Maïcé

choix d'un oculaire

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Par la pratique, ce que j'ai remarqué c'est qu'il me faut en général grossir 150 à 200X pour un diamètre de 210mm. M13 à moins de 150X c'est pas mal mais y a pas de quoi tomber sur le cul.
M57, je dois pousser à X200 pour avoir la vue la plus belle possible.


Bon ciel

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Je remercie Bruno et Raphaël pour leurs réponses très précises et documentées même si leurs conclusions dépendent aussi d'un facteur subjectif quand à ce qu'on voit... ( Pour cela, je peux me faire une opinion moi-même).
Mais les explications méritent une relecture (je crois que je vais les imprimer vos messages pour les garder) avant tout choix d'autres optiques... Sachant que je n'achèterai pas d'optique uniquement pour cet instrument, trop peu lumineux mais seul choix de transportabilité pour l'instant.
A bientôt et bonnes observations.

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alors la Bruno je ne suis pas du tout d'accord avec toi.

Ni sur les remarques concernant M13 et M57.


Sur les objets a forte brillance surfacique, c'est evident qu'il faut grossir.

(on n'observe pas les plus fins details lunaires a 10x avec un 100mm)


Attention Diabolo, il ne faut pas confondre un 400 ou plus avec un 100 ou 200 ... c'est l'avantage des grands diametres d'apporter un gross. plus important tout en preservant le flux qui arrive sur l'oeil.
un petit diametre dilue beaucoup trop le flux pour pouvoir grossir autant. c'est l'histoire de la pupille de sortie que Bruno a visiblement du mal a comprendre.

Maintenant sur les objets ETENDUS et a faible brillance surfacique (contraste), c'est pas de resolution qu'on a besoin , c'est de LUMIERE.

si on dit que des jumelles de 7x50 sont plus lumineuses que des 20x50, c'est pas pour rien.

Raphael l'a tres bien souligne, le point c'est le grossissement equipupillaire, il faut que D/G = environ 5-6 mm pour profiter de la luminosite maximale pour l'oeil.
au dela il y a perte de flux.


autre point, le fond de ciel n'est genant que si il est pollue. a ce moment la, il faut grossir oui, car on augmentera le contraste, que l'on peut definir en gros comme lumiere de l'objet / fond de ciel. mais on ne gagnera pas en luminosite. (la encore ce n'est pas vrai pour les objets a forte brillance surfacique comme les NP ou les amas globulaires)

en augmentant le gross. on diminue la part due au fond de ciel.

en resume, pour les choix de gross, il faut evidemment tester tous les gross. dispos pour observer un objet. mais de maniere optimale, il est souvent preferable :

- de grossir (D/2 - 2D) sur les NP (avec et sans OIII) et amas globulaires (sans OIII risquerais je ) ) ou noyaux des galaxies

- de rester entre D/6 et D/2 pour les amas stellaires, nebuleuses, galaxies.

maintenant a chacun d'experimenter.


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Muller, je ne te parles pas de grossir 1000x avec un 200, c'est pour ca que j'ai précisé à chaque fois le ratio par rapport au diamètre. Je sais bien qu'un 200 à 1000x c'est pas top j'ai eu un C8. Sinon, sur les objets faibles et étendus, c'est encore une fois de contraste dont on a besoin. Le ciel, même dans un bon site a toujours de la luminosité (un skyglow) et grossir un peu aide à augmenter le contraste entre ce fond de ciel et l'objet. Sur nombre d'objets de grande taille c'est plus la réduction du champs (et donc l'esthétique) qui pose problème dans le fait de grossir, pas le nombre de détail visible qui lui augmente en grossissant raisonablement. Encore une fois, le filtre en augmentant le contraste permet de ne pas avoir à grossir beaucoup pour obtenir ce beau fond bien sombre mais même les dentelles ont plus à offir en grossissant qu'en restant à faible GR, c'est juste qu'esthétiquement c'est moins sympa à observer. C'est encore une fois une question esthétique vs détails réels de l'image.

Si on regarde un peu les publication orientés observateurs (cf le magasine ciel extrem) on voit souvent sur les dessins les commentaires concernant les GR utilisés. C'est du deepsky et pourtant les gr vont souvent à deux fois le diam.

Sinon, je ne vois pas non plus trop cette notion de pertes de flux, les photon entre par le miroir et ressortent en quantité identique quelque soit le diam de la pupille de sortie, c'est juste que c'est une zone plus petite de l'oeil qui est exité mais comme l'objet lui apparait plus gros... c'est une notion que j'ai aussi du mal à comprendre. Si ce n'est pas le cas, où passent les photons ? Je suis intéréssé car je ne comprends pas trop cette notion.

[Ce message a été modifié par Diabolo (Édité le 09-07-2002).]

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Ce que je disais sur M13 ou M57, c'est pas de la théorie c'est ce que en pratique je constate avec mon mewlon.
Pour les galaxies et les amas globulaires étant moins visibles que la magnitude 10 je tends vers une fourchette de grossissements plus basse (D/2 et 3D/4).
Il y a forcément un rapport entre le diametre de l'instrument, le type d'objet regardé et la magnitude de celui ci pour déterminer ce qui permettra de voir l'objet le mieux possible. Tout cela c'est de la théorie. Peut être qu'il y a aussi le niveau de pollution du ciel à prendre en compte ? La turbulence ? Pour cette derniere quand elle est assez forte je vois bien qu'il est illusoire de pousser au dela de D/2 ou 3D/4 sur les amas globulaires.

Jusqu'à ce que j'ai le mewlon je m'arretais en ciel profond à D/2 comme on lis assez courament dans la littérature consacrée. Très bêtement je remetais pas cela en cause. Récement j'ai bien constaté qu'il fallait essayer mêmes les trucs considérés comme plus ou moins aberrant. Parfois cela donnait des resultats interressants.

Il faut essayer ce qui convient le mieux en fonction de son site, de son instrument, de ses oculaires et peut etre aussi que d'un observateur à l'autre les conclusions peuvent varier un peu.

Bon ciel

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pour Diabolo :


le nombre de photons emis par un objet ne change pas.
si tu grossis, le nombre de photons va etre dilue sur cette surface plus grande ca il est constant. donc par unite de surface le nombre de photons diminue en grossissant.

l'oeil etant sensible au nombre de photons qui lui arrive dessus par unite de surface (le flux) ... voila l'interet de pas trop grossir.


maintenant la pupille max de l'oeil est d'environ 6mm.

si a la sortie de ton telescope le faisceau sort en 10 mm (pupille de sortie) tu vois bien que tu rediaphragme ce faisceau par ta propre pupille.

mais en fait ca c'est pas trop grave. (sauf eventuellement l'ombre du secondaire qui apparait au milieu du cercle image pour les telescopes obstrues)


nota sur les objets quasi ponctuels (NP, etoiles) grossir n'altere guere le flux puisque c'est quasi ponctuel. par contre le contraste augmente.


je le repete encore une fois, c'est sur les objets ETENDUS que se joue la difference.


POUR MIEUX COMPRENDRE (enfin j'espere)


imagine qu'il pleut. tu veux recolter de l'eau avec un entonnoir et une bouteille.


tu vas pas choisir l'entonnoir de 2 mm, mais plutot celui de 6mm pour ramasser plus d'eau a la fois.

et si le goulot de la bouteille fait 10 mm, ben tu fous de l'eau a cote. (mais tu en ramasses quand meme)


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Je crois que je pige ton truc Muller (j'ai la tête dure ), la seule chose qui m'embête c'est que dans la pratique, je n'utilise que très peu/pas la pupille max (bientôt surement avec le nagler 26) mais uniquement pour le champs car je trouve toujours l'image moins intéressante. Lorsque l'on regarde Hélix aux jumelles 7x50, elle a une certaine taille sur le fond de l'oeil si je puis dire. Si on l'observe avec des 12x50, pupille plus petite certes, mais son image est elle proportionnelement plus grande, c'est la que je coince dans le raisonement. Elle est moins lumineuse par unité de surface mais elle emet toujours autant de lumière, toujours entièrement captée par l'oeil.
Laisse tomber je suis incurable

[Ce message a été modifié par Diabolo (Édité le 09-07-2002).]

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Comme quoi tout arrive, 1 heure de transport et ca rentre thx !

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Muller :

<< Raphael l'a tres bien souligne, le point c'est le grossissement equipupillaire, il faut que D/G = environ 5-6 mm pour profiter de la luminosite maximale pour l'oeil.
au dela il y a perte de flux. >>

Non, c'est le contraire : il y a perte de flux si on grossit moins, puisqu'alors le "petit bout" de l'entonnoir est plus gros que l'oeil, et donc de la lumière se déverse à côté. Mais si le "petit bout" de l'entonnoir est plus petit que l'oeil, on ne perd rien.

<< autre point, le fond de ciel n'est genant que si il est pollue >>

Moi il me gène toujours. Pourtant j'ai un ciel plutôt bon, par exemple j'ai déjà vu la lumière zodiacale. Mais c'est vrai que je cherche souvent des objets très faibles, donc je m'en aperçois plus facilement je suppose. Sur les galaxies, son influence est flagrante et on perd bien une magnitude, à vue de nez, en restant à faible grossissement.

<< - de rester entre D/6 et D/2 pour les amas stellaires, nebuleuses, galaxies. >>

La pratique m'a montré que c'est insuffisant. Je préfère être à D/1.5 pour les galaxies et les amas ouverts, et entre D et 2D pour les amas globulaires. En tout cas, à part pour les objets diffus très étendus (quelques nébuleuses, NGC 6791 et peut-être M101 ou ce genre d'objets), on perd toujours à descendre en-dessous du grossissement résolvant (D/2). Même les extensions des galaxies ou de M42, je les vois mieux en grossissant.

Donc, oui il faut tester tous ses grossissements, mais il faut s'attendre aussi à ce que le grossissement le plus utilisé soit de l'ordre de D/2 ou D/1.5, et c'est celui-ci qui méritera je pense un investissement plus important (un Panoptic 22 mm pour un ETX est un très bon choix dans ce sens).

<< l'oeil etant sensible au nombre de photons qui lui arrive dessus par unite de surface (le flux) ... voila l'interet de pas trop grossir. >>

Au contraire ! Ce raisonnement justifierait plutôt une petite pupille de sortie : ainsi la même lumière serait concentrée sur une petite surface de l'oeil, donc le flux serait plus grand. Mais je ne sais pas si cette analyse est valable, l'oeil ne fonctionnant pas vraiment comme un télescope...

<< si a la sortie de ton telescope le faisceau sort en 10 mm (pupille de sortie) tu vois bien que tu rediaphragme ce faisceau par ta propre pupille. mais en fait ca c'est pas trop grave >>

Tu plaisantes ? Tous les photons situés entre 6 et 10 mm sont perdus ! Ils ne tombent pas dans l'oeil ! Ça représente 64% du total, et une perte de 1,11 magnitude.

<< tu vas pas choisir l'entonnoir de 2 mm, mais plutot celui de 6mm pour ramasser plus d'eau a la fois. >>

Très bonne image. Mais ce sera pareil : on ramassera exactement autant d'eau dans la bouteille (peut-être moins rapidement, mais là on atteint les limites de l'analogie). L'essentiel est que ça ne dépasse pas le goulot de la bouteille.

Les explications de Diabolo, parlant de contraste avec le fond du ciel, me paraîssent plus convaincantes : je comprends la théorie, et ça correspond à ma pratique.

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J'ai peut-être une petite idée de l'origine du malentendu...

La pupille de sortie est le diamètre du cercle oculaire. Et le cercle oculaire, c'est (dixit Danjon et Couder) "l'image de l'objectif donnée par l'oculaire". Plus précisemment, tous les rayons lumineux d'une étoile passent par l'objectif, donc ensuite par le cercle oculaire.

L'erreur consisterait à croire que le cercle oculaire est l'image du CHAMP sur le ciel. En faisant cette erreur, on pourrait croire qu'une pupille de sortie trop grande ne cause pas de perte de lumière sur l'objet situé au centre, mais seulement sur les bords du champ.

Il faut bien comprendre que la lumière d'une étoile au centre du champ du télescope passe par TOUT l'objectif, pas seulement par le centre de l'objectif. Donc ensuite elle passe par TOUT le cercle oculaire, pas seulement par le centre du cercle oculaire. Donc si le cercle oculaire est plus grand que la pupille de l'oeil, une partie est perdue.

Il ne faut pas croire non plus que la pupille joue le même rôle qu'un capteur CCD, par exemple. L'image des étoiles n'est pas focalisée sur la pupille ! Elle est focalisée derrière. Ce sont des faisceaux lumineux qui passent à travers la pupille ; ils ont une largeur (plus précisemment un diamètre, la pupille de sortie justement).

Si la largeur du faisceau est plus petite que la pupille de l'oeil, tout le faisceau pourra être capté sur le plan focal de l'oeil (je ne sais plus comment il s'appelle, mais ce n'est pas la pupille !) Donc une petite pupille de sortie ne cause aucune perte de lumière.

Si on veut faire une analogie avec un capteur CCD, le capteur est situé au plan focal de l'oeil. En grossissant peu, on y forme une image plus petite, donc avec une brillance de surface plus élevée (pour la nébuleuse comme pour le fond du ciel). Mais la largeur du faisceau lumineux lorsqu'il traverse le "hublot" (la pupille) n'intervient pas directement.

Donc :

1) L'image ne se forme pas sur la pupille mais derrière elle, donc ce qui se passe sur la pupille n'a pas grand intérêt - il faut juste faire attention à la placer "bien en face" et à avoir une pupille suffisamment grande pour capter les faisceaux lumineux dans toute leur largeur.

2) La pupille de sortie est le diamètre, au niveau de la pupille de l'oeil, du faisceau lumineux formé par une zone donnée du ciel. Ce n'est pas le diamètre du champ télescopique ! Chaque zone du ciel émet des faisceaux lumineux de diamètre la pupille de sortie. Les photons de l'étoile au centre du champ utiliseront toute la largeur du cercle oculaire.

Je ne sais pas si c'est là l'origine du malentendu, mais mieux valait rappeler tout ça.

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Alors que la caméra CCD travaille par accumulation de photons, l'oeil humain travaille via ses batonnets en temps réel.

Les batonets responsables de la vision nocturne sont moins nombreux et plus sensibles que les cônes responsables de la vision diurne. De plus, contrairement aux cônes, ils ne sont pas répartis uniformément.
Ajoutons à cela qu'en vision nocturne, l'oeil est capable de former une image avec très peu de photons.

Pour détecter une galaxie, il ne faut envoyer aux batonets que quelques photons ce qui revient à grossir pour réduire le diamètre du tube de l'entonnoir.

Pour détecter une nébuleuse diffuse étendue, en utilisant un filtre OIII on fait exactement la même chose :
a) on envoi un maximum de photons sur le filtre ce qui revient à grossir le moins possible pour augmenter le diamètre du tube de l'entonnoir
b) le filtre restitue aux batonets les quelques photons nécessaires pour former une image.

En résumé, dans tous les cas de figures, les yeux de Bruno Salque et de Muller travailleront toujours de la même façon.

Enfin, la vision décalée permet la recherche d'une zône où la densité de batonnets est plus importante, la sensibilité est alors maximum.

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D'après quelques unes de mes lectures, il semble que l'oeil est une petite capacité d'intégration de l'image. Pas une ccd of course mais il semble ne pas se limiter à l'instantané.

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Ben oui, il vaut mieux, sinon tu ne pourrais pas aller au cinéma ni regarder la télé !!!

J'ai constaté effectivement qu'une pupille de 6 mm ne m'apporte pas plus de détails sur NGC 7000 par ex, qu'une pupille de 3,8 mm. Ceci même avec un filtre UHC. Le grossissement aidant,l'age (35), l'équipupillaire ne sert à rien je le confirme. En plus, comme personne ne connait précisément sa propre ouverture de pupille dans le noir, il risque de déborder de l'oeil avec des cercles oculaires de 5 voire 6 ou 7. (A noter que ce n'est vraiment gênant qu'avec un télescope obstrué, peu avec une lunette).
Mais une image faite avec une pupille de sortie de 2 mm parait plus sombre qu'une image faite avec une pupille de sortie de 4 ! Il y a donc bien une différence de percéption par l'oeil. Même si la lumière totale est la même, la surface de rétine touchée doit faire la différence.

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JD, je parlais de quelque chose de plus long que les 1/24 s du cinéma. J'ai lu des chiffres autour de la seconde. Etonnant en tout cas, car il pourrait vite y avoir des phénomènes de flous artistiques

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En ce qui me concerne, je vais dans le sens de JD. Ayant à 1 an près le même âge, je considère la dilatat° de ma pupille max. davantage proche des 5mm que des 6.
Depuis qqs observat°, je teste sur 2 lunettes ( 82mm & 102mm ) les filtres Lumicon UHC & OIII avec différentes pupilles de sortie.
J'attends les nuits bien noires d'août pour me faire 1 jugement définitif, mais mes 1ères constatat° rejoignent ce que dit JD.
Aussi bien avec ou sans filtre ( UHC ou OIII ) une pupille de 5mm ( oculaire Plössl 4 lentilles ) sur la L82 ne m'apporte rien de + par rapport à une de 4 ( oculaire grand champ 6 lentilles ).

Faut-il y voir là une qualité de transmiss° différente d'1 oculaire à l'autre ( luminosité ) ou une noirceur de ciel optimum avec une pupille de 4 faisant ressortir davantage le contraste de l'objet observé ( notamment NGC 7000 & la nébuleuse du Cirrus NGC 6992 ) ?

A la L102, lorsque j'utilise l'UHC ou l'OIII, mes oculaires me donnent une échelle de diamètre de pupille de sortie compatible comprise entre 2 et 4mm. En référence aux observat° faites avec la L82, gagnerais-je en utilisant 1 oculaire me donnant une pupille résultante de 5mm sur la L102 ? Pas convaincu...

Dès que j'en ai l'occas°, j'essaie.

Sinon, je confirme également que sous 1 ciel non polué et bien noir, grossir 1 peu est bénéfique quant à la meilleure percept° des fins détails.

Albireo

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Messieurs,

relisez le post de Raphael.

et essayez de repondre a ces questions :


pourquoi attendre une vingtaine de min que la pupille se dilate au max avant d'observer ??

vous avez deja vu votre pupille, vous savez a quoi ca sert un diaphragme en photo ?


vous avez jamais remarque que sur la lune, plus on grossit, plus l'image devient sombre ???


maintenant,je concede que la pupille de l'oeil n'atteint plus ses 6 mm avec l'age, d'ou peut etre vos remarques.

Excusez moi je suis encore jeune.

Et j'en profite ))

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les 20 minutes c'est pour le pourpre rétinien, la rétine elle, elle arrive assez rapidement à son max.

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quand on passe rapidement d'une piece eclairee a une piece sombre. le pourpre retinien n'a pas le temps d'arriver.

je crois bien que ces reactions physico-chimiques prennent quand meme du temps.
cela dit j'y connais rien.

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je ne dis pas le contraire, le pourpre rétinien est un peu lent il se forme après plusieures minutes, le prob c'est sa destruction rapide avec la lumière trop vive. Ce qui m'embête aussi avec la pupille de sortie max et un oculaire grand champs c'est que l'on tourne un peu l'oeil pour "embrasser" le champs, je ne vois pas trop comment on peut profiter de 6 mm en permanence, surtout que la vision indirecte est parfois requise. En tout cas c'est un truc assez intéressant d'avoir des avis divers sur le sujet, nos habitudes, bien que pratiquant le même hobby sont parfois assez différentes. Hier, je repansais a ces échantes et je pensais exactement a ton exemple, la lune lorsque l'on grossit. Le prob que je vois c'est qu'en grossissant on observer une surface plus petite de l'objet, donc moins de photon. Comment ca se passe lorsque l'objet est toujours visible dans son entierté...je ne sais pas. C'est pour ca que je me demandais ce que faisait le passage a un GR plus fort qui passe par une pupille de sortie plus petite mais couvre dans l'oeil une surface plus grande. Doit y avoir des trucs assez complexe sur les réactions de l'oeil à ce niveau..intensité, surface etc...
De même, si l'on observe la lune en entier avec un oculaire qui donne 6 mm mais qui bien que montrant la lune entièrement est "étriqué", et que l'on passe à un grand champs qui a une pupille de sortie plus petite mais qui permet de voir toujours la lune, est elle moins lumineuse pour autant ? J'ai l'impression que c'est surtout une histoire de ratio surface/luminosité et de réaction de l'oeil.

Sinon, la jeunesse est hélas une maladie dont on se débarasse très vite

[Ce message a été modifié par Diabolo (Édité le 10-07-2002).]

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L'oeil c'est en gros l'objectif d'un appareil photo avec un obturateur au 1/24ème de seconde. L'oeil a grosso-modo une focale de 25mm. Avec une pupille de 5mm, on travaille à f/5. Avec une pupille de 2.5mm l'oeil est un appareil photo travaillant à f/10. Pour un temps de pause identique, l'image devrait apparaître moins lumineuse.

Ca c'est la théorie.

Maintenant la pratique n'est pas tout à fait en accord avec la théorie, car le capteur (la rétine) n'est pas vraiment tout à fait comparable à une péllicule photo ou à une CCD. Et grosse différence, il y a le cerveau derrière...

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euh... ca dépend je suis pas certain d'avoir toutes les pièces du kit !

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je retente une derniere fois.


lorsque l'on grossit, on augmente la taille de l'objet (jusque la tout le monde est d'ac ?). le nombre de photons total emis par l'objet est constant. soit.

decoupons une petite parcelle sur l'image de notre objet.

la luminosite totale de l'objet c'est

L = f x S

ou f est le flux par unite de surface
et S la surface.


L est constant. si une meme surface S est vue plus grosse, automatiquement son flux f est diminue pour conserver la luminosite.

je grossis 2x plus, le flux devient 4x plus faible.


c'est ce qui se passe sur la Lune. point. c'est pas plus complique que ca.

c'est pareil sur tous les objets etendus.

ce n'est plus valable sur un objet ponctuel.


le vrai probleme du grossissement equipupillaire, c'est qu'il diminue avec l'age, d'ou baisse de capacite a voir des objets faibles, (donc ne prenez pas les 6mm au pied de la lettre, mais tablez plutot sur 4 - 5 ...),
avec en prime un fond de ciel, qui semble diminuer le contraste. (contraste qui se rattrape un peu en grossissant)

maintenant, pour les DETAILS dans les nebuleuses, de nature plutot ponctuelle en tout cas bien moins etendus, c'est normal qu'on les voit mieux en grossissant :

eux ne sont pas affectes par la baisse de flux en grossissant, mais le fond de la nebuleuse en prend un coup et par contraste PIM ! ca parait mieux.


CONCLUSIONS :

- pour essayer de discerner une nebulosite faible et etendu, ne choisissez pas un gross. de 2xD.

- pour profiter des details (dans M42 par ex), la oui grossissez.

- pour les objets ponctuels (NP, et amas car composes d'etoiles), on peut grossir.


ouf. la j'en peux plus. j'espere que tout le monde est d'accord maintenant.


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Diabolo et Muller :
Pourquoi avez-vous invité la lune dans un débat sur le ciel profond ?
La lune fait plutôt travailler nos cônes.

D'autre part en grossissant, on ne voit pas plus de détails (les bâtonnets ne permettent pas une bonne résolution comme avec les cônes), on détecte mieux (les bâtonnets sont plus sensibles que les cônes).

Enfin pour les objets ponctuels (étoiles, amas), l'optimum se situe autour du grossissement résolvant.


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Muller :

<< pourquoi attendre une vingtaine de min que la pupille se dilate au max avant d'observer ?? >>

Pour augmenter le diamètre de la pupille qui, à l'oeil nu, joue le rôle de l'objectif du télescope. Sinon on ne verrait pas grand chose à l'oeil nu. Et peut-être aussi pour "activer" les bâtonnets (je ne sais pas trop comment ça marche), afin de voir aussi quelque chose au télescope.

<< vous avez jamais remarque que sur la lune, plus on grossit, plus l'image devient sombre ??? >>

Oui, mais ça n'a rien à voir avec la pupille de sortie, c'est juste que le grossissement étant plus important, on ne voit plus qu'une partie de la Lune. Sur une nébuleuse très étendue, on aura moins de lumière si on ne regarde qu'une portion de la nébuleuse, évidemment. Personne ne dit le contraire.

Mais, contrairement à la Lune, les nébuleuses ne sont pas aussi brillantes sur toute la surface. Par exemple M42 est bien plus brillante au centre. La zone centrale étant petite, on peut l'observer à plus fort grossissement. De même pour ses deux "ailes", plus diffuses : ces formations faibles sont suffisamment petites pour être vues (et mieux vues) avec un grossissement moyen.

Et puis comparer avec la Lune est exagéré : elle est largement plus brillante que le fond du ciel !

Diabolo :

<< De même, si l'on observe la lune en entier avec un oculaire qui donne 6 mm mais qui bien que montrant la lune entièrement est "étriqué", et que l'on passe à un grand champs qui a une pupille de sortie plus petite mais qui permet de voir toujours la lune, est elle moins lumineuse pour autant ? >>

La quantité de lumière globale est la même mais dispersée (sur l'oeil) sur une surface plus grande, donc le flux est plus faible.

Vincent :

<< L'oeil a grosso-modo une focale de 25mm. Avec une pupille de 5mm, on travaille à f/5. Avec une pupille de 2.5mm l'oeil est un appareil photo travaillant à f/10. Pour un temps de pause identique, l'image devrait apparaître moins lumineuse. >>

Ça, c'est à l'oeil nu ! Quand on regarde dans un télescope, il faut tenir compte des caractéristiques du télescope !

Muller (re) :

<< lorsque l'on grossit, on augmente la taille de l'objet (jusque la tout le monde est d'ac ?) [...] c'est pareil sur tous les objets etendus. >>

Mais tout le monde est d'accord avec ça ! Cela dit l'oeil n'a pas des "capteurs" de taille fixe donc la quantité de lumière globale est à prendre en compte aussi, je pense, et non seulement le flux. Mais tu as l'air d'oublier que le fond du ciel est lui aussi un objet étendu, et uniforme qui plus est (contrairement aux nébuleuses en général - donc le raisonnement que tu tiens ne s'y applique pas complètement). Ce qui compte c'est le rapport nébuleuse/fond-du-ciel. Eh bien il est constant en terme de flux.

<< - pour essayer de discerner une nebulosite faible et etendu, ne choisissez pas un gross. de 2xD.
- pour profiter des details (dans M42 par ex), la oui grossissez.
- pour les objets ponctuels (NP, et amas car composes d'etoiles), on peut grossir.
ouf. la j'en peux plus. j'espere que tout le monde est d'accord maintenant. >>

Pour ça tout le monde était d'accord depuis le début ! Le débat de départ concernait le fait de savoir si oui ou non on gagnait à utiliser le grossissement équipupillaire. Mais évidemment on ne va pas grossir à 2xD pour détecter les Dentelles...

(Pour ne pas tourner en rond, je rappelle que le désaccord portait sur : << le point c'est le grossissement equipupillaire, il faut que D/G = environ 5-6 mm pour profiter de la luminosite maximale pour l'oeil. >> )

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 10-07-2002).]

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