maire

Recherche expériences vécues incidents météo durant vos observations

Messages recommandés

Bonjour à tous,
Je recherche des anecdotes ou CROA en vue d’étoffer un article pour ASM. Un des chapitres sera consacré aux expériences vécues d’observations astronomiques (amateurs) d’un point de vue INCIDENTS METEOROLOGIQUES. Ces expériences peuvent êtres soit des déboires (nuages devant la lune, voile d’altitude arrivant par l’ouest en pleine longue pose sur M81... par exemple…) mais également des bonnes surprises (ciel très pur sans turbulence importante après un ciel de traîne, etc.). Si vous souhaitez me faire part de ces anecdotes précisez bien le lieu, si possible la direction de l’arrivée des nuages, les vents, températures, etc., ainsi que vos coordonnées pour que je puisse vous citer le cas échéant (si vous ne souhaitez pas être cité ou si vous avez d’autres demandes le mentionner également). Le mieux est de me laisser un message en privé : eric.maire@orange.fr
Astroamicalement

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Eric.
http://www.astrosurf.com/voute/vout


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Bin moi,

C'était en février 2002, si je me souviens bien. J'étais pas très loin, j'étais chez moi...

A la nuit tombée, le ciel était dégagé, les nuages étaient partis pour laisser place à un ciel bleu prononcé.

J'ai installé mon matériel, télescope et câbles électriques.

Ensuite je suis rentré manger, à l'intérieur, quand au milieu du repas j'ai entendu un bruit sourd, c'était des trombes d'eau qui s'abattaient dehors !

Je suis sorti en catastrophe évidemment, et malgré la panique, j'ai eu le reflexe de couvrir le tout avec des poches poubelles dont je me sers parfois pour protéger le télescope de l'humidité.

J'ai rentré le matériel morceau par morceau, toujours sous un torrent, et quand j'ai eu fini la pluie s'est arretée bien sûr.

Depuis je mange dehors avec mon télescope( je déc...)

A+

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Vincent COTREZ
Bordeaux, planète bleue

Site Webcam et CCD
http://www.astrosurf.com/cotrez

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En juillet 2000, nous devions assurer un stage de 2 soirées d'astronomie pour un groupe d'enfant pris en charge par l'AGCL un centre de loisir local.
le premier soir c'est trés bien passé, le ciel était dégagé, les enfants ont apprécié, ils se sont couchés sur du foin et ont levé les yeux en l'air certain pour la première fois. Aprés quelques légendes célestes, ils ont observé à la jumelle puis à la lunette et télescope. A 24h00 ils osnt rentrés au camp fatigués de leur journée (stage équestre et astro le soir, nuit sous tente);

Le lendemain, les cieux étaient encore avec nous. le rendez-vous pour cette deuxième soirée était pour 21h00.
Jean-Michel (qui travaille maintenant à Ariane espace) passe me chercher. On prépare le matériel, et là une demi-heure avant le rendez-vous un gros nuage gris sombre venant du nord-ouest se pointe. Un seul mais assez énorme qui s'étend tout en longueur laissant derrière lui une traînée de petit nuage blanc; Génial !
On monte au point de rendez-vous, on attend avec la monitrice et vers 22h00 on décide d'annuler la soirée. On décide alors de l'annoncer nous même aux enfants et on monte au camp.
Les enfants sont déçus mais nous demandent de leurs raconter d'autres légendes, la soirée se passe super bien , tous les enfants posent des questions et nous terminons par jus d'orange et gâteau vers 24h30.
Pour conclure ce stage de 2 soirées nous leurs offrons à chacun un diplome d'honneur Des Curieux du ciel (nom de notre club);
Pour couronner le tout, il faut savoir que vers 24h00 le ciel s'est finalement dégagé mais il était trop tard pour les enfants. On ne pouvait pas non plus reporter la soirée, le camp se terminait le lendemain à 18h00
Voilà pour la petite anecdote !
Lyonne

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Salut tout le monde, fin novembre 2002, je fais l'acquisition de mon nouveau scope, un newton 200/1000. Le soir même impossible de s'en servir, le ciel est bouché (depuis deux mois environ). Les jours passent et s'éclaircissent, les jours mais pas les nuits. En deux semaines, près de dix fois la même chose : la journée boulot, je rentre vers 18 heures, le ciel est assez clair, je sors la monture, le scope au frais, je rentre manger et en sortant au choix nuages épais ou brouillard. Les deux trois premières fois ça va, mais après ça gave, je me prend la tête avec cette région de m.... et avec ma femme, la seule solution que je vois c'est de partir d'ici. Mais là il faut plaquer le boulot, la maison...bref ça va pas, autre solution le camping-car et fuir chaque week-end !!!. Depuis le temps c'est largement amélioré (heureusement) et je me gave enfin de ciel dégagé.

Bonne journée.

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Ludovic, amateur, newton 200/1000.

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Grand merci pour toutes vos contributions! Très intéressantes. J'en ai 4 pages... mais il m'en faut encore, n'hésitez pas! N'oubliez pas surtout d'indiquer le lieu de l'observation (Lud@ et lyonne). C'est nécessaire pour éventuellement commenter les climats habituels qui l'on peut trouver dans vos secteurs. Comme disent les sondeurs en tout genre (dont parfois la fiabilité laisse à désirer... mais c'est un autre débat... ), il me faut un "panel représentatif"!!...
Par ailleurs, si j'utilise votre "histoire des conditions météos pour l'article d'ASM, vous en serez informé avant publication.
Bon cieux.

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Eric.
http://www.astrosurf.com/voute/vout


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Là où j'observe : Héricourt, Haute Saone (70), à 10 km de Belfort (90) et Montbéliard/Soachaux (25).
Le temps : parfois de la bise (vent d'est) mais assez faible le soir.
Quand la brume s'installe, elle s'installe vraiment...
Qualité du ciel en étant au nord de la ville et protégé de l'aclairage direct des lampadaires: plutôt satisfaisant, dernière observation : 37 galaxies, 7 AO, 7AG et 2 NP. Tout ça le 28 mars de 21h à 3h30. MV : entre 4.5 et 5 sur les étoiles du lion, chevelure de bérénice et de la grande ourse.

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Ludovic, amateur, newton 200/1000.

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Et personne n'a pris de merde de pigeon en plein sur le primaire ?

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Sur le primaire non mais sur la gueule oui !
Tu sais Hale , les pigeons sont finalement assez bonnet de nuit ! Soleil couché dodo !

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Il y a aussi les pigeons intelligents... ils en mettent sur le secondaire...

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Eric.
http://www.astrosurf.com/voute/vout


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Perso, je préférerais sur la tête que sur le secondaire.

La nuit y'a des pigeons vampires, ça s'appelle des chauve-souris.

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On observe au Mauvais Pas 7 km de gueugnon dans le Charolais bourgogne du sud (71)
J'ai décrit notre site d'observartion dans "inventaire des sites d'observation";
Question climat en 4 ans que je suis là je peux dire : souvent du brouillard au petit matin, climat doux, souvent orageux en fin de journée au printemps été, automne pourrie, hiver nuageux, bref idéal pour faire de l'astro en salle. Non je noircie un peu le tableau mais j'en ai marre de ce
ciel voilé qui nous gache nos plans!!!!

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Il y a quelques années de cela j'étais installé dans la campagne au dessus de volvic. Bien tranquille, une belle soirée d'été. A une heure du mat j'entends du bruit dans les broussailles... bizarre bizarre. Et cela dure quelques minutes. Je prends mes jumelles et je me met derriere une butte de terre (au passage vous aurez remarquer mon courage légendaire ). Se passe quelques instants. Les broussailles se mettent à bouger énormément. Une patrouille de G.I. n'aurait pas fait plus de bruit. Je commence à voir sortir une masse énorme et sombre. Peut etre un gros m3. Puis deux et trois... et rapidement je comprends qu'il y a un troupeau de chevaux et poneys qui s'est échapé. J'ai passé le reste de la nuit à caresser les fantomes de la nuit et à leur donner mes provisions de barre de céréales.

Bon ciel

William

PS : c'était pas très météo comme incident mais cela m'a bien amusé quand meme de me le rememorer

[Ce message a été modifié par wguyot (Édité le 15-04-2003).]

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... quand j'ai commencé l'astro il y a quinze ans avec mon 114/1000... C'étais dans Vosges chez mes parents par -15°C... même type d'aventure avec 3 sangliers! J'en ai encore des frissons! Heureusement, ils n'avaient pas réussi à bousculer ma colonne en béton (avec un tuyau d'évacuation...) que je venais d'installer sur laquelle reposait le télescope!

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Eric.
http://www.astrosurf.com/voute/vout


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Une anecdote?
Moi ça fait trois jours que je sors le scope avant le coucher du Soleil. Une fois le soleil coucher, un voile nuageux se forme et je suis bon pour remballer le matos. Hier soir, je me suis dit "bon, tu ne vas pas te laisser avoir comme ça, tu vas attendre que les nuages dégagent"... manque de bol, à minuit, ils étaient toujours là... Le truc vraiment marrant c'est que ça ne bougeait pas du tout et que la zone où se situait M3 était dégagée (M3 faisait partie de mes obhectifs pour la soirée). Mais bon, je n'ai finalement pas pu faire grand chose d'autre que la Lune car sa lumière était fortement diffusé par le voile (au passage, j'ai quand même pu tirer quelques photos de la Lune comme par exemple celle que vous pouvez voir sur le forum "galerie d'images" et celles qui vont certainement suivre d'ici peu).
Voilà l'anecdote.

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Qui ne tente rien n'a rien
http://pulsar67.free.fr

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Le Pré qui tue

9 janvier 2000, Isère

C’était une nuit d’hiver, au cœur du froid, une nuit d’astronomie, unique, à saisir. Mais pour une fois, il fallait dormir avant. Difficile de dormir avant, moi qui suis du soir, et si peu du matin. Mais cette nuit, la lune, infiniment blessée, enfile son costume de pourpre, pour une petite heure, à demi désirée.
Nous nous sommes décidés, depuis bien des jours. C’est un rendez-vous, au Coq...
Il est 3 heures, Meylan dort, mon réveil a sonné. Au signal, je m’éveille, un instant désarmé. Le travail déjà ! Non c’est la lune. La lune m’attend, maintenant. J’enfile tous les vêtements, un à un préparés, ajustés. La nuit est glaciale, sûrement. Où va-t-elle me mener ? Au Coq sans doute, mais après. Je démarre dans le froid, tout-à-fait décidé. La nuit semble claire. Le garage ouvert, je charge, tout mon matérialisme, monture, trépied et contrepoids. Je suis parti, il est 3 heures, Meylan sommeille.
Je remonte le Grésivaudan, en Isère, jusqu’à Saint Nazaire. Maintenant je me hisse, aux lacets apparus, attendus. Jean-François, mon ami, où es-tu ? J’arrive, je te rejoins, en quelques enjambées. J’ai franchi le tunnel et ses enluminures. J’ai pris la route du col. Lentement je m’élève, vers les hautes sphères, vers la lumière.
La lune est pleine, exactement.
Elle se couvre de gris, lentement. Elle y glisse, comme éperdue de deuil. Elle descend, se pâmer dans le noir, dans l’ombre. L’éclipse commence. Oh quelle beauté. La lune s’habille, pour nous, pour mon ami et moi, sortis de la nuit, pour mieux la dévorer.
J’arrive. La route est verglacée, presque encore enneigée. Je suis au col, au col du Coq, enfin, à 1400 m. La ville est si loin, si basse, ma grande ville tant aimée. Ma douce mon élue. Je suis à l’apogée, la lune au périgée et Jean-François est là...
Nous nous affairons. Télescopes et lunette se dressent en un instant, tellement tout excités.
La lune noircit, doucement. Quelle drôle d’impression. Nous qui sortons toujours, quand la dame est cachée. Nous qui aimons tant, ces nuits inanimées, noires comme l’encre. Nous voilà sous la pleine, nous voilà éclairés, cernés par sa pâleur. Et la magie s’avance.
Nous sommes prêts. L’eclipse est totale. La lune est asphyxiée, par la Terre. Maintenant elle y est, dans l'ombre, majestueusement parée, ensanglantée. Elle s’est habillée, aux couleurs de l’enfer...
Les photos sont lancées, tous cadrages essayés. Les étoiles sont revenues, tant attendues. La lune s’est effacée, un rien suspendue, rougie, de nous voir la déshabiller. Notre nuit noire, enfin ressuscitée.
Je ne sais que dire de cette émotion là. La nuit est si vraie, si dense, sur cette neige si claire, immaculée...

“On a un problème Jean-François. Il y a quelque chose qui vient, vers nous là bas, au nord.”
Nous sommes foutus, la déferlante arrive. Nous allons nous noyer, irrémédiablement. La brume est montée, soudainement, silencieusement, sans frapper. Nous voilà envahis, dans nos affaires, notre travail.
Une vague est montée, là bas, derrière Voiron. Une vague qui dévore chaque instant, qui attaque la Chartreuse, comme un raz de marrée, comme une fin du monde. Elle descend sur l’adret, telle un rouleau. C’est lent, mais si puissant, presque effrayant.
J’ai pris quelques photos, vite. Plus que quelques mètres, la buée nous envahit. Du sec nous passons à l’humide, comme plongés dans un bain, sans question, ni réponse, sans temps de réagir. La lune parée de deuil, nous a fait partager son malheur. En un instant, nous voilà éclipsés. Nous qui étions monté, pour mieux voir, du haut de nos montagnes. Nous qui voulions y croire, soudain désarçonnés.
Surprise ! La brume s’est arrêtée, là, juste à quelques pas derrière nous. Mais la lune est éteinte, morte. Nous avons survécu. Un instant désarmés, alarmés, nous rions. L’Isère sera toujours l’Isère et la montagne avec elle, qui s’énerve d’un rien, qui se vexe si vite.
Nous remontons au col, à 100 mètres de nous, la vue sur la vallée. La brume s’est arrêtée, juste sur la crète. Le sud est clair, dégagé. Belledonne sommeille, sous son lourd manteau blanc. Et puis il y a la dent, la molaire écrasante, dominant la vallée, toute la vallée, jusqu’à Crolles.
“Que se passe-t-il la haut ?”
Il y a de la lumière, des hommes, qui marchent, éclairés par quelques lampes frontales, en pleine nuit. Que se passe-t-il ? Que font-ils ?
Au pied de la dent de Crolles, dans le Pré qui tue. Il y a deux lampes, une qui descend, l’autre figée. Une frayeur m’envahit. Qui sont-ils, où vont-ils, à 5 heures du matin ?
Et Jean-François, de son calme olympien, me raconta enfin, sa vie, sa montagne, et toutes ses larges histoires du passé. La spéléo, les gouffres, les lacs souterrains. J’étais transis. Nous étions là, au Coq, bien au chaud, bien habillés, à attendre que cette brume veuille bien s’émanciper. Et là, à cinq cent mètres, des hommes peut être en détresse, descendait le Pré qui tue, en pleine nuit. Pourquoi l’un restait en recul, sous la dent. Blessé ? Que devions-nous penser ? Jean-François avait tant vécu, de sauvetages en décès, dynamite et pompiers. Tant de vies sauvées. Maintenant c’était loin, pour lui, le passé. Depuis longtemps, il avait cessé de veiller les astreintes, pour sauver. Le voilà spectateur.
“Il vont trop loin. Que font-ils ?
Il faut tourner, rebrousser, il y a la falaise, le gouffre. Pourquoi ne tournent-il pas ?
Il risquent de tomber.”
Jean-François est inquiet. Il connaît l’endroit. La montagne est cruelle et la lune est cachée. Verront-ils le vide, si fatigués qu’ils sont ?
Nous revenons à nos instruments, un instant ahuris. La lune se faufile un chemin, par instant, entre filets de brumes. J’ai pu prendre une photo, entre deux voiles, deux minutes à peine, le temps de respirer. La brume à nouveau nous cache notre précieuse alliée...

Que deviennent nos échoués, au Pré qui tue ?
Nous remontons au col, ainsi mieux réchauffés.
Ils ont tournés, le pré semble avalé, digéré. Ce soir pas d’incident, pas d’hélico, peut être un peu sonnés, juste fatigués. Ils vivront.
La lune est fatiguée, elle descend vers les cimes. Le rouge a fondu, et la lumière revient. La pièce est terminée. La salle est rallumée.
Il y a un bruit.
Il y a un bruit, là dans ma manche. Un bruit qui vient du passé. Que se passe-t-il ?
Ma montre sonne, bien programmée. Où suis-je ? Est-ce possible ? Je suis au col du Coq, il est 6 h 30, il est l’heure de se lever !
Il faut plier, démonter, descendre, se doucher, déjeuner et foncer à l’usine, pour bosser...
J’eus des réveils difficiles, parfois des trains manqués, des amours envolées, des femmes enlacées. Mais une telle retombée !
Consterné, que l’heure ait tant menti. L’éclipse n’a rien transi. Je dois tout reprendre, à zéro, maintenant.
Le rêve s’évapore, me laissant peu à peu, reprendre mon cours normal, le lit de ma rivière, après cette crue exquise, enivré.
Plus tard je fus à mon bureau, entre Chartreuse et Belledonne. Je pris mes fonctions, comme si de rien n’était, quelque peu ahuri, sidéré.
Pardonnez au collègue, ce matin-là, au contour d’un dossier,
s’il parut un peu loin, détourné.
Il glissait dans les brumes, dans les neiges de Chartreuses, au creux du Coq, encore évadé...

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Ah faut pas me faire des trucs comme ça JD.

J'en ai la larme à l'oeil.
C'est trop beau. Vraiment.


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un truc tout con!!!
en journée,tu décide de faire du planétaire le soir car la météo est prévue comme bonne...
de là,tu prépare le matos et tout le toutim!
tu manges tranquilou en attendant que la nuit tombe...t'es tout content,tu t'imagine déjà,sortant une image tiptop de tuturne ou juju...
il fait nuit...tu vas dehors,et là tu maudit la présentatrice météo qui t'as dit le midi que le temps serait bien!...tout plein de gros nuages partout partout.
de là,tu relativise et tu regarde le film...
avant d'aller te coucher,tu sort ton chien,et là tu pleures car le ciel est magnifique...mais toi t'es fatigué et en peignoir...bouhhhh!
et là où t'es vraiment écoeuré,c'est quand on te dis le lendemain:"j'ai pensé a toi hier soir,t'as dû t'éclaté,le ciel était super quand je suis sortit"
ça a beau être un pote,tu l'étranglerait bien
snif!

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A+ seb. http://monsite.wanadoo.fr/Astro.seb/


[Ce message a été modifié par astro.seb (Édité le 16-04-2003).]

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Une anecdote qui date de mes débuts en CCD, avec un Arcane 205 et une SBIG-ST6. Lieu : dans le jardin de chez mes parents à Stenay (Meuse). Date : mai 1994.

À l'époque, j'étais enthousiasmé par la CCD et je ne pensais même plus à jeter un oeil à l'oculaire. Ce soir là, je suis en train de prendre ma première image de M13. J'ai le nez sur l'écran du portable, et j'apprécie l'image qui vient de s'afficher. Du coup je refais une pose plus longue. C'est beau.

Tiens, et si je faisais une image de la petite galaxie à côté ? Je regarde sur l'atlas, un coup de raquette en haut, un coup à gauche, et je fais une image. Rien. Si, des étoiles, mais pas de galaxie. J'ai dû me tromper de direction. Donc je reviens sur M13, un coup de raquette en bas, un coup à droite. Une nouvelle image pour contrôler. Tiens, pas de M13 ! Allons bon... Peut-être les seuils d'affichage ne sont-ils pas bons ? Je vérifie : ils sont réglés en "automatique", comme d'habitude (le logiciel choisit lui-même les seuils en fonction du niveau du fond du ciel et de l'intensité maximale de l'image). Le moteur serait-il éteint ? Non.

Je décide donc de regarder au chercheur pour voir quelle région je pointe. Rien ! Je lève la tête : le ciel est entièrement couvert !

En fait, il ne s'est sans doute pas couvert de nuages en 10 secondes (cela dit ça a dû aller vite car j'avais d'abord pointé M13 au chercheur), mais à cause de l'affichage avec seuils automatiques et de la sensibilité de la caméra CCD (qui a visiblement bien percé à travers les nuages au début), je ne m'en rendais pas compte en me contentant de regarder l'image sur l'ordinateur.

La pluie s'est mise à tomber quelques instants plus tard (j'avais remballé, heureusement).

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Astro Seb, apprends à reconnaître les types de nuages. Si la météo est bonne, il peut quand même bourgeonner des cumulus ( gros nuages blancs cotonneux) qui peuvent recouvrir une grande partie du ciel, en choux fleur ou en plaques. Pourtant ce sont des nuages locaux qui se désagrègent en quelques heures après le coucher du soleil.

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Encore merci à tous. Ma demande via le forum est satisfaite au delà de mes espérances... Mais allez-y encore! Il y a encore de la place dans le fichier!!!!
Comme dit JD, il est important de bien connaître la dynamique de formation des nuages locaux. La formation des nuages est étroitement liée au taux d'humidité, à la direction et force des vents et s'il s'agit d'un ciel de traîne suite à une perturbation ou non. C'est particulièrement vrai en montagne. Parfois, les nuages sont immobiles par rapport au sol mais le vent au sol ressenti est assez fort..., nous sommes en présence d'un système ondulatoire ou les filets d'air s'écoulent de manière laminaire en altitude mais où le vent peut être assez turbulent dans les basses couches. Les nuages se constituent alors face au vent et se désagrègent sous le vent. Si ces nuages sont bas, ils sont parfois appelés ROTORS et en haute altitude, nous sommes en présence de nuages LENTICULAIRES parfois très esthétiques car nous avons affaire à une sorte d’empilement d’assiettes… L’effet de foehn trouve également sa source ici... La matérialisation visuelle d'un tel système dépend du taux d'humidité... En clair, quand l'air est très sec à priori on ne soupçonne rien de se qui se trame en altitude !... mais cela peut avoir des effets sur la turbulence lorsque l'on met l'oeil à l'oculaire... Si possible j'aimerais également avoir des récits d'expériences de ce type...
Encore merci.
Si vous êtes intéressé par quelques liens sur les prévisions météorologiques... Allez voir : http://www.astrosurf.com/voute/meteo.html
J'attends également vos commentaires, critiques et suggestions sur des liens météos que je n'ai pas encore exploré. Astroamicalement.
Eric.

------------------
Eric.
http://www.astrosurf.com/voute/vout


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Très intéressant, tout ce que tu dis !

En fait, je me demande si tu ne serais pas la personne que je cherche depuis longtemps... Je m'explique :

Je ne connais pas de livre ou d'article consacré à la météo appliquée à l'astro, dans le sens d'un texte qui nous expliquerait pourquoi tel type de temps fait qu'on aura des images stables mais un ciel voilé, ou vice-versa (par exemple), qui nous dise où aller observer selon que l'on cherche un ciel stable ou un ciel transparent (près d'un bois, dans une cuvette, etc ?)

L'idée serait :
1) Déterminer si ce soir on pourra faire du planétaire ou s'il faudra attendre 4h du mat ;
2) Lire sur la carte IGN le site d'observation idéal en fonction du temps et du type de conditions souhaitées.

J'ai interrogé pas mal de gens à ce sujet, et j'ai appris plein de choses (vite oubliées...) mais il en est ressorti aussi qu'il manque un livre ou un article de référence.

Et si tu l'écrivais, cet article ? (Pour Astrosurf Magazine par exemple ?) Ou mieux, ce livre ?

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 16-04-2003).]

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C'est le calme plat du coté des histoires d'incidents météo pendant vos observations... Il m'en faut encore!!! C'est à cause de la pleine lune ou quoi?

------------------
Eric.
http://www.astrosurf.com/voute/vout


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Si, j'ai un autre incident météo. Le 11/08/99, au nord de Reims. Éclipse de Soleil. Partialité observée malgré quelques passages de nuages. Le Soleil diminue, diminue... Mais un gros nuage arrive de l'ouest. Le Soleil continue à diminuer, et le nuage à approcher. Il a recouvert le Soleil 2 deux minutes avant la totalité.

[grosse insulte censurée]

Il n'y a pas un post sur Hale-Bopp quelquepart, que je me regonfle le moral à présent ?

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Ah oui tiens l'éclipse de soleil du 11/08/99.
C'était sur la cote près de Veulettes sur Mer.
On s'était installé un peu en hauteur ( à mis distance entre la plage et le haut de la falaise) sur un petit parking en bordure de route. Je vous raconte pas le monde ce jour là. On était arrivé sur place vers 07H00 du matin sous une petite pluie fine ( le moral à zéro vous imaginez).
La pluie s'arrête finalement, remplacée par des nuages assez bas. On voyait des trouées de ciel bleu et à l'ouest ça commençait à pas mal s'éclaicir. Un peu + bas sur la côte, j'imaginais le soleil bien visible.
Les minutes passent. Les heures passent. Nous rapprochant de l'heure fatidique.
Mais toujours des nuages dans notre coin.
Trop tard pour prendre la voiture et trouver un autre endroit à qque km- vu les embouteillages c'était pas la peine d'essayer.
L'heure de la totalité approchait ... moi un peu dépité. Dans ma tête c'était rapé. Plus que 5 minutes.
Puis on s'est rendu compte que + bas sur la plage à qque 200 m, le sol était éclairé par le soleil. A qques mètres du rivage, sur leur bateau les plaisanciers n'avaient pas le soleil de cacher.
O rage . O desespoir.
Qu'est ce que j'ai vu à ce moment: mes voisins d'observation qui descendent leur, vélos du camping-car et foncent vers la plage.
J'ai même pas pris le temps de réfléchir; j'ai couru le long de la route comme un dératé.
Arrivé en bas essouflé j'ai juste eu le temps de m'assoir par terre, de lever les yeux pour voir le début de la totalité à peine masquée par quelques nuages peu épais.
Je me souviens d'avoir vu de jolies protubérances roses; avoir tournée la tête rapidement pour voir des étoiles briller au dessus de la mer. Magnifique. Et puis c'était déjà fini. Et cette couleur jaune qu'avait le ciel qques instants après la totalité.

A qques centaines de mètre près, tout c'est joué.
Toute la différence entre une journée à grogner et un super souvenir.

Je me rappelle même d'un avion de chasse qui a fait un petit show (qu'est cequ'il foutait là ... aucune idée), l'hélicoptère de la gendarmerie rappellant à l'ordre les observateurs situés trop près du bord de la falaise opposée.

Désolé de remuer le couteau dans la plaie Bruno

[Ce message a été modifié par Patrick Y (Édité le 17-04-2003).]

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