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La totalité de l'éclipse de Soleil du 20 avril 2023 en 1000 images

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Fantastique image Philippe, merci :x

Bonne soirée,

AG

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j'adore et pas commun bravo !!!

 

Olivier

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Très impressionnant !

 

J'ai encore quelques années pour me préparer aux éclipses qui passeront en Espagne en 226 et 2027, mais je voudrais savoir :

- j'imagine que tu avais préprogrammé une séquence de prises de vues automatiques pour balayer les 13 expositions différentes => quel logiciel permet de faire ça ?

- vers la périphérie, on voit sur l'image dans le fond de ciel une sorte de dégradé de couleurs en bandes => est-ce réel ou un artefact lié au traitement HDR ? J'avais fait un traitement HDR de photos prises lors de l'éclipse d'août 2017 aux USA, et j'avais des zones de ce type quand j'assemblais en HDR, alors que sur les photos individuelles elles n'apparaissaient pas,

- sur les images à plus haute sensibilité, tu ne commençais pas à avoir le surface de la lune ? Ici le disque lunaire est complètement sombre, c'est volontaire ? 

 

Philippe

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Il y a de l'info, mais j'avoue que je ne suis pas fan du rendu. Il y a une impression de flou importante et le limbe de la Lune est très en dents de scie.

Bref, pour moi ça manque de naturel et on dirait plus un dessin qu'une photo.

 

Patrick

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La séquence, je l'ai juste démarrée 10 minutes avant la totalité et les 13 expositions c'est de l'artisanal en bougeant le curseur d'exposition dans Fire Capture.

 

Effectivement, les zones sont une conséquence du traitement HDR. On peut les minimiser en jouant sur le gamma, ce qui est facile sur les plages largement exposées mais bien plus difficile sur la couronne externe où il faut énormément d'images pour obtenir une exposition finale suffisante, ce qui n'était pas possible en 62 secondes de totalité.

 

La surface de la Lune devrait probablement apparaître en compositant les images les plus exposées mais pas sûr car l'éclipse était très claire et cela ne va pas faciliter les choses.

 

Quant aux dentelures sur le limbe de la Lune elles sont le marqueur des éclipse très courtes et le fait de surexpositions occasionnées par des "micrograins" de Baily chromosphériques. Le même phénomène s'était aussi produit le 24 octobre 1995 (totalité de 47 secondes). Au nom de l'esthétisme photographique, je ne les ai bien sûr pas éliminés.

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Merci pour ces précisions.

 

Citation

La séquence, je l'ai juste démarrée 10 minutes avant la totalité et les 13 expositions c'est de l'artisanal en bougeant le curseur d'exposition dans Fire Capture.

C'est vraiment dommage de ne pas pouvoir profiter pleinement de l'éclipse en laissant le matos se débrouiller seul pour les photos ! En 2017 j'avais trouvé un moyen de programmer une séquence de photos à différents temps de pose et exposition : une fois lancé, je ne me suis occupé de rien et j'ai pu profiter de l'éclipse comme les autres. C'était avec un appareil réflex Canon, et pour les prochaines éclipse, qui seront moins loin de chez moi, j'envisage d'utiliser mon télescope + caméra astro, mais si je ne trouve pas de possibilité d'automatiser, j'hésite...

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... ben t'as fait 2 posts sur le sujet, on suit où ?????

Çà aurait été plus pratique de suivre l'évolution de l'image finale sur le même fil, avec 450, puis 1000 images, puis les divers traitements....

Ici c’est indéniablement plus fin, avec l'information supplémentaire de la couleur dont celle de la chromosphère.

Modifié par serge vieillard

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Salut Serge et à tous,

 

J'en ai fait deux parce que quand on ajoute une image elle arrive en fin de liste de messages et personne ou pas grand monde n'a la patience de dérouler les messages pour aller jusqu'au bout. De plus, le titre "450 images" ne correspond plus aux 1000 images d'où le nouveau titre.

 

Pour répondre à Phil 30, j'avais répété la promenade du curseur à l'aveugle et ai donc pu profiter de la véritable éclipse durant environ 50 secondes. Reste un an pour tenter d'automatiser la manip mais même si je n'y parviens pas avant la prochaine, inutile de me faire retourner à l'APN pour la couronne solaire.

 

L'inauguration d'"Orionis" (voir forum des manifestations) étant passée j'ai pu me replonger sur le sujet et ajouter aux 1000 images quelques passe hauts et voila ce que cela donne.

1000IM VERSION2 COMPO 7 HDR PH COULEUR ns.jpg

  • J'aime 2

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Bonjour à tous,

 

Toujours aussi magique tes images Philippe,  les traitements ne me choque pas . C'est quand même particulier à traité.

C'est assez marrant on dirait un rendu fait à la main.

 

Bon ciel solaire & lunaire

 

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    • Par Sonne
      Bonjour,
      Avant de partir pour voir @jlb73, je profite du beau temps pour faire qques images du Soleil. J'installe l'ETX90 vers 10h00 (HL) car plus rapide à mettre en œuvre que le 180. Je ne veux pas partir trop tard, j'ai un peu de route à faire.
      ETX90 - Foyer - Basler IMX 265 - Astrosolar ND3,8 - Filtre Vert - Genika - AS3
       
      (Clic droit : "ouvrir dans une nouvelle fenêtre" pour les voir en grand)
       
      AR13664 :
       

       
       
      AR13663 et 13666 :
       

       
       
      AR13667 et 13670 :
       

       
       
      Je suis entrain de terminer le traitement des images prises avec le Mak180, chez Jean-Louis.
       
      Jérôme
    • Par polo0258
       bonjour à toutes et à tous !
       de bonnes conditions , avec une lune très haute au soleil couchant , j'ai imagé avec un ciel très bleu encore !
       CFF 300 f/d de 20 player one 533MM  filtre vert à  17h49tu :
       AS4 + wavelets astrosurface 
       cliquez pour la full  :
       

       
       version plus contrastée :
       

       
       
    • Par soleil rouge
      En double stack , le super Flare solaire du 13 Mai 2024 avec la lunette de 185 mm Apo Askar
      et deux étalons PST Coronado , camera Player one , Barlow 2x 
      les deux dernières image se situe vers la fin du phénomène 



    • Par AstroDus
      Bonjour à tous,
      voici une mosaïque de la Lune d'hier soir vers 22h, composée de 6 photos, avec le Mak 180 et Uranus-C.
       
      Les conditions étaient correctes, c'était pas un seeing de fou mais pas changeant entre les captures, ce qui m'a permis d'avoir une mosaïque relativement homogène.
      J'utilise l'Uranus-C pour son grand champ, l'ASI 290mm étant trop petite, avec la barlow (x1.5 Siebert) il m'aurait fallu composer avec le double de prises.
      40% des images retenues (sur 3000 pour chaque plan), deconvolution wiener et ICE pour la mosaïque.
      Je n'ai pas saturé, un peu de white balance et de gamma (mais pas trop sinon on a plus de contraste). Le plus difficile étant de faire ressortir les parties sombres sans cramer les parties très éclairées
       
      Voici en jpg ce que ca donne : pas possible en png, elle fait 120MB => double click pour se balader

       
      Bon ciel à tous
      Laurent
       
       
    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      De retour d’une semaine astro dans les hauteurs provençales joliment profitable à plus d’un titre. D’abord le plaisir partagé de retrouver les copains, de prendre du bon temps ensemble. Et du temps disponible, il y en eut à foison, la météo de début de semaine ayant été particulièrement aquatique, giboulées printanières tant bienfaitrices que destructrices, et conchiée en ce qui nous concerne. Les trois premières nuits étant définitivement hors sujet, seules les débuts de journée montraient un ciel au bleu affirmé ponctué de jolis cumulus qui inexorablement prenaient de l’ampleur et de la noirceur jusqu’à tout masquer et se déverser en copieuses précipitations. Et ces débuts dégagés furent joliment mis à profit pour observer le Soleil, tant en visible avec Astrosolar ou prisme de Herschell, qu’en H alpha avec une belle collection de petites Lunt. Des comparatifs ont mis en valeur une évidence profitable, celle de changer le filtre IFT d’origine par un truc de meilleure qualité à moins de 100 €, offrant ainsi une vision dotée d’une pêche incomparable à l’oculaire – achat à mon avis infiniment plus profitable qu’un double stack en comparaison des coûts.
      Ce Soleil, comme constaté de longue date, présente une santé éclatante, pétante de joie et d’énergie. Dans le visible, un gigantesque groupement de tâches est visible à l’œil nu et se révèle comme une zone vérolée à l’oculaire. On y dénombre une soixantaine de petites formations qui s’agglomèrent en une seule entité. Faute de temps et jugeant l’exercice chronophage, je n’aurais pas l’occasion de la dessiner. En H alpha, l’intégralité du limbe est hérissée de protubérances aux aspects agréablement variés : petites flammèches torsadées ici, arches discrètes plus loin, champ de brindilles autre part, filaments hébergeant pour quelques minutes des éclats de lumière incomparables et cette énooooorme et dodue protubérance. Ce sera mon fil rouge tout au long de la semaine qu’il me plaira d’observer à la Lunt 50 et coucher sur le papier, témoignant de son évolution.
      On note sur le premier du  7 mai ce gigantesque complexe, probablement le plus étendu que je n’ai eu l’occasion d’observer. Il est un amalgame de plusieurs zones actives. Pour la coquetterie et comparaison, j’ai posé un système Terre-Lune pour donner une idée approximative des formidables dimensions.
       

       
      Deux jours plus tard le 9 mai, elle devient une corne monumentale finement texturée dont je n’aurais pas le temps de la détailler entièrement, ces coquins de nuages stoppant la récréation – d’où cette partie plus évanescente en partie basse traitée en esquisse rapide à travers les nuées.
       

       
      Le lendemain 10 mai, l’extrémité de cette griffe rejoint le limbe en une élégante arche bien dense tandis qu’à l’opposé, une extension déjà présente s’affirme davantage.
       

       
      Et le 11 mai, au lendemain de l’extraordinaire évènement nocturne du festival des aurores, cette arche se dissout, comme évaporée, peut-être l’une des origines de la tempête aurorale.
       

       
       
       
       
      La nuit du 10 au 11 mai restera dans toutes les mémoires des innombrables témoins de ce rare phénomène. Pour ma part, il débuta à la fin d’un joyeux diner où l’on jugea bon d’interrompre les agapes et se mettre enfin à la besogne nocturne, le crépuscule étant bien affirmé. C’est alors que, faisant mon pissou au pied d’une haie où déjà chante le rossignol, je remarque cette étrange anomalie, celle d’un ciel tout rouge sur une vaste étendue. Au même instant, la joyeuse équipée explose en Viva tonitruants : les auroooooooores !!!!! Phénomène que nous espérons tous au regard des indicateurs de kp et autres paramètres de circonstance, mais de là à imaginer un tel spectacle… Nous sommes sous le 45° parallèle et, outre ces lumières intenses et colorées, voilà que s’invitent des rayons verticaux formant colonnes et piliers grimpant au-delà de la polaire. C’est le branle-bas, ça cavale en tout sens de peur que le phénomène ne s’estompe et s’achève : « merdum ! Où j’ai foutu mon appareil ? Et mon pied, qui a pris mon pied ??? Gaffe, tu emplafonnes mon instrument !!! Yaaaa, j’suis en teeshirt et ça caille !!! etc… ». Mais le spectacle dura toute la nuit, permettant d’en jouir à satiété, délaissant inexorablement les instruments pour la contemplation béate le nez au septentrion affalé dans des fauteuils.
      Les deux premiers dessins sont réalisés en tout début de nuit, avec une Lune encore présente, probablement vers 22h30. Le rouge-rosé est incomparable, d’une saturation et d’une évidence stupéfiante. Même sous les contrées boréales comme l’Islande où j’ai pu en observer de remarquables, je n’ai jamais perçu une telle intensité dans les couleurs.
       

       
      Quelque temps après (24h ?) le rouge s’évanouit subtilement et fait place à un vert phosphorescent bordée d’un discret bleu-violet. C’est la fin du premier acte et l’on retourne à nos oculaires, sans grand succès le ciel étant délavé de ces lueurs improbables.
       

       
      Et voilà que ça recommence, c’est encore plus étendu que la première fois, tant latéralement qu’en hauteur, baignant le début de la Grande Ourse, titillant le Cygne, montant quasi au zénith. Les piliers forment un gigantesque éventail, quelqu’un a évoqué un bouquet de fleur. C’est un festival coloré où le rouge domine, mais aussi le vert et des nuances bien plus discrètes bleu et violet.
       

       
      Le dernier dessin s’imposait par son côté particulièrement explosif et intense, avec l’incroyable présence d’un bas de draperie verdâtre, quant soudain, un météore s’invite au tableau. Il y a de quoi être comblé et d’abandonner les crayons avec ce point d’orgue, passant inexorablement en mode contemplatif.
       

       
      La suite à venir, car il y eut un peu autre chose que le Soleil et ses caprices... 
       
  • Évènements à venir