Roch

NGC7129 : nuit incroyable, traitement difficile, et une curiosité intéressante ?

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Il y a 5 heures, Billyjoe a dit :

sans trop perdre en qualité d'image un masque à aigrette.

Je ne suis pas d’accord avec ça. Le masque anti aigrettes élimine les aigrettes mais au prix d’une obstruction globale plus importante donc d’une diffusion plus importante donc d’étoiles moins fines et d’une baisse du rsb. Ça va bien pour certaines applications mais certainement pas pour la recherche de la résolution. Mais pourquoi pas sur le rvb pour lequel on se fiche de la résolution.
Nathanaël

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Toujours aussi impressionnant ce que tu sort. Quelle résolution encore une fois! Bravo Romain

 

 

Martin

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Merci encore à tous les nouveaux venus :)

 

Il y a 18 heures, Nathanael a dit :

Je ne suis pas d’accord avec ça. Le masque anti aigrettes élimine les aigrettes mais au prix d’une obstruction globale plus importante donc d’une diffusion plus importante donc d’étoiles moins fines

 

C'est vrai, mais ça reste assez faible pour être quasi négligeable tant que je ne descend pas sous les 0.5" je pense. Je ne suis pas encore au niveau d'un planéteux, et de loin ;)

Par contre, l'obstruction m'embête plus pour la baisse du RSB comme tu dis. Ça ferait, si je ne me trompes pas, dans les 5% de moins... Quand même substantiel.

 

A voir !

 

Romain 

Modifié par Roch
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    • Par BobSaintClar
      Amis de l'extrême-Occident, bonjour !
       
      Au Japon commence ce que les locaux appellent la Golden Week (ils parlent anglais, quand ils veulent. Donc jamais), soit une journée de congé généreusement offerte par les autorités aux travaill esclaves du pays. Une ! Pour mon épouse, par exemple, c'est demain Lundi. Mais oui, la week est golden parce qu'elle inclut un jour férié ! La plupart des japonais, en fonction dudit jour, font le pont s'ils le peuvent. Mais sérieux, quel pays de barbares 
       
      Bref ! En conséquence, beaucoup de gens sont partis vaquer à leurs loisirs ce WE et la météo de ce Vendredi soir s'annonçant parfaite, notre club d'astronomie s'est joint aux agapes nationales. Sur la route menant au mont Myogi, j'ai croisé quelques chapelets de voitures et de Harleys coincées dans les bouchons, mais je suis passé au travers sans encombres. Mes collègues astronomes et moi nous sommes installés sur le vaste parking (haut) du temple Nakanotake alors que les visiteurs du jour quittaient les lieux. Je vous mets quelques photos d'ambiance, histoire de vous faire voyager en ma compagnie ?
       
      (Note : les trois premières sont en IR couleur. C'est involontaire... je fais tellement de photos de ce style que je n'ai pas pensé à retirer mes filtres )
       
      Le parking du temple, notre spot habituel, à mi-chemin entre la haute montagne et la vaste plaine qui ouvre sur la baie de Tokyo. Nous sommes à 700m d'altitude :

       
      La plaine peut se deviner au loin, entre les reliefs du piedmont. Ses lumières ne gênent que l'horizon Est :

       
      Les membres présents de notre club (rien que d'y repenser, ma chair de nippon en tremble) :

      Notez la présence, à l'arrière-plan, de distributeurs automatiques de boissons : bien pratique pour s'offrir au café ou chocolat chaud en pleine nuit (à vil prix, de 60 centimes à 1,40 euros selon le format). Il y en a littéralement partout, au Japon (ici, personne ne les vandalise) !
       
      Encore une fois, mille excuses pour les couleurs d'outre-espace ! En IR, la plupart des tissus sombres ou noirs apparaissent clairs (ici rouges), parce qu'ils rayonnent dans cette partie normalement invisible du spectre. Je notre d'ailleurs sur cette image un phénomène amusant : alors que tous les japonais ont naturellement les cheveux noirs, y compris en IR couleur, ceux d'Hija-san (troisième personne en partant de la gauche) sont pourpres... et je sais pourquoi, parce qu'il en va de même pour ma femme : c'est le signe d'une coloration, destinée à cacher l'apparition des premiers cheveux blancs ! Démasqué, l'imposteur 
       
      On repasse en mode normal (j'ai soudain noté la présence des filtres, il était grand temps) pour la suite du reportage : la nuit tombe, on s'installe...

      Révisons les forces en présence : coté observateurs visuels, nous avons donc des binoculaires APM150ED (l'étendoir à linge, au premier plan à gauche), un dobson Flextube 350 goto (au fond) et un C11 (au milieu à droite). Coté imageurs, nous avons un C8, un Seestar et plusieurs lunettes de diamètres 60 à 80mm, équipées de leurs cameras rouges, ventilées et cylindriques (j'y connais rien, ça se voit, non ?). En fait, la plupart des astrophotographes sont installés hors champs, sur le parking situé en contrebas du nôtre. Nous ne nous sommes pas mêlés à ces individus, je rappelle aux distraits qu'ils puent (si vous voulez savoir pourquoi, la réponse est au bistrot. J'ajoute qu'étant dans une zone non-asphaltée, ces gens sortent de l'oeucumène et s'exposent à des attaques d'ours féroces. Après l'hivernage, ils ont bien les crocs).
       
      Intermède culturel : L'énorme nain jaune avec un bâton de marche, au loin, est un dieu du voyage (normalement ils sont deux, j'imagine qu'ils n'avaient plus le budget pour l'autre). Il invite les visiteurs à se taper la tétrachiée de marches de l'escalier de montagne qui mène au shrine (hors champs, très haut sur la droite). Vous aviez remarqué le Tori ?
       
      On plonge au coeur de l'action !

      Ce n'est pas évident mais comme l'indique le rouge issu de ma frontale, il fait déjà presque nuit !
       
      Un peu plus tard, je me relaxe sous l'oeil (de poisson) narquois de mon p'tit Sony Nex... on n'est pas bien, là, détendus du flan ?

       
      Vers 3h du matin, le lever de la Lune (et de Saturne) referme un très plaisant chapitre de ma vie d'astronome exilé au japon. Mais je ne saurais conclure ce post ainsi, vous n'êtes pas venu(e)s pour subir ma loghorrée textuelle, mais pour les astrophotographies promisent par la catégorie... Donc, place aux oeuvres !
       
      J'entame les hostilités avec Messier 20.
      C'est une image qui mixe deux photographies de 20 minutes de poses chacune (120x10s) : une série sans filtre, pour récupérer un max de données dans le bleu, l'autre avec, pour affiiner les étoiles et bien saturer dans le rouge.

       
      En visuel (je vous fais le compte-rendu d'observation dans la foulée, c'est fromage et dessert !) aux 150ED : les nébulosités principales (en rouge) sortent beaucoup mieux avec un filtre UHC que sans. Les chenaux sombres sont bien visibles.
       
      A suivre !
    • Par BobSaintClar
      La suite ? Que nenni, une simple double édition qu'un modérateur aura vite fait de supprimer !







    • Par Maxime Tessier
      Bonjour à tous,
       
      Enfin un gros retour au traitement, grosse motivation avec toutes les bonnes nouveautés sous Pix.
       
       Full et plus d'infos d’acquisition ici : https://www.astrobin.com/2da8xx/0/
       
      Une image parmi les plus difficile que j'ai traité en SHO, de par ses couches très distinctes, un nombre d'étoiles impressionnant et une dynamique énorme dans le champ, et le fait que l’on n’ait pas pu faire de couche RGB pour les étoiles.
      Ensuite des petits soucis qui sont venus s'ajouter comme le problème de coulure sur le capteur et des traces qui ne sont pas bien parties avec les flats.
      Une version HOO est à venir.
       
      Ha 264x300s, OIII 156x300s, SII 207x300s soit 52h15 de pose au total

    • Par COM423
      Bonjour,
       
      La comète C/2021 S3(Panstarrs) est passée au périhélie il y a pès de 3 mois et fut un bel objet (elle a brillé vers la mag 10), je vous en avais déjà parlé en mars :
      Elle est donc sur le déclin, mais par un effet de perspective, elle est magnifique en cette fin avril : la Terre a croisé le 26 avril le plan orbital de la comète, ce qui rend la queue particulièrement bien visible :
       
      Voici une pose unique de 60s :

      et le résultat du compositage :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux
       
      Nuit du 29 au 30 avril 2024 entre 00h13 et 02h51 utc
       
      61 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 01 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage natif de 1, 25"/pixel
       
      La coma fait encore 2.4' de diamètre et on suit donc la queue sur 43' de longueur, vers PA=262°.
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 11.5 (rayon d'ouverture de 1.3') magnitude nucléaire : m2 = 13.9 (rayon d'ouverture de 6")  
      La nuit fut très compliquée, avec de nombreux passages nuageux...
      Je tenais absolument à tenter le coup, avant que l'effet de perspective ne soit terminé, alors j'ai patiemment attendu : près de 3h dessus pour en extraite 1h à peine
       
      Mais je suis très content du résultat au final
      J'espère qu'il vous plaira aussi, même si je n'ai pas fait le montage comète + étoiles figées (trop long à la main ).
       
      Bonne soirée et bon ciel à toutes et tous !
       
       
       
    • Par exaxe17
      La lune est souvent présente lorsque le ciel se dégage.

      C’est un vieux dicton.
       
       
      Donc pour optimiser ces nuits j'ai fait quelques captures d’un objet brillant, l’amas globulaire M3, connu sous la désignation NGC 5272. Il est un des amas globulaires les plus brillants et les plus grands visibles depuis la Terre. Situé dans la constellation des Chiens de Chasse, M3 se trouve à une distance d'environ 33 900 années-lumière. Il est positionné dans la constellation des chiens de chasse. Cette localisation le rend relativement facile à trouver, en particulier pendant les mois de mars, avril et mai, qui sont les meilleurs moments pour l'observer depuis l'hémisphère nord.
      La taille réelle de M3 est impressionnante : il s'étend sur environ 180 années-lumière, ce qui correspond à un diamètre apparent de 18 minutes d'arc.
       
      Juste pour se rendre compte de la taille de l'objet, comparé à la lune (capture du jour même) :

       
      Avec une magnitude apparente de 6.2, M3 est à la limite de la visibilité à l'œil nu dans des conditions d'observation idéales, mais il apparaît pleinement défini dans un télescope de taille moyenne. L'âge estimé de M3 varie entre 8 et 11,4 milliards d'années, ce qui en fait un des plus anciens amas globulaires connus. Il contient environ un demi-million d'étoiles, dont la luminosité est environ 300 000 fois celle du Soleil. La région centrale de M3 mesure 1,1 minute d'arc de diamètre. La grande difficulté se trouve au niveau du traitement, surtout avec les poses courtes, sa luminosité est difficile à gérer, car l’AG doit ressortir tout en préservant le fond. Le traitement de l’image n’a pas été simple, mais j’espère avoir réussi à conserver la netteté caractéristique des étoiles grâce aux lucky imaging :

       
      J’ai utilisé mon télescope Newton de 300 mm d’ouverture F4 pour cette observation, en combinant les capteurs Imx 533 et Imx 585 de chez P.O. Plutôt que de simplement capturer les couleurs, j’ai choisi d’améliorer la netteté en utilisant un filtre IR610, ce qui a rendu le capteur monochrome (NB) plus approprié.
      les temps unitaires:
      camera PO Saturn (imx533)
      IR610: 1s x 6h, in 2 nights.
      UV: 4sx2h.
      camera PO Uranus (imx585)
      Color: 2sx3h
       
      Au fil de mes observations, j’ai exploré différentes longueurs d’onde, notamment l’IR850 et l’UV. C’est là que j’ai fait une remarque intéressante : une étoile au centre de l’amas brille bien plus intensément en UV que ses voisines, et même davantage qu’en IR850 ! Après quelques recherches, j’ai identifié cette étoile comme V154 ou la variable de Barnard(découverte par E.E. Barnard), une étoile pulsante (15jours de periodicité)de type W Virginis , c’est comme une céphéide :


       
       
      En parallèle, j’ai décidé de réaliser des séries d’images prolongées de l’amas globulaire M3 afin de mettre en évidence l’une de ses caractéristiques les plus fascinantes : les RR-Lyrae. M3 abrite environ 230 étoiles variables de ce type. Ces étoiles pulsantes présentent des variations périodiques de luminosité et servent d’indicateurs de distance dans l’Univers. Leurs périodes de pulsation, qui s’étendent de 0,2 à 1 jour, font de M3 un laboratoire naturel pour l’étude de ces étoiles variables. De plus, elles sont essentielles pour mesurer les distances cosmiques. En effet, plus la période de pulsation d’une étoile de type RR-Lyrae est longue, plus sa luminosité intrinsèque (magnitude absolue) est élevée. En mesurant la période de pulsation, nous pouvons déduire directement sa magnitude absolue grâce à la relation période-luminosité. Une fois cette magnitude absolue connue, nous pouvons estimer la distance de l’étoile en utilisant la formule du module de distance. Les périodicités de ces étoiles sont également utilisées pour évaluer la proportion d’étoiles binaires dans les amas et pour mieux comprendre la morphologie de la branche horizontale dans le diagramme HR des amas globulaires.
       
      Capture en IR610, 1sx3h

       
      l'animation suivante est particuliere , elle est faite avec la Uranus de chez PO (imx585) ,. je voulais faire ressortir Le changement de couleur des étoiles RR Lyrae qui est dû à leur pulsation. Pendant leur période de pulsation, l’enveloppe extérieure de ces étoiles gonfle et se refroidit, ce qui fait rougir leur couleur. Ensuite, l’enveloppe se rétracte et se réchauffe, ce qui fait bleuir leur couleur.
      C'est difficile d'affirmer à 100% si ce point est bien fait, les conditions etaient fluctuantes...

      la meme animation mais avec 2 images: depart et fin

       
      et pour finir tranquillement ce long post, un montage video qui regroupe les animations:
       
       
       
      Stephane
       
       
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