derniers sont encore en vente. Ils sont un peu plus fragiles, nettement plus lourds et plus encombrants que leur équivalents non stabilisés. On perd aussi, dans le cas de certains zooms, un bon demi-diaphragme sur la plus longue focale. Ils sont également un peu plus chers. C’est bien entendu dans le cas des téléobjectifs que la stabilisation est la plus intéressante."
       
       
      Merci de vos retours,
      Gilles
       


    • Par Akelox
      Bonjour je vais acheter mon premier télescope et je prévoit de faire de l'astrophoto du ciel profond principalement, j'aimerais donc savoir ce que vous pensez du matériel que j'ai choisi et si j'ai oublié des choses :
      - https://www.astroshop.de/fr/telescopes/telescope-skywatcher-n-150-750-pds-explorer-bd-eq3-pro-synscan-goto/p,19164
      - https://www.astroshop.de/fr/controleurs-et-cables/zwo-mini-ordinateur-d-astrophotographie-asiair-mini/p,77072
      - https://www.astroshop.de/fr/cameras-astronomiques/camera-zwo-asi-662-mc-color/p,75719
       
      Gabriel De Roover
  • Évènements à venir