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Lancement de OSIRIS-REx le 9 septembre

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 Osiris-Rex repéré le 16 septembre par le télescope de la station optique au sol de l'ESA à Tenerife. Il se trouvait à 4,66 millions de km de la Terre

 

 

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Bonjour,


OSIRIS-REx a procédé à l'ajustement final de sa trajectoire, avant la livraison des échantillons, le 24 septembre


https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2023/09/19/osiris-rex-makes-final-course-adjustment-before-sept-24-sample-delivery/


Le 17 septembre, les ingénieurs OSIRIS-REx ont légèrement modifié la trajectoire du vaisseau spatial pour améliorer la précision du lieu d'atterrissage de sa capsule d'échantillon, que la sonde doit livrer sur Terre le 24 septembre. Le vaisseau spatial a brièvement allumé ses moteurs dimanche pour modifier sa vitesse de 3 millimètres par seconde, par rapport à la Terre.


Cette dernière manœuvre de correction a déplacé l'emplacement d'atterrissage prévu de la capsule d'échantillon vers l'est d'environ 12,5 kilomètres, jusqu'au centre de sa zone d'atterrissage prédéterminée à l'intérieur d'une zone de 58 kilomètres sur 14 kilomètres sur le terrain d'essais et d'entraînement du ministère de la Défense de l'Utah.


La manœuvre de dimanche suivait et en précisait une autre ayant eu lieu le 10 septembre , qui avait déjà mis le vaisseau spatial sur la bonne voie pour libérer sa capsule d'échantillon, avec des roches et de la poussière de l'astéroïde Bennu, 102 000 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre ce week-end.


OSIRIS-REx se trouve actuellement (à la date d'avant-hier) à environ 2,8 millions de kilomètres, et se déplace approximativement à 23 000 km/h en direction de notre planète.
 

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Bonjour,


OSIRIS-REx, le retour,


https://spaceflightnow.com/2023/09/22/nasa-is-bringing-an-asteroid-sample-back-to-earth-heres-when-how-and-why/


Traduction automatique corrigée :


Pour la première fois dans l'histoire de son agence, la NASA ramène un échantillon d'astéroïde. L'échantillon de près de 250 gr provenant de l'astéroïde riche en carbone, Bennu, devrait se poser dans le désert de l'Utah Test and Training Range (UTTR) ce dimanche 24 septembre.


Le vaisseau spatial Origins, Spectral Interpretation, Resource Identification, and Security-Regolith Explorer (OSIRIS-REx) a été lancé le 15 septembre 2016 et a collecté un échantillon de Bennu le 20 octobre 2020.


Il a commencé à revenir vers la Terre au cours des deux dernières années. Après avoir effectué sa dernière manœuvre de trajectoire le 17 septembre, OSIRIS-REx est sur le point de larguer sa précieuse cargaison.


Après la libération de l'échantillon, le vaisseau spatial ajustera sa trajectoire et sera rebaptisé « OSIRIS-APEX » alors qu'il partira pour une nouvelle mission, observer un autre astéroïde : 99942 Apophis.


S'adressant à Spaceflight Now à l'occasion de l'anniversaire du lancement de la mission, Dante Lauretta, le chercheur principal d'OSIRIS-REx, a déclaré que lui et son équipe étaient pleins d'enthousiasme.


« Nous sommes dans une grande attente. Le point culminant de l’aventure de sept ans vers l’astéroïde Bennu et du retour d'échantillon est sur le point de se produire », déclare Lauretta. "Aussi étonnant que soit la science que nous avons déjà réalisée sur Bennu, cette mission consiste essentiellement à analyser cet échantillon."


Lauretta, qui est également professeur de sciences planétaires et de cosmochimie au Laboratoire lunaire et planétaire de l'Université d'Arizona, travaille en coordination avec une équipe de plus de 200 chercheurs du monde entier qui utiliseront plus de 60 techniques analytiques différentes pour étudier le spécimen vierge. 


Lauretta indique qu'ils avaient été capables de prélever et de conserver environ 250 grammes, de matière de l'astéroïde lorsqu'ils sont entrés en contact avec Bennu, à l'automne 2020.


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Prise le 27 octobre, cette image montre le vaisseau spatial OSIRIS-REx  plaçant avec succès sa tête de collecteur d'échantillons dans la capsule de retour d'échantillon (SRC).Image : NASA/Goddard/Université de l'Arizona/Lockheed Martin
Le principal outil utilisé pour capturer l’échantillon était le mécanisme d’acquisition d’échantillons Touch-and-Go (TAGSAM), construit par Lockheed Martin.


« Nous en avons probablement prélevé beaucoup plus que cela parce que nous avons perdu du matériel après la prise d’échantillons, en quelque sorte victime de notre propre succès. Nous avons vraiment rempli le collecteur d’échantillons jusqu’au bord », indique Lauretta. Néanmoins, Lauretta a noté que capturer 250 grammes représente plus de quatre fois ce qu'ils avaient promis de livrer avec cette collecte d'échantillons.


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Au cours de la manœuvre Touch-and-Go (TAG), la tête de l'échantillonneur s'est déployée vers Bennu et l'élan du vaisseau spatial l'a poussée contre la surface de l'astéroïde pendant environ cinq secondes, juste le temps d'obtenir un échantillon. Pendant ce contact, de l'azote gazeux a été soufflé vers la surface pour soulever de la poussière et des petits cailloux, qui ont été ensuite conserver temporairement dans la tête TAGSAM. Image : NASA


L'échantillon de Bennu ramené sur Terre ne représente que la troisième fois qu'un tel retour d'échantillon d'astéroïde est réalisé, les deux premiers ayant été effectué par le Japon. Ils avaient récupéré un échantillon de l’astéroïde 25143 Itokawa en 2010 et un autre de 162173 Ryugu en 2020.


Ces missions avaient été nommée Hayabusa et Hayabusa2 , ce qui signifie « faucon pèlerin » en japonais.


Bennu est un astéroïde carboné ou de type « C », constitué de roches argileuses et silicatées avec une grande quantité de carbone. Ils constituent également le type d’astéroïde le plus répandu dans le système solaire.


Le Dr Beau Bierhaus, scientifique principal de TAGSAM pour Lockheed Martin, a expliqué lundi à Spaceflight Now que la collecte d'échantillons d'astéroïdes comme Bennu, ainsi que des missions d'observation comme Lucy, lancées en 2021 pour explorer les astéroïdes troyens, sont des moyens importants pour nous aider à mieux comprendre les origines de la vie sur Terre.


"Ces missions sont incroyablement enrichissantes car elles nous parlent de la complexité du système solaire, mais elles nous disent également que plus nous en apprenons sur les autres corps célestes, plus nous en apprenons sur notre planète", nous dit  Bierhaus.

 


Comment fonctionnera le retour des échantillons ?


Dimanche matin à 2 heures du matin dans les Rocheuses, les différentes équipes sur le terrain, dans l'Uta,h procéderont à une dernière vérification pour déterminer si elles sont prêtes à récupérer la capsule contenant l'échantillon d'astéroïde.
Dans ce que les dirigeants décrivent comme un scénario de non réalisation « improbable », il y aurait une autre opportunité pour cette opération dans quelques années.


"Nous avons une autre opportunité de ramener cette capsule de retour en septembre 2025", indique lundi Sandy Freund, responsable du programme OSIRIS-Rex chez Lockheed Martin. « Donc, un délai de deux ans, ce qui n'est pas idéal, mais c'est une ultime option, si nécessaire.


Si les équipes sont prêtes, une commande sera envoyée au vaisseau spatial avec un largage de la capsule à 4 h 42 HAR. Il y a alors quatre heures entre ce largage et la rentrée atmosphérique.


Ensuite, le parachute stabilisateur sera déployé, suivi du parachute principal, qui ralentira la capsule à environ 15 km/h.
Avant que la capsule n'atteigne le sol, les capteurs de l'UTTR suivront la charge utile ainsi que les ressources aéroportées de la NASA.


Une fois au sol, quatre hélicoptères seront utilisés pour commencer la récupération au sol. Le premier hélicoptère comprendra des personnes du champ de tir pour s'assurer que l'approche de la capsule est sécurisée. Elle sera suivi par une équipe de Lockheed Martin qui examinera la capsule et s'assurera qu'elle est suffisamment froide pour être touchée. Ils commenceront également les préparatifs pour ramener la capsule dans une salle blanche temporaire dans l’Utah.
Pendant ce temps, une équipe scientifique, dirigée par Lauretta, échantillonnera la zone autour pour cataloguer l'environnement local autour de la capsule.


"L'un des principaux objectifs scientifiques d'OSIRIS-REx est de restituer un échantillon intact et" vierge "signifie qu'aucun corps étranger ne brouille les analyses de l'échantillon", souligne Lauretta lors d'une téléconférence avec les médias, vendredi.
"Aussi improbable que cela puisse paraître, nous voulons nous assurer que tous les matériaux présents sur le site de l'Utah et susceptibles d'interagir avec l'échantillon sont parfaitement documentés", a-t-il ajouté. 


Dans un délai idéal, l'échantillon serait ensuite déposé dans une salle blanche temporaire avant 11 h HAR et le démontage pourrait commencer dès 11 h 30 HAR et se terminer avant 17 h HAR.


Le démontage consiste à retirer le bouclier thermique et la coque arrière de la capsule pour extraire la boîte à échantillons, que Nicole Lunning, conservatrice principale d'OSIRIS-REx, décrit comme une sorte de « poupée gigogne ».


La cartouche sera soumise à un flux d'azote pour créer une atmosphère protectrice localisée. Ce conteneur contenant l'échantillon sera transporté par avion vers la base aérienne d'Ellington à Houston avant d'être finalement conduit au Johnson Space Center. 


Là, il sera ouvert et l'analyse scientifique pourra commencer.


Quand les scientifiques commenceront - ils à étudier l’échantillon collecté ? 


Le couvercle de la cartouche contenant l'échantillon sera ouvert au plus tôt le lundi 25 septembre mais le scénario nominal envisage le mardi 26 septembre.


L'ouverture finale ne sera pas diffusée en direct, mais les responsables de la NASA ont déclaré qu'ils documenteraient et partageraient les images avec le public. Une conférence de presse est prévue le 11 octobre pour discuter de l'analyse initiale avec les commentaires de Lauretta ainsi que de l'administrateur de la NASA, Bill Nelson ; Francis McCubbin, responsable adjoint de la conservation d'OSIRIS-REx ; et Daniel Galvin, responsable de l'analyse des échantillons OSIRIS-REx.


« Le prélèvement sur Bennu semblait surréaliste, mais d'une certaine manière, le retour de l'échantillon lui-même porte ce surréalisme à un tout autre niveau. Nous travaillons sur cette mission depuis plus d'une décennie et si l'on compte la phase de proposition, cela fait près de deux décennies », confie Bierhaus. "Donc, passer autant de temps sur quelque chose et le voir enfin devenir réalité, c'est assez extraordinaire."
 

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Les prévisions  météo sur le site de récup' sont optimales pour toute la journée . Pas de pluie, ciel dégagé et sans vents. 

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chronologie des évènements :


12h42 : la sonde largue la capsule contenant les échantillons 


16h42 : entrée dans l'atmosphère


16h55 : la capsule touche le sol

 

Je rectifie mon erreur concernant la suite des aventures avec cet extrait de Wiki :

 

Vers 2029, quelques jours après le survol d'Apophis, la sonde spatiale se placera en orbite autour de l'astéroïde et commencera une étude d'une durée de 18 mois. Grace à la panoplie d'instruments disponibles, une grande quantité de données scientifiques pourront être collectées. La sonde spatiale effectuera les mêmes investigations que celles réalisées lorsqu'elle était en orbite autour de Bennu. Il est prévu qu'elle descende jusqu'à la surface de l'astéroïde et qu'elle étudie les caractéristiques du sol en utilisant par exemple le souffle de ses moteurs-fusées pour soulever des particules du sol

Modifié par jackbauer 2
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Patrick Michel nous a expliqué dans le Direct de Ciel & Espace que lors de la rentrée atmosphérique, la capsule avait été soumise a une décélération de 32 G.

La T° de l'échantillon a bien  été  préservé de l'échauffement pendant la rentrée, par contre, l'effet de l'effrayante décélération a forcément eu un important effet sur la consistance de l'échantillon, sans pour autant, heureusement, influer sur sa composition. 

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...Et en plus, posée près de la route, y'a plus qu'à emballer c'est pesé : sont trop forts ces 'ricains ! :)

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...vi. 

A quelques mètres près elle se posait sur la route. Juste à ce moment un camion arrivait et lui roulait dessus !! :ph34r:

 

 

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Toujours de P. Michel, à la question :

 

Que voudriez-vous apprendre en premier des analyses de ces échantillons ?

 

Il répond :

 

"J'aimerai savoir si on trouve des différences analytiques entre les prélèvements de Ryugu (JAXA) et Bennu (NASA), puisque tout deux sont des astéroïdes carbonés, nous saurions s'il existe des différences notables dans cette catégorie d'objet. Et naturellement, si dans l'échantillon ramené, on trouve de nouvelles molécules organiques en rapport avec la vie sur Terre.

(Citation rapportée de mémoire )

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https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2023/09/24/helicopter-transports-sample-capsule-to-clean-room/?utm_source=TWITTER&utm_medium=NASASolarSystem&utm_campaign=NASASocial&linkId=237219454

 

" salle blanche temporaire installée sur le champ de tir et d’entraînement de l’Utah du ministère de la Défense est vue ici, prête à recevoir une capsule avec des échantillons de l’astéroïde Bennu le 24 septembre. L’image a été prise le vendredi 22 septembre 2023"

 

 

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Si vous regardez la séquence où deux clampins  viennent inspecter l'état de la capsule au sol, vous remarquerez qu'à un moment, l'un des deux techniciens s'éloigne pour allez récupérer le parachute. En fait il ramasse directement celui-ci sans aucune opération visible pour séparer le parachute de la capsule, comme par exemple d'avoir à couper les suspentes, ou manipuler un système au sommet de la capsule pour libérer la toile. Pourtant ce système existe. Il a été déclenché automatiquement au moment de l'impact. Pourquoi me direz-vous ?

C'est pour éviter qu'en cas de vent, la capsule ne soit trainée au sol.   

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Bonjour,


Le couvercle du conteneur d'échantillon d'OSIRIS-REx a été ouvert.


https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2023/09/26/the-osiris-rex-sample-canister-lid-is-removed/


Rob Garner  Posté sur26 septembre 2023


Les scientifiques de la NASA ont trouvé de la poussière noire et des débris sur le pont avionique de la cartouche scientifique d'OSIRIS-REx lorsque le couvercle initial a été retiré aujourd'hui. La cartouche de la capsule de retour d'échantillons OSIRIS-REx a été livrée au Johnson Space Center à Houston, le 25 septembre, après son atterrissage dans le désert de l'Utah le 24 septembre. Le Johnson Space Center  abrite la plus grande collection matériaux spatiaux au monde, et des experts en conservation y effectueront les démontage complexe du mécanisme d'acquisition d'échantillons Touch and Go (TAGSAM) pour accéder à l'échantillon lui même à l'intérieur. Ces opérations se déroulent dans un nouveau laboratoire conçu spécifiquement pour la mission OSIRIS-REx. Le couvercle en aluminium a été retiré à l'intérieur d'une boîte à gants conçue pour permettre de travailler en toute sécurité.


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Levi Hanish et Michael Kaye, spécialistes de la récupération chez Lockheed Martin, retirent le couvercle de la cartouche de retour d'échantillon. Crédit : NASA/Robert Markowiz


Lorsque le TAGSAM est séparé de la cartouche, il sera inséré dans un récipient de transfert scellé pour le conserver dans un environnement azoté pendant environ deux heures. Cette opération laisse suffisamment de temps à l'équipe pour insérer le TAGSAM dans une autre boîte à gants spécifique. En fin de compte, cela accélère le processus de démontage. L’équipe est très concentrée : l’échantillon sera extrait avec une précision incroyable et permettra le retrait délicat du matériel (TAGSAM vide) afin de ne pas entrer en contact avec l’échantillon à l’intérieur.


Avec un certain nombre de membres de l'équipe à l'oeuvre, les scientifiques et les ingénieurs de Johnson travailleront ensemble pour terminer le processus de démontage et révéler l'échantillon au monde lors d'un événement spécial diffusé en direct le 11 octobre à 11 h HE, diffusé sur NASA.gov/ . 
 

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Bonjour,


Conservation initiale de l'échantillon OSIRIS-REx de la NASA


https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2023/09/29/initial-curation-of-nasas-osiris-rex-sample/


Le processus de conservation initial de l'échantillon OSIRIS-REx de l'astéroïde Bennu  se déroule plus lentement que prévu, mais pour la meilleure raison qui soit : l'échantillon déborde. L'abondance de matériel découvert lorsque le couvercle du conteneur scientifique a été retiré plus tôt cette semaine signifie que le processus de démontage de la tête TAGSAM (Touch-and-Go Sample Acquisition Mechanism)  qui contient la majeure partie du matériel de l'astéroïde est en cours. 


De PDP8E (sur UMSF) Image en contraste amélioré :


index.php?act=attach&type=post&id=53945


Après l'événement de collecte sur Bennu il y a trois ans, les scientifiques s'attendaient à trouver du matériel échantillonné dans la cartouche, à l'extérieur de la tête TAGSAM, lorsqu'ils ont observé des particules s'échapper lentement de la tête avant qu'elle ne soit entreposé méthodiquement. Cependant, la quantité réelle de particules sombres recouvrant l'intérieur du couvercle et la base du boîtier qui entoure le TAGSAM s'avère encore plus importante que prévu.


"Le plus gros problème est qu'il y a tellement de matériel que cela prend plus de temps que prévu pour le collecter", nous confie Christopher Snead, responsable adjoint de la conservation d'OSIRIS-REx, au Johnson Space Center. « Il y a beaucoup de matériel en dehors de la tête de TAGSAM ce qui est intéressant en soi. C'est vraiment spectaculaire d'avoir tout ce matériel.


Le premier échantillon prélevé à l'extérieur de la tête TAGSAM, sur le pont avionique, est désormais entre les mains de scientifiques qui effectuent une analyse rapide, qui fournira une première compréhension du matériel recueilli  et de ce que nous pouvons nous attendre à trouver lorsque l'échantillon principal sera extrait.


"Nous disposons de toutes les techniques micro-analytiques que nous pouvons utiliser pour vraiment, vraiment le disséquer, presque jusqu'à l'échelle atomique", explique Lindsay Keller, membre de l'équipe d'analyse des échantillons OSIRIS-REx.


L'analyse préliminaire utilisera divers instruments, notamment un microscope électronique à balayage (MEB), des mesures infrarouges et la diffraction des rayons X (XRD), pour mieux comprendre l'échantillon.


Le SEM permettra une analyse chimique et morphologique, tandis que les mesures infrarouges devraient fournir des informations indiquant si l'échantillon contient des minéraux hydratés et des particules riches en matières organiques. La diffraction des rayons X est sensible aux différents minéraux présents dans un échantillon et donnera un inventaire des minéraux ainsi, peut-être, qu'une indication de leurs proportions.


"Nous disposons de personnes, d'instruments et d'installations vraiment de premier ordre qui vont exploiter ces échantillons", déclare Keller.


Ces analyses préliminaires est ce qui offrira davantage de données aux chercheurs à mesure qu’ils étudieront le plus gros des échantillons pour une analyse approfondie.


Au cours des prochaines semaines, l'équipe de conservation déplacera la tête TAGSAM dans une autre boîte à gants spécialisée où elle entreprendra le processus complexe de démontage pour finalement révéler l'échantillon principal qu'elle contient.
 

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Bonsoir,


On donne ici l'explication de la présence de poussière noire, prélevée sur Bennu, sur le pont avionique de la cartouche scientifique.


https://www.asteroidmission.org/?attachment_id=26510#main


Gif de la tête TAGSAM pendant la prise d'échantillons


Le 22 octobre, cette série de trois images montre que la tête d'échantillonnage du mécanisme d'acquisition d'échantillons Touch-and-Go (TAGSAM) d'OSIRIS-REx est pleine de roches et de poussière collectées sur l'astéroïde Bennu, mais aussi que certaines de ces particules s'échappent de la tête de l'échantillonneur. L'analyse réalisée par l'équipe OSIRIS-REx suggère que des morceaux de matériau passent à travers de petits interstices où le rabat en mylar de la tête est légèrement ouvert. Le rabat en mylar (le renflement noir visible à 9 heures à l'intérieur de l'anneau) est conçu pour maintenir le matériau collecté enfermé à l'intérieur, et ces zones non hermétiques semblent être causées par des roches plus grosses qui n'ont pas complètement franchi la jupe souple du rabat. Sur la base des images disponibles, l’équipe soupçonnait qu’il y avait un échantillon abondant à l’intérieur de la tête et était le point de garantir le conservation de l’échantillon en rangeant TAGSAM le plus rapidement possible dans son compartiment.


Les images ont été prises par la caméra SamCam du vaisseau spatial dans le cadre de la procédure de vérification de prise d'échantillons lors du prélèvement d'échantillons le 20 octobre. Le système TAGSAM a été développé par Lockheed Martin Space pour acquérir un échantillon de matière d'un astéroïde dans un environnement à faible gravité.


Instrument utilisé : OCAMS (SamCam)


Crédit : NASA/Goddard/Université de l'Arizona
 

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